Clément Magloire L`heure des Vérités ALIX an né ROY de su V s

Transcription

Clément Magloire L`heure des Vérités ALIX an né ROY de su V s
Clément Magloire
DIRECTEUR '
[1358. RUE AMERICAINE 1358
TELEPHONE N#2242
• ction est
qi~i a do la bonté
et qui demande de la
force pour la faire.
HOmSQUEl
25 éme ANNEE N- 75
L'heure des Vérités
Un mot, à travers tant de changement londamental qui
changements que le pays a est survenu dans ce paye et
subis depuis 1915, a fait for- qui nous a placés aujourd'hui,
tune, tant il s'est trouvé juste sous l'allégeance de la Coupour exprimer l'idée que ces ronne d'Angleterre, car nous
V
changements ne sont que de
connaissons maintenant,pour
surface: « Nous n'avons fait la première fois, ce que c'est
que changer de tristesses.» que la liberté et ce que c'est
1
' Rrard temps
Parce que, en effet,— et ce que le travail prospère.»
bel
Léger. Mi*
butions d'officiers de p©]
et
mot nouveau mérite de lui
d
R
*E
erieur»s,
de juge de pail de Ci ni
1
Que font, en vérifj, les
servir dépendant,— nous ne
an nouveau cïn»
saire de
Gouverneme
lyi
e clirhéactaisons, dans ce pays, que mots éclatants de patriotistue:
même
de
Juge
d'Inatructj
Chambre
dos
otnpte
;
I
la reprome,
d'indépendance
et
de
changer de maîtres.
i Cttte anomalie doit c»
duel
hotoanhique
qu'en.
"
cela.
En réalité qu'est-ce que ce- self govcrnmenl lorsque,seuls, D'adleurs, c'est une cause
1
Le
rétab
(I
i
|
i
Ti
janvier
la fait au peuple qui travaille les occupants du carrosse se terminable de trichons avec
,;i,):v
Ham-JournaL
trouvent
changés
et
que
ceux
comme au peuple qui souffre,
bavure
du plus vi'
les
contribuables
et
une
s
I
que les lois soient votées par qui le traînent, blesses par ce d'insupportables abus.
a v re. entel genre d'assemblée ou par le licol, ne s'arrêtent pas de
il
dis
traita
ai
distingués
d«
L'Administration Généi
Itl! diplomate.
dinlnmil
charmant
tel autre, ou qu'allas soient tirer ni de suer?
ses
des Contributions doit tonner
appliquées par un gouverneParlons net et sans images. un Service Spécial, reievadl
ment ennemi de la liberté ou Nous avons assez de lois, de du Departeme.it des Fmau
• voi' q '
d.depnii aaeW
lion du 8
les portes
ami de la licence, si le Ira mesures et de négociations et placé sous li
ml ô
u c
a
rn
^
''m
Boston
yail du peuple ne doit pas
traire d Ion
dont l'unique objectif est de ti- rect du Secré'aire
l'Hôtel
de
.
s'en ressentir, ni sa souffrance rer le drap à soi sous prétexte Fin wce*p co'mntableJ'Jes
par
i
rrance
i vivre à sou
s'en trouver allégée?
OID
de « libération nationale » uiers publics. Le vV é o- iî g i i
J
onns - et
Il y a mieux et plus dur: quand ce n'est pas pour mul- prélever la ../.> sur le, loi
i
po
n'a
jamais p«
t
que lui l'ait, à ce peuple, s'il tiplier un office par quatre recouvrés pour t .ire face
1
é r i ,,•! ,1.. ,-,
-est ••lia
peint et s'il soufi're, que son et augmenter le nombre des dépenses et aux Irais que
re ne >ou
l-elle seulepouvoir soit exercé p:ir l'é- oisifs heureux : nous avons cessite le tonctiona ni ut
quartier? Oui
sa re
tranger ou que celui-ci fasse besoin maintenant de mesu- ce service doit ê re uboli]
■ ;w, I
place ià des éléments natio- res et de lois qui ont trait parce que, dans dételles c ■■naux, si les revenus du pays directement au travail; qui ditioos, il devient ira toss b i suitei
te: Aider
i
!
est soucontinuent de suivre les mê- opèrent par voie draconien- d'avoir un B i Igel régulier. t
mbre di
ne, transmes voies, en servant très ne sur nos importations scan- de répoudre au véritable but
st I occasion do
*r r
■ le I
Aide-tol cl le diable
peu, si ce n'est pas du tout, daleuses; qui disposent en fa- des opérations budget a
du Budget.
/•-vousle petit
les intérêts de son travail ou veur du temps et du salaire exigeant l'unité sous l'autoi
Le Budget a
(aura -t qui aligne ses nappes
:| ( l
la cause de sa souffrance et de ceux qui peinent; qui dn Secrétaire d'Etit des Fiçoitl'Omce lu .„
l «el<!
! i Cathedra*
en continuant de faire poul- I créent en Haïti les assuran- eau ces.
Financier, n't I
issin-cheualf
ies occupants les frais de la vie ces sociales; qui cessent,sous
dans : ' •
les jours, pour
L'AdmiQistration Générale
large avec le nécessaire et prétexte d'enseignement prome raison ou pour une autre,
et i
des i iontribut ons échappe enmême le superflu assurés?
s clients
isaient de plus
ris l'Ad
i;
fessionnel, de caser des vaplus raret. i phénomène
Il s'est trouvé dans le niteux inutiles et des fruits tièrement a sou contrôle et tienne.
()
ivstérieux à
temps, au Canada, après que secs, et qui visent enfin les constitue un SÇfVice indépenL; p i , " .
,acc
'
rjtPfjni frêne
;
ce pays eut passé de la France véritables besoins du peuple. dant dirigé, en tait, par le qu veut qu
'Haaementdéà l'Angleterre, un sir Wilfrid Tout ce qui n'est pas cela Keceveur-Général des Doua
i
lemen
a qu'il était
nés.
.
u
teimes
plus
pie.
is,
Laurier pour dire en subs- ne compte pour rien. Est-on
1
■ figurent au
ps S'aviser. L'autre midi
l'action
gouvernemental
est
tance, dans une occasion so- disposéà le comprendre? Car
i de notre
i ira ids renforts de i-edeman- 1 li ind8,elle lit.sauter delà poulennelle:» Nous sommes tiers, l'heure des vérités va peut- nulie dans le lonctionu.'ineut bu i ;
de ce service.
om eut cela »
nous autres Canadiens, du être sonner
1
dre aux quatre coins du local r
dépenses, ce principe
Uue retonte complète de la
'jl'exorcisine jusqu'àbrilevei salité a
par des
loi s'impose, - toi qui, d'ailpar pelletées. Apre i
e système b
leurs, est inconstitutionnelle,
rela,
si
la
cli
ntèle ne revie•»•
jeune In ',■
Mi
dans la plupart de ses arti- a plutôt subi des cli g
.
I
plu qu'à le-r la botl
cles. Mon département, eu régressifs.
; e h .llv G
» __« •
mtemps opportun, envisagera
ainsi qu eu
qui
une organisation DOUVel e de com erne nos n
midi, ceI ' puis •
. |
^Administration Générale des
soirée, il ,,'ex-,
' '■ iineliomu to
»
rfumé comContributions
aucune inscrij îo
I a
1
in.
Visiblement,
il
j
de même pour . , ,
• fortune ; tout le
Service des Douanes P rception, de régie el
' ' ' . i iu ■
I
déno
, sa cravate romasti*
!
trais accessoires.
|,
■"»
'°"
i de luxe et
Eu dehors de l'baïtiauisalion
il
y
a
des
recettes
pro
von sourire d'homme
du personnel des Douanes, il
du Joreau des Fo
une belle joie de la
de •
serait utile ne remettre en vides A eliers des i'i s
amia
rruels le happégueur nos anciennes lois or'le I
Mag
sinsdes
I
rav
aat.à une table de
LETTRE DE l P. TIIOBY, ANCIEN SECRETAIRE D'ÉTAT.
ganisant le coutroie douanier
des exploitations d
et le tourfiles ou» douué dans le p se
le houml et de ah t
,
rechu que, des pi
des résultats excellen a et
uant comm*
Port-ao-Princr, 28 Jan. 1932.
Port-au Prince, 16 janvier efficaces. Il uy aurait de mo- Compte Général d \
I
(aire, sans
Monsieur le Direclenrdn Matin 1931.
les Travaux Pubd< ,
voirs une
dificatioua a y app.>r<er que
II
o/liit
même
à beire.
E. V.
gasins de la Qendar m
i le
Mr Pa déua Sannon,
dan* certains détail ddpph
i secret, il snt
etc.. Il y a bien d< i
jalousement en soa
Secrétaire d'Etat des Rela- cation
Monsieur le Directeur,
lions otûciel e p
r
cœur.
tions Extérieures.
•
tionoement
de
ce
in vous sacrais infiniment
Servico du ConseillerEn
ses
Bureaux.
fré d»* donner publicité à la
convenu d'appeler .
Fin an cl er.
il Auxila. des
Mon cher Collègue,
; lu /!■
Uttre ci-incln.se que, pendant
roulement.
ec
*
quia'hariuon peaaage au Ministère des
Conformément au désir que
en bonne régie a
Ce service a et bli ui?e v
lorl bien, Maden •
finances, | adressai à ^Monsieur vous m'avez exprimé dans niable dictature sur
e.avec la délicate toilette
les F - tive, ces recettes et
Do • que v, a poilu/ i aUtre jour.
l'auléus-Sannou, mon collègue votre lettre du â janvier crf.
ses
accès,
ifs à (aii
»{es Relations Extérieures. aMn et afin de vous permettre de nances haïtiennes.
ûgurer au B
l
Eu tait,le Conseille! -Fi
le prévisio.is des arlu
dt lui indiquer, selon so'i désir, poursuivre les négociations
D I un papa
ri
hê directives que j'entendaia pour riiaïtianisation immé- cier est le m iltre du IV or. ■ ' re aux Ci
:es
qui
encourageait
11
titre i
'
u ',/>n
■aine, relativement i la liqui diate des Services Publics, je 11 nesecoasidére pis uu ta
a
pauvre amie
tionnaire attaché au Départe- un seul et même doeu
! la i q
i du Traité
dation du régime financier im'"•
il
se
iblait guère
■18 fia
posé à ce malheureux pays par m'empresse de vous soumet- ment des Finances, le tonc- perception et 1 emploi
ut
que
la partala Gouvernement des Etala- tre l'exposé suivant :
tionnaire dont le rôle est de tonds publics.
I
des
gémisseUnie.
li»ll n'avant
Tous ces com;,;
rticuService des Contribu- recommander ou de suggé• "■■ Oh! belle
les d
En laissant le Ministère, j'a- tion».
rer, tel que le compreuuent bers, couçus daus la
■ couples arnouvais, moi-même, remis copie
commerciale,
ne
Hvrance
; onna en lie
Ce service a été organisé les articles 2 et 9 de la louIl, • :.
I
«le cette lettre à Monsieur Er- contrairement au 6éme alinés yeution. Il ;« été impose ou pas a b, conceplio
même minute pour le
■
u liée
nest Douyon, mon successeur.
in. Celle-ci »cet »cieotijyne oui,
,■
ge
Je me suis décidé à le rendre de i'article 75 de la Constitu- s'impose comme oido.n leur
joli
bébé mâle,
ot.laqu
dutencpublique, non pas dans une tion, alinéa qui prévoit que, de dépenses publiques et C0 - «rai ne 1 Etal, éprouva
la plu»
j un «acte », sanctio i i
idée de réclame, mais dans le seul, le Président de la Répu- trôleur du liudget.
* t r . i* . .
f
■
do.i
oîions.
Cor s
Dans ces coudnious, le SeP
Lé«is at i,
• • Prolo
tut utile, je crois, de dire la ve- blique nomme aux {onctions
»ur raci
rnie pour l'histoire et de taire publiques, selon les disposi- cretaire d'Etat des Finances uu document autfa
ir et pré
o
i
connaître aux générations qui tions expresses de la loi. Or. qui, légalement, est l'ordonà l'ai
lias aient et
montent qu'il y a des hommes le personnel de cette Adminis nateur responsable, se trouve prévision i
u ts de i !.
<ÏQi ont toujours et obstinément tratiou est nommé par le Di- soumis à 1 autorité du Con- recettes et Tel
oinmuual,da.;s
travaillé et qui travaillent en- recteur-Général des Contribu- seiller-Financier qui n'est pas, Publiques ai
aels
lu
21 courant, en
•
lement
h;i
core, modestement et siiencieu- tions, notamment les Inspec- comptable de deniers publics. I De plu
|US
des considéra"oaent, à libérer ce pays.
tui act<
teurs et préposés des Coutribu
Lnaltianisatioo de l'oflice '
• sen
' " fînaicisr s'o-)Veuillez agréer, Monsieur le
Cil
■ pou
n
à
élirai,
e le fjarusval
Directeur, avec mes remercie- tions qui, contrairement au du coBseille-financier doit
AU
sans reiard
fjients anticipés, les assurances principe constitutionnel de la commencer
^'■"■'
| aisé comnae
séparation des Pouvoirs,ex i- et consiste eu lj cessai
«e mes meilleurs sentiment!.
Me (
lés dernière, s
v- nt, en dehors Je leurs fonc- des pouvoirs étendus et il
puori
ndre à sa charas
du R.
ie
l'tions d'agents dn fhc.les attri gaux attribues à ce fooetionP. THObV.
"
l'une
Hemc dont
ou
naire américain, il est urgent Gônéral.
'
-^vd
lieu
par uu
u
de poaramvre Les négocia>
>-•
des
ciuq
d
cher
tions, de tiçon a suppnmer ^ Les article* 2, 6
Convention i
r lu Carnam
entièrement et le plus tôt j
! les :
I
siblc, ce rouage admioistratil, reur-tiénéral. . .
j '. \
q
Prince, le 21 janP. lllCJati
vier 19;
'
'
m
ALIX ROY
an né de su
s,
■
■
; SOIR :
Paroles de Vérité
•
"■
■
Pour la liquidation de notre
régime financier
■
■
r
Communiqué
Voir notre 4ème Page,

Documents pareils