Près de 90 % des 18 à 39 ans souhaitent devenir
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Près de 90 % des 18 à 39 ans souhaitent devenir
Près de 90 % des 18 à 39 ans souhaitent devenir propriétaires, selon un sondage réalisé pour le compte de l’APCHQ Selon un sondage Web réalisé pour le compte de l’Association provinciale des constructeurs d’habitation du Québec (APCHQ), près de 90 % des jeunes adultes âgés de 19 à 39 ans souhaitent acheter une première propriété au cours des prochaines années. Il s’agit là d’un constat intéressant dans le contexte où, au Québec, à peine 60 % des ménages possèdent leur habitation. À ce chapitre, le Québec accuse un retard de près de 9 % par rapport à la moyenne canadienne. De plus, 93 % des jeunes qui souhaitent devenir propriétaires considèrent l’achat d’une propriété comme un bon investissement. « À la lumière des discussions actuelles sur le risque d’insuffisance de fonds pour leur retraite, les jeunes considèrent la propriété comme une bonne affaire. Il s’agit d’une bonne nouvelle, mais c’est aussi un message qu’ils nous lancent. « Laissez-nous également notre chance, tentent-ils de nous dire », soutient François Bernier, directeur du Service économique et affaires publiques de l’APCHQ. Obstacles à l’achat Pour devenir propriétaires, ces jeunes devront franchir quelques obstacles. Selon les résultats du sondage, le principal frein à la réalisation de leur projet, dans 70 % des cas, est une mise de fonds initiale insuffisante. Parmi les questions concernant les principales raisons qui retardaient leur projet, outre le problème d’insuffisance de leur mise de fonds, on retrouve, dans l’ordre : les prix des habitations, l’insuffisance de revenus ainsi que l’instabilité de leur situation personnelle. Rêve ou réalité Toutefois, on peut se demander si les jeunes sont bien conscients du coût réel de l’achat d’une propriété, puisque : - 50 % croient que l’on peut devenir propriétaire pour moins de 250 000 $; - 72 % pensent que d’ici cinq ans ils disposeront de la mise de fonds nécessaire; - ces jeunes ménages économisent déjà depuis quatre ans en moyenne et en auront pour autant d’années avant d’avoir entièrement économisé l’argent nécessaire à leur mise de fonds; - plus de 50 % estiment que le coût total de leur propriété (hypothèque, taxes, frais de copropriété et autres) s’élèvera à moins de 1200 $ par mois. Avec de telles données, on peut se poser une autre question : est-ce que nos jeunes ne sont pas trop optimistes en ce qui concerne leur capacité à devenir propriétaires sans qu’on leur donne un coup de pouce? La réponse est simple : pour la plupart, ce coup de pouce est absolument nécessaire. Un coup de main de l’État québécois? Deux répondants sur trois considèrent que le gouvernement devrait les aider à devenir propriétaires, soit par un prêt ou encore une subvention ou un crédit d’impôt. Et seulement 20 % estiment que ce n’est pas le rôle du gouvernement d’aider les jeunes ménages à accéder à la propriété. « Quand on sait les retombées fiscales pour le gouvernement québécois et les bénéfices pour toute l’industrie de la construction résidentielle, de la rénovation, du meuble, du courtage immobilier et pour tous les professionnels impliqués (ce qui représente une industrie de près de 26 milliards de dollars), on peut se poser une dernière question : qu’attendent donc nos élus pour donner un coup de pouce à nos jeunes dans leur projet d’habitation? », conclut M. Bernier. Méthodologie : Le sondage a été réalisé au moyen d’un groupe de discussion Web, auprès de 577 répondants âgés de 18 à 39 ans, réalisé entre le 22 juillet et le 2 août 2013, habitant dans les RMR de Montréal, les RMR de Québec et les autres régions du Québec. Pour obtenir les résultats complets du sondage, visitez le www.missiongenerations.ca. -30Source : Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec (APCHQ