AUTO - L`hydrogène, le carburant du futur ? Toyota y

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AUTO - L'hydrogène, le carburant du futur ? Toyota y croit - 02/10/2015
Pour utiliser une voiture à pile à combustible, il faut pouvoir l’alimenter
en hydrogène. La première pompe publique verra le jour à Zaventem en
2016. L'occasion pour Toyota de présenter son modèle Mirai, une
voiture mue par l'électricité produite par sa pile à hydrogène.
Ce n’est pas encore demain que nos
voitures rouleront à l’hydrogène. Mais chaque pas dans cette direction est important.
Toyota, qui développe sa pile à combustible depuis 20 ans, commercialise sa
première voiture en Europe, la Mirai.
Lancée il y a près d’un an au Japon, celle-ci ne sera disponible dès ce mois d’octobre
que dans trois pays qui disposent déjà de stations publiques de ravitaillement en
hydrogène. Au Danemark, au Royaume-Uni (où 15 stations seront opérationnelles
fin 2015) et en Allemagne, voisin qui entend se doter d’ici 2023 d’un réseau de 400
stations de recharge, dont au moins 100 seront construites dans les trois ans.
Et la Belgique ?
La Belgique est loin d’être à la pointe. Néanmoins, la Toyota Mirai y sera vendue
après avril 2016, quand sera sortie de terre la première station publique belge,
ouverte 24 h/24, construite le long de la chaussée de Louvain à Zaventem, sur le site
européen du géant japonais.
L’investissement, qui se chiffre à un bon million d’euros, est consenti (avec l’appui de fonds européens) par Air
Liquide, un leader mondial dans la fourniture d’hydrogène, qui entend bien développer un réseau mondial
concurrençant ses rivaux pétroliers.
50 € pour 500 kilomètres
Avec ses 155 ch et ses 500 kilomètres d’autonomie, soit nettement plus que
la plupart des voitures électriques actuelles, la berline japonaise peut
convaincre ceux qui se soucient d’environnement. L’argument « vert » doit
supplanter l’aspect purement économique puisque le prix de la voiture reste
élevé (66.000 € à l'achat ou ou 1.200 € en leasing de 4 ans, avec reprise par
le constructeur). Le plein, à 50 €, est au niveau de l’essence mais deux fois
plus coûteux que le diesel.
Toutefois, combinant l’oxygène de l’air ambiant et les 5 kilos d’hydrogène
contenus dans les deux réservoirs pour produire son électricité de propulsion, la pile à combustible ne rejette à
l’échappement que de l’eau. Pour peu que le circuit de production de l’hydrogène soit basé sur des énergies
renouvelables (l’intention d’Air Liquide est de l’atteindre à 50 %), ce serait une solution de mobilité idéalement
propre.
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« C’est le modèle énergétique du futur », est venue clamer sur ses terres la ministre flamande de l’énergie, Annemie
Turtelboom, affirmant une ambition d’avancer en la matière qu’on aimerait retrouver en Wallonie. Avec dès l’an
prochain des primes à l’achat des voitures à « zéro émissions » (5.000 € la première année) et la volonté d’aider à la
constitution d’un réseau de 20 stations publiques d’hydrogène d’ici 2020.
Découvrez cette technologie dans notre vidéo ci-dessus.
Jean-Christophe HERMINAIRE - Jacques DUCHATEAU (L'Avenir)
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