Métropole Européenne de Lille

Transcription

Métropole Européenne de Lille
Suite à l’adhésion de le Métropole Européenne de Lille, Benoit Wiatrak,
Chargé de mission mobilité intelligente, a accepté de répondre à ces 4 questions.
1. Pouvez-vous présenter votre structure ?
4ème agglomération par sa taille après Paris, Lyon et Marseille, la Métropole Européenne de Lille se place au
2ème rang à l'échelle nationale pour la densité de sa population. Le territoire de la MEL quant à lui, est
composé de 85 communes et s’étale sur un large territoire de 61 145 hectares.
Concernant sa structure, la MEL recense 2500 agents et voit sa création en tant qu’Établissement public de
coopération intercommunale (EPCI) le 22 décembre 1967 en application de la loi du 31 décembre 1966
instituant les communautés urbaines. Elle acquiert le statut de Métropole Européenne le 1er janvier 2015.
2. Quelles sont ses activités dans le domaine de la mobilité ?
En tant qu’autorité organisatrice de la mobilité durable, la MEL a pour principales missions de :
 élaborer et mettre en œuvre le programme d’actions proposées dans son Plan de Déplacements
Urbains 2010>2020 adopté en avril 2011
 organiser et gérer l’offre de transports collectifs, les pôles d’échanges, parcs-relais et le système V’lille.
A ce titre, la MEL délègue l’exploitation de son réseau à l’opérateur Transpole (2 lignes de métro – 45
km, 2 lignes de tramway – 22 km, 430 bus urbains et environ 150 sous-traités pour près de 30 millions
de km annuels offerts) qui a transporté 175 millions de voyageurs en 2015
 gérer les parcs en ouvrage de centre-ville de compétence métropolitaine
 développer les mobilités alternatives à la voiture utilisée « seul » : modes doux (plus de 600 km
d’aménagements cyclables), covoiturage, autopartage, électromobilité,…
 aménager l’espace public et gérer les axes de circulation faisant partie du domaine public
métropolitain comprenant près de 2500 km de voirie et 900 carrefours à feux gérés via un poste
central de régulation
3. Quelles thématiques vous intéressent tout particulièrement ?
La MEL s’intéresse actuellement au développement de nouveaux services permettant une optimisation des
réseaux de transports existants et à venir, en vue de réduire la thrombose routière constatée sur le territoire
et d’améliorer la fluidité de la mobilité métropolitaine. Cela passe en outre par :
- le renforcement de l’offre en matière de transports collectifs et d’intermodalité,
- le développement d’une politique ambitieuse en faveur des modes doux,
- l’organisation de la lisibilité et de la complémentarité des différentes offres alternatives à la voiture
utilisée « seul » : covoiturage, autopartage, plans de déplacements d’entreprises,…
- le développement de nouveaux services de mobilité à destination des usagers des différents réseaux
(information voyageurs notamment),
- la recherche de services innovants permettant une meilleure exploitation des réseaux relatifs au
champ de la mobilité intelligente et du changement de comportement des usagers
4. Pour quels motifs avez-vous décidé de rejoindre le réseau ATEC ITS France ?
La MEL a clairement défini dans ses objectifs la volonté de développer sur son territoire des services
innovants en matière de mobilité. A ce titre, la stratégie mobilité 3.0 structurée par l’ATEC ITS a retenu
l’intérêt de la MEL. Un diagnostic partagé et une même volonté de mettre en place des expérimentations sur
son territoire en lien avec les entreprises, les chercheurs et les industriels, ont fini par convaincre la MEL de
s’inscrire dans une stratégie nationale permettant d’apporter une meilleure cohésion au développement de
la filière de mobilité intelligente.