Dossier Pêle Mêle

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Dossier Pêle Mêle
numéro 14
Juillet 2005
Nous construisons ensemble notre département
Dossier
Services
Séduire !
C’est la mission du CDT
p.8
Mélis@ : 100% des angevins connectés
à internet en haut débit.
pages 4 et 5
Bons plans
Les bons plans lecture
de la BDP
p.10
INITIATIVES
Saint Aubin, site pilote pour un développement
durable exemplaire
page 7
Dossier
Mélis@ : 100% des angevins
connectés à internet
en haut débit
Atout majeur de
développement,
« l'Internet ultrarapide » est en
cours d'installation
en Maine-et-Loire.
Notre
Département est
un des seuls en
France à s'être
lancé dans cette
aventure qui ouvre
à l'Anjou
les portes de
l’hyper-modernité.
Mélis@ n'est pas le prénom
de la belle antillaise que
chantait Julien Clerc mais
une opération autrement
sérieuse d'aménagement du
territoire… Il s'agit d'offrir à
tous les habitants et entreprises de Maine et Loire l'accès à une infrastructure de
télécommunications haut
débit. Les accros des jeux en
ligne et du téléchargement
(légal !) de musique et de
films seront aux anges ! Les
entreprises attendent également avec impatience ce service qui constitue un véritable levier économique.
Nous avons rencontré Sylvain
Delourmel, chargé de mission au Département, pour
en savoir plus…
Qui est Mélis@ ?
Mélis@ (Maine Et Loire
Infrastructure au Service de
l'Anjou) est une infrastructure de télécommunications à
très haut débit qui utilise la
fibre optique. Ce support de
transmission a des capacités
supérieures à celles des fils de
cuivre ou des faisceaux hertziens et constitue le réseau
privilégié du haut débit type
ADSL* (pour les particuliers
ou entreprises) ou SDSL*
(réservé aux entreprises).
Le Département de Maine-etLoire fait ainsi partie (il a été
le premier) des six premiers
départements français à
constituer une toile d'araignée de fibre optique au service des opérateurs* de télécommunications. Cette arête
dorsale n'a pas été dessinée
par hasard : il s'agit de raccorder le plus grand nombre
possible de centraux téléphoniques et de zones d'activité
du territoire départemental.
Un réseau impressionnant
Le réseau Mélis@ s'étend donc
actuellement sur 680 km, dont
600 km de fibre optique, et
dessert 58 centraux téléphoniques qui permettront, dans
un avenir proche, l'arrivée de
l'ADSL ou SDSL dans 114
communes et 80 zones industrielles. Il faut imaginer le
gigantesque chantier que
représentent les travaux de
génie civil pour l'enfouissement des fibres optiques le
long des routes ou autoroutes (les fameuses autoroutes de l'information ne
sont pas qu'une image !).
Le dégroupage
La mise en œuvre du dégroupage (ou raccordement) des
58 centraux téléphoniques a
débuté en mai 2005. Ce
dégroupage (dit de la boucle
locale) est un processus
qui permet aux concurrents
de l'opérateur historique
France Télécom d'accéder
aux lignes téléphoniques
(qui sont, elles, sur des supports de cuivre) jusqu'à
l'abonné (particulier, entreprise ou collectivité). Dans
un but de libre concurrence,
cet opérateur, propriétaire
de la totalité du réseau téléphonique français, a pour
obligation de louer une partie de ses infrastructures aux
autres opérateurs (ex. Neuf
Télécom, Cégétel, Free…)
afin qu'ils puissent installer
leur propres équipements et
ainsi proposer des offres
concurrentes à celles de
France Télécom.
Cette opération de dégroupage est effectuée en Anjou
par Axione Maine-et-Loire
qui agit ainsi comme un opérateur
d'opérateurs
ou
comme "un grossiste". En
Sylvain Delourmel, chargé de mission Mélis@ teste
la baguette magique en fibre optique
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avril 2005
Glossaire
commercialisant
le dégroupage auprès des
autres opérateurs de service ou fournisseurs d'accès Internet (FAI), Axione
évite à chacun d'installer son propre
matériel et leur permet d'avoir une
ligne qui corresponde à la demande
formulée par une entreprise ou un particulier. Cette concurrence organisée
sur une même infrastructure de réseau
en fibre optique (mutualisation d'infrastructure) permet une baisse des coûts
donnant ainsi la possibilité aux opérateurs alternatifs (FAI) de proposer des
offres d'abonnement au public au
même prix à Angers qu'à Beaupréau,
les mêmes que ceux appliqués dans les
grandes villes comme Paris, Lyon ou
Marseille.
Et puis, le temps viendra peut-être
où des réunions de service seront
organisées en visioconférence…
Discuter en direct avec ses collègues ou
collaborateurs, en réunion dans une
commune du département, sur un dossier en cours avec la possibilité de
visionner les pièces administratives en
banc-titre n'est plus du domaine de la
science-fiction. Jules Verne, dont on
célèbre aujourd'hui le centenaire de sa
disparition, n'en aurait pas été surpris.
Des possibilités nouvelles
Pour les services départementaux,
Mélis@ est une aubaine, 35 sites sont
raccordés directement par fibre
optique. Sans évoquer les coûts fortement diminués, les agents départementaux apprécieront désormais des temps
de réponse plus rapides pour transférer
leurs fichiers, diffuser des applications
graphiques ou utiliser des sites Internet.
• SDSL : Les standards symétriques
(SDSL ou Symetric DSL) proposent
le même débit dans les deux sens
(de l'opérateur vers l'abonné et viceversa). Ce standard ne peut s'utiliser
que sur des fibres optiques et
demeure réservé au monde des
entreprises.
L’enfouissement des cables de fibre optique
n’est quant à lui pas virtuel
avril 2005
• ADSL : Le DSL (Digital Subscriber
Line en anglais ou Ligne numérique d'abonné en français) est le
nom générique d'une technologie
de transmission des données qui
permet de transporter à la fois de la
voix analogique et des données
numériques. Dans le cas des standards asymétriques (ADSL ou
Asymetric DSL), ces transmissions
de données peuvent s'effectuer sur
des fils de cuivre classiques ou sur
des fibres optiques plus performantes. Mais quelle que soit la solution retenue, si l'abonné peut recevoir une quantité importante d'informations, il dispose d'un débit
plus modeste dans le sens abonné
vers l'opérateur.
• Opérateurs : on distingue l'opérateur historique France Télécom,
propriétaire de la totalité du réseau
téléphonique français, des opérateurs alternatifs qui ont désormais
accès à la boucle locale (le réseau de
fibre optique). France Télécom
loue les paires de cuivre qui vont du
répartiteur vers l'abonné final mais
aussi une salle de colocalisation qui
permettra aux opérateurs concurrents d'installer leurs équipements
(ce qu'on appelle les DSLAMs). Les
trois acteurs les plus actifs dans le
processus de dégroupage sont Neuf
Télécom, Free et Cégétel.
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