L`hypothèse de la Reine Rouge confirmée par le
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L`hypothèse de la Reine Rouge confirmée par le
L’hypothèse de la Reine Rouge confirmée par le parasitisme chez les poissons sexués et asexués. Curtis M. Lively, Clark Craddock & Robert C. Vrijenhoek. Center for theoretical and applied genetics, Cook College, Rutgers University, New Brunswick, New Jersey. Introduction Hypothèse de la Reine Rouge = - maintien de la reproduction sexuelle biparentale - production de progéniture variable Avantage du sexe et de la recombinaison = production de phénotypes rares. Hypothèse testée :Les ennemis biologiques attaqueront de façon disproportionnée le phénotype le plus fréquent. Matériel et méthode Etude de la charge parasitaire des poissons sexués et asexués (clones) coexistant dans 3 piscines naturelles de l’Arroyo de las Platanos, Rio Fuerte, Mexico. Espèce sexuée : Poeciliopsis monacha Coexiste avec : 2 clones triploïdes gynogénétiques: Poeciliopsis 2MonachaLucida : MML/I & MML/II Infection par larve de trématode: apparition de kyste. Hypothèse : le clone le plus fréquent sera plus fortement infecté que les populations sexuées coexistantes. Résultats (1) LOG POOL P.Monacha & MML/I Étude en 1978 & 1985 MML/I a accumulé des kystes à un taux significativement plus important par unité de longueur du corps que les poissons sexués. Résultats (2) SANDAL POOL P.Monacha, MML/I & MML/II 1985 MML/II = clone le plus fréquent. ⇒ Significativement plus parasité que monacha ou MML/I. ⇒ pas de difference significative entre taux d’infection de monacha & MML/I. Résultats (3) HEART POOL P.monacha homozygotes & génétiquement variables &MML/I 1983 & 1985 Extinction de la population locale & effet fondateur (1976-1983) 1983 = Nombre de parasites + important chez poissons sexués consanguins homozygotes que chez les poissons asexués. 1983 = Introduction de femelles sexuées génétiquement variables d’une population à proximité. 1985 = nombre de parasites + important chez les poissons asexués que chez les poissons sexués « brassés » génétiquement (outbred) Résultats (4) Hypothèse = taux de variabilité génétique corrélé avec variance dans la prédisposition à la maladie Individus sexués « outbred » = variance plus importante dans la charge parasitaire Comparaison des variances résiduelles dans la charge parasitaire : 2 échantillons Log Pool + 1985 Heart pool = poissons sexués génétiquement variable = présente le double de la variance dans le taux d’infection des poissons asexués. Population des fondateurs homozygotes & poissons asexués = variances peu différentes (Heart 1983) Discussion (1) Résultat 1 Résultat 2 Résultat 3 MML/I + infecté que P.Monacha car + fréquent MML/II + infecté que MML/I & 1985, après introduction de femelles sexuées P.Monacha Confirment hypothèse de départ : le clone le plus fréquent sera plus infecté que les populations sexuées coexistantes Discussion (2) Résultat 3 1983, population de poissons sexués consanguins + infectés que MML/I Résultat 4 Variation dans la charge parasitaire + importante chez poissons sexués Or MML/I + fréquent Incohérent avec hypothèse d’une + grande infection du phénotype le + fréquent Associée au brassage génétique = « outbreeding ». Cohérent avec hypothèse d’une base génétique à l’interaction hôte/parasite. À cause de la dépression de consanguinité Discussion (3) Résultat 4 Sandal pool = pas de variance : charge parasitaire des individus sexués pas + variable que celle des clones. Dû au faible niveau d’infection ? Pertinence des résultats ? Pour résumer… Poeciliopsis : opportunité rare pour étude de l’hypothèse de la Reine Rouge Résultats obtenus corroborent hypothèse de la RR Base génétique interaction hôte/parasite : reproduction sexuée = échappatoire ennemis biologiques pour pop. diverse génétiquement