Pacific 231

Transcription

Pacific 231
Ecoute comparée LE MOUVEMENT Pacific 231, Arthur Honegger 1. J’entends : Une accélération. caractérisé par la lourdeur des instruments à cordes, et à vent dans l’extrême grave. Le caractère est mystérieux, lourd. Hauteur : grave. J’ai l’impression que c’est une mise en marche 2. J’entends : Un tempo stable. caractérisé par le dialogue entre les cordes frottées dans le grave agressivement, et les cuivres dans le registre médium. Le caractère est lourd, descriptif et humoristique. Hauteur : Médium J’ai l’impression que la machine est lancée. 3. J’entends : Un ralentissement caractérisé par l’arrêt de la percussion (cymbale), et les cuivres. Le caractère est lourd, énergique. Hauteur : va de l’aigu vers le grave. J’ai l’impression que la machine s’arrête. CONCLUSION : Je remarque que lorsque la machine est à l’arrêt, ou au ralenti, les sons sont dans le registre grave, et vont vers l’aigu quand la machine accélère. Lorsque la machine est lancée, dans une vitesse stable on est dans un même registre. Arthur Honegger (1892-­‐1955), compositeur suisse, a écrit Pacific 231 en 1923. C’est un poème symphonique qui décrit une locomotive à vapeur, et ses différents mouvements : on appelle cela une musique descriptive. Honegger s’inspire de la mise en marche de la machine, de sa vitesse lorsqu’elle est lancée, et de son arrêt, en structurant sa pièce en trois parties. On ressent bien la lourdeur de cette machine à vapeur, grâce aux instruments utilisés, et leur registre.