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Vie de l’association
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2005
QUELLES PERSPECTIVES POUR NOS TERRITOIRES RURAUX ET DE MONTAGNE ?
Pierre Lacombe, président de
l’ADEFPAT
“A la suite de l'élargissement de la
communauté
européenne,
nos
territoires ruraux de Midi-Pyrénées ne
feront plus partie des régions en retard
de développement. Nous devons donc
nous préparer à obtenir moins d'argent
des fonds structurels et à les obtenir
différemment. L'ADEFPAT est concernée
par cette réduction des crédits puisque
50 % de notre budget provient du Fonds
Social Européen au titre de l'objectif 2.
D'autre part, notre avenir est
étroitement lié à celui des territoires : si
faute de moyens, les territoires euxmêmes ne pouvaient plus mettre en
œuvre des projets, cela rejaillirait
forcément sur notre activité et nous
n'aurions alors plus de raison d'exister.”
Daniel Poulenard, consultant
“Il ne faut pas être trop pessimiste : La
baisse des subventions européennes de
30 et 60 % est à mettre en parallèle, avec
le fait que chaque année la France et les
D.Poulenard
différents programmes régionaux
rendent entre 20 à 40 % des enveloppes
prévues. Finalement si on se prépare
bien, on pourra faire aussi bien, avec
moins. D'autre part, l'évaluation de la
politique régionale a prouvé l'efficacité
de concentrer les crédits dans les
régions en retard de développement.
D'une part des pays, comme l'Espagne, le
Portugal, l'Irlande, ont connu des records
de croissance et d'autre part leur
développement a eu un retour positif sur
l'emploi et la croissance des pays les plus
riches par le biais des marchés ouverts à
leurs entreprises.”
Anne Froment, directrice de
l’ADEFPAT
“Pour 2007-2013, la politique de
développement rural (deuxième pilier
de la politique agricole commune) sera
financée sur le Fonds Européen Agricole
et de Développement Rural et déclinée
en quatre axes d'actions. Trois axes
"verticaux" : compétitivité des secteurs
agricoles et forestiers ; environnement,
gestion du territoire ; diversification de
l'économie rurale et qualité de la vie en
milieu rural et un axe transversal
Leader.”
Éric Adrien, Conseil général du
Gard
“L'Arc Latin est un réseau de 66
collectivités territoriales de type Conseil
général qui fédère des Italiens, des
Français et des Espagnols. Il s'est doté
d'un cadre de développement rural ayant
pour principe la reconnaissance de
l'ensemble des acteurs ruraux au
bénéfice des aides européennes et le
développement de nouvelles solidarités
et complémentarités entre les villes et
les campagnes.
Depuis 2003, nous travaillons sur des
propositions d’actions pour le FEADER.
Il est très important, pour nous
collectivités territoriales, que l’axe de
développement rural et l’axe Leader
aient un minimum de dotations sinon
seuls les agriculteurs pourraient
bénéficier de ces aides. Malgré tout,
consciente de la rareté future des fonds,
notre assemblée a adopté le 24 juin 2005
les priorités à inscrire dans chacun des
trois fonds européens.”
Jean-Marc Pastor, sénateur, Conseil
général du Tarn
“Les modifications générales pour 20072013 sont de quatre ordres :
- une concentration des aides auprès des
États qui en ont le plus besoin et qui sont
le plus en difficulté ;
- la confirmation que tout le monde
pourra être éligible à des financements
européens ;
- une
simplification
dans
le
fonctionnement avec la suppression des
zonages ;
- une réduction des objectifs qui, de six,
passent à trois.
Depuis 1998, l'Europe accompagne les
contrats de plan Etat-Régions. Cette
approche a permis à des zones
défavorisées qui n’avaient
pas
obligatoirement des projets d'avoir un
minimum de retour financier. Mais
maintenant
nous
allons
devoir
fonctionner selon une nouvelle pratique :
celle du projet de territoire porté par un
bassin
d'emploi
ou
une
intercommunalité, avec un partenariat
entre des opérateurs privés ou publics.
C'est ce partenariat de projet sur un
territoire donné qui fera la différence.
Lorsque la Commission et le Parlement
auront validé la nouvelle politique et ses
financements, les états membres devront
définir avec les régions, une sorte de
charte locale. En attendant, dans une
période
de
changements
et
d’incertitudes, les seuls qui ont raison,
sont ceux qui vont de l'avant et qui
mettent en place un certain nombre de
mécaniques pour être en capacité de
faire des propositions. Nous devons
donc saisir notre chance pour agir
localement et efficacement. C'est ce à
quoi je vous invite.”
J.M.Pastor
L’intégralité des interventions peut être demandée à
l’ADEFPAT. Voir aussi Contact-ADEFPAT n°31 et le site
Internet : www.ruraleurope.org
Contact ADEFPAT : lettre périodique
Président de l’association : Pierre Lacombe - Rédaction : François Moinet - Impression : ICSO-Albi
ADEFPAT : Association pour le développement par la formation, des projets, acteurs et territoires Aveyron, Lot,Tarn,Tarn-et-Garonne
Association financée par le FSE, l’Etat et le Conseil régional Midi-Pyrénées, avec le concours des Conseils généraux.
ADEFPAT, 1 rue de Jalard, 81 000 ALBI - Tél.: 05 63 36 20 30 - Fax : 05 63 36 20 31 - email : [email protected]
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N° 33 / Octobre 2005
La lettre des partenaires de l’ADEFPAT
EXPRESSION
Pierre Lacombe,
président
de l’ADEFPAT.
Lors de notre dernière assemblée
générale le 7 juillet dernier à Valence
d'Agen, nous avons évoqué les
perspectives qui peuvent être
envisagées pour nos territoires ruraux,
à la lumière de ce que pourraient être
les financements européens après
2006. Les exposés très fournis de
Daniel Poulenard et de Jean-Marc
Pastor, dont des extraits sont
reproduits dans cette lettre, ont été
particulièrement intéressants à cet
égard.
Par ailleurs, le premier carrefour de la
formation pour l'emploi "Form'Avenir",
organisé par le Conseil Régional de
Midi-Pyrénées les 16 et 17 septembre
2005, nous a donné l'opportunité, en
collaboration
avec
l'ADEPFO,
d'exposer
notre
méthode
de
formation-développement, de décrire
implantation
territoriale
notre
réciproque et de présenter notre
projet interrégional ADEP. Plusieurs
représentants des Régions partenaires
venus de Finlande, d'Irlande et de
Pologne ont bien voulu témoigner à
nos côtés.
La liaison entre ces deux événements
apparaît dans la nécessité, évoquée par
Jean-Marc Pastor, d'avancer et de se
montrer innovant ; indépendamment
des enveloppes financières ou des clés
de répartition qui accompagneront
demain l'aménagement du territoire et
le développement local.
PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ
L’HÔTEL DE MONCLAR-DE-QUERCY
De g. à d. : Jean-Paul Albert, Elizabeth Espitalié, Jihan Ghiati, Suzanne Guérin, Daniel Boulet et Jean Garrocq
La commune de Monclar-de-Quercy dans le Tarn-et-Garonne a
choisi d'aider un hôtelier à s'installer. Avec l'appui d'une
formation-développement ADEFPAT, tous les partenaires se
sont mobilisés pour la réussite de ce projet.
"Quand l'opportunité s'est présentée
d'acheter à un prix raisonnable la
petite ferme qui surplombait le lac de
pêche, la commune n'a pas hésité une
seconde, explique Jean-Paul Albert, le
maire de Monclar-de-Quercy qui est
aussi conseiller général du canton. La
question de son affectation s'est
rapidement posée. Après l’étude de
diverses possibilités, la création d'un
hôtel-restaurant nous a semblé
l'option pertinente : l'ancien hôtel du
lac était fermé depuis des années et
cela nous faisait défaut ; d'autant plus
que nous voulions développer notre
économie touristique. Montauban et
Toulouse ne sont pas loin : il y a
beaucoup de clientèle de passage. Il y a
aussi une clientèle locale pour un
restaurant de qualité. Bref nous avons
décidé de financer le gros œuvre, à
charge pour un futur hôtelier de
financer les équipements et le
fonctionnement."
Au-delà de la bonne idée, les
problèmes à résoudre étaient
nombreux : trouver les financements
pour boucler le budget d'investissement, organiser les relations de
partenariat, clarifier les relations
juridiques entre un privé et la
collectivité publique, identifier le bon
porteur du projet… La complexité de
ce type de projet est telle que leur
aboutissement n'est possible que si le
maire, ou un élu, les fait sien. Cela se
comprend aisément lorsque l'on sait
que ce projet a représenté quatre
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années de soutien et l'équivalent de
quatre années de la capacité
d'investissement de la commune. Il a
donc fallu convaincre les opposants, du
bien fondé de l'investissement et de
l'intérêt qu'il y avait à redynamiser
l'économie communale, plutôt que de
refaire les trottoirs du bourg. Il faut aussi
savoir aller chercher les subventions
dans la jungle des financements et
obtenir des taux intéressants. " Sur ce
projet, on frise les 60% d'aide publique,
précise Jean-Paul Albert. Ce taux peut
paraître élevé mais au-dessous, nous
n'aurions pas pu mener le projet à bien.
Et surtout, nous n'aurions pas trouvé de
candidat qui veuille prendre le risque de
s'installer. De la même façon, pour que
cela soit motivant, il a fallu imaginer une
sorte de crédit-bail qui lui permette de
devenir propriétaire des murs ; sachant
que le loyer serait calculé sur le
remboursement de l'emprunt fait par la
commune."
Candidat à la carte…
A la mesure des responsabilités
engagées, on comprend l'importance du
choix du candidat. Cela s'est fait en
partenariat avec la Chambre de
commerce et d'industrie de Montauban.
" Nous avons l'expérience des créations
et des reprises d'entreprises, explique
Jean Garrocq, conseiller au Tourisme. Le
L’hostellerie des lacs est un hôtel restaurant de 11 chambres (dont 2 accessibles aux handicapés) avec une capacité de
100 couverts en salle et 60 en terrasse. Animation musicale le samedi soir. L’agrément Logis de pêche est en cours.
L’établissement domine un des trois plans d’eau sur lesquels se pratiquent pêche, baignade et activités nautiques.
bon candidat ne doit pas être
obligatoirement un professionnel mais
quelqu'un de motivé et capable
d'apprendre. Daniel Boulet avait ces
capacités et cette motivation. "
"À cette période de ma vie, j'avais envie
de poser ma valise de représentant de
commerce et de mener à bien mon
projet de reconversion, explique Daniel
Boulet. J'avais des attaches familiales
dans la commune. J'étais aussi vraiment
soutenu par la municipalité propriétaire
du bâtiment, par le conseiller technique
de la chambre de commerce et par
l'animatrice du Pays Midi-Quercy mais, il
me fallait encore acquérir des
LES POINTS-CLÉS DE LA RÉUSSITE
Accepter que les choses se fassent lentement
- Le montage des dossiers prend du temps (dossiers de demande de
subventions, établissement des devis, rédaction des conventions juridiques,
dossiers administratifs…)
- Il y a de nombreux problèmes à régler (suivi du chantier, gestion des
artisans, relations avec la commission de sécurité…)
Analyser tous les points du projet
- Une commune ou une collectivité ne peut pas improviser.
- Le sérieux du montage de projet permet au porteur de projet de rester
confiant.
Utiliser toutes les ressources de la formation
- Se former sur les compétences et les techniques du métier.
- Se former à la commercialisation et à la gestion.
- Se former sur le montage du projet et sur l'intégration dans le pays.
Savoir gérer la communication
- Ne rien laisser dans le flou, analyser les désaccords et écrire ce qui a été
décidé.
- Informer honnêtement le porteur de projet des difficultés rencontrées
et réciproquement.
- Informer régulièrement tous les partenaires.
compétences et monter un projet qui
tienne la route. Une formationdéveloppement ADEFPAT a donc été
proposée par la Chambre de commerce
et le Pays."
"Il fallait aussi que le porteur de projet
soit quelqu'un qui ait un véritable projet
de vie sur le territoire et pas seulement
envie de faire une bonne opération
commerciale. Construire un hôtelrestaurant est long et complexe,
constate Elizabeth Espitalié, formatrice.
La réglementation est lourde et entraîne
des contrôles : les délais s'allongent et
avec les imprévus, deux ou trois années
sont un minimum. Dans un sens, cela
permet de passer du projet à la réalité,
en s'appropriant toutes les étapes.
Daniel Boulet a su mettre à profit ce
temps pour suivre de nombreuses
formations techniques. Elles sont venues
compléter la formation-développement.
Celle-ci avait plutôt pour cible de l'aider
à concevoir le fonctionnement de son
hôtel, et pas d'un hôtel en général, à
l'adapter à son environnement et à le
rendre autonome dans les domaines de
la gestion et de la commercialisation."
… et Pays au menu !
"Il était important aussi que la
formation-développement aide le
porteur de projet à s'inscrire dans le
contexte local, ajoute Jihan Ghiati,
coordonnatrice tourisme pour le
Syndicat mixte du pays Midi-Quercy. Par
exemple, les offices de tourisme, qui
travaillent en réseau, peuvent adresser
des clients, proposer les prestations à
des autocaristes, valoriser et faire la
promotion de l'hôtel… Cet hôtelrestaurant est une offre de qualité
complémentaire de ce qui existe déjà et
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cette diversité permet de mieux
former et de mûrir ses choix.
répondre à la demande de la clientèle et
L'inconvénient est qu'il y a des risques de
de mieux vendre l'ensemble des
démotivation. Il faut le gérer par de la
prestations. Le rôle du pays étant de
transparence et du courage dans la
favoriser un aménagement et un
communication."
développement équilibrés du territoire.
"Je ne me suis pas découragé, tout au long
La formation-développement parce
de ces quatre années, assure Daniel
qu'elle insère le porteur de projet dans ce
Boulet; sauf pendant quelques mois,
territoire et lui apprend à coopérer avec
quand nous pensions que certains
ses
partenaires, est
un
atout
financements ne seraient pas accordés.
déterminant.”
C'est à ce moment que j'ai apprécié
Cela s'est aussi traduit dans le
d'être soutenu. Le maire m'a clairement
recrutement : les quatre salariés de
expliqué ce qui se passait, il m'a tenu
l'hôtel, habitent dans le village ou aux
constamment au courant et sa franchise
alentours et le chef cuisinier est venu
m'a permis de rester motivé. Je lui en suis
s'installer à Monclar-de-Quercy.
reconnaissant. C'est aussi pour toutes ces
"Ces multiples partenariats créent un
personnes et grâce à tous ces liens tissés,
climat rassurant qui encourage le porteur
que j'ai envie de me battre et de réussir."
de projet. Le parcours de création est
difficile et il faut à tout prix instaurer un
climat de confiance et du dialogue,
conseille Jean-Paul Albert. Il faut
Adrian Kadlecsovics expose ses collections de minéraux dans
veiller à être précis, clair dans les
l’ancienne école louée par la commune de Saint-Chamarand.
discussions. S'il y a désaccord, on
négocie. Puis on contractualise par
écrit. Une autre contrainte est le
temps nécessaire. Une commune
ne peut pas improviser ou investir
sur un coup de tête. Tout est long
et va au rythme de l'administration.
L’avantage est que cela permet au
porteur de projet de bien se
L'ADEFPAT ACCOMPAGNE
D’AUTRES PARTENARIATS PUBLIC/PRIVÉ
“L'Oustal” à Puylarroque (82) est un restaurant réalisé par la commune et géré par
un jeune couple venant des Landes.
“La Grange” à Vazerac (82) est un restaurant installé dans un bâtiment appartenant
à la commune qui l'a rénové et donné en gérance à un professionnel privé.
“La Grézalide” à Grèzes (46) est un Hotel-Restaurant ***, labellisé Hôtel au
Naturel, créé par la communauté de communes dans un château désaffecté, et géré par
un couple non issu de la profession.
“Le centre de Fontbonne en Grésigne” à Penne (81) est une structure
d'hébergement de 100 lits appartenant au Conseil général, reprise par une association
pour y développer l'accueil et les séjours de groupes et de classes autour des activités
de pleine nature.
“La Maison de l'Aubrac” à Aubrac (12) est un espace scénographique, d'exposition
et de vente de produits du terroir, réalisé par le syndicat des communes du Nord
Aveyron et donné en gérance à une SARL.
“Compeyre " dans le Parc des Grands Causse (12) est un circuit de découverte
sur le thème du vin. Ce projet a été réalisé en partenariat entre la commune de
Compeyre, la cave coopérative et une association.
“Le Musée de la Minéralogie" à Saint-Chamarand (46) résulte d’un partenariat
entre la commune, le pays Bourian et un habitant collectionneur.
“La maison de l'emploi, de la formation et de l'internet, des Deux-Rives" à
Valence d'Agen (82) est le regroupement, dans un bâtiment restauré par la
communauté de communes, d'un point emploi, d'une association intermédiaire, d'une
cyberbase et d'une association locale de formation.
Suzanne Guérin,
conseillère en
formationdéveloppement.
Ce projet est intéressant car il
montre bien la nécessité d'avoir non
seulement un élu moteur mais une
vraie politique de développement
touristique à l'échelle du pays. Car si
la création de l'hôtel lui-même est du
ressort du partenariat entre la
commune et l'hôtelier, sa réussite
dans la durée s'appuiera sur le pays.
L'objectif étant que cet équipement
s'inscrive dans une stratégie
touristique plus large dont il pourra
bénéficier.
Ces différents niveaux de soutien :
commune qui aide à l'investissement,
pays qui aide à la commercialisation
et à la promotion, Chambre de
commerce et d'industrie qui aide à la
gestion, se renforcent les uns les
autres et augmentent les chances de
réussite.
D'autre part, on voit que le
partenariat public-privé est une des
clés du développement local. En effet,
l'hôtellerie est une industrie lourde
avec des temps de retour sur
investissement très longs. Les
investisseurs privés préfèrent
s'orienter vers des sites où la
clientèle est assurée ; ils rechignent à
s'installer dans les zones en difficultés
ou faiblement peuplées. Cela impose
à la collectivité de participer aux
investissements pour diminuer la
charge d'emprunt. Elle y trouve son
intérêt en terme de développement
économique et de services rendus à
la population. De son côté, l'hôtelier
peut consacrer ses propres
ressources à des équipements
modernes et adaptés. Ici, la charge
d'acquisition des murs est étalée sur
20 ans. La collectivité s'est
positionnée clairement sur le projet
et a su jusqu'où elle ne voulait pas
aller. Cela sous-entend qu'elle ait une
stratégie et qu'elle exerce ses
responsabilités.

Documents pareils