Dominique Casanova ITW.pub

Dominique Casanova à l’honneur
Scapulaire : Présente toi s’il te plait :
Doumai : Je suis né en région parisienne en 1976, bien que je sois d’origine Corse. Je suis passionné de photographie depuis quelques
années et plus particulièrement depuis 2009. J’ai une forte attirance pour la photo de portrait et la photo urbaine, j’ai d’ailleurs récemment
fais parler de moi grâce à une superbe série photo sur le quartier de la Défense à Paris. Je suis, je suis ? Je suis Dominique Casanova alias
Doumai.
Scapulaire : Tu fais de la photo depuis combien d’années ? Pourquoi c’est
en 2009 que tu prends cette passion plus au sérieux ? Quel a été le déclic ou
l’élément déclencheur ?
Doumai : Je n’ai plus vraiment en tête la période ou j’ai débuté la photo. Pour
moi, j’ai vraiment mis le pied sérieusement dedans, en 2009. L’origine de mon
attrait pour la photo est venue d’un de mes oncles, qui pratiquait quand j’étais
encore adolescent. C’est lui qui m’a sensibilisé à l’image. Il travaillait sur un
reflex argentique CANON. J’ai acquis mon premier compact argentique
OLYMPUS avec lui. Puis avec l’avènement du numérique, j’ai par la suite acheté
un compact CASIO Exilim. C’était une première approche, mais c’est bien plus
tard que j’ai développé de l’intérêt pour la photographie. J’ai toujours
affectionné les choses esthétiques, et visuellement belles. Donc en 2009, j’ai
décidé d’essayer la photo, avec autre chose qu’un compact, histoire de voir ce
qu’il était possible de faire avec un gros boîtier. Mon choix s’est porté sur un
CANON 450D. Depuis je suis tombé dedans et cela n’est pas prêt de me
lâcher…
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Scapulaire : Quels sont tes sujets photographiques de prédilection? Y a-t-il des domaines qui te donnent particulièrement envie mais que
tu n’as pas encore pu aborder ? Je crois savoir à ce sujet que tu te lances dans la photo dite « Lifestyle ». Explique-nous tout ça.
Doumai : A mes débuts, je me suis essayé à plusieurs choses, et à prendre un
peu de tout (et aussi n’importe quoi). Ceux qui me suivent, savent que j’ai
approfondi le domaine de l’urbain, dont ma première sortie a été initiée avec des
membres de Forum Photo, dont Corben… Puis j’ai approfondi un peu cette
recherche pour en arriver à ce que je fais aujourd’hui !
Mais je ne voulais pas me spécialiser trop tôt, car je suis un touche à tout. Alors
je me suis laissé 2 ans, pour appréhender la technique et développer doucement
un style, trouver des thèmes que j’affectionnerais plus. Aujourd’hui, je recentre
mon activité sur des images plus humaines. J’aime à capturer les expressions et
les regards. C’est pourquoi je m’oriente vers des portraits, le Lifestyle. Ce que
j’aime dans cet exercice, c’est la relation que l’on installe entre le modèle et soi.
Cette rencontre et cet échange pour retranscrire la personnalité du modèle dans
un décor naturel. J’aime le contact et l’échange avec les gens. J’aime leur donner
du plaisir au travers de mes images. Leur sourire et leurs remerciements sont les
plus belles preuves que l’on peut recevoir.
Scapulaire : Comment se passe pour toi l’invention d’un sujet photo, d’une séance ou d’une série photo ? C’est quelque chose de calculé
ou alors tu agis à l’instinct ?
Doumai : Pour être tout à fait franc avec toi, je suis un mec d’instinct (un peu trop parfois). J’aime l’imprévu, car cela oblige à être réactif
et créatif devant l’instant. Mais, je commence aussi un peu à me structurer. Sur une séance avec modèle, je vais sélectionner avec elle les
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tenues. Puis je détermine le lieu. Ensuite j’ai quelques plans en tête, mais je
compose sur place, pour les poses et aussi pour les lumières.
Scapulaire
:
Tu fais partie des gens qui ont certainement le plus
progressé sur le forum, quel avis et regard as-tu sur ta progression
photographique ?
Doumai : Merci de ce compliment, mais je me considère encore comme un
poussin. De début 2009 à fin 2010, j’étais en incubation, comme un oeuf.
Durant ce temps, je me suis construit. Aujourd’hui je commence ma
croissance. Mais la progression est quelque chose de long, c’est de
l’endurance et non un sprint ! Le forum a été un vrai accélérateur de
connaissances. J’ai énormément appris et j’ai reçu de nombreux et précieux conseils. Ce partage de savoir, m’a permis de développer un
oeil critique, ce qui à ce jour me permet d’être plus critique sur mes propres images et sur celles que je regarde. Je tiens à remercier tous
ceux et celles qui ont consacré du temps à m’expliquer et critiquer mon travail, toujours de façon constructive et amicale.
Scapulaire : Tu espères aller jusqu’où dans cette progression photographique ?
Doumai : Pour moi, il n’y pas de limites dans la progression. Un jour sans apprendre est un jour perdu. L’essentiel est de toujours prendre
du plaisir dans ce que l’on fait. L’aboutissement serait de pouvoir, un jour, vivre de cette passion. Mais Rome, ne s’est pas construite en un
jour… !
Scapulaire : Tu es le second du forum après Gil Gautier à ma connaissance à avoir sorti un livre photo sur la plateforme Blurb.
Comment l’idée t’es venue ? Dis-nous comment on peut se le procurer ou avoir un aperçu de son contenu ?
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Doumai : Tout est parti de mes errances nocturnes dans le quartier de la
Défense. Au départ, cela était un terrain d’entraînement. Puis au fur et à
mesure, j’ai trouvé un fil conducteur. J’ai commencé à construire cette série.
Cette série a été réalisée sur environ 6 mois. Puis au mois de mars 2011, j’ai
reçu un mail d’une journaliste de France2, qui désirait réaliser un sujet sur le
quartier de la Défense, la nuit. Elle souhaitait rencontrer des personnes qui
fréquentent ce quartier, une fois la nuit tombée. Le rendez-vous a été pris, et
nous avons tournée le reportage au mois de Mai, pour l’émission « 13h15 ». A
ce jour, j’attends la date de diffusion. C’est alors que j’ai décidé de
potentialiser cette diffusion, en constituant un ouvrage regroupant les
meilleures images de cette série. Je me suis souvenu de l’édition de Gil, et
c’est naturellement que j’ai choisi Blurb. Grâce à ce site, mon livre est en
vente, pour qui le désire http://fr.blurb.com/bookstore/detail/2207628
Scapulaire : Que pourrais-tu dire sur ce livre pour nous donner envie de
l’acheter ?
Doumai : Il n’y a aucune obligation d’achat… mais cela me ferait un immense
plaisir de savoir que des personnes apprécient suffisamment mes images,
pour les avoir chez eux, sur papier. De plus, vous pourrez briller en soirée, en
montrant ce bel ouvrage à vos amis, en disant : « je connais ce photographe. Il
a commencé sur le forum photo où je suis ». (Rires)
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Scapulaire : Si tu dois te juger en tant que photographe, tout en essayant
d’avoir un regard extérieur, dans quels domaines dois-tu t’améliorer ?
Doumai : Mes domaines de progression sont encore très vastes… Mais
principalement, être un peu moins pressé et plus réfléchi dans mes
compositions. J’ai parfois tendance à trop me précipiter. Ensuite je dirais la
lumière… C’est vraiment le secret dans une image. D’autant plus que je
commence à m’essayer aux éclairages additionnels (strobism), j’ai de quoi
apprendre ! Et pour finir, je dirais de plus m’imposer… j’ai une fâcheuse
tendance à ne pas vouloir déranger et à m’effacer, ce qui n’est pas toujours un
atout en photo.
Scapulaire : Au cours de tes séances photo, as-tu fait des rencontres
importantes ou déterminantes sur ta vision de la photo ou de la pratique de
cette passion ?
Doumai : Il est indéniable, que les rencontres m’influencent…Une des mes
dernières rencontres a été un vrai coup de coeur. Un gros « nounours » du
nom de Niko Vallet, avec qui j’ai sympathisé au travers de la toile et que j’ai
rencontré par la suite. Cela a donné lieu à une séance commune, et j’ai adoré
bosser avec lui. Il m’a initié au strobism et au portrait avec modèle. Depuis, je
me suis également orienté dans cette direction, et nous nous voyons
régulièrement. J’aime rencontrer d‘autres photographes et échanger avec eux.
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Scapulaire : Dans un avenir proche tu comptes franchir le
pas et devenir artisan photographe, peux-tu nous expliquer ce qui
t’amène à faire cette démarche ?
Doumai : Oui, mais je suis Corse, donc aspetta ! Donc oui, je
vais
déposer
un
statut
d’artisan
photographe
en
Auto-
Entrepreneur. Pour le moment je continue de constituer mon
book, et je franchirai le cap quand j’aurai des touches sérieuses
pour facturer des séances… pas de bras, pas de chocolat ! Si je
décide d’avoir ce statut, c’est prioritairement pour mettre le pied
à l’étrier. Cela ne génère pas de grands risques financiers et
surtout, cela pourra dans un premier temps rembourser mes
investissements en matériels… et plus si affinités !
Scapulaire : Désormais Doumai « simple photographe » se décline à plusieurs endroits sur la toile, dont un blog http://doumaivision.eklablog.com/ et toujours sous l’appellation « Doumai Vision ». Il est essentiel aujourd’hui pour un photographe d’avoir à la fois un
site et un blog ?
Doumai : En fait, le blog est né, car je ne voulais pas me prendre la tête à créer un site. La plateforme de blog sur laquelle je suis, offrait ce
dont j’avais besoin pour exposer mon travail sur la toile. A ce jour, la construction d’un site est en réflexion et à l’étude. Je me suis surtout
beaucoup éparpillé au début, pour augmenter ma visibilité. A ce jour, je me concentre sur le blog et Facebook. Un blog, permet de mettre un
peu de tout et de s’exprimer sur son travail (même si je suis pas un grand bavard), à la différence d’un site, qui lui est une vitrine et une
plaquette commerciale de son activité.
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Scapulaire : Forum photo est la seule communauté que tu fréquentes ou tu te disperses aussi sur d’autres sites et forums ? Comme on
te voit un peu moins maintenant c’est pour savoir où te trouver et te ramener à la maison. [Rires]
Doumai : Oui, je le confesse, je fréquente d’autres forums, mais plus en consultation qu’en participation. Je m’abreuve de beaucoup
d’images, pour forger mon oeil. D’ailleurs je me permets de vous recommander un forum international, d’un niveau extrêmement élevé :
http://1x.com/ Je produis plus qu’avant en ce moment et cela prend du temps à traiter. Puis il y a Facebook, où je passe beaucoup de temps
pour suivre plusieurs photographes et échanger avec eux. Ce réseau social a pris beaucoup de place dans ma relation avec la photo. Mais, je
ne suis pas si loin du Forum, car je lis tous les Mag, et je viens voter au concours tous les mois. Mon silence, n’est pas toujours synonyme
d’absence !
Scapulaire : Est-ce que le net et le forum t’ont aidé à parachever et
compléter ton apprentissage photo ?
Doumai : Je dirais même plus que je me suis fait avec le net. Ce que j’ai
appris, c’est au travers de lectures, d’échanges, d’images et de critiques. Le
net et les forums sont des bibles d’informations.
Scapulaire : Quels sont les photographes dont tu apprécies le plus le travail
sur le forum et pourquoi ? Te sens-tu des affinités photographiques avec
certains membres du forum ?
Doumai : Bien sûr, j’ai découvert de vrais talents et noué de vraies relations
avec certains membres. Il est toujours difficile d’en citer certains et pas
d’autres. Mais je connais le sentiment de lire son nom, cité par un autre
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photographe, qui porte un regard attentif à notre travail. Je me souviens de mon sourire (beta), à la lecture de mon nom, dans les premiers
numéros. Donc OUI, j’apprécie particulièrement le travail de : Seven, Eric84, Valou, Corben, Didier.B, 7ns, Man, Dalt, Gilg, Loona, Yoann…
Chacun possède son style et j’aime chacune de leur approche de l’image. J’en oublie, mais difficile de lister tout le monde. Et pour te
répondre, celui avec qui je me sens le plus proche, c’est Didier.B. J’affectionne énormément son approche du portrait et il est une vraie
source d’inspiration dans la direction que je souhaite donner à mes images. Ses conseils me sont toujours très précieux. Je scrute avec
attention chacune de ses publications.
Scapulaire : Tu travailles essentiellement en Canon, peux-tu nous présenter ton matériel type pour une séance photo de portrait par
exemple ?
Doumai : Ahhh le matériel… Il y en aura de l’encre qui aura coulé autour du
Matos. Je résumerais rapidement en disant que le matériel n’est rien d’autre
qu’un outil pour concrétiser sa vision. Le plus important est de connaître son
matériel, quel qu’il soit. Un pilote maîtrise toutes les voitures. En photo c’est
pareil. Donc, si je devais décrire une séance portrait au niveau du matériel, tel
que je les fais aujourd’hui, voilà ce que je prends : Je travail sur 7D depuis 2011.
En optique, c’est 24-105 f4L ou 60mm f2.8. Ensuite j’utilise des flashs déportés
derrière un parapluie blanc, argent ou une softbox. Ensuite, c’est tambouille
maison, en fonction du lieu et de la lumière.
Scapulaire : D’une manière générale, y a-t-il eu pour toi une grande hésitation
au moment de choisir ton équipement photo ? N’as-tu jamais eu envie de passer
chez Nikon pour enfin travailler avec du matériel professionnel ? [Rires]
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Doumai : Rouge ou Jaune, choisi ton camp ! Perso je suis rouge et je suis sûr que
c’est tout aussi bon chez Nikon. Le choix de la marque s’est fait tout seul. J’ai
toujours connu du CANON et je connaissais très peu NIKON lors de mon premier
achat. Mon oncle travaillait en CANON et il était content de son matos, alors cela
m’a certainement influencé le jour de mon achat. Mais j’avoue, qu’il y a des
fonctionnalités de chez Nikon, que j’aimerais bien voir chez Canon.
Scapulaire : Si tu devais choisir le matos ultime pour ta pratique de la photo,
quel serait-il ?
Doumai : Ultime je ne sais pas, car les besoins évoluent en fonction de son
niveau. De façon très terre à terre, je suis à la recherche en ce moment d’un 85mm
f1.8. Ensuite, si je pouvais, je prendrais un 70-200 IS f2.8, un 50mm f1.2, un Ultra
Grand Angle et un second boîtier tel qu’un 5DMKII (ou 5DMKIII a venir) et un bol
beauté.
Scapulaire : Il se passe en général combien de temps entre ta sélection d’un sujet, la réalisation des photos et le post-traitement ? Peuxtu nous décrire un peu ton travail sur chacune de ses 3 étapes, ou plus si ton travail l’exige ?
Doumai : Cela est assez variable. En général, j’essaye de traiter au plus vite mes images. Mais en fonction de la quantité, cela prend plus
ou moins de temps. Pour globaliser, cela varie entre 1 et 2 mois en général. Pour ce qui est de mon flux de traitement, je commence par la
sélection, puis traitement sous Lightroom et un peu de Photoshop (retouches portrait), puis re-sélection finale et ensuite publication. Toutes
mes images passent en post-traitement et j’aimerais y passer un peu moins de temps, mais c’est mon coté minutieux.
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Scapulaire : Quelle est selon toi la part d’un photographe dans une photo ? Par
rapport au matériel notamment, mais aussi à l’opportunité, la chance et les
rencontres diverses ?
Doumai : Si je devais faire des ratios, je dirais photographe/matos, c’est 95%
photographe et 5% matos. La chance, je n’y crois que très peu... On provoque les
évènements, par sa présence, son engagement, son talent. Ensuite pour ce qui est
des opportunités, c’est un peu pareil, on est acteur et tout dépend de nous. On est
des « déclencheurs » dans tous les sens du terme.
Scapulaire : Participes-tu à des concours photo ?
Doumai : Je ne suis pas un acharné des concours, mais en effet cela m’arrive de
temps à autre. Tout dépend du thème…et parfois du cadeau...
Scapulaire : Es-tu un adepte des expos photo, en visites-tu régulièrement ?
Doumai : Adepte, n’est pas le mot. Mais pour l’instant j’en ai fait qu’une. C’était l’expo de Nadia Wicker, que je vous invite à découvrir au
travers de ses autoportraits. D’ailleurs je suis retourné la voir le 09 juin, pour sa seconde expo.
Scapulaire : Toi-même as-tu déjà exposé, et si oui, quel est ton sentiment sur l’exercice ? Le conseillerais-tu ? Y a-t-il des pièges ou des
choses à éviter par exemple ?
Doumai : Oui, j’ai eu l’occasion, de participer à une expo l’année dernière, avec le photo club dans lequel je suis inscrit. Le plus difficile est
la sélection des images. Puis comme cela n’était pas assez compliqué, il faut choisir le bon tirage (dimension, papier, finition, cadre, labo).
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Mais il est toujours intéressant de voir le regard et les réactions des personnes, en live, sur vos images. Pour ce qui est des pièges, je
dirais qu’il est primordial d’avoir une sélection d’images avec une cohérence. Et puis, il vaut mieux en montrer peu, de très bonne qualité,
que beaucoup de qualité moyenne. (Selon le budget aussi)
Scapulaire : As-tu des projets d’expositions photos ? Notamment pour poursuivre après le livre la présentation de ta série photo sur la
défense.
Doumai : Je ne sais pas si j’emmènerai cette série jusqu'à une expo. Même si l’idée m’a traversé l’esprit. Le frein pour une expo, est
souvent le coût que cela peut avoir, entre lieu et le prix des tirages. Mais j’étudie l’éventualité.
Scapulaire : Tu as beaucoup de fans de tes photos sur ton profil Facebook et
en dehors ? C’est ton travail qui fait son effet ou tu payes chaque nouveau fan ?
Quel est ton secret ? [Rires]
Doumai : [Barre de rire] Oui, il y a en effet un peu de gens qui me suivent sur ma
page Facebook. J’ai fais un gros travail de prospection… En fait, j’organise au
travers de ma page Facebook, des concours photos, avec à la clé un cadeau. Le
premier concours offrait au gagnant un tirage papier en base 40 cm. Puis le dernier
en date, offrait une séance photos Lifestyle. Il est vrai que cela a pas mal boosté
mon nombre de fans. Donc oui, j’achète mes fans… rires
Scapulaire : Peux-tu nous citer des photographes célèbres dont tu apprécies le
travail et ou la personne ?
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Doumai
:
Comme je disais, je suis abonné à plusieurs pages de
photographes sur Facebook, pour m’abreuver d’images. Célèbres, ils ne le
sont pas tous, mais j’aime leur travail.
Scapulaire : Quel est ton prochain challenge photo ? Un nouveau livre ?
Une expo ? A nouveau un passage à la télé ?
Doumai : J’ai surtout des idées de séances à venir et à concrétiser. Une
séance ambiance Hip-Hop + une séance avec des performeurs de freekick
(arts martiaux freestyle) et puis d’autres idées qui germeront au fil de mon
inspiration. Le prochain objectif est surtout de me structurer pour pouvoir
proposer mes services à court terme et un nouveau site web.
Scapulaire : Y aura-t-il à l’avenir, comme le Beaujolais, un Doumai nouveau ?
Doumai : Merci pour la comparaison avec le beaujolais, de la part d’un bordelais… Mais la comparaison avec le vin est une bonne
métaphore (sauf pour le Beaujolais). Pas de Doumai « Nouveau ». Je vais juste essayer de continuer de progresser et de me bonifier ! De la
pratique, des échanges, des rencontres, voilà ce que je cherche. Donc à l’avenir, toujours moi, mais en mieux !
Scapulaire : Tu as des origines Corses, te rends-tu de temps en temps sur l’Ile de beauté ? Tu as de la famille là-bas ? Tu peux nous
présenter Laeticia Casta ? [Rires]
Doumai : Comment ça, elle te plait ma soeur… (rires) Oui, j’ai des origines Corses, et mes parents et mon frère sont là-bas. J’y ai passé
tous mes étés étant gamin, et j’y retourne encore tous les ans. Pour Laetitia, voilà son numéro : 06.65.2… zut, j’ai effacé sa fiche !
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Scapulaire : Es-tu au courant du tournage à venir en Corse d’un remake
de « Bienvenue chez les Ch’tis » ? Il paraît que ça va juste s’appeler « Chez
les Corses »… [Rires]
Doumai : Oh toi tu vas avoir des problèmes ! Ils ont déjà fais « l’enquête
corse », ca suffit ! Venez plutôt passer vos vacances, c’est mieux en vrai !
Scapulaire : Tu es né à Paris et tu y vis toujours depuis, tu n’as jamais
réussi à t’échapper, ils te retiennent ? Au pire je connais un tatoueur qui
pourra te faire le plan des lignes de TGV dans le dos pour que tu puisses te
faire la malle, ça te dis ? [Rires]
Doumai : Contraint et forcé ! Parisien par nécessité, pas par plaisir. A choisir en effet, je viendrais bien vivre en Gironde. Annecy fait aussi
partie de mes coups de coeur. Une vie en province fait partie des objectifs dans un coin de ma tête.
Scapulaire : Enfin cette interview se termine et je remercie Doumai pour avoir pris de son temps précieux pour répondre à mes
questions et supporter mes mauvaises blagues.
Doumai : En te remerciant, mais également tout le staff, pour le travail qu’il fournit. C’est grâce à des passionnés comme vous, que le
partage et l’échange existent sur le net. Je suis très flatté d’avoir participé à cette interview. J’espère que cela vous permettra de mieux me
connaître, ou bien de me découvrir. « C’est au travers de vos regards, que mes images prennent vie ! »
Scapulaire
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