Cubzac-les-Ponts, marche du 25 octobre 2014

Association des amis de St Jacques Aquitaine - Nos sorties
Cubzac-les-Ponts, marche du 25 octobre 2014
Un petit pont par ci, un grand pont par là : jamais commune de
France n'a autant mérité son nom !
Pourtant, une belle campagne de vignes et prés, quelques
coteaux doux, un temps léger, ne laissent en rien présager de
l'existence de toutes ces formes aériennes de franchissement !
Le matin, notre marche nous entraîne vers la ville natale du
commandant Cousteau, personnage célèbre s'il en fut. Nous
traversons le cimetière de St-André-de-Cubzac, où se trouve sa
dernière demeure. Quelle surprise en découvrant un caveau si
austère : cela nous rappelle que nous ne sommes que
poussière.
Nous filons vers le port de Plagne, première petite pause en
bord de Dordogne où nous pouvons admirer d'imposants voiliers
amarrés aux appontements. Puis, nous remontons sur le coteau
de Cubzac. Nous traversons la voie ferrée en faisant très
attention: "è pericoloso sporgersi" et un train peut en cacher un
autre. Première vision du vieux pont de chemin de fer, tel un
pont d'envol ! De cette hauteur, nous pouvons voir les trois
autres ponts: le routier dit "Eiffel ", l'autoroutier, et au loin celui
de la future LGV.
Page 1/2
La pause de la mi-journée s'effectue à nouveau en bordure de
Dordogne, au pied du Pont Eiffel ; la rivière et le ciel nous font
admirer tous leurs tons de gris, avec des reflets somptueux
quand le soleil veut bien donner... Les trains passent au loin sur
le pont ferroviaire, nous donnant l'impression de retomber en
enfance par cet aspect "maquette". Puis, Raymond nous régale
d'un commentaire très complet sur le pont Eiffel et sa magnifique
arcature de pierres, qui fait tant penser à une cathédrale.
La marche de l'après-midi nous emmène d'abord sous le pont
autoroutier et celui de la future LGV, afin de pouvoir suivre
l'estey St-Julien. La campagne est tranquille et nous offre même
une pause canapé inattendue ! Un dernier passage par-dessus
la ligne LGV et ses travaux titanesques, puis au-dessus de
l'autoroute étourdissante, et nous voilà revenus. Après une
journée si agréable, la séparation se fait lentement, mais, il faut
bien finir par rentrer ; à bientôt !
La commission marche remercie doublement notre "régionale de
l?étape", Josette Mercier-Lachapelle, qui par deux fois, est
venue guider les repérages et a permis que cette marche soit si
plaisante.
Page 2/2