Africa Southeast

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Pages locales d’Afrique du Sud-est
MESSAGE DE LA PRÉSIDENCE DE L’INTERRÉGION
Une invitation de 90 jours
Par Carl B. Cook, des soixante-dix
T
ester, éprouver et mettre à
l’épreuve sont des mots intéressants, particulièrement quand ils
apparaissent dans les Écritures. Une
étude récente du guide des Écritures a
révélé 47 références dans lesquelles le
Seigneur a utilisé les termes, nous tester,
éprouver, ou mettre à l’épreuve pendant
notre période de mise à l’épreuve ici
sur terre. Il nous met à l’épreuve pour
voir si nous avons la foi pour faire ce
qu’il demande. Lorsque nous lui obéissons, nous recevons des bénédictions.
Voici quelques-unes de mes références préférées :
• « Afin que je le mette à l’épreuve,
et que je voie s’il marchera, ou non,
selon ma loi. » (Voir Exode 16:4)
• « Nous les mettrons ainsi à
l’épreuve, pour voir s’ils feront toutes choses. » (Voir Abraham 3:25)
• « Vous ne recevez de témoignage
qu’après la mise à l’épreuve de
votre foi. » (Voir Éther 12:6)
• « S’il m’éprouvait, je sortirais pur
comme de l’or. » (Voir Job 23:10)
• « Sonde-moi, l’Éternel ! Éprouve-moi,
fais passer au creuset mes reins et
mon cœur. » (Voir Psaume 26:2)
Ces références avec la quasi-totalité
Carl B. Cook
des Écritures que j’ai trouvées sur
tester, éprouver et mettre à l’épreuve
sont adressées par Dieu à l’homme.
Cependant, je n’ai trouvé qu’une
Écriture qui invite l’homme à tester
Témoignage de la famille Barasa sur la dîme
Par Shadrack and Dorice Barasa, Kitale, Kenya
N
ous sommes très reconnaissants de
l’Évangile rétabli de Jésus-Christ et du
bonheur qu’il a apporté dans notre famille.
La loi de la dîme est un commandement de
notre Père céleste. Depuis que nous nous
sommes mariés, nous nous efforçons de
payer notre dîme complète. Toutefois, il
est arrivé un moment où nous n’avions
pas réussi à garder ce commandement.
Nous avions prévu de payer notre dîme,
mais nous continuâmes à temporiser
jusqu’à ce que nous épuisâmes de l’argent
complètement, et nous étions incapables
de payer ! Nous devions voyager à 40 km
pour faire une demande d’emploi, pourtant nous n’avions pas d’argent. Nous
avons dû emprunter de l’argent pour le
voyage. Sur notre chemin du retour, notre
motocyclette tomba en panne deux fois.
Nous n’avions pas d’autre alternative que
de marcher ventre creux tout en poussant
«
la moto. En fin de compte, nous avons été
secourus par un dirigeant de l’Église qui
passait sur cette route et qui nous raccompagna chez nous en voiture.
À la maison nous manquions presque
toutes les choses essentielles. Comme
si ce châtiment ne nous suffisait pas, la
maladie frappa en commençant par notre
plus jeune fils, les jumeaux, et puis moimême. Nous avons commencé à nous
demander : « Pourquoi est-ce que toute
cette souffrance ? » Nous réalisâmes que
nous n’avions pas payé notre dîme de ce
mois-là, et cela expliquait notre souffrance.
Le Seigneur nous a dit clairement dans
Malachie de l’éprouver et voir s’il n’ouvrira
pas les écluses des cieux et répandre une
bénédiction abondante ! Quoi d’autres
avons-nous besoin que le Seigneur nous
promette pour que nous puissions payer
honnêtement notre dîme ? Nous savons
que si nous éprouvons Dieu dans ce commandement, il ne va pas nous décevoir.
Dieu est immuable et tient toujours sa
promesse. Nous savons que le Seigneur
est en mesure d’ouvrir les voies et moyens,
peu importe nos circonstances dans la vie.
La loi de la dîme n’est pas une question de
finances, mais celle de foi. Nous croyons
en ces paroles. »
De notre prophète : En parlant de lois de Dieu, Thomas S. Monson a déclaré : « Si on
les viole, on souffre de plus grandes conséquences. Si on les obéit, on récolte une joie
éternelle » (Pathways to Perfection: Discours de Thomas S. Monson, 1973, 126).
S e p t e m b r e 2 0 1 2 P1
ou à mettre Dieu à l’épreuve. « Apportez
à la maison du trésor toutes les dîmes,
afin qu’il y ait de la nourriture dans
ma maison ; mettez-moi de la sorte
à l’épreuve, dit l’Éternel des armées.
Et vous verrez si je n’ouvre pas pour
vous les écluses des cieux, si je ne
répands pas sur vous la bénédiction en
abondance. » (Malachie 3:10, italiques
ajoutés)
Méditez sur la bénédiction :
« J’ouvrirai les écluses des cieux,
et répandrai la bénédiction en
abondance. »
Méditez sur la condition requise :
« Apportez à la maison du trésor toutes
les dîmes. »
Méditez sur l’invitation :
« Mettez-moi à l’épreuve et vous
verrez si je n’ouvre pas pour vous
les écluses des cieux. »
Croyez-vous que Dieu garde ses
promesses ? Le Seigneur nous invite
à démontrer notre confiance en Lui, à
exercer un peu de foi, et à payer notre
dîme. Il promet de nous bénir. Si vous
ne payez pas actuellement votre dîme,
je vous invite à « mettre à l’épreuve » le
Seigneur. Tous les membres de l’Église :
jeunes et vieux, riches et pauvres,
nouveaux convertis et membres de la
cinquième génération, gardez ce commandement et récoltez la bénédiction
qu’Il a en réserve pour vous.
Tâche : « Apportez les dîmes à la
maison du trésor. »
Je vous invite à prier et à demander
à notre Père céleste la confirmation
s’il vous demande de payer la dîme.
Demandez la foi et le courage de le
faire. Recherchez l’inspiration sur la
façon dont vous pouvez payer au
Seigneur le dixième de votre revenu.
Si vous avez de l’argent, payez avec
l’argent. Si votre revenu est en nature :
les fruits, les légumes, les cultures,
le bétail ou autre produit, prenez un
dixième de votre revenu et vendez-le
pour obtenir de la monnaie. Utilisez
l’argent que vous recevez pour payer
votre dîme à votre évêque ou président
de branche. Soyez diligent et prompt
dans le paiement de votre dîme à la
maison du trésor.
Temps : Si vous payez actuellement
une dîme complète d’un dixième de
votre revenu, exercez plus de foi pour
La bénédiction promise de la dîme
P
eu de temps après être devenu
membre de l’Église, je devais prendre
un engagement sérieux envers le Seigneur.
C’était de rendre une dixième partie au
Seigneur. Mes frères et sœurs et moi avions
un peu d’argent de revenus qui parvenait
à peine à nous tenir un mois. En pensant
combien notre revenu était maigre et combien nos dîmes seraient maigres, j’ai sondé
les Écritures sur la dîme, en recherchant des
exceptions à notre situation.
Lorsque j’étais entrain de chercher mon
sujet, je me suis rappelé de la situation des
Néphites lorsque le Sauveur ressuscité leur
rendit visite. Ils avaient presque tout perdu à
cause des bouleversements physiques attestant de sa crucifixion et étaient très pauvres.
Indépendamment de leur situation, le
«
Sauveur leur commanda d’écrire ce que
notre Père céleste a commandé par la
bouche de Malachie, le prophète (3 Néphi
24:1-3). Alors j’ai su que, même dans
notre situation, nous ne sont pas exemptés
d’obéir à ses commandements. J’ai cherché
son pardon pour n’avoir pas reconnu sa disposition divine à tous ceux qui cherchent à
venir à lui. À travers cet engagement, nous
parvenions à satisfaire à nos besoins quotidiens. Par cette expérience, et d’autres au
fil des ans, j’ai appris beaucoup de principes
de l’Évangile associés à la loi de la dîme.
J’ai appris que le moment important
de montrer notre confiance en notre Père
céleste et de l’éprouver est par l’obéissance
à ses commandements lorsque la situation
semble très difficile à s’y conformer. Je
Avec l’aimable autorisation de Peter K. Chinyumba
Par Gabriel Chinomwe, district de Blantyre, Malawi
Gabriel Chinomwe
suis très reconnaissant pour les bénédictions merveilleuses de la dîme. Je sais que
l’obéissance à la loi de la dîme peut nous
aider à nous concentrer sur notre bien-être
temporel et spirituel.
Du manuel Prêchez mon Évangile : « La dîme est une loi divine ancienne… C’est un privilège de pouvoir contribuer à la croissance
du royaume de Dieu en payant sa dîme… Les bénédictions que nous recevons en payant la dîme peuvent être temporelles ou spirituelles, mais elles son données à ceux qui obéissent à cette loi divine… Notre dîme est sainte pour le Seigneur, et nous l’honorons en
la payant… Ceux qui ne paient pas la dîme trompent Dieu (voir Malachie 3:8). Ils gardent pour eux-mêmes quelque chose qui lui
appartient légitimement… Le paiement de la dîme est une expression de notre foi. C’est un signe extérieur de notre croyance en Dieu
et son œuvre » (pages 82-83).
P2 L e L i a h o n a
que vos prières soient exaucées lorsque vous continuez à payer fidèlement
votre dîme. Si vous n’avez pas régulièrement payé votre dîme, payez votre
dîme complète au Seigneur pendant
les mois d’octobre, de novembre et de
décembre de l’année 2012.
Rapport : Partagez vos expériences avec votre évêque ou président
de branche pendant l’interview de
règlement de la dîme et des dons.
Je sais que si vous priez, vous
recevrez une confirmation que Dieu
veut qu’on paie la dîme. Lorsque vous
verrez les écluses des cieux s’ouvrir et
les bénédictions se répandre sur vous,
je sais que vous vous engagerez dans
votre cœur à continuer à payer fidèlement votre dîme.
Lorsque nous gardons ce commandement, non seulement le Seigneur
nous bénira ainsi que nos familles,
mais aussi il bénira les collectivités et
les pays dans lesquels nous vivons. Se
référant aux promesses du Seigneur
dans Malachie, Dallin H. Oaks a
déclaré : « Je crois que ces promesses
s’appliquent aux pays dans lesquels
nous vivons. Quand le peuple de Dieu
retenait sa dîme et ses offrandes, Dieu
condamnait la ‘nation tout entière’
(Malachie 3:9). De la même façon,
je crois que lorsque beaucoup de
citoyens d’un même pays sont fidèles
dans le paiement de leur dîme, ils
attirent les bénédictions du ciel sur
« le pays tout entier » (Dallin H. Oaks,
« La culture de l’Évangile », Le Liahona,
mars 2012, 25-26).
J’invite les dirigeants de la prêtrise
à aider à faire l’invitation du Seigneur,
aux membres au sein de leur intendance, à payer la dîme. Partagez votre
témoignage de la dîme avec eux.
Aidez-les à développer la foi nécessaire
pour payer leur dîme. Tenez conseil
avec les membres de votre conseil de
branche ou paroisse, de district ou
pieu en ce qui concerne la meilleure
façon d’aider les membres à payer leur
dîme. Je sais que tous seront bénis et
beaucoup de défis et de problèmes
auxquels vous êtes confrontés seront
résolus. (Pour plus d’informations, voir
Henry B. Eyring, « Les bénédictions de
la dîme », Le Liahona, juin 2011).
J’ai le témoignage des bénédictions qui viennent à ceux qui paient
régulièrement une dîme honnête.
Je sais que le Seigneur ouvrira les
écluses des cieux, et répandra une
bénédiction abondante sur nous. Je
souhaite sincèrement vous adresser
une invitation à accepter ce défi de 90
jours. Payez votre dîme pour le mois
d’octobre, de novembre et de décembre. Je sais que votre témoignage va
croître et que le Seigneur vous fournira un moyen de continuer à tenir
votre engagement de payer toujours
la dîme. Je rends témoignage de cela
au nom de Jésus-Christ, amen. ◼
NOUVELLES LOCALES
Quatre nouveaux présidents de mission arrivent
dans l’interrégion d’Afrique du Sud-est
B
ienvenue à chaque président de mission nouvellement arrivé et à sa femme ! Sincères remerciements aux présidents
de mission qui se sont acquittés diligemment de leurs appels et ont maintenant regagné leurs pays et leurs familles.
Vous nous manquerez, mais vous laissez un héritage durable sur ce grand continent africain. ◼
Phillip W. et Joy McMullin,
David R. et Anna Adams,
Adriana et Paulo V. Kretly,
Janice H. et Bryson C. Cook,
mission de Lubumbashi,
mission d’Antananarivo,
mission de Maputo,
mission de Harare, Zimbabwe
République démocratique du
Madagascar remplacent
Mozambique remplacent
remplacent président Dube
Congo remplacent président
président Donnelly et son
président Spendlove et
et son épouse
Packer et son épouse
épouse
son épouse
S e p t e m b r e 2 0 1 2 P3
Un autobus plein
de membres fidèles
L
Par Kathy Wilson
e 2 avril 2012, « un bus plein de membres
fidèles », des saints épuisés mais souriants et
optimistes, arrivèrent à Johannesburg pour
recevoir les bénédictions du temple. Leur voyage
en provenance du district de Likasi, République
démocratique du Congo (RDC) avait réellement
commencé un an plus tôt, lorsque Gary L. Packer,
président de la mission de Lubumbashi en RDC
encouragea les membres dignes dans les zones
périphériques de la mission d’aller au temple
pour la première fois.
Le district de Likasi comprend huit branches
et compte plus de 1000 membres, sous la direction de Bonaventure Katanga. Le petit groupe qui
arriva à Johannesburg comprenait certains membres de la présidence du district et leurs familles
qui ouvrent la voie à des centaines d’autres qui se
préparent pour le temple.
Les visas furent obtenus juste un jour avant la
date de départ prévue en avril. Il fut demandé au
Président Katanga si les membres pouvaient être
prêts dans un délai aussi court. Les saints bien
disposés répondirent d’un « oui » énergique et,
toute affaire cessante, embarquèrent dans le bus
à Likasi le lendemain.
Le voyage comprenait l’inspection aux barrières
de police, des passages frontaliers difficiles, un bus
en panne, cinq changements de bus, et une escale
de 14 heures pendant la nuit. Rien ne pouvait
bloquer leur désir d’aller au temple. Cinquantehuit heures épuisantes dans le bus furent « un petit
sacrifice pour le privilège d’assister au temple », a
déclaré le président Katanga.
Le moment le plus fort fut le soir du premier
jour au temple quand les familles et les couples
furent scellés pour l’éternité. Les larmes coulèrent
librement lorsque de nombreuses petites mains
de la famille Kassongo de dix se relièrent d’un
côté à l’autre de l’autel de la salle de scellement.
Ce sentiment de joie intense fut répété avec la
famille Kabamba de neuf personnes.
Avec l’aimable autorisation de frère et sœur Wilson
Les saints du district de Likasi, RDC, au temple de Johannesburg.
P4 L e L i a h o n a
Aider les bébés
à respirer
Par frère et sœur Louthan, service de
communication, mission de Lusaka, Zambie
L
es nouveau-nés en Zambie ont maintenant une
meilleure chance de vivre que jamais auparavant, parce que 94 infirmières et sages-femmes
ont participé à la formation sur la façon d’aider les
enfants à respirer. Dans le monde, un bébé sur dix
est né avec une difficulté respiratoire. L’intervention
rapide pour stimuler la respiration dans la « minute
précieuse » après la naissance peut sauver la vie ou
réduire considérablement les anomalies congénitales. De nombreux bébés nés avec une voie respiratoire obstruée bénéficieront des équipements et des
procédures de réanimation néonatale enseignées
dans le projet « Aider les bébés à respirer ».
Les infirmières et les sages-femmes en
Vonda Louthan
« Maintenant, mon devoir est de suivre tous ces
principes pour le reste de ma vie », a promis le
président Kabamba.
« Nous sommes très reconnaissants d’être scellés
à nos parents. Le temple m’a aidé à réaliser combien notre Père céleste nous aime », commentèrent
le président de branche Lutsha et son épouse.
Président Kasongo a dit : « Je rends grâce à
Dieu pour nous avoir donné cette occasion. »
Le groupe incluait 15 enfants dont 11 de moins
de douze ans. Il y avait souvent de moments où
les parents étaient au temple et incapables de s’occuper de leurs enfants. C’était réconfortant de voir
les enfants plus âgés s’occuper patiemment des
plus jeunes pour de longues périodes de temps.
Prendre soin de nombreux jeunes enfants était
« une manière pour moi de servir », déclara Evodie
Kabamba, âgée de 15 ans.
En entrant dans la salle à manger du logement
des usagers du temple le premier matin, tout le
monde fut ravi d’être accueilli par des chants et
cantiques de la primaire. Les enfants chantèrent
pendant une heure. Même les enfants de 3 ans
connaissaient les paroles des chants.
Le long et difficile voyage de retour vers Likasi
parut un peu plus facile pour ces saints remplis
de perspective éternelle du temple. ◼
provenance de toute la Zambie se sont réunis à
Lusaka et à Kabwe pendant deux jours de formation en techniques et procédures d’aide à la
respiration des nouveau-nés pendant la première
minute de vie. La formation sur « Aider les bébés
à respirer » a été assurée par une équipe de bénévoles, dont un médecin et deux infirmières praticiennes membres de l’Église de Jésus-Christ des
saints des derniers jours.
L’Église a fait le don de kits de formation et
des équipements de réanimation néonatale à 60
hôpitaux ou cliniques. Chaque personne formée
s’est engagée à former plusieurs autres au sein de
son hôpital ou clinique respectif. L’objectif sur six
mois est de former plus de 2000 personnes dans
toute la Zambie en techniques de réanimation
néonatale.
À la cérémonie d’ouverture du projet « Aider
les bébés à respirer », à Lusaka, le ministre de la
Santé, Dr Joseph Katema a parlé de l’importance
de réduire le taux élevé de mortalité infantile.
Dr Elwyn Chomba, secrétaire du ministère du
développement communautaire et de la santé
maternelle et infantile, a dit que, parfois, une mère,
craignant que son enfant ne puisse pas survivre,
attendra 6 à 8 semaines avant de donner un nom
au bébé. Le moment le plus crucial est dans les
48 premières heures de la vie.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Harrison
Lumbama, président du district de Lusaka a
Les agents de
santé recevant
une formation
sur « Aider
les bébés à
respirer », à
Lusaka, en
Zambie.
S e p t e m b r e 2 0 1 2 P5
Vonda Louthan
Les participants enthousiastes du
projet « Aider
les bébés à
respirer », à
Kabwe.
déclaré que les membres de l’Église apprécient
chaque individu comme un enfant de notre Père
céleste plein d’amour. « Nous sommes tous frères
et sœurs », a-t-il déclaré.
Après la formation, les participants à Kabwe
se sont réunis pour chanter une chanson pour
célébrer la naissance d’un bébé. Les mots de la
mélodie traditionnelle furent modifiés afin de
refléter ce qui a été enseigné pendant le projet
d’aider les bébés à respirer. Ces agents de santé
chantent pour les bébés à respirer. Il y aura des
moments plus heureux de chanter cette chanson
dans les prochains jours en raison du programme
« Aider les bébés à respirer ». ◼
Le but des jeunes adultes seuls au
Botswana est le mariage au temple
I
Par Clément Matswagothata
l ya à peu près trois ans que j’ai
été appelé à servir comme évêque de la paroisse des Jeunes
Adultes Seuls ( JAS) de Gaborone
Ouest à Gaborone, au Botswana.
Je pensai : « Dis donc, ceci est
tel un ‘groupe problématique’,
allons-nous nous en sortir ? »
Certains des JAS s’étaient égarés
du sentier étroit et resserré,
et avaient rompu les alliances
contractées auparavant. Ils se
sentaient découragés et abattus.
P6 L e L i a h o n a
Les dirigeants inspirés les
invitèrent à revenir. Au retour,
leur première préoccupation
était : « Évêque, j’ai été trop loin
pour revenir. » Certains, pour
des raisons de traditions culturelles, avaient décidé de cohabiter. Nous les avons ensuite
aidés à suivre le droit chemin,
se marier. Avec des encouragements, ils reprirent les activités
de l’Église et se préparèrent à
aller au temple.
Quitter JAS par le mariage
L’année dernière, j’ai rencontré un frère qui a été scellé à
sa mariée dans le temple. Il est
maintenant président du collège des anciens. Il a dit une
chose dont je me souviendrai
toujours : « Évêque, vous ne
saurez jamais de quel réconfort
la paroisse des JAS fut pour moi
pendant certains des moments
les plus décisifs de ma vie. »
Un autre frère fut scellé à sa
femme il ya un an. Maintenant,
ils ont une petite fille, et il est
conseiller dans la présidence du
collège des anciens. Plus important encore, ils rompirent les
Le Père céleste répond
à nos prières
J’ai le témoignage que notre
Père céleste répond aux prières.
Des familles m’ont confronté à
l’Église pour avoir célébré les
mariages de leurs enfants sans
leur bénédiction. Après beaucoup de prières et de réunions,
ces familles mêmes devinrent
mes amis.
Une famille a porté plainte
contre moi au tribunal. En allant
rencontrer le juge, je me suis senti
poussé de passer par la chapelle
pour faire une copie du document « La famille : Déclaration
au monde. »
Quand je suis entré
dans la réunion, le juge m’a
demandé : « Pourquoi est-ce
que vous mariez les jeunes
sans le consentement de leurs
parents ? » J’ai distribué le document « La famille : Déclaration
au monde », à la famille et
au juge. Ensuite, le juge me
demanda : « Puis-je distribuer
ce document aux couples
qui viennent à mon bureau
pour demander des conseils
en matière de mariage ? Votre
document résume le tout ! »
La famille, le juge et moi
discutâmes la déclaration sur la
famille, et parlâmes de l’Église
et de la famille. Une heure plus
tard, nous sommes sortis de la
réunion en accord, la possibilité
de dispute s’est achevée par une
meilleure compréhension de
l’Église et sa doctrine.
Le magistrat m’a invité à revenir pour une réunion de suivi, et
demanda plus de copies du document « La famille : Déclaration au
monde » Elle me demanda plus à
propos de notre foi et de l’Église
au Botswana.
En février, deux couples se
sont mariés. Au mois de mars,
trois mariages furent célébrés
le même week-end. En avril,
j’ai célébré, un jeudi, le mariage
civil pour un couple qui fut
scellé pour le temps et toute
Les Jeunes Adultes Seuls
participent dans la paroisse
l’éternité, le vendredi ! En mai,
nous avons assisté à un autre
Des JAS vont en mission,
scellement. C’est un moment
reviennent à la maison et parsi passionnant d’être en vie et
ticipent dans les activités de la
de participer dans cette grande
paroisse. Ils déménagent dans
d’autres paroisses et continuent œuvre.
Mon cœur est rempli de
à servir fidèlement. C’est ça qui
gratitude. Cette œuvre divine
rend l’Évangile si passionnant.
Les jeunes avancent avec une apporte de la joie au delà des
mots : nous aimons l’occasion
grande foi en changeant et en
sacrée d’être utilisés comme
défiant les « vieilles traditions »
qui ne sont pas en harmonie avec des instruments dans ses mains
les enseignements de Jésus-Christ. en ce moment spécial. Comme
ceux d’autrefois, nous proclaIls préparent une meilleure voie
mons aussi : « Ceux-ci sont des
pour ceux qui viennent dans
jours à ne jamais oublier ». ◼
les rangs.
Onnalenna Gasafete et son épouse Gabalape, membres de la paroisse
de l’évêque Matswagothata, après leur scellement au temple de
Johannesburg en avril de cette année.
Avec l’aimable autorisation de Clément Matswagothata
anciennes traditions et établirent
une nouvelle tradition, l’Évangile
de Jésus-Christ.
S e p t e m b r e 2 0 1 2 P7
VOIX DES DERNIERS JOURS
on mari et moi avons été scellés le
4 juin 2011 au temple de Johannesburg.
Pendant le voyage au temple, nous
étions excités pour le scellement devant avoir
lieu. Avant d’aller au temple, nous avions fourni
beaucoup d’efforts pour faire comprendre aux
membres de la famille élargie les raisons pour
lesquelles nous voulions un mariage au temple.
Finalement, nous étions en route vers le temple
pour être scellés pour le temps et l’éternité. Nos
croyances et ce que nous représentons allaient
tous être scellés dans nos cœurs en présence de
Dieu et les anges dans sa sainte maison.
Nous étions tous les deux tellement sûrs que
nous faisions la bonne chose, car il n’y avait pas
le moindre doute dans mon cœur. Bien que je ne
comprenais pas ce qui se passe au cours d’une
séance de dotation ou de scellement, je savais ce
que j’avais besoin de savoir. À ce jour, je sais que
c’est la meilleure chose que j’ai jamais faite dans
ma vie en tant que femme, membre de l’Église.
Depuis le moment où mon mari et moi avions
commencé sérieusement à sortir ensemble, notre
objectif était le mariage éternel. Nous n’avions pas
grand chose. Certains de nos proches voulaient
un mariage traditionnel prestigieux que nous ne
pouvions pas nous permettre.
Ce n’était pas facile à aller contre l’avis de ceux
qui nous ont guidés pendant si longtemps dans
la vie. Nous avons prié. Nous avons jeûné. Nous
avons pris une décision de faire ce que nous
savions que le Seigneur était en train de nous dire
de faire. Nous avions la foi que tout le reste s’accomplira si nous sommes obéissants.
Nous avons obéi et avons été bénis avec tout
ce dont nous avions besoin. Nos relations avec
les membres de la famille élargie s’améliorent
constamment. Ils apprennent à respecter ce que
nous ressentons à propos de nos croyances.
Chaque voyage au temple nous rappelle notre
scellement. Lorsque nous nous préparons à aller
au temple, nous nous souvenons comment nous
nous étions soigneusement préparés pour notre
P8 L e L i a h o n a
Tebogo Tahla et
la jeune mariée
Gorata après
leur scellement
au temple de
Johannesburg.
french—africa southeast
M
Par Gorata Tahla
scellement et combien cela fut spirituel et édifiant.
Nous nous efforçons de faire les choses devant
garder notre maison un refuge du monde. On
nous a dit lors de notre session de scellement
que notre maison, peu importe sa modestie, est
un château, et que nous sommes le prince et la
princesse dans ce château.
Après que mon mari et moi aient été scellés
pour tout le temps et l’éternité, j’ai ressenti littéralement plus que jamais auparavant que notre Père
céleste et notre Sauveur Jésus-Christ nous aiment
plus que nous ne comprendrons jamais.
Ils ne sont jamais loin de nous. Ils chuchotent par le Saint-Esprit quel chemin nous devons
emprunter. Quand nous écoutons, nous devenons
des gens plus heureux, et nous influençons positivement ceux autour de nous. Le privilège que
nous avons eu de nous marier au temple est une
bénédiction pour laquelle, mon mari et moi, nous
serons toujours reconnaissants. C’est une bénédiction que nous souhaitons pour tous nos frères et
sœurs qui n’en ont pas encore bénéficiée.
Nous savons sans aucun doute que les mariages n’ont jamais été censés être temporels, mais
ont toujours été censés durer toute l’éternité. Ceci
est en effet l’Évangile vrai car c’est la seule façon
qu’il peut procurer un tel bonheur. ◼
Avec l’aimable autorisation de Clément Matswagothata
Pourquoi suis-je reconnaissante
de mon scellement au temple ?

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