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Syndicat
National
Des Enseignements
Du Second degré
Mars Avril 2012
SNES INFO GUYANE
« Ceux qui pensent que l’éducation et la formation coûtent cher
devraient essayer l’ignorance… » (Albert Londres)
Rapport de la commission souffrance, santé et sécurité au travail
Approuvé à l’unanimité au VIIIème congrès du SNES Guyane les 5 et 6 mars 2012
L’environnement général est caractérisé par une remise
en cause des statuts, des tentatives de mise sous tutelle des
personnels, par une dérèglementation tout azimut, par la
réduction des moyens, par la suppression des postes, la diminution de l’offre de formation, la généralisation des services partagés, la remise en cause des contenus d’enseignement, la suppression des options, l’augmentation des effectifs par classe, une imposition massive d’heures supplémentaires, la misère des vies scolaires, l’indigence des moyens
d’encadrement et de surveillance des élèves, le fonctionnement à minima des structures et équipements dans les établissements.
Tous ces éléments ont pour conséquence une augmentation de la charge de travail, une dégradation des conditions
d’exercice du métier, une précarisation toujours plus pressante,
Ces conditions conduisent à une rupture des solidarités et
placent les personnels dans des situations de souffrance toujours plus grandes.
Dans cette entreprise, parents et élèves sont manipulés et
instrumentalisés, utilisés par l’institution pour exécuter les
personnels, c'est-à-dire, casser leur autorité, les isoler en les
fragilisant pour mieux remettre en cause leur statut ou leur
contrat.
Cette situation de souffrance (harcèlements, faits de violence physique et morale, vandalismes etc..), génère des
effets collatéraux qui vont bien au-delà de l’intégrité physique et morale des personnels puisque l’obligation scolaire
est bafouée et les missions de l’école publique négligées.
Vilipendés, écrasés, les personnels sont diminués face à
l’institution.
Ce dénuement est aggravé par une détérioration de leur
cadre de travail que sont les établissements et par le dévoiement des structures de concertation, en particulier, les Conseils d’administration. Il est accompagné de dégradation des
conditions d’hygiène et de sécurité, de même qu’un manque
criant d’équipement pourtant indispensable pour travailler
dans des conditions décentes et dignes.
L’absence de médecine du travail et l’existence d’un
service social moribond, enfoncent le clou. Cette situation
est préjudiciable à l’école, pénalise élèves enseignants et
parents. Il faut donc restaurer les solidarités par :
 le soutien actif et sans faille de tous les personnels victimes d’agression, d’autoritarisme et d’arbitraire.
 une large diffusion dans l’établissement des actes répréhensibles, d’où qu’ils viennent
 L’inversion du rapport de force dans l’établissement en
renouant le dialogue entre parents élèves et agents, en
les associant à toutes les initiatives pour défendre
l’école et notre environnement de travail.
 Utilisation de l’heure mensuelle syndicale pour échanger afin d’élaborer et construire nos revendications.
 Par une plus forte implication dans le fonctionnement
des instances de contrôle et contre-pouvoir que sont le
conseil d’administration, la commission d’hygiène de
sécurité et conditions de travail (CHSCT)
 Et enfin, en faisant vivre dans l’établissement une section syndicale.
IPR : Une instrumentalisation en marche
Plusieurs collègues nous signalent avoir été informés d’une
inspection imminente, suite à des désaccords avec leur chefs d’établissement.
Une collègue victime d’une rumeur malveillante, banalisée par
le « chef » est inspectée suite à un mouvement de solidarité des
enseignants de son établissement.
Deux collègues, pour avoir refusé plus d’une heure supplémentaire, sont gratifiés d’une diminution de notes, d’appréciations
alambiquées et menacés d’inspection !!
Un autre fait l’objet d’une demande d’inspection... d’un parent,
qui lui reproche d’être un enseignant… rigoureux et un mauvais
voisin!!
Qu’on se le dise nos collègues ne craignent pas les inspections,
ils sont souvent les premiers à les réclamer. C’est, la volonté d’instrumentaliser les Inspecteurs qui est scandaleuse et inadmissible.
Les IPR ont un rôle de conseil, d’aide, de soutien et bien sûr
d’évaluation des personnels. Ils ne peuvent être utilisés comme des
sbires. L’instrumentalisation des IPR est l’expression d’une décomposition de l’institution scolaire,
elle préfigure le visage de la « nouvelle école » que nous prépare
Chatel, relayé sur place par une armée d’incompétents.
Vous avez dit devoir de neutralité ?
Lycée de balata à Matoury, le Proviseur Serville Gabriel
homme de «gôche» auto proclamé a gardé sa mauvaise habitude de principal au collège A.DEDE. Ses interviews politiques
pour télé Guyane se font dans son bureau du Lycée. Apparemment
le poids politique de cet «humaniste» est fonction de la taille du
bureau et de largeur de son fauteuil de cuir.
Dans le même temps, au collège A DEDE, notre dorénavant
célèbre principal MUNE Martin Rhyter, organise, en veux tu en
voilà, dans les bâtiments du collège, gratis qui plus est, des congrégations et autres synodes catholiques !!Mais tente (en vain) de
refuser à la section SNES une salle décente pour tenir une heure
mensuelle syndicale. Le SNES rappelle à ces deux «super chefs»
qu’ils sont soumis au devoir de neutralité et au respect du principe
de laïcité, rappel transmis à leur hiérarchie.
Page 1
Traquenard
L’administration de l'Education Nationale (comme les autres administrations) met en place un management agressif fondé
sur le harcèlement des hiérarchies de proximité, la mise en concurrence permanente, l'absence de repères pour les carrières, bref, un management basé sur une dérèglementation tout azimut. Ce mode de fonctionnement s'inspire parfois du
western : "règlement de comptes à O.K. corral". Les lieux : collège Auguste Dédé, rectorat de Guyane, Les protagonistes :
Le Principal du collège, le DRH, le prof de portugais militant syndical (et quelques second rôles).
Acte 1 : Le chef d'établissement décide unilatéralement de supprimer la classe bilangue anglais / portugais créee l’an
dernier. Il impose cette suppression, malgré les moyens disponibles, ce, en dehors de toute règle à l'administration du Rectorat.
Acte 2 : Le service de portugais n'est plus que de 15h00. Le professeur de portugais est informé par la rumeur qu'il devra compléter son service dans un autre établissement. Il s'y présente, mais rien n'a été prévu le concernant. Il ne recevra
jamais d'arrêté, ni aucune information de l'administration en ce sens.
Acte 3 : (6 mois plus tard) Un parent d'élève, riverain du professeur et en conflit avec lui sur des questions de lotissement estime que le professeur ne doit pas signaler que son enfant ne travaille pas suffisamment. Il fait valoir le "droit de
retrait " (sic) pour son enfant!!! Le Principal ne réagit pas et autorise tacitement l'élève à ne pas se présenter en classe de
portugais. Les rapports du professeur signalant que l'élève absent (excusé???) traîne autour de sa classe sans y entrer ne
change rien.
Acte 4 : Le Principal regrette infiniment cette situation mais il doit (c'est bien triste) transmettre à la hiérarchie et diligenter une inspection "pour calmer et rassurer les parents" (un corps d'inspection à ses ordres ?). Le professeur est reçu
par le DRH et l'IPR de portugais. Dès le début de l'entretien le DRH accuse : "j'ai appris que vous aviez refusé un complément de service…"
La boucle est bouclée, vous avez dit traquenard ?
Non titulaires : les députés ont voté
L’Assemblée nationale a adopté à la quasi-unanimité la
loi sur les non-titulaires le 14 février. Si le texte présente
des avancées, il comporte aussi de lourdes insuffisances et
ne règle pas le problème de la précarité.
La loi prévoit deux mesures essentielles : un dispositif de
titularisation ouvert pendant quatre années et une mesure
de CDIsation.
La première est ouverte aux agents en CDI ou recrutés
sur un CDD d’au moins 70 % d’un temps complet entre le
1er janvier et le 31 mars 2011 et cumulant quatre années
de services, soit entre le 31/03/05 et le 31/03/11, soit à
l’inscription, deux années, devant alors avoir été effectuées
avant le 31 mars 2011. Les services d’au moins 50 % sont
comptés comme des temps pleins, ceux inférieurs à 50 %
pour un tiers de leur durée. L’intervention syndicale a permis de réintégrer les vacataires au 31 mars 2011 réunissant
les conditions d’ancienneté sur une période de cinq ans
précédant le 31 mars 2011. Le gouvernement n’a pas voulu
revenir sur le critère injuste de la quotité de service minimale de 70 % que la FSU a combattu.
La seconde mesure permettra aux agents sous contrat à
la publication de la loi et cumulant six ans d’ancienneté
(CDD ou vacations) dans les huit dernières années de bénéficier d’un CDI.
S’il constitue en effet une forme de garantie d’emploi, le
CDI n’apporte pas du tout les mêmes garanties que le statut (rémunération en général 30 à 40 % inférieure à celle
d’un titulaire) et ne fait pas évoluer les conditions d’exercice (pas de droit à un poste fixe ni à mutation choisie). Il ne
saurait donc constituer une solution définitive à la précarité.
La loi adoptée définitivement le 1er mars devrait être
publiée dans la foulée.
Cette loi doit beaucoup à l’action du SNES et de la FSU,
qui n’ont eu de cesse de dénoncer la précarité dans la fonction publique, ont porté leurs revendications dans les négociations et tout au long du débat parlementaire.
Ils continueront d’intervenir pour des titularisations
correspondant au nombre des ayants droit, d’exiger un
plan ouvert à l’ensemble des non-titulaires et des recrutements de titulaires en nombre suffisant. C’est la seule voie
pour contrer le projet libéral d’une fonction publique de
contractuels à vie.
■ Vincent Lombard
Bilan des mutations inter académique
La phase des mutations inter académiques s’est achevée. 123 demandes ont été satisfaites pour la Guyane. La destination la
plus demandée est Mayotte avec environ 40% des mutations. La phase intra a débuté, nous vous rappelons qu’il est important
de transmettre sa fiche de liaison à la section SNES de l’académie d’arrivée et de consulter les différentes circulaires académiques qui régissent le mouvement Intra académique.
Le SNES Guyane Adresse : BP 847 97339 CAYENNE Cedex Téléphones : 0594 30 05 69 / 0594 30 72 20 Fax: 0594 3100 57 Mel: [email protected]
Site : http://www.guyane.snes
Publication
C.BOUCHY, A.BRAVO, J-M COUTA, M.DUPLAN, S.EBION, C.THEGAT, C. WILLIAM, A.GODDARD
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Lycée Monnerville.
La « révolution culturelle » est en marche !
Au lycée Monnerville, à la demande du chef d'établissement, les élèves écrivent des rapports contre leurs enseignants (politique déjà mis en œuvre par d'autres petits
« tontons macoutes » en herbe comme par exemple au
collège Maurice Dumesnil ). Ces élèves expriment leurs
"exigences", recherchent des "accords amiables" avec les
enseignants, et quand ils n'obtiennent pas satisfaction
"boycottent les cours".
Le chef d'établissement répond aux injonctions des
élèves ("nous vous demandons de vous entretenir avec [le
professeur]"), il convoque l'enseignant et lui affirme que les
élèves sont en danger et qu'il ne peut plus les contraindre à
retourner en classe. Il propose donc "un arrangement
amiable proposé en accord avec le DRH" : que l'enseignant
"se mette en arrêt maladie". Si cette "solution amiable" est
refusée par le collègue, il "ne répond plus de rien" et Mme
le Recteur prendra une mesure conservatoire pour "mise
en danger des élèves".
Le fait que le Chef d'établissement ait été en conflit public avec l'enseignant en début d'année, n'a bien entendu,
rien à voir avec cette impuissance regrettable.
De fait ,le collègue a refusé de souscrire à cette pantalonnade, et la Rectrice a pris une mesure conservatoire sur
la base de considérations qui n'avaient jamais été évoquées auparavant : "manque de manière récurrente à ses
obligations de service statutaires". Il est dit "qu'une procédure disciplinaire est immédiatement engagée".
Un mois plus tard, l'immédiateté de la procédure disciplinaire est un peu lente puisque l'administration n'a même
pas pris le soin de convoquer le collègue pour l'entendre.
En fait, il est probable (comme cela à déjà été fait dans plusieurs cas) qu'elle attende le délai de quatre mois sans rien
faire (et surtout pas de convoquer une commission disciplinaire qui révèlerait les tenants de cette peu glorieuse histoire). Cela permettrait d'attendre tranquillement le 15 juin
et le départ à la retraite du collègue.
Au fait, le professeur n'est pas remplacé, les nombreux
élèves qui n'avaient pas participé à la fronde sont sans
doute très désorientés, mais sûrement pas celui qui est à
l'origine d'un rapport et qui avait affirmé que "le prof
quitterait le lycée avant [lui]"…
Le SNES Guyane n'a de cesse de dénoncer ce déni d'autorité. II est la cause d'une perte de repères chez les élèves qui
conduit au développement du caïdat dans les établissements et participe à l'augmentation de la violence et de la
souffrance au travail.
MOTION VOTEE A L’UNANIMITEE AU VIIIème CONGRES DU SNES GUYANE
LE 6 MARS 2012
Les délégués du SNES Guyane réunis en congrès les 5 et 6 Mars 2012 à Cayenne dénoncent :
 La remise en cause du dialogue social et l’absence de concertation lors de la répartition de la dotation accordée aux
établissements.
 Les atteintes répétées à l’obligation scolaire et la promotion d’un enseignement à la carte dans certains établissements
de l’Académie.
 Les tentatives répétées d’entrave à l’exercice du droit syndical par certains chefs d’établissement.
 Les conflits à répétition dans les établissements, entretenus, sinon tolérés par la hiérarchie afin de fragiliser et isoler les
personnels.
Les congressistes exigent du nouveau Recteur des mesures fortes et immédiates pour mettre un terme à ces dysfonctionnements qui portent atteinte aux missions de l’Ecole et aux valeurs de l’Ecole République.
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA FSU GUYANE
Les dix représentants titulaires et suppléants de la FSU Guyane siégeant au comité technique académique (CTA) ont quitté la réunion de
cette instance ce jeudi 8 mars pour dénoncer :Le simulacre de concertation visant à faire valider par les élus des personnels les décisions
déjà arrêtées par l’administration.
L’insuffisance de la dotation accordée à l’Académie pour couvrir les besoins d’enseignement et d’éducation dans les collèges et lycées,
et qui entraîne la suppression et le redéploiement de nombreux moyens.
L’obstination des responsables rectoraux de refuser d’utiliser les maigres moyens des écoles, au détriment des élèves.
L’absence de consultation des partenaires de l’Ecole sur la répartition de cette dotation( DGH) déjà indigente, dans de trop nombreux
établissements.
La volonté de ne pas communiquer les documents de travail sur la politique académique des régimes indemnitaires, comme le précisent les circulaires ministérielles. Ces absences, ces manquements, mille et mille fois dénoncés par la FSU, témoignent du mépris dans
lequel sont tenus les partenaires de l’Ecole dans l’Académie. Les représentants élus de la Fsu Guyane au Comité Technique Académique
(CTA) exigent du nouveau Recteur :Des moyens à la hauteur des besoins éducatifs pour l’Académie. De garantir, dans le premier degré,
une réelle utilisation des faibles moyens accordés. De garantir aux élus du CTA, le respect des textes réglementaires (missions et fonctionnement).
De mettre un terme aux dysfonctionnements observés dans les établissements, afin de préserver le dialogue social, ô combien nécessaire pour répondre aux défis de l’Ecole en Guyane.
Pour les élus de la FSU
Le secrétaire Départemental
Stage de formation syndicale CPE : Le SNES Guyane organise un stage de formation syndicale sur le
métier de CPE. et son évolution le 19 mai 2012 à Cayenne. Nous contacter.
Page 3
A
Fable : le CPE et le préfet des études
dministration, sur un arbre perché, sorti
De ses tuyaux : Préfet des études.
Personnel de direction par ce nouveau statut alléché
Lui tint à peu près ce langage.
« Ce nouveau statut est trop beau,
Sans mentir s’il s’avère aussi flexible
Qu’il y paraît, taillable et corvéable à merci,
Ce nouveau collaborateur sera le phénix des personnels d’éducation »
A ces mots, le préfet des études ne se sent plus de joie
Prend forme, ouvre ses ailes et grignote, vorace,
Par le biais des lettres de missions
Qui lui sont assignées, les missions du CPE,
Qui n’ayant pas vu le coup venir,
Tente vainement de protéger ses acquis.
Personnel de direction se saisissant de ce nouveau collaborateur,
Dit bienheureux à CPE tout marri : « Apprenez mon bon Monsieur,
Que Circulaire de 1982, fixant missions, cadres horaire et
Réglementaire du CPE, vit depuis trop longtemps à nos dépends ».
Le CPE, mis sur la touche, jura mais un peu tard qu’on ne l’y reprendrait plus.
Toute ressemblance avec des faits qui pourraient, dans le futur,
exister ne serait évidemment que pure coïncidence…
Auguste DEDE
Après le principal MUNE Martin Ryter c’est au tour du
sieur BAHLOUL « CPE » de son état de s’illustrer. Pas très
loin de nombreux conflits entre professeurs, entre élèves,
entre parents et professeurs, entre parents, entre surveillants,
Mohamed BAHLOUL continue sa «chevauchée fantastique»
avec la bienveillance de la «direction» du collège et de sa
hiérarchie. Jugez en : «… ce Monsieur contourna le bureau et
vint se placer à quelques millimètres de mon visage, dépassant les limites de la décence, je lui sommai de reculer, en
guise de réponse, il m’éternua à la face. Salie par les postillons sur mon visage...» Lettre restée sans réponse d’une surveillante à la Rectrice Robine courant février 2012. Par
contre elle fut gratifiée par la principale adjointe de cette
perle: « Pour votre concours méfiez vous de Monsieur Bahloul, il a les bras longs (sic!) » Hallucinant!!
Ces comportements discréditent l’encadrement du collège
et la vie scolaire, ils réduisent à néant les efforts des uns et
des autres pour garder hors de l’eau un établissement déjà
mis en danger par une gestion hasardeuse.
Tous les personnels sans exclusive et très certainement les
surveillants, quel que soit leur statut, leur origine, ont droit au
respect.
Porter atteinte à leur dignité, les humilier, constituent des
actes ignobles, inadmissibles qui doivent être dénoncés et
sanctionnés. Le SNES et la FSU y veilleront !!
Dispositif 15/18ème
Ce dispositif, à l’initiative du SNES qui permet à
des personnels non titulaires (35 l’année dernière) de se
former au concours dans de conditions correctes
(décharge de trois heures pour suivre une formation dans
l’académie) a été supprimé pour la prochaine rentrée
scolaire. Porté par le recteur Robine et inscrit dans le
projet académique, c’est quasiment la seule action de
l’académie qui ne sacrifiait pas à la suppression aveugle
des moyens. La période de vacances entre 2 recteurs a
été utilisée pour sacrifier cette avancée.
Compte rendu de la CAPA des CPE
1/ La CAPA des CPE s'est déroulée sereinement. La rectrice a installé la Capa, fait voter le règlement intérieur puis
a cédé la place au DRH Mr Willard.
Le Snes, représentée par la commissaire paritaire Mme
Goddard, a présenté une déclaration préalable, dénonçant les difficultés rencontrées auprès des chefs d'établissement par ses élus, pour exercer convenablement leurs missions .Le SNES a vérifié la concordance des promotions
proposées en CAPA, avec celles préparées en réunion syndicale. Aucun incident n'est à signaler.
Le couple fait la paire
2/ Lycée Félix Eboué: Une secrétaire Mme MUNE eh
oui! se permet de commenter (en se trompant de personne),
une autorisation d'absence pour préparation syndicale de
CAPA de CPE. Elle ajoute qu'aux dires des "chefs" la seule
CPE valable dans l'établissement, est justement celle absente depuis une semaine, pour maladie, celle qui fait
fonction depuis des années sur un support particulier.
Cette situation de division et dénigrement constant -qui
décrédibilise depuis des années le service vie scolaire et
ceux qui devraient en être les chefs de service-, se dégrade
un peu plus avec ce genre de propos, rapportés à tort et à
travers, par un personnel tenu pourtant, à la discrétion, et
qui de plus n’a aucune autorité sur les personnels. Faut il y
voir la marque de l'établissement?
Pauvre Félix Eboué, qu'on célèbre par ailleurs en grandes
pompes ! Comme il disait, faisons fi et" Continuons à jouer
le jeu!
Faire valoir ses droits
3/ La commissaire paritaire CPE a obtenu rétablissement
de sa note au tribunal administratif (le proviseur avait baissé celle ci d'un centième, sans en informer l'intéressée, et
en refusant de lui donner sa feuille de notation). Ce genre
d'abus d'autorité doit faire l'objet de réaction systématique
et réglementaire via le tribunal administratif qu'il faut saisir
à titre individuel.
Comité Technique Académique du 8 mars 2012
Mesures de rentrée scolaire
Nous sommes intervenus pour demander le report de la réunion le temps que les CA d’établissement soient consultés. En effet, de nombreux collègues nous ont fait part de leur indignation en apprenant la tenue du CTA avant que le CA de leur établissement soit consulté (La canopée, Paul Jean Louis,
Félix Eboué, Auguste Dédé, Paul Kapel). Nous avons
rappelé les engagements du Recteur Robine en la matière sur le sujet et qui ont manifestement été foulés
aux pieds. Le CTA, présidé par la Secrétaire Générale, s’orientait vers cette solution, lorsque les représentants de l’UNSA pilotés par Gresse, principale de
Paul Kapel « montent au créneau » pour affirmer
qu’il n’était nullement nécessaire de réunir les CA des
établissements avant de valider au niveau académique
les suppressions de postes. Nous avons été stupéfaits
par la prise de position de cette organisation, qui s’affirme ainsi être le syndicat des chefs d’établissement
les plus rétrogrades, contre les personnels, et contre le
dialogue social. Scandalisés par cette réaction nous
avons quitté la séance.
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