Dossier de presse Novart Bordeaux 2010

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Dossier de presse Novart Bordeaux 2010
Sommaire thématique
Créations et Premières françaises
12 Fauves michel schweizer / Compagnie La Coma /
France - Bordeaux
TnBA Salle Vauthier - Bordeaux / 10, 11, 12, 13 novembre
Créations
36 Carte blanche Les Inouïes #3 Proxima Centauri & s:i.C /
France - Bordeaux
Opéra National de Bordeaux - Grand Théâtre, salon Gérard-Boireau
- Bordeaux / 14 novembre
14 Plus tard j’ai frémi au léger effet de réverbe sur ‘’I feel like
a group of one’’ [Suite Empire] renaud Cojo / Ouvre le chien /
France - Bordeaux
Le Carré-Les Colonnes - Saint-Médard-en-Jalles /
10, 11, 12, 13 novembre
38 La Soirée des Musiciens Proxima Centauri /
France - Bordeaux
Théâtre des Quatre Saisons - Gradignan / 16 novembre
16 Entre chien et loup sasha sokolov - andreï mogoutchi / Russie
Formalny Teatr - Saint-Pétersbourg
TnBA Grande salle Vitez Bordeaux / 10, 11 novembre
40 Arno / Belgique
Rock School Barbey - Bordeaux / 10 novembre
18 Hard to be a god Kornél mundruczó / Hongrie
TnBA Base sous-marine - Bordeaux / 11, 12, 13 novembre
20 C’est du chinois edit Kaldor / Pays-Bas
Le Carré-Les Colonnes - Blanquefort / 16, 17 novembre
22 Esse que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir ?
J’ai répondu au bois éric da silva / Melkior Théâtre /
France - Bergerac
TnBA Studio de création - Bordeaux / 16, 17, 18 novembre
24 Micro-Climats 0.0 marion aubert, Virginie Barreteau, fabrice
melquiot - marion Guerrero, frédéric maragnani, monique Garcia /
France - Bordeaux
Glob Théâtre – Quai Louis-XVIII - Placette Munich - Bordeaux /
17, 18, 19, 20 novembre
26 Enfants perdus arnaud rykner - romain Jarry et Loïc Varanguien
de Villepin / Compagnie des Limbes / France - Bordeaux
OARA/Molière Scène d’Aquitaine - Bordeaux / 18 novembre
ConCerts
42 The Jim Jones Revue / Grande-Bretagne
Rock School Barbey - Bordeaux / 11 novembre
44 Exercices de play-back Collectif Yes igor / France - Bordeaux
TnBA Hall de la lune - Bordeaux /
10, 11, 12, 13, 19, 20 novembre
46 PacoVolume / France
Le Carré-Les Colonnes - Saint-Médard-en-Jalles / 13 novembre
48 L’Espace s’Efface et « des airs & des accords » Cécile Léna /
France - Bordeaux
TnBA Les Essais - Bordeaux / 10 au 20 novembre
52 Il était une fois l’huile Collectif ferraille Productions / France
Rock School Barbey - Bordeaux / 10, 11, 12 novembre
Première française
50 Variation VI Kris Verdonck / Belgique
TNT Manufacture de Chaussures - Bordeaux /
18, 19, 20, 21 novembre
Premières françaises
28 ~~~o oui~~~ Benoît Lachambre / Canada
TnBA Studio de création - Bordeaux / 11, 12, 13 novembre
30 You’ve changed thomas Hauert / Compagnie Zoo /
Belgique-Suisse
TnBA Salle Vauthier - Bordeaux / 19, 20 novembre
32 I, II, III, IIII Kris Verdonck / A Two Dogs Company / Belgique
TnBA Grande salle Vitez - Bordeaux / 20 novembre
34 Narcisses-0 et Ex/Stase Coraline Lamaison / France
Le Cuvier-CDC Artigues-près-Bordeaux / 20 novembre
9
Calendrier
GLOB THéÂTRE
QUAI LOUIS-XVIII
PLACETTE MUNICH
Micro-climats 0.0
Marion Aubert, Marion Guerrero /
Virginie Barreteau, Frédéric Maragnani /
Fabrice Melquiot, Monique Garcia
16 € / 10 €
p. 24
LE CARRé - LES COLONNES
SAINT-MéDARD-EN-JALLES
[Suite Empire]
Renaud Cojo / Ouvre le chien
16 € / 12 €
Abt : 12 € / 9 €
p. 14
16 € / 12 €
Abt : 12 € / 9 €
p. 46
PacoVolume
LE CARRé - LES COLONNES
BLANQUEFORT
C’est du chinois
Edit Kaldor
21 € / 16 €
Abt : 16 € / 12 €
p. 20
LE CUVIER-CDC
ARTIGUES-PRèS-BORDEAUX
Narcisses-0 et
Ex/Stase
Coraline Lamaison
16 € / 10 € / 7 €
p. 34
OARA
MOLIèRE-SCèNE D’AQUITAINE
Enfants perdus
Arnaud Rykner / Compagnie des Limbes
Entrée libre*
p. 26
Lecture
Entrée libre*
OPéRA NATIONAL DE BORDEAUX
Carte Blanche Les Inouïes #3 Proxima Centauri / S:I.C
6 € / spectacle
Rencontre
Entrée libre*
ROCK SCHOOL BARBEY
Il était une fois l’huile
p. 36
Entrée libre
p. 52
Arno
25 €
p. 40
The Jim Jones Revue
+ Heartbeeps
12 €
p. 42
Collectif Ferraille Productions
THéÂTRE DES QUATRE SAISONS
GRADIGNAN
La Soirée des Musiciens
Proxima Centauri / S:I.C / + Invités
7 € / 8 € / 13 €
p. 38
TNBA
BASE SOUS-MARINE
Hard to be a god
Kornél Mundruczó
25 € / 10 €
Abt : 16 € à 5 €
p. 18
TNBA
GRANDE SALLE VITEZ
Entre chien et loup
Sasha Sokolov / Andreï Mogoutchi
25 € / 10 €
Abt : 16 € à 5 €
p. 16
I/II/III/IIII
Kris Verdonck / A two dogs company
25 € / 10 €
Abt : 16 € à 5 €
p. 32
TNBA
HALL DE LA LUNE
Exercices de play-back
Collectif Yes Igor
Entrée libre*
p. 44
TNBA
SALLE VAUTHIER
Fauves
Michel Schweizer
25 € / 10 €
Abt : 16 € à 5 €
p. 12
You’ve changed
Thomas Hauert / ZOO
25 € / 10 €
Abt : 16 € à 5 €
p. 30
~~~ o oui ~~~
Benoît Lachambre
25 € / 10 €
Abt : 16 € à 5 €
p. 28
Esse que quelqu’un sait…
Éric Da Silva / Melkior Théâtre
25 € / 10 €
Abt : 16 € à 5 €
p. 22
TNBA
LES ESSAIS
L’Espace s’Efface et
« des airs & des accords »
Cécile Léna
Entrée libre
p. 48
TNT
MANUFACTURE DE CHAUSSURES
Variation VI
Kris Verdonck / A two dogs company
8 € / 10 € / 13 €
p. 50
Rencontre
Kris Verdonck / Johann Le Guillerm
Entrée libre*
TNBA
STUDIO DE CRéATION
19h
21h30
19h30
17h30
21h
19h
21h30
19h
21h30
18h
21h
19h30
21h
20h30
20h30
20h30
18h30
12h
11h-17h
12h
10h-13h /
14h-19h
10h-13h /
14h-19h
10h-13h /
14h-19h
21h
21h
20h45
21h
21h
21h
21h
19h
voir
programme
voir
programme
voir
programme
voir
programme
19h
21h
18h
21h
19h30
17h-22h
17h-22h
19h30
17h-22h
voir
programme
voir
programme
19h30
19h
19h
17h-22h
19h
19h
19h
17h-22h
17h-22h
17h-22h
17h-22h
17h-22h
21h
19h
22h
11h / 15h / 11h / 15h /
19h / 22h 18h
* sous réserve des places disponibles
21h
11
FRAnCE - Bordeaux
Fauves
conception, scénographie et direction Michel Schweizer - La coma
Inclassable, proche de l’art chorégraphique même s’il ne se définit pas
comme chorégraphe, Michel Schweizer traque nos travers contemporains avec
une certaine ironie doublée d’une écoute attentive et d’un sens aigu de la
mise en scène. Fauves, sa prochaine création, sera (peut-être !) une comédie
musicale constituée autour d’un groupe d’adolescents danseurs et chanteurs
amateurs. Comment ces « corps heureux en devenir » se bâtissent-ils dans
les turbulences des mutations culturelles et au travers de leurs conduites
sociales ? Comment ce temps de construction de soi nourrit-il leur rapport
au désir et au plaisir ? Aller à la rencontre d’un « monde », exposer la
puissance de l’affirmation de soi comme emblème propre à ces « verticalités
conquérantes ». Décidément, il se passe toujours quelque chose d’étrange et
pénétrant dans le laboratoire du Docteur Schweizer.
Fauves, une comédie musicale
La genèse du projet : « Envisager le projet Fauves c’est de
nouveau aller à la rencontre d’un “monde”, pénétrer le périmètre
de son inscription sociale, tenter d’en cerner les composantes.
C’est, depuis quelques années maintenant, l’intention première
qui m’anime et qui inaugure la genèse de chaque projet.
Ainsi durant l’été 2010, j’aurai vraisemblablement face à
moi un groupe constitué d’une dizaine d’adolescent(e)s qui
me rappelleront leur intérêt à participer à une expérience
collective qui prendra la forme d’une singulière comédie
musicale… Mais je n’oublierai pas que les développements
de cette collaboration devront aboutir à une restitution
publique des résultats de cette expérience partagée en
préservant la vérité et la sincérité de l’implication de cette
tribu adolescente... L’ambition secondaire de ce projet sera
d’apporter un éclairage particulier sur comment ces corps
heureux en devenir se bâtissent dans les turbulences des
mutations culturelles que nous traversons. Comment ce temps
de construction de soi dans un réel violemment modifié se
nourrit aujourd’hui de la question centrale du rapport au désir
et au plaisir que ces jeunes entretiennent à travers leurs
conduites sociales. »
Michel Schweizer
L’organisation : Si le « casting » des créations de Michel
Schweizer génère toujours des attentes particulières, la
recherche des interprètes de sa nouvelle création a fait, en ellemême, l’objet d’une mise en scène spectaculaire. Au printemps
2010, le travail de création débute par l’organisation d’un
casting national à la recherche d’adolescents danseurs et
chanteurs amateurs. Les jeunes repérés lors des premières
auditions ont ensuite intégré « l’Atelier ». Réunis durant trois
jours, sur un plateau de théâtre, les candidats ont été de
nouveau confrontés au jury afin d’être sélectionnés dans le
groupe final composé de 12 à 15 adolescents, qui a rejoint
TnBA
Salle Vauthier
Mercredi 10 novembre /19 h
Jeudi 11 novembre / 21h
Vendredi 12 novembre /18 h
Samedi 13 novembre / 21h
Durée 1h15
« le Manoir » en juillet 2010, une résidence estivale organisée
au manoir de Kéroual, en huis clos, pour un mois de travail et
de vie communautaire.
Michel Schweizer n’est pas diplômé en biologie moléculaire.
Ne cherche pas à « susurrer la danse à l’oreille ». Ne l’a jamais
étudiée à Berlin, Paris ou New York. Ne l’a pas pour autant
découverte à l’âge de quatre ans. N’a toujours pas engagé
de plan d’épargne logement. Ne refuse pas la rencontre. N’a
pas eu la chance de rencontrer l’évidence de « la première
fois ». N’est pas signataire de la charte du 20 août. Ne saurait
envisager son activité sans une profonde méfiance. Ne pourrait
trouver d’autre mot pour définir ce qu’elle lui occasionne : du
luxe. N’a toujours pas rencontré l’occasion de sourire de son
prochain investissement : un costume Hugo Boss. Ni celle
de réagir à sa paradoxale acclimatation au dehors. N’a pas
relu tout Deleuze cet été. N’a pas la prétention de dire qu’il
se trouve prétentieux. Ne travaille pas à « faire vibrer son
sacrum ». Ne suppose pas la production sans ce(ux) qui la
génère(nt) et l’autorise(nt). N’a pas encore lu La vie sexuelle
de Catherine M.. Ne feuillette que très rarement Les Échos ou
La Tribune pour les pages publicitaires ou offres d’emploi.
Convoque et organise des communautés provisoires. S’applique
à en mesurer les degrés d’épuisement. Ordonne une partition
au plus près du réel. Regrette de ne pas avoir pu faire des
études d’architecture, d’éthologie, de sciences du langage
ou de design. Se joue des limites et des enjeux relationnels
qu’entretiennent l’art, le politique et l’économie. Porte un
regard caustique sur la marchandisation de l’individu et du
langage. Se pose en organisateur. S’entoure de prestataires
« tendance », « confirmés » ou « déficitaires ». Provoque
la rencontre. Nous invite à partager une expérience dont
le bénéfice dépendrait de notre seule capacité à accueillir
l’autre, à lui accorder une place. Cela présupposant ceci : être
capable de cultiver la perte plutôt que l’avoir.
FRAnCE - Bordeaux
Crédit photo : Ludovic Alussi / Design graphique : Franck Tallon
www.fauvesprod.com
Créations de Michel Schweizer (1998-2008) :
ôQueens [a body lab] (2008), Bleib, opus 3 (2006), Bleib showroom
opus #1 et #2 (2005-2006), Clean (2004), Scan [more business,
more money management] (2003), Chronic(s) (2002) (production
déléguée : compagnie Hors-Série / Hamid Ben Mahi), Kings (20002001), Assanies (1998)
Avec Robin Barde, Pauline Corvellec, Elsa Boyaval, Pierre Carpentey, Clément
Chebli, Aurélien Collewet, Zahra Hadi, Lucie Juaneda, Elisa Miffurc, Davy Monteiro,
Gianfranco Poddighe, Michel Schweizer
Conception, scénographie et direction Michel Schweizer / Création lumière Yves
Godin / Coach vocal Dalila Khatir / Concepteur sonore Nicolas Barillot / Régisseur
général Marc-Emmanuel Mouton / Vidéographe Cécile Pécondon-Lacroix / Assistante
artistique Cécile Broqua / Design graphique Franck Tallon / Photographie Ludovic
Alussi / Arrangements musicaux Gilles-Anthonie Thuillier
Jury des auditions au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine et au Théâtre
National de Chaillot Michel Schweizer, Herman Diephuis, Dalila Khatir et GillesAnthonie Thuillier
Production 2010 : La coma
Coproduction 2010 : La Ferme du Buisson scène nationale de Marne la Vallée,
OARA - Office Artistique de la Région Aquitaine, TnBA – Théâtre national de
Bordeaux en Aquitaine, Festival Novart Bordeaux 2010, Espace Malraux scène
nationale de Chambéry et de la Savoie, Le Manège de Reims scène nationale, Le
Quartz scène nationale de Brest, Théâtre National de Chaillot, Conseil régional
de Basse-Normandie, Les Subsistances – Laboratoire international de création
artistique.
Tournée française :
27 novembre 2010 : Centre culturel de Bergerac
25 janvier 2011 : Le Cratère, Scène nationale d’Alès
8 et 9 février : Le CCN de Caen dans le cadre d’un accueil du Conseil Régional
de Basse-Normandie
3 au 5 mars : Anticodes - Théâtre National de Chaillot - Paris
12 et 13 mars : La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne la Vallée
23 au 26 mars : Antipodes - Le Quartz, Scène nationale de Brest
31 mars au 3 avril : Les subsistances, Laboratoire de création artistique, Lyon
19 avril : Château Rouge, Annemasse
19 et 20 mai : Parvis, Scène nationale de Tarbes Pyrénées
13
FRAnCE - Bordeaux
Plus tard j’ai frémi au
léger effet de réverbe sur
« I feel like a group of one »
[Suite Empire]
conception, mise en scène Renaud Cojo / Ouvre le chien
Un artiste, des réseaux sociaux, des millions de possibilités
Renaud Cojo (artiste associé à la scène Le Carré-Les Colonnes) creuse le
sillon initié avec Et puis j’ai demandé à Christian de jouer l’intro de Ziggy
Stardust avec Plus tard, j’ai frémi au léger effet de réverbe sur « I feel like
a group of one » [Suite Empire]. Il y poursuit son enquête sur les troubles
de l’identité et la figure du double. Partant de cette envie inégalée de
communiquer sur soi générée par les nouvelles technologies, Cojo interroge la
nature des « avatars » et autres « profils », des prolongements infinis du moi
qui sont autant de possibilités de le travestir et/ou de l’éparpiller. Pour cette
création, il s’entoure sur scène de comédiens « réels » et d’« amis »
rencontrés sur le web, faisant ainsi dialoguer la chair et les personnalités
numériques. Le spectacle est construit comme une investigation conduite par
le professeur Cojo qui dissèque sous nos yeux la cacophonie du monde où
s’entrechoquent exhibitionnistes qui s’ignorent et imposteurs de tous poils.
L’occasion de parler de l’art du camouflage que constitue un masque de
Lucha Libre mexicain, de réserver la chambre d’hôtel la plus chère de Paris
ou d’assister à un Google fight entre autres possibilités.
Renaud Cojo
Comédien, metteur en scène, auteur, performeur, rencontre le
théâtre grâce à la musique. En 1991, il crée le label Ouvre le
Chien avec lequel il dirige plusieurs projets. D’emblée, il affirme
la spontanéité de son langage en s’opposant aux mécanismes
de la représentation, pour une forme esthétique libre, et
articule son travail autour de thématiques complexes alliant
des notions d’instinct, d’ambiguïté, de fragmentation, d’ébauche.
(Les Taxidermistes, What in the World, Lolicom). Il traverse le
théâtre institutionnel en questionnant la représentation de la
figure humaine, son entendement monstrueux, grâce à ses
mises en scène pour Louis de Funès de Valère Novarina, et
crée en France Phaedra’s Love de Sarah Kane au Théâtre de
la Bastille. Pour le Festival d’Avignon en 2002, il propose la
création de La Marche de l’architecte de Daniel Keene. Il publie
le poème-fleuve « Rave/ma religion » aux éditions William
Blake and Co dont il donne une version performative en 2005
et joue dans les premiers spectacles de Michel Schweizer
(Kings, Scan). Il s’agite aux côtés de Patrick Robine dans Le
Zootropiste au Théâtre du Rond-Point (2005 et 2006). Après
Elephant People (création 2007), pop opéra dont la thématique
est celle des monstres forains et dont la musique est jouée
en direct sur scène par The Married Monk (Discograph
LE CARRÉ - LES COLOnnES
Le Carré à Saint-Médard-en-Jalles
Mercredi 10 novembre / 19h30
Jeudi 11 novembre / 17h30
Vendredi 12 novembre / 21h
Samedi 13 novembre / 19h30
Label), Et puis j’ai demandé à Christian de jouer l’intro de Ziggy
Stardust (en tournée européenne 2010/2011) propose un
théâtreperformance confrontant l’individu à l’instabilité de son
identité. Dans la continuité de ce dernier travail, Renaud Cojo
souhaite prolonger la question de l’identité virtuelle comme
moteur d’un théâtre-vérité investissant le champ des réseaux
sociaux.
Avec Renaud Cojo, Romain Finart, Louise Rousseau et des «amis» rencontrés sur
le net
Conception, mise en scène, images et interprétation Renaud Cojo / Montage images
Benoît Arène, Renaud Cojo / Son Sylvain Dumoulin / Lumières éric Blosse / Musique
Boyarin, Ween
Production : Le Carré - Les Colonnes Scène conventionnée Saint-Médard-enJalles/Blanquefort, Ouvre le Chien, OARA Office Artistique de la Région Aquitaine.
Avec l’aide du Centre national des Ecritures de Spectacle La Chartreuse
Villeneuve les Avignon.
La compagnie Ouvre le Chien est conventionnée par le Ministère de la Culture
- Drac Aquitaine et subventionnée par le Conseil régional d’Aquitaine, le Conseil
général de la Gironde et la Mairie de Bordeaux.
FRAnCE - Bordeaux
Crédit photo : dan dan design
www.ouvrelechien.com
15
RuSSIE
Entre chien et loup
illustrations pour le roman de Sasha Sokolov
mise en scène Andreï Mogoutchi
Dans son Formalny teatr, Andreï Mogoutchi a réuni musiciens, acteurs, peintres
qui trouvent là un terrain de liberté propice au développement de toutes
sortes d’expérimentations. D’où la singularité et la force de son théâtre visuel.
Inspiré par l’œuvre de Sasha Sokolov, écrivain né au Canada mais résolument
russe, Entre chien et loup exprime par la puissance poétique des images et
des sons tout ce que la vie peut avoir d’insaisissable, cet état « d’entredeux »
si proche de l’âme russe. Entre chien et loup, entre espoir et ténèbres, entre
passé et futur, entre ciel et terre, des gens vivent leur vie et comptent
les étoiles. Mutilés et mendiants, voleurs et tueurs pour rien, ouvriers et
rémouleurs, matelots et cheminots, et Yakov Ilitch Palamakhterov, écrivain
et « homme de trop », amoureux de Maria, à moins que ce ne soit Marina ou
Orina… Tels sont nos contemporains tout droits sortis d’un tableau de Bruegel
l’Ancien et transposés dans une province russe.
Andreï Anatolievitch Mogoutchi fait ses études à l’Institut de
culture de Léningrad dans la classe de mise en scène et
de maîtrise du jeu d’acteur. Au début des années 1990, il
enseigne l’art de la mise en scène à l’Université humanitaire
de syndicat et crée le Formalny Teatr (« le théâtre formel »).
Il réunit plusieurs musiciens, acteurs, peintres reconnus et
méconnus qui s’intéressent à l’avant-garde et trouvent dans
les spectacles de Mogoutchi un terrain de liberté propice au
développement de toutes sortes d’expérimentations.
Les spectacles de Mogoutchi ont participé aux différents
festivals en Europe : Allemagne, Finlande, Pologne, Hongrie,
France. Puis Mogoutchi tente de réaliser un programme
« Théâtre du xxie siècle » pour le Théâtre Maison baltique.
Il met en place la première étape du programme Solntsevorot,
un festival de théâtre de rue et d’avant-garde. Dans les
spectacles qu’il monte au Théâtre Maison baltique, Mogoutchi
réunit les comédiens du Formalny Teatr et les acteurs du
théâtre professionnel, notamment pour le spectacle Économie
naturelle à Chambala d’après A. Chipenko. Son spectacle L’École
des imbéciles d’après le roman de Sasha Sokolov devient un
événement théâtral au début des années 1990. Il reçoit le Prix
Herse d’Or de Saint-Pétersbourg. Avec une bourse du théâtre
Maison baltique, il crée avec Evgueni Grichkovets le texte
de ce dernier, La pièce qui n’existe pas.Après avoir quitté le
théâtre Maison baltique, il devient artiste associé du Théâtre
Alexandrinski de Saint-Pétersbourg en 2004.
C’est là qu’il réalise son rêve et monte le spectacle Pétersbourg
d’après Andrei Biély. Le spectacle est créé dans la cour du
Palais Mikhailovski pendant la période des nuits blanches.
En 2008, Mogoutchi reçoit le prix spécial de la critique Masque
d’Or pour son dernier spectacle, Ivani d’après Gogol monté au
Théâtre Alexandrinski (Saint-Pétersbourg).
TnBA
Grande salle Vitez
Mercredi 10 novembre / 21h
Jeudi 11 novembre / 19h
Durée 1h30
en russe surtitré en français
Spectacles
1989 La Cantatrice chauve d’Ionesco, Formalny Teatr / 1990 Le Jeu
d’après Beckett (Fin de partie), Formalny Teatr / 1990 Mort d’une
pionnière, manifestation spéciale dans le cadre de la Caravane
de la Paix, compagnies de rue / 1991 Pétersbourg, Formalny
Teatr / 1995 Les deux sœurs d’après Tourgueniev, Formalny
Teatr / 1992 Rozenkrantz et Guildenstern sont morts de Stoppard,
Formalny Teatr / 1994 Orlando Furioso d’après Ariosto, Formalny
Teatr, Festival Théâtre Maison baltique / 1995 Incendie, KharmsFestival de St-Pétersbourg / 1996 Die Hamlet-maschine d’après H.
Muller et Sorokine / 1997 La cantatrice chauve, projet Théâtre, xxie
siècle, Formalny Teatr et le Festival Théâtre Maison baltique / 1998
École pour imbéciles d’après Sasha Sokolov, Russie, Pologne,
Allemagne / 2001 La pièce qui n’existe pas de Grichkovets, Festival
Théâtre Maison baltique / 2003 Boris Godounov, Mariinski / 2004
Karakatuk, d’après Hoffman, Cirque de Saint-Pétersbourg / 2004
PRO Turandot d’après Gozzi, Théâtre Refuge de comédiens / 2004
Entre chien et loup d’après Sasha Sokolov, Formalny Teatr / 2005
Pétersbourg d’après A. Bely, Théâtre Alexandrinski (SaintPétersbourg) / 2005 DK de La Manche d’Après Don Quichotte,
Festival Théâtre Maison baltique / 2007 Ivani d’après Gogol,
Théâtre Alexandrinski (Saint-Pétersbourg).
Prix et distinctions
2000 Herse d’Or, L’École des imbéciles / 2001 Masque d’Or,
Prix National, L’École des imbéciles / 2004 Herse d’Or, PRO
Turandot / 2005 Masque d’Or PRO Turandot / 2006 Masque d”Or
Entre le chien et le loup / 2007 Ordre d’État « Mérites devant la
Patrie » dans le domaine de la culture
Crédit photo : Formalny Teatr
RuSSIE
Avec Svetlana Moguchaya, Liudmila Shkirtil, Tatiana Lutsko (chant), Anna
Mamonova, Alexander Mashanov, Dmitry Vorobyev, Dmitry Gotsdiner, Vitaly Saltykov,
Oleg Zhykovsky, Vadim Volkov, Denis Shirko, Axel Shrick, Arseny Moguchiy, Ivan and
Maria Moguchie, Maxim Gudkov, Pavel Urinov, Alexander Manotskov
Illustrations pour le roman de Sasha Sokolov / Mise en scène Andreï
Mogoutchi / Scénographie Andreï Mogoutchi, Alexey Bogdanov / Lumières Denis
Solntsev / Multimedia Alexander Malyshev / Son Alexander Lygun / Costumes et
accessoires Natalia Brekotkina / Musique Vitaly Saltykov / Chorégraphie de la
danse des marins Iablochko Dmitry Gotsdiner
Production : Formalny Teatr – Saint-Petersbourg.
Ce spectacle a reçu le soutien du Théâtre National de Nice and Academy of
Russian Culture.
Andreï Mogoutchi est artiste associé du Théâtre Alexandrinski de SaintPétersbourg.
Dans le cadre de l’Année France-Russie 2010 – www.france-russie2010.com
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HOnGRIE
Hard to be a god
texte et mise en scène Kornél Mundruczó
S’inspirant d’un roman des frères Strugatsky, Mundruczó dresse le portrait
d’une société qui décline toute responsabilité face à des maux comme le
trafic d’êtres humains. Dans deux camions, cinq hommes séquestrent des
prostituées. Toutes ont abandonné leur liberté dans l’espoir d’un avenir
meilleur. Les hommes dictent leurs règles et les quatre parois du camion
délimitent l’empire sur lequel ils règnent. Un homme, témoin en souffrance,
observe ce qui se passe, prend acte de ce voyage en enfer. Le théâtre
impitoyable du jeune réalisateur et metteur en scène hongrois, Kornél
Mundruczó, décrit une humanité en marge : des « monstres » incarnés par
un casting explosif de comédiens professionnels et amateurs qui révèlent
la brutalité du monde. Personnages, situations et décors « réels » font de
Hard to be a god un « reality show » sans concession qui invite le spectateur
à s’observer lui-même.
L’être humain sans défense…
Très pratiquée en Europe de l’Est, la prostitution mobile, la
séquestration et le trafic d’être humains sur les routes s’étendent
désormais au reste du monde. Le réalisateur hongrois Kornél
Mundruczó se penche sur l’absence de défense de l’être humain,
la responsabilité divine, le voyeurisme passif, une bataille entre
l’homme et Dieu. Dans cette performance, les spectateurs sont
placés en situation d’observateurs passifs, de « voyeurs ». Hard
to be a god est une approche ultra-réaliste de la noirceur des
vies en marge de la normalité et de la société. Qui torture qui ?
Qui est à la recherche d’un abri ? Qui est à la recherche de
l’amour ? Qui est le roi d’un tel empire de violence ? Qui survit ?
Des scènes extrêmement crues, deux vrais camions, des objets
et des personnages sont autant d’éléments de ce « reality
show » anxiogène qui interroge les spectateurs : resterons-nous
simples observateurs ou deviendrons-nous humains ?
Kornél Mundruczó
Né en 1975 à Budapest, il étudie à l’Université hongroise de
cinéma et est aujourd’hui un réalisateur européen reconnu. Il
obtient un Léopard d’argent à Locarno en 2002 pour son premier
long métrage Pleasant Days. En 2003, il est le premier Hongrois
à participer à la compétition cannoise avec Little Apocrypha N°2
tandis qu’un de ses courts métrages, Joan of Arc on the Night Bus,
est projeté à la Quinzaine des réalisateurs. Depuis, il foulera
régulièrement le tapis rouge : en 2005 avec son second long
métrage Johanna qui est sélectionné dans Un Certain Regard,
puis en 2008 avec son troisième film, Delta qui remporte le
prix de la critique internationale. En 2010, son film Tender Son The Frankenstein-Project est présenté dans la Sélection Officielle.
Côté théâtre, le metteur en scène aime s’entourer d’acteurs
professionnels ou amateurs qui deviennent de véritables
partenaires créatifs. Kornél Mundruczó retrouve régulièrement
les mêmes comédiens, notamment ceux de l’ancien Kréator
Theater. En 2009, il présente The Frankenstein-Project au
TnBA
Base sous-marine
Jeudi 11 novembre / 21h
Vendredi 12 novembre / 21h
Samedi 13 novembre / 21h
Durée 2h
en hongrois et anglais,
traduction simultanée en français
interdit aux moins de 18 ans
déconseillé à un public sensible
KunstenFestivalDesArts de Bruxelles qui est ensuite accueilli
dans les festivals du monde entier. Outre ce spectacle, deux
autres de ses créations sont actuellement présentées : The Ice
de Sorokin au Théâtre National de Hongrie et Judasevangelium
au Thalia Theater d’Hambourg.
Avec Gergely Banki, Janos Derzsi, Roland Raba, Rudolf Frecska, Laszlo Katona,
Diana Magdolna Kiss, Annamaria Lang, Zsolt Nagy, Orsi Toth, Kata Weber
Texte et mise en scène Kornél Mundruczó / Co-auteur Yvette Biro / Décor et
costumes Marton Agh / Dramaturgie Viktoria Petranyi, Eva Zabezsinszkij /
Production Dora Büki / Chargée de production Judit Sos / Technique et lumières
Andras Elteto / Son, vidéo Zoltan Belényesi / Accessoires Gergely Nagy / Habilleur
Andrea Szakal / Assistant metteur en scène Balazs Lengyel
Production : Proton Cinema - Budapest
Coproduction : KunstenFestivalDesArts - Bruxelles, Alkantara Festival et
Culturgest - Lisbonne, TnBA - Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine,
Rotterdanse Schouwburg - Rotterdam, Theater der Welt - Essen, Trafo - House
of Contemporary Arts - Budapest, Baltoscandal Festival - Rakvere
Avec le soutien de Eky Light - Budapest, Prop Club - Budapest
Projet coproduit par NXTSTP avec le soutien du Programme Culture de l’Union
européenne
Remerciements au Hungarian Cultural Centre
Crédit photo : Marton Agh
HOnGRIE
19
PAYS-BAS
C’est du chinois
conception et mise en scène Edit Kaldor
Sur scène, cinq comédiens natifs de la province de Pékin livrent dans leur
langue originelle leur version d’une même histoire, fondée sur une question
commune : « Quand est-ce que ça a commencé à mal tourner pour nous ? ».
La barrière de la langue ne constitue pas un obstacle puisqu’ils entendent
bien nous inculquer, grâce aux codes du théâtre, les rudiments de mandarin
nécessaires à la compréhension de leur récit. Comme un puzzle roboratif,
la pièce alterne séquences d’apprentissage du mandarin, calibrées pour
les spectateurs, et séquences narratives ; les premières étant la « clef »
d’accès aux secondes. Ce principe ludique crée une empathie inédite entre le
spectateur et les interprètes, tour à tour professeurs de langue et comédiens.
En mettant en scène la langue comme pivot de sa démonstration, et à travers
elle le témoignage de Chinois natifs, la Hongroise Edit Kaldor suscite un
regard neuf sur le fameux Empire du Milieu, source de fantasmes pour bien
des Occidentaux. C’est du Chinois nous plonge dans l’intimité d’une culture
dépouillée de ses artifices et de sa censure, prenant de court les clichés les
plus tenaces.
Edit Kaldor
Originaire de Budapest, elle étudie le théâtre et la littérature
à New York avant de devenir membre du Love Theatre de Peter
Halasz en 1993. À ses côtés, elle travaille comme dramaturge
et vidéaste jusqu’en 1999. Elle s’installe ensuite en Belgique où
elle se passionne pour les nouveaux médias. Quelques années
plus tard, elle poursuit sa formation chez DasArts à Amsterdam.
En 2003, elle se fait remarquer avec sa performance en
solo, Or Press Escape, où le récit s’élabore au fil de séances
quotidiennes devant l’ordinateur. Dans New Game (2004), elle se
livre à des expériences sur la transposition du formatage des
jeux électroniques à la scène. Elle continue avec une série de
crashtests : des solos inspirés par une personne prédéfinie dont
les qualités de performance suggèrent une forme déterminée.
Crashtest 01 : Drama (2005) est présenté au STUK à Leuven,
Point Blank est sa dernière création présentée en 2007 au Parc
de la Villette.
LE CARRÉ - LES COLOnnES
Les Colonnes à Blanquefort
Mardi 16 novembre / 20h30
Mercredi 17 novembre / 20h30
Avec Nu Cheng Lu, Siping Yao, Aaron Fai Wan, Lesley Wang, Qi Feng Shang
Conception et mise en scène Edit Kaldor / Dramaturgie Zhana Ivanova / Accessoires
et costumes Janneke Raaphorst / Production Effie Baert, Esther Verhamme /
Management Corine Snijders, Mark Walraven / Tour management Caravan Production
(Bruxelles)
Production : Productiehuis Rotterdam, Rotterdamse Schouwburg, Stichting Kata
– Amsterdam
Coproduction : Alkantara Festival - Lisbonne, Kunstenfestivaldesarts - Bruxelles,
Göteborg Dans & Teater Festival, Steirischer herbst festival - Graz, NXTSTP
Avec le soutien du Programme Culture de l’Union européenne
Projet soutenu par the Netherlands Fund for Performing Arts (NFPK+), VSBfund,
the Amsterdam Fund for the Arts
Recherche soutenue par HUB - Theatre in Motion - Beijing
Crédit photo : Tom Croes
PAYS-BAS
21
FRAnCE
Esse que quelqu’un sait
où on peut baiser ce soir ?
j’ai répondu au bois
texte et mise en scène éric Da Silva
création du Melkior Théâtre
Au début des années 1980, à la tête de l’Emballage Théâtre, Éric Da Silva
avait signé quelques spectacles radicaux et bouillonnants prompts à chahuter
consciences et regards. Puis silence… Quelques années plus tard, il a retrouvé
auprès du Melkior Théâtre à Bergerac matière et désir à fabriquer du théâtre
avec ses propres textes. Ici, le 11e chapitre d’une décade intitulée Je ne
pourrais pas vivre si je croyais que je faisais du mal. Voisin du bois de
Boulogne, Éric Da Silva regarde ce gigantesque lupanar à ciel ouvert une
fois la nuit venue et fait éclater la folie des dialogues et des scènes saisis.
Esse que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir ? J’ai répondu au bois suit
le « mouvement secret de ces vies trop vivantes pour être vivables, dans un
désert peuplé de créatures passionnément vouées aux métamorphoses ».
Un lieu de passage, de lutte, de vie et de plaisir…
J’ai toujours habité près du bois de Boulogne, voisiné avec
lui, de manières, dans des circonstances et à des périodes
différentes. Un jour, il m’a semblé en avoir entendu et vu
suffisamment pour faire monter et éclater la folie de ces
dialogues et de ces scènes aperçues et j’ai senti pouvoir suivre
comme le mouvement secret de ces vies trop vivantes pour
être vivables, de ce désert peuplé de créatures passionnément
vouées aux métamorphoses.
Ce projet est la onzième partie de la « décade » intitulée Je ne
pourrais pas vivre si je croyais que je faisais du mal pour et sur
laquelle je travaille depuis l’année 2002. C’est avec L’Emballage
Théâtre que nous avons monté six de ces parties : La demande
en mariage et Stalingrad qui groupait cinq pièces (La Télé,
Un homme et une femme, Polic’secour, L’Exécution et Stalingrad).
Par la suite, c’est la collaboration avec Henri Devier, le
Melkior Théâtre et La gare mondiale de Bergerac qui a pris
le relais. En 2007 et 2008, nous avons ensemble créé deux
nouvelles parties de Je ne pourrais pas… : Mike de New York et
L’Anniversaire, et la neuvième pièce, Le Contrat, que nous avons
créée au Festival 30’’30’ à Bordeaux. À ce jour, seule la partie
dite Le trou qui complète la décade reste à entreprendre. Esse
que quelqu’un sait où on peut baiser ce soir ? J’ai répondu au bois
est donc la onzième partie. C’est le Bois de Boulogne que je
regarde comme l’espace tour à tour féérique et inquiétant de
la filiation directe avec les bois ou les forêts des pièces de
Shakespeare (surtout les comédies), dans lesquelles toutes
sortes de fabulations, d’hallucinations, de métamorphoses,
d’enchantements se produisent. Épicentre métaphorique
d’un monde dans lequel le masque que l’homme se fabrique
TnBA
Studio de création
Mardi 16 novembre / 19h
Mercredi 17 novembre / 19h
au jeudi 18 novembre / 19h
Durée 1h30
dans l’urgence pour combattre, aimer, se défendre possède
l’étonnante propriété de tenir tête à la réalité. Je regarde donc
le bois de Boulogne, gigantesque lupanar à ciel ouvert une fois
la nuit venue, comme le lieu de passage, de lutte, de vie et de
plaisir, de personnages qui n’ont pour la plupart pas encore de
représentations authentifiées ou affichées dans le théâtre que
nous vivons…
Éric Da Silva, metteur en scène
éric Da Silva et l’Emballage Théâtre
Metteur en scène, comédien et écrivain éric Da Silva est directeur
artistique de la compagnie Emballage théâtre depuis 1982. Depuis
cette date, il met en scène, joue, écrit et adapte une dizaine de
pièces. Cinq de ses textes ont été montés par la compagnie
: La demande en mariage, Rapport d’autopsie, Je suis Hiroshima
100 000 degrés de plus que toi., No man’s man et Nous sommes
si jeunes, nous ne pouvons pas attendre. Il a également signé
l’adaptation de Troïlus et Cressida de Shakespeare et de Peer
Gynt d’Henrik Ibsen. En 1991, lauréat du prix Léonard de Vinci,
il séjourne en résidence d’écriture à New York, subventionnée
par l’AFAA, et écrit Je suis Hiroshima 100 000 degrés de plus
que toi. En 1994, dans le cadre d’une commande d’écriture par
l’association Ulysse d’Orléans (direction J. Lenny), il écrit Je ne
pourrais pas vivre si je croyais que je faisais du mal. Le travail de
l’Emballage Théâtre (né vers 1981) au patronyme évidemment
inspiré de Kantor est plus que jamais d’actualité. À ses débuts,
la troupe commence par s’emparer de textes d’auteurs : Molière
avec Dom Juan en 1982, Guyotat avec Schisgall Love en 1982
et Tombeau pour cinq cent mille soldats en 1985, Adamov avec
La grande et la petite manœuvre en 1983, Shakespeare avec
FRAnCE
Crédit photo : DR
www.melkiortheatre.com
Troïlus et Cressida en 1988 pour intercaler ensuite et privilégier,
dans une démarche là aussi très « kantorienne », jouer « avec »
des textes de son metteur en scène, Eric Da Silva.
Melkior Théâtre
Créée en 1981 à Bergerac en Dordogne, la compagnie développe
ses spectacles à partir de textes issus du répertoire contemporain
et donne une priorité à la dramaturgie des corps. En 2001, Henri
Devier devient directeur artistique et installe le Melkior Théâtre
à La gare mondiale qui devient un lieu de
recherche et de confrontation. Ouvrant largement ses portes aux
artistes et aux compagnies, ce lieu de création expérimente toutes
les formes de rapprochement entre théâtre, danse, musique,
arts plastiques et cirque et entreprend des actions originales
de conquête des publics. Depuis 2004, le travail artistique du
Melkior Théâtre s’appuie sur les textes d’Éric Da Silva, auteur
associé depuis 2010. À ce jour, quatre textes ont été montés :
Pour en finir avec le jugement de Dieu, épisode 1 (2005), Mike de
New York (2007), L’Anniversaire (2008), Le Contrat (2010).
Avec Isabelle Benkémoun, Marie-Charlotte Biais, Henri Devier, Frédéric Fachena,
Hervé Gaboriau, Arnaud Le Glanic, Véronique Prune, Fleur Sulmont
Texte et mise en scène éric Da Silva / Création Melkior Théâtre / Lumières Julia
Grand, Frédéric Valet / Son David Carbonnel / Décors Jean-François Garraud, Sabrina
Noiraux, Charlie Devier / Costumes Louise Trévaux du Fraval
Production : Melkior Théâtre/La gare mondiale
Coproduction : TnBA - Théâtre national de Bordeaux Aquitaine, OARA - Office
Artistique de la Région Aquitaine, Agence Culturelle Départementale Dordogne
Périgord, Collectif 12-Friche André Malraux, Drac Île-de-France, Emballage
Théâtre 6
Avec le soutien de l’Adami
La Compagnie Melkior Théâtre est soutenue par la Ville de Bergerac, le Conseil
général de la Dordogne, le Conseil régional d’Aquitaine, la Drac d’Aquitaine
23
FRAnCE - Bordeaux
Micro-climats 0.0
conception artistique Monique Garcia / Glob Théâtre
À la demande du Glob Théâtre, trois auteurs dramatiques – Marion Aubert,
Virginie Barreteau et Fabrice Melquiot – mettent en voix les petits et grands
bouleversements de nos intimités. Ainsi naissent trois courtes pièces confiées
à trois équipes artistiques qui créent un spectacle nomade sur les quais de
Bordeaux. Et de cabane de chantier en cabane de chantier, de micro-climat
en micro-climat, résonnent ces quelques échos de vies chahutées…
Soudain, un matin, le long du trottoir, un panneau de permis de construire.
Puis, plus tard, sur le bord du terrain, une cabane de chantier.
Comme un refuge contre le soleil ? Le vent ? Le froid ? La pluie ?
Un abri contre la solitude, une signature qui marque la fin d’une page,
annonce des histoires englouties, une charnière ouvrant sur une nouvelle vie,
une alcôve pour faire renaître un chez soi et se réchauffer, enfin ?
Hommes et villes toujours en chantier, toujours surpris au bord du
déséquilibre.
Compagnie Tire pas la nappe
Auteur
Marion Aubert (auteure et comédienne) et Capucine Ducastel
(comédienne) fondent la Compagnie Tire pas la nappe en 1997.
Peu de temps après, elles sont rejointes par Marion Guerrero
(metteuse en scène et comédienne). Marion Aubert est auteure
d’une vingtaine de pièces : Orgueil, poursuite et décapitation
(comédie hystérique et familiale), Phaéton, Les aventures de
Nathalie Nicole Nicole, Les histrions (mis en scène par Richard
Mitou au TnBA en 2008). En 2010, elle fonde à l’initiative de
Fabrice Melquiot la Coopérative d’écriture, en compagnie de
onze auteurs dramatiques. Certains de ses textes sont traduits
en allemand, anglais, italien et catalan.
Metteur en scène
Après sa formation au Conservatoire National de Région de
Montpellier, Marion Guerrero rejoint l’Atelier Volant du théâtre
National de Toulouse en 1998. Elle y présente sa première
mise en scène Petit(s) rien(s) Cabaret, un montage de texte et
de chansons. Elle codirige la compagnie Tire pas la nappe et
met en scène plusieurs textes de Marion Aubert (dont L’épopée
lubrique, Orgie nuptiale, Les aventures de Nathalie Nicole Nicole…).
Parallèlement à ses diverses mises en scène, Marion Guerrero
mène des projets de comédienne pour la compagnie Tire pas la
nappe ainsi que pour d’autres compagnies.
GLOB THÉÂTRE
Quai Louis-XVIII - Placette Munich
Mercredi 17 novembre / 19h et 21h30
Jeudi 18 novembre / 19h et 21h30
Vendredi 19 novembre / 19h et 21h30
Samedi 20 novembre / 18h et 21h
Compagnie Travaux publics
Auteur
Comédienne, auteur et metteur en scène, Virginie Barreteau
est issue du Conservatoire National de Région de Bordeaux.
Elle participe, entre 1998 et 1999, à l’Atelier Volant au théâtre
National de Toulouse, sous la direction de Jacques Nichet et
Jérôme Hankins. Elle écrit, entre 1999 (La Danse du baron,
commande du conservatoire de La-Roche-sur-Yon) et 2007
(L’Histoire du non employé Jefferson) neuf pièces de théâtre.
Elle écrit et met en scène Le Crachoir en 2002 en résidence
à Gaillac. Avec La Geste des endormis, elle reçoit en 2003 le
premier prix au Concours d’Écriture Dramatique de Guérande.
Elle réalise en 2006 la mise en scène de cette pièce au festival
Prémisses en scène de Bordeaux. Marion Guerrero lui commande
Le Tango du couteau, « operita » mise en scène par cette dernière
au théâtre des Treize Vents à Montpellier.
Metteur en scène
Depuis plusieurs années, Frédéric Maragnani mène un projet
de littérature privilégiant la création et l’émergence d’œuvres
nouvelles. Il développe des liens et des compagnonnages avec
des auteurs, trouvant pour chacun des projets d’écriture, un
rapport inédit dans la traduction et la réinvention scénique de
leur oeuvre. Après des études pour devenir comédien, il crée
son groupe de théâtre. Son art de la scène, pictural et souvent
très coloré, mêle différentes influences scéniques, revendique la
force et l’intensité de l’image photographique, la peinture et le
cinéma, la musique des mots et la force de l’oralité.
Il inscrit également son travail à l’intérieur de matrices littéraires
précises : le drame, la comédie, et surtout le conte, afin de les
détourner et de créer un trouble, un entre-deux, un nouvel état
scénique à la marge du premier. Parmi ses dernières réalisations,
Le Cas Blanche Neige (comment le savoir vient aux jeunes filles)
d’Howard Barker et Par les routes de Noëlle Renaude, furent
présentées au TnBA ; Barbe-Bleue (la scène primitive) et Suite 1
furent crées au TNT-Manufacture de chaussures.
Crédit visuel : Pierre Planchenault
FRAnCE - Bordeaux
Glob Théâtre
Auteur
Auteur contemporain de théâtre, Fabrice Melquiot fut d’abord
comédien au sein de la compagnie du théâtre des Millefontaine.
En 1998, il écrit ses premiers textes pour enfants (Les petits
mélancoliques et Le jardin de Beamon). Il reçoit le Grand Prix
Paul Gilson de la Communauté des radios publiques de langue
française et, à Bratislava, le prix européen de la meilleure
œuvre radiophonique pour adolescents. Il a reçu en 2008 le Prix
théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.
Parmi ses textes, on peut citer L’Inattendu (2001), Autour de
ma pierre il ne fera pas nuit (2002), Ma vie de chandelle (2004),
L’Actrice empruntée (2004) ou encore Tarzan Boy qu’il met en
scène au TnBA en février 2010. Si l’essentiel de son écriture
est tournée vers le théâtre, une autre passion habite Fabrice
Melquiot : la poésie. Les recueils Veux-tu ? et Graceful ont tous
deux donné lieu à une série de représentations.
Metteur en scène
Monique Garcia est l’un des membres fondateurs du Glob
théâtre. Après de nombreuses années durant lesquelles elle
a mené une carrière de comédienne, elle affirme son désir de
mettre en scène en 2006 avec Notre besoin de consolation est
impossible à rassasier de Stig Dagerman (avec Faizal Zeghoudi)
et Mondo, adaptation du texte de JMG Le Clézio. Elle prête
une attention toute particulière aux œuvres non dramaturgiques
comme matières à mise en scène. Son travail réinterroge sans
cesse la relation privilégiée d’écoute avec le spectateur.
Éboulis intérieurs et autres désastres
Texte Marion Aubert / Mise en scène Marion Guerrero, Compagnie Tire pas la nappe
Plage
Texte Virginie Barreteau / Mise en scène Frédéric Maragnani, Compagnie Travaux
publics
Écluses
Texte Fabrice Melquiot / Mise en scène Monique Garcia, Glob Théâtre
Production : Glob Théâtre
Coproduction : Novart Bordeaux 2010
Avec le soutien de la Ville de Bordeaux
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FRAnCE - Bordeaux
Enfants perdus
texte Arnaud Rykner
mise en scène Romain Jarry et Loïc Varanguien de Villepin
Compagnie des Limbes
C’est une maison de bord de mer, d’un autre temps, qui n’ouvre que pour les
vacances.
Chaque année s’y retrouvent des enfants, sous le regard d’un homme et
d’une femme. Ils sont à cet âge où l’on joue encore à l’enfance. Les bagarres.
Les réconciliations. Parmi eux, un garçon solitaire, à la violence mystérieuse.
L’été va se terminer plus tôt cette année-là.
En quarante-trois courts chapitres, qui sont autant de tableaux vivants,
l’auteur capte ainsi les tropismes, la violence de la douceur de purs
moments d’être, la présence de la mort comme énigme.
La compagnie des Limbes présente une étape de leur adaptation de ce bref
roman, paru en 2009, qui exerce une magie suggestive. Des pans d’enfance,
enfouis, intimes, ressurgissent, les sensations affleurent et se partagent,
l’image s’efface derrière la « chambre hallucinatoire » de l’imaginaire.
Une écriture dense, presque blanche, qui n’est pas sans rappeler celles de
Sarraute, Duras, Woolf, ou encore Maeterlinck.
OARA
OFFICE ARTISTIQuE DE LA RÉGIOn AQuITAInE
Jeudi 18 novembre / 18h30
Entrée libre
Rencontre avec l’auteur le 18 novembre et lecture de sa première pièce
Pas savoir (à paraître aux Solitaires Intempestifs début 2011) vendredi
19 novembre à 12h à l’OARA.
La compagnie des Limbes a été fondée en 2001 par Romain
Jarry et Loïc Varanguien de Villepin. Installée à Bordeaux, la
compagnie s’attache aux écritures – poèmes, romans plutôt que
pièces de théâtre.
« Parce qu’elles inventent un langage. Parce qu’elles transforment
la représentation que nous avons du monde, le sens de notre
vie. Parce qu’on y entend du corps, parce qu’on y entend une
voix qu’on n’avait jamais entendue jusqu’alors. Peut-être pour
donner à entendre et à voir que ce qui fait théâtre c’est d’abord
le langage, l’énergie créatrice du langage, tout ce qui déborde la
signification et qui ouvre sur l’invisible et l’inaudible du langage
et de la vie. Aussi différentes que soient les écritures avec
lesquelles nous travaillons - Ghérasim Luca, Kurt Schwitters,
Virginia Woolf, Jon Fosse, Henri Meschonnic, Arnaud Rykner -,
chacune d’elle, de manière singulière, met en jeu ces questions :
qu’est-ce que vivre, comment vivre et comment dire / écrire.
Chacune d’elle articule à sa façon dire et vivre. Chacune
transforme à sa manière notre rapport au langage et à la vie. »
Arnaud Rykner
Né en 1966, il vit à Toulouse. Spécialiste de l’œuvre de Marguerite
Duras et de Nathalie Sarraute dont il a réalisé les éditions
critiques, Arnaud Rykner s’inscrit dans la lignée de ces deux
écrivains avec ses propres romans. Je ne viendrai pas, Blanche,
Nur ou Enfants perdus, publiés aux éditions du Rouergue entre
2000 et 2009, témoignent d’un talent singulier. Arnaud Rykner
poursuit un double parcours théâtral et universitaire : assistant
et dramaturge de Claude Régy de 1990 à 1995, metteur en scène
avec notamment Tropismes de Nathalie Sarraute, Aucun regard
de Dominique Hubin, Les Aveugles de Maurice Maeterlinck.
Ancien élève de l’École Normale Supérieure, membre de
l’Institut Universitaire de France, il dirige le laboratoire LLA
(Lettres, Langages et Arts) de l’Université de Toulouse. Il a
publié cinq essais chez José Corti (notamment L’Envers du
théâtre. Dramaturgie du silence de l’âge classique à Maeterlinck,
en 1996, et Pans. Liberté de l’œuvre et résistance du texte, en
2003). Il a participé à la publication des œuvres complètes de
Nathalie Sarraute dans l’édition de La Pléiade et lui a consacré
un essai paru au Seuil en 1991.
Avec Solène Arbel, Axel Bogousslavsky, Brieuc Jeandeau
Mise en scène Romain Jarry et Loïc Varanguien de Villepin / Création Climats
Johann Loiseau
Coproduction : OARA-Office Artistique de la Région Aquitaine, Novart Bordeaux
2010
Partenariat : Studio-Théâtre de Vitry, Chantiers-Théâtre de Blaye et de l’Estuaire
Avec le soutien du TnBA, du Ministère de la Culture et de la Communication –
DRAC Aquitaine, de la Région Aquitaine, du Conseil général de la Gironde, de la
Fabrique Pola et de la Mairie de Bordeaux.
France - Bordeaux
Crédit photo : Élodie Belmar
compagniedeslimbes.free.fr
27
CAnADA
˜˜˜ o oui ˜˜˜
conception et chorégraphie Benoît Lachambre
Chorégraphe, interprète et enseignant, le canadien Benoît Lachambre mêle
dans ses spectacles danse, improvisation, performance et arts visuels avec,
pour enjeu, d’éveiller nos sens à une réceptivité profonde. Fidèle à cet esprit,
chacune de ses créations se veut une exploration du corps humain dans sa
perméabilité à l’histoire, à la mémoire et aux désirs.
Aujourd’hui, Benoît Lachambre cherche à comment dire « je t’aime ».
Parce qu’il aime ces mots. O oui, pour laisser jaillir les émotions comme un
chant, des sons, des claquements, des paroles parfois inaudibles, murmurées,
susurrées à l’oreille. O oui, pour libérer l’esprit de ses contraintes et dévoiler
une alternative intuitive, celle d’un langage réinventé du corps et des mots.
Benoît Lachambre évolue dans le milieu de la danse au niveau
international depuis plus de trente ans. Explorateur du corps dansé,
il navigue entre compositions chorégraphiques, performances
et enseignement depuis la fin des années 1970. Initialement
spécialisé en jazz et en danse moderne, il développe son savoir
à New York auprès de Stephanie Skura et Nina Martin et s’initie
aux techniques de « releasing » ou libération des mouvements.
Dans les années 1990, un accident de la route le sensibilise à
une nouvelle perception du corps. Il fonde alors B.L.Eux (pour
Benoît Lachambre et eux) et danse sous la direction de Marie
Chouinard, Meg Stuart, Jennifer Lacey. Impliqué dans plusieurs
projets à l’aube des années 2000, il apparaît successivement
dans Document 1, composition atypique de Lynda Gaudreau,
Not to Know, improvisation co-imaginée avec Andrew Harwood
et dans ses propres créations, RevolUn avec l’interprète Marc
Rees, et Innat porté par la danseuse Hanna Hedman, présenté
au Festival d’Avignon. Il participe de ce fait à une multitude
de projets artistiques et travaille entre autres avec les
chorégraphes Lynda Gaudreau, Felix Ruckert, Catherine Contour,
Boris Charmatz, Sasha Waltz, Isabelle Schad et Laurent Goldring.
Avec Meg Stuart et Hahn Rowe, il crée Forgeries, love and other
matters. En 2009, s’ouvrent au centre Pompidou de Beaubourg
les représentations de Body-Scan, chorégraphie conçue avec la
Malaisienne Su-Feh Lee autour d’une approche sensorielle de
la danse. Il a créé récemment la mise en scène de l’adaptation
théâtrale du Condamné à mort de Jean Genet, joué par JeanFrançois Blanchard pour le Festival Next à Valenciennes.
Annik Hamel
Formée en danse contemporaine, elle exerce sa pratique
artistique depuis plus de vingt ans sur les scènes montréalaises
et internationales. Son histoire avec la danse est alimentée par
une cinquantaine de rencontres avec des créateurs reconnus :
Jean-Pierre Perreault, Paul-André Fortier, Daniel Léveillé,
Ginette Laurin, Natsu Nakajima (Japon), Françoise Sullivan,
Suzan Marshall (ÉU), James Kudelka, Karine Pontiès (Belgique),
Ae Soon Ahn (Corée), Danièle Desnoyers, José Navas, Paola de
Vasconcelos. Elle œuvre au sein de la compagnie Montréal Danse
TnBA
Studio de création
Jeudi 11 novembre / 19h30
Vendredi 12 novembre / 19h30
Samedi 13 novembre / 19h
Durée 1h15
depuis 1987, et participe à une multitude de projets venus de
l’extérieur.
Céline Bonnier
Actrice à la télévision et au cinéma, elle obtient en 2004 deux
nominations pour son interprétation de Monica La Mitraille de
Pierre Houle et remporte, en 2006, un Jutra pour le film Délivrezmoi de Denis Chouinard. Elle collabore avec les metteurs en
scène Robert Lepage et Denis Marleau et tourne coup sur coup
avec les réalisateurs Kim Nguyen (Truffe), Léa Pool (Ma mère est
chez le coiffeur) et André Forcier (Je me souviens) au cours de
l’année 2007. Acclamée pour son tour de force dans la pièce de
théâtre, La cloche de verre de Brigitte Haentjens, sa prestation
solo magistrale lui vaut le Masque de la meilleure interprète
féminine en 2005. Elle signe à l’automne 2007 sa deuxième
création théâtrale, Le chant des Gaston, qu’elle met également en
scène et qui a été présentée à L’Espace Libre.
Hahn Rowe
Compositeur, producteur, et multi-instrumentiste, il se positionne
depuis près de vingt ans entre le rock, la musique électronique,
l’improvisation et l’univers de la nouvelle musique. Il a joué ou
enregistré avec, notamment, Hugo Largo, David Byrne, Antony
and the Johnsons, Hassan Hakmoun, Glenn Branca, Moby,
Swans, Foetus, and R.E.M. Il a composé et interprété en direct
la musique de Forgeries, love and others matters et a écrit
celle de Replacement et de Blessed, ainsi que de nombreuses
compositions pour le cinéma et la télévision.
Jonathan Inksetter
Les travaux de Jonathan Inksetter mettent l’accent sur le
processus et la durée et reconnaissent le corps comme le
récepteur d’expérience sensorielle avec l’intention de changer la
perception ou l’état physique du spectateur ou interprète. Son
travail sur les installations, le son, et le film numérique est
internationalement exposé dans les galeries, festivals et dans
les espaces alternatifs.
Crédit photo : Rolline Laporte
CAnADA
Avec Céline Bonnier, Annik Hamel, Benoît Lachambre
Conception et chorégraphie Benoît Lachambre / Vidéo Jonathan Inksetter
Collaboration Artistique Meg Stuart / Musique Hahn Rowe / Textes Céline Bonnier,
Annik Hamel, Benoît Lachambre / Scénographie Jonathan Inksetter, Benoît
Lachambre / Éclairage et direction technique Philippe Dupeyroux / Costumes
Angelo Barsetti
Production : B. L. Eux – Montréal
Coproduction : ImPulsTanz Wien - Autriche, La Bâtie – Festival de Genève – Suisse,
BIT Teartegarasjen Bergen - Norvège, L’Usine C Montreal - Canada, Vooruit Belgique, Le Manège - Mons/CECN - Belgique, Technocité – Belgique. Avec le
soutien de Bravofact - Montréal et Le Cuvier CDC d’Aquitaine - France.
B.L.Eux / Benoît Lachambre remercie de leur appui financier le Conseil des Arts
du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que le Conseil des
arts de Montréal
29
SuISSE - BELGIQuE
You’ve changed
conception, mise en scène et chorégraphie Thomas Hauert
Au fil du temps, la compagnie ZOO de Thomas Hauert a fait la preuve d’un
talent singulier pour explorer toutes les possibilités du mouvement et pour
interroger les notions de groupe et d’écoute de l’autre. Cette communauté
d’artistes virtuoses construit une écriture chorégraphique fortement
polyphonique où la musique participe du mouvement avec la scène.
Tout d’abord improvisée, la chorégraphie sert de base à la création d’une
vidéo, puis d’une composition musicale de Dick van der Harst – un rock band
et trois chanteuses classiques - suivies d’une autre improvisation, d’une
nouvelle musique, de lumières… Ces « réactions » en chaine se nourrissent
mutuellement et produisent une danse énergique, surprenante et
ludique. You’ve changed développe cet équilibre subtil entre liberté et
contrainte et témoigne d’un véritable amour pour la danse. Thomas Hauert
nous parle avec son corps et c’est avec notre corps qu’il faut l’écouter.
Le langage chorégraphique de Thomas Hauert pourrait être perçu
comme un développement de la tradition initiée par des maîtres
de la danse abstraite tels que Trisha Brown. Ce qui rend son œuvre
singulière et signifiante, c’est qu’elle vise à faire émerger l’ordre
à partir du désordre, la forme à partir de l’informe, un groupe à
partir d’individus, tout en tirant parti de la qualité exceptionnelle
de perception, d’attention et de concentration rendue possible par
l’improvisation. La chorégraphie apparaît comme un microcosme
dans lequel des individus négocient en permanence leur liberté
et leur créativité avec leur volonté de se relier aux autres. Par
ailleurs, Thomas Hauert explore sans relâche la relation entre
la danse et la musique. Dans Accords (2008), les danseurs « se
greffent » sur des pièces musicales existantes en jouant de leurs
corps comme d’instruments. Dans You’ve changed, au contraire,
le mouvement précède la musique. Thomas Hauert a demandé
à Dick van der Harst, célèbre pour ses collaborations avec les
metteurs en scène Alain Platel et Éric De Volder, de composer
une musique originale sur une danse proposée par les performers
de ZOO – un complexe développement chorégraphique improvisé
fixé en vidéo. You’ve changed témoigne d’un véritable amour pour
la danse comme forme, comme langage, comme technique. C’est
une pièce physique à expérimenter de façon très directe. Le plaisir
de la danse. Mais c’est aussi plus que cela. Un des fondamentaux
du travail de Thomas Hauert est qu’il préserve la liberté des
performers comme des spectateurs. You’ve changed touche à la
relation entre la liberté individuelle et la cohésion sociale. Viennent
à l’esprit, en particulier, les expériences culturelles utopiques des
années 1960, un moment d’articulation où les rêves d’ingénierie
sociale du modernisme s’effondrent sous les attaques d’une vision
nouvelle, postmoderne, du « sujet ». La période, aussi, où ont pris
place dans le champ de la danse des expérimentations qui se
reflètent encore aujourd’hui dans un travail comme celui de ZOO.
Mais depuis ce temps, l’eau a coulé et les miroirs se sont brisés…
Le nouveau spectacle de Thomas Hauert pourrait nous inviter à
nous poser cette question : en quoi avons-nous changé ?
TnBA
Salle Vauthier
Vendredi19 novembre / 19h30
Samedi 20 novembre / 19h
Thomas Hauert (Suisse, 1967)
Après s’être formé à l’académie de Rotterdam, le chorégraphe
suisse Thomas Hauert s’installe à Bruxelles en 1991. Il danse
pendant trois ans dans la compagnie Rosas d’Anne Teresa De
Keersmaeker puis collabore avec Gonnie Heggen, David Zambrano
et Pierre Droulers. Après la création du solo Hobokendans
(1997), il fonde la compagnie Zoo avec laquelle il crée une
dizaine de spectacles du solo jusqu’à l’improvisation pour dix
danseurs, salués unanimement par la critique. Thomas Hauert
a développé des méthodes d’enseignement qui sont reconnues
internationalement. Il a encore créé Ha Mais (2002) avec un
groupe de danseurs mozambicains, Milky Way (2000), Lobster
Caravan (2004) et 12/8 (2007) avec des étudiants de P.A.R.T.S,
ainsi que Fold and Twine (2006) à la Laban School de Londres.
Dick van der Harst (Belgique, 1959)
Dick van der Harst est musicien, arrangeur et compositeur.
Depuis 1989, il est compositeur en résidence dans la maison de
production d’opéra et de théâtre musical gantoise LOD et célèbre
entre autres pour ses collaborations avec les metteurs en scène
Alain Platel et Éric De Volder.
Jan Van Gijsel (Belgique, 1975)
Il étudie les arts audiovisuels à la St-Lukas Hogeschool à
Bruxelles. Par la suite, il crée les lumières pour plusieurs vidéos
et spectacles de théâtre/danse, collaborant entre autres avec
Ingrid von Wantoch Rekowski, Needcompany, De Filmfabriek, Lilia
Mestre, Ayélen Parolin, Mette Edvardsen, Michel Yang… Depuis
2005, il travaille comme directeur technique et light designer
pour ZOO. Il a créé les lumières et la scénographie de Modify
(2004), Walking Oscar (2006), Parallallemande (2006), Puzzled
(2007) et Accords (2008).
Own est un label de mode créé par Thierry Rondenet (1965) et
Hervé Yvrenogeau (1966), deux Français installés en Belgique.
Ils fondent OWN en octobre 1998, présentant leur première
Crédit photo : Filip Vanzieleghem
SuISSE - BELGIQuE
collection homme quelques mois plus tard. En 2005, ils lancent
également une collection femme. Pour ZOO\Thomas Hauert, ils
ont créé les costumes de Verosimile, 5, Walking Oscar, la reprise
de Cows in Space et Accords.
Peter van Goesen (Belgique, 1970)
Musicien électronique et artiste audiovisuel depuis 1988, son
travail comprend des compositions pour des installations, des
performances live, des projets dans le domaine des systèmes
interactifs basés sur l’usage de senseurs et des sets DJ. Aussi
à l’aise dans un centre d’arts que devant une piste de danse, il
produit et joue sous son propre nom et sous ceux de Object et
Vanno. Pour ZOO, le musicien réalise le design sonore de Walking
Oscar (2006) et Accords (2008).
Avec Thomas Hauert, Fabián Barba, Liz Kinoshita, Albert Quesada, Gabriel Schenker,
Theodossia Stathi, Gabor Varga, Samantha van Wissen
Conception, mise en scène et chorégraphie Thomas Hauert / Musique Dick van
der Harst / Musiciens Dick van der Harst, Inez Carsauw, Lander Gyselinck, Jouni
Isoherranen, Els Van Laethem, Simone Vierlinger / Textes pour la musique Paola
Bartoletti / Scénographie, lumières et vidéo Jan Van Gijsel / Musique électronique
et design sonore Peter Van Hoesen / Costumes OWN
Production : ZOO
Coproduction : Festival alkantara – Lisbonne, Kunstenfestivaldesarts – Bruxelles,
La Bâtie, Festival de Genève, Kaaitheater – Bruxelles, TnBA – Théâtre national de
Bordeaux en Aquitaine, LOD – Gand, Centre chorégraphique de Franche-Comté
– Belfort dans le cadre de l’accueil studio (Belfort), Theaterhaus Gessnerallee –
Zurich, Dampfzentrale - Bern
Projet coproduit par NXTSTP, avec le soutien du Programme Culture de l’Union
européenne - Avec le soutien de Vlaamse Overheid, Ministère de la Communauté
Française de Belgique - Service de la Danse, Pro Helvetia - Fondation suisse pour
la Culture, Vlaamse Gemeenschapscommissie, Wallonie- Bruxelles Théâtre/Danse
Résidences et accueils studio Centre chorégraphique national de Franche-Comté
à Belfort dans le cadre de l’accueil studio Ministère de la Culture et de la
Communication / DRAC Franche-Comté et de la convention Culturesfrance / Conseil
régional de Franche-Comté - Belfort, Charleroi / Danses, Centre chorégraphique
de la Communauté française de Belgique, Kaaitheater – Bruxelles, Ultima Vez –
Bruxelles, Rosas - Bruxelles
31
BELGIQuE
I/II/III/IIII
conception et mise en scène Kris Verdonck / A Two Dogs Company
Quatre danseuses « identiques » sont suspendues à une grande machine, telles
des marionnettes. Dans le travail de Kris Verdonck, la relation entre l’homme
et l’objet, entre l’être vivant et la matière, est centrale. Le metteur en scène/
plasticien et ses performeuses ont créé une sorte de chorégraphie idéale : un
solo, un duo, un trio et un pas de quatre. Ils ont tenté de se libérer le plus
possible de la machine, mais tôt ou tard celle-ci les mènera quand même
dans une direction qu’elle a elle-même déterminée. Déroutantes et ambiguës,
les images qu’évoque I/II/III/IIII nous rappellent les palmipèdes blancs du Lac
des Cygnes qui, semblables à des carcasses animales ou à des corps humains
désarticulés, s’écrouleraient et rebondiraient dans tous les sens.
TnBA
Grande salle Vitez
Samedi 20 novembre / 21h
Du 18 au 21 novembre, les installations de Kris Verdonck, Variation VI,
investissent le TNT - Manufacture de chaussures
Où finit l’homme et où commence la machine, l’artificiel ?
Le processus de travail de I/II/III/IIII est centré sur l’idée que
les danseuses puissent se déplacer le plus librement possible
tout en étant liées à la machine. En dirigeant cette pièce, Kris
Verdonck tente de faire se rejoindre les forces opposées de la
liberté et de la détermination : comment donner de l’espace
aux danseuses et rester fonctionnel dans les limites imposées
par la machine qui, tôt ou tard, enverra les danseuses dans
une direction déterminée par elle-même. La recherche qui a
été faite dans I/II/III/IIII – ainsi que le préconise Kleist dans son
essai sur le théâtre de marionnettes – consistait à connaître
au mieux la machine et à anticiper ses mouvements. Il en a
résulté « une sorte de mouvement rythmique qui ressemble à
de la danse » […]
Le caractère identique de deux êtres vivants signifie qu’ils ne
sont plus uniques. Celui qui est totalement semblable à un
autre ne peut plus clamer sa propre et inaliénable identité,
parce qu’il/elle doit partager son identité avec quelqu’un
d’autre. Est-ce que cela met fin à notre « humanité » ? Où
finit l’homme et où commence la machine, l’artifice ? Sommesnous capables de vivre avec la pure répétition ou copie de
nous-mêmes ? Ou est-ce finalement, comme le philosophe
Gilles Deleuze l’analyse, impossible de séparer la notion
de « répétition » de la notion de «d ifférence » qui implique
de comparer une chose à l’autre, et donc au minimum deux
êtres, choses, phénomènes… Parler de la différence c’est
parler de la duplication.… Pour I/II/III/IIII, les danseuses
suspendues à la machine participent au développement de la
chorégraphie : se succèdent un solo, un duo, un trio et un pas
de quatre. Les images évoquées dans I/II/III/IIII, sont multisouches et déroutantes : un ballet classique, un spectacle de
marionnettes, la machinerie du xviie siècle, les marionnettesacteurs du théâtre dadaïste du début du xxe siècle. Le spectre
des associations passe d’anges flottant à des carcasses
traînées. La structure de la performance nous confronte en
outre probablement à l’interprétation émotionnelle primaire et
« pure » des numéros 1, 2, 3 4 comme les philosophes grecs
et les scientifiques les ont formulés jadis.
Marianne Van Kerkhoven, dramaturge sur I/II/III/IIII
Kris Verdonck
Né en 1974, il fait d’abord des études d’architecture, d’arts
visuels et de théâtre. En 1999, il termine des études d’Arts
dramatiques au RITS (École des arts et techniques audiovisuels
et dramatiques, Bruxelles) et entame en 2001 ses dernières
études au HISK (Institut supérieur des arts plastiques, Anvers).
En 1994, il sort Lauréat du Concours inter-universitaire
de Littérature en prose. Il a différents projets à son actif.
Il travaille pour la radio, assure la réalisation d’un clip
publicitaire, produit diverses installations et met notamment
en scène les pièces de théâtre suivantes : Het vuil, de stad en
de dood (1999), Tussen ons gezegd en gezwegen, naar O. van
Woensel (1999), B.O.I (2000), (CaO)n (2001) et Chironomidae
(2001). Les différentes formations qu’a suivies Kris Verdonck
– arts visuels, architecture et théâtre – se retrouvent dans
son travail : on peut situer ses créations à la frontière
entre les arts plastiques et le théâtre, l’installation et la
performance, la danse et l’architecture. Comme metteur en
scène et plasticien, il a déjà réalisé une large variété de
projets, e.a. 5 (2003), Catching Whales Is Easy (2004), II (2005).
Souvent, il présente des combinaisons de ses installations/
performances sous la forme de Variations. Les premiers Stills
se composant de projections gigantesques, ont vu le jour en
septembre 2006, à l’occasion de la La Notte Bianca à Rome.
En novembre 2007 il a réalisé l’installation théâtrale I/II/III/
IIII. La première de sa deuxième installation théâtrale, END,
a eu lieu en mai 2008 pendant le Kunstenfestivaldesarts à
Bruxelles. Variation IV, un parcours de 7 installations, a été
présenté lors du festival d’Avignon 2008. En janvier 2010, la
première de Actor #1 a eu lieu au Kaaitheater à Bruxelles.
Actuellement, Kris travaille aussi sur une nouvelle création,
K, a Society présentée en juillet 2010 au Theater der Welt à
Essen, suivie d’une tournée : Kaaitheater - Bruxelles, Vooruit Gand, Rotterdamse Schouwburg et Le Manège - Mons.
Crédit photo : Giannina Urmeneta Ottiker
BELGIQuE
Avec Claire Croizé, Alix Eynaudi, Gemma Higginbotham, Nikoleta Rafaelisova,
Zsuzsanna Rozsavolgy, Artemis Stavridi, Eveline Van Bauwel
Conception et mise en scène Kris Verdonck, A Two Dogs Company / Dramaturgie
Marianne Van Kerkhoven (Kaaitheater) / Musique Stefaan Quix / Création lumières
Luc Schaltin (Kaaitheater) / Costumes Shampoo & Conditioner / Construction Hans
Luyten (PlasmaMagma), Dirk Lauwers (dna) / Machinistes Hendrik De Smedt, Serge
Grootaert, Simon Salaert, Bart Verhaegen
Production : Margarita Production pour stilllab vzw
Coproduction : Kaaitheater, Bruxelles (BE), Kunstencentrum Vooruit, Gent (BE) et
Buda Kunstencentrum, Courtrai (BE)
Remerciements à Han Wannemakers (Frontline Rigging), Raphaël Rubbens,
Theater Gasthuis (NL)
Avec le soutien des autorités flamandes et la Commission de la Communauté
flamande (VGC)
33
FRAnCE
Narcisses-0
Ex / Stase
conception et mise en scène Coraline Lamaison
Deux femmes et deux solos pour un même thème : le narcissisme et ses
dérives. Dans Narcisses-0, la performeuse Kate Strong joue son propre rôle
sur un texte taillé à la mesure de sa carrière d’agitatrice. Entre interprétation,
fiction et réalité, les pistes se brouillent. Moments de vide, ironie, humour,
évocations, extraits de spectacles, Kate Strong passe d’une limite à l’autre,
s’accroche au public, se perd. Bien plus qu’un hommage à une personnalité
hors-normes, le spectacle éclaire les nombreux mécanismes qui créent
l’angoisse narcissique de l’interprète dans son rapport à la décrépitude,
à la vanité et la fin d’une carrière. À ce Narcisses-0 qui avait bousculé
Avignon (Sujets à vif en 2009), succède Ex / Stase. Ici le texte laisse place
au corps et pas n’importe lequel, celui d’Annabelle Chambon. La performeuse
hyper-malléable, pilier de la troupe de Jan Fabre, officie au milieu de vrais
et faux loups, de prothèses, talons hauts, perruque, poupées... Avant tout
chorégraphique, Ex / Stase est la danse de l’archétype de la femme idéale.
Coraline Lamaison explore ici les fantasmes et poussées narcissiques
qui conduisent à des déformations du corps et à la transformation
physique. Dans une société qui place le Moi et le Bien-être au centre des
préoccupations, que celui ou celle qui n’a jamais fait preuve de narcissisme
lui jette le premier miroir.
Coraline Lamaison
Comédienne et metteur en scène formé au Conservatoire
d’Art Dramatique de Toulouse, puis au Théâtre Daniel Sorano
de Toulouse sous la direction de Jacques Rosner, elle a été
l’interprète de Claude Bardouil et de Jan Fabre, avant de créer
ses propres mises en scène : Étude pour un homme seul, 4.48
Psychose de Sarah Kane (dont elle est également l’interprète),
Rugby, étude chorégraphique pour danseurs et rugbymen.
En 2004, elle se forme auprès de Jan Fabre pour la Master
Class de l’École des Maîtres. En 2005, elle est son assistante à
la mise en scène sur L’Empereur de la Perte et Le Roi du Plagiat
(Festival d’Avignon 2005 et tournée en France jusqu’en 2008).
Kate Strong est une des grandes performeuses de la scène
contemporaine depuis plus de 20 ans. Les spectacles qu’elle a
interprétés, notamment dans les années 1980, font partie des
œuvres déterminantes de l’histoire de la danse contemporaine.
LE CuVIER
Centre de Développement Chorégraphique
d’Artigues-près-Bordeaux
Samedi 20 novembre / 20h30
Ex/Stase : interdit au moins de 18 ans
Annabelle Chambon
Elle commence la danse à Libourne, obtient son diplôme
d’Études Supérieures Chorégraphiques au CNSMD de Lyon, puis
rejoint l’ensemble chorégraphique du CNSMD de Lyon. En 2001,
elle est l’interprète de Jan Fabre dans Je suis sang / conte
de fées médiéval créé dans la Cour d’Honneur du Palais des
papes au Festival d’Avignon, chorégraphe qu’elle retrouve pour
Parrots and Guinea Pigs en 2003, Tannhäuser, The crying body
en 2004, L’Histoire des larmes, le solo Preparatio Mortis au
Festival d’Avignon 2005, et L’orgie de la tolérance à Avignon en
2009... En 2002, elle fonde Label Cedana avec Cédric Charron,
compagnie avec laquelle elle a présenté différents spectacles
ainsi que plusieurs installations.
Pierre Jodlowski Formation au CNR de Toulouse puis au CNSM
de Lyon et au Cursus de Composition à l’IRCAM. En 1997, il
fonde le Collectif Eole et le Festival Novelum à Toulouse.
Il a reçu des commandes de l’IRCAM (2006), de l’Ensemble
Intercontemporain (2001 et 2007), du Ministère de la Culture
(1999 et 2007), du Groupe de Recherches Musicales (2004),
de Radio France (2007-2008), du Concours Piano d’Orléans
(2005), de l’Académie des Arts de Berlin (2001), du Festival
de Donaueschingen (2003), de la Cinémathèque de Toulouse
(2000)… et a obtenu le Prix Claude Arrieu de la SACEM en 2002.
Crédit photo : Annabelle Chambon
FRAnCE
narcisse-O
Avec Kate Strong, Julien Andujar
Texte Coraline Lamaison, Kate Strong / Mise en scène Coraline Lamaison / Création
musicale Pierre Jodlowski
Ex / Stase
Avec Annabelle Chambon
Conception et mise en scène Coraline Lamaison / Chorégraphie Coraline Lamaison,
Annabelle Chambon / Création musicale Pierre Jodlowski
Production : Compagnie La Maison, production déléguée CDC Toulouse / MidiPyrénées
Coproduction : Troubleyn / Jan Fabre, Théâtre de la Digue - Toulouse, SACDFestival d’Avignon
Avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, du Conseil régional Midi-Pyrénées, de
la Mairie de Toulouse, du Conseil général de la Haute-Garonne
Production : Compagnie La Maison, production déléguée CDC Toulouse / MidiPyrénées
Coproduction : Le Parvis Scène nationale de Tarbes, Le Cuvier CDC d’Aquitaine,
Théâtre de la Digue-Toulouse
Avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, du Conseil régional Midi-Pyrénées, de
la Ville de Toulouse, du Conseil général de la Haute-Garonne.
35
FRAnCE - Bordeaux
Carte Blanche à Proxima Centauri & S:I.C
Les Inouïes #3
Cette carte blanche s’inscrit dans le cadre des Inouïes, journées d’expressions
sonores contemporaines. Pour cette 3e édition, Proxima Centauri et l’Ensemble
S:I.C offrent leurs regards croisés sur l’évolution des formes musicales
d’aujourd’hui. Six concerts et une conférence sont proposés au public lors
de deux rendez-vous, l’un le dimanche 14 novembre à l’Opéra National de
Bordeaux et l’autre, La Soirée des Musiciens, au Théâtre des Quatre Saisons
de Gradignan le mardi 16 novembre.
OPERA nATIOnAL DE BORDEAuX
Salon Gérard-Boireau
Dimanche 14 novembre / De 11h à 17h
Entrée libre pour la conférence-rencontre
(dans la limite des places disponibles)
11h : Portraits-Croisés
Avec ce programme solo Françoise Rivalland nous embarque dans une
aventure pleine de désirs et d’inventions, sur des textes de Schwitters, Kagel,
Scelsi, Globokar, Aperghis.
12h : Conférence-rencontre « Poétique de la musique mixte » par Christophe Havel
L’apparition de l’ordinateur aux côtés des interprètes a provoqué l‘émergence
de nouvelles pratiques musicales, porteuses d’une nouvelle poétique.
15h : Musique mixte : vers une nouvelle Poétique #1
Par Proxima Centauri et S:I.C
Luciano Beri Naturale
Pierre Jodlowski Série Blanche
Christophe Havel Dissidences
Gilles Racot Anapoème
16h30 Musique mixte : vers une nouvelle Poétique #2
Par Proxima Centauri et S:I.C
François Paris Lecture d’une Vague
Pierre Jodlowski Série Noire
Allain Gaussin Jardin Zen
Genoël Rühle Von Lilienstern Trio
Proxima Centauri
Créé par Marie-Bernadette Charrier et Christophe Havel en 1991
à Bordeaux, cet ensemble de musique de chambre réunit une
saxophoniste, une pianiste, un flûtiste, un percussionniste et un
électroacousticien. Compositeur ou solistes émérites, les cinq
musiciens engagés dans l’aventure partagent le même désir de
promouvoir la musique d’aujourd’hui par le biais de concerts et
d’actions de sensibilisation.
Ensemble S:I.C
Fondé en 1986, il se réunit autour du désir de confronter un goût
commun pour la musique de chambre, élément essentiel de la
vie d’interprète, aux propositions des compositeurs, afin de créer
un outil et un espace utiles au développement de la musique
d’aujourd’hui.
Proxima Centauri
Marie-Bernadette Charrier saxophone et direction artistique
Sylvain Millepied flûte
Hilomi Sakaguchi piano
Clément Fauconnet percussion
Géraldine Keller voix
Christophe Havel électroacoustique
Ensemble S:I.C
Françoise Rivalland percussion, cymbalum et direction artistique
Sophie Deshayes flûte
Pierre Dutrieu clarinette
Jasmine Eudeline violon
Gilles Deliège alto
Annabelle Brey violoncelle
Crédit photo : Arièle Bonzon
Crédit photo : Frédéric Desmesure
FRAnCE - Bordeaux
Partenariat SPEDIDAM, Opéra National de Bordeaux, Ministère de la Culture et de
la Communication, Conseil régional d’Aquitaine, Conseil général de la Gironde,
Mairie de Bordeaux, Le Scrime, OARA – Office Artistique de la Région Aquitaine,
SACEM, ONDA – Office national de diffusion artistique
37
FRAnCE - Bordeaux
La Soirée des Musiciens avec la Spédidam
Proxima Centauri, S:I.C et artistes invités
Nouvelles formes musicales pour cette 6e Soirée des
Musiciens imaginée par Proxima Centauri et l’Ensemble S:I.C,
garantie de stimulants voyages pour l’ouïe et la vue.
Trois concerts composent cette soirée : IN Novatio, trois
œuvres de jeunes compositeurs, IN Quanto à l’opus 61 de
François Rossé et IN/OUT Stances de Proxima Centauri.
THÉÂTRE DES QuATRE SAISOnS
Gradignan
Mardi 16 novembre / 20h45
CONCERT #1
IN Novatio / Proxima Centauri & S:I.C
Trois œuvres de jeunes compositeurs en création mondiale.
Aurélio Edler-Copês, Encore le vent
À partir du texte homonyme de Gertrud Stein.
flûte, clarinette basse, cymbalum et trio à cordes.
Christophe Havel, Eden
Inspiré par l’œuvre de Pierre Guyotat, et en particulier par son livre éponyme.
Violon, violoncelle, saxophone, flûte, piano, percussion, dispositif
électroacoustique et vidéo.
Genoël Rühle Von Lilienstern, Landgang
Autour des expériences vécues des marins lors de leurs séjours à la ville
portuaire.
Flûte, saxophone, piano, percussion, dispositif électroacoustique.
CONCERT #2
IN Quanto à l’opus 61 de François Rossé / Proxima Centauri, S:I.C
Hervé N’Kaoua, piano & Françoise Rivalland, direction
Hommage à Chopin.
CONCERT #3
IN/OUT Stances de Proxima Centauri - Création mondiale
Spectacle totalement inclassable et surprenant, fruit du travail collectif de
onze artistes créateurs, IN/OUT Stances trouve son inspiration dans des
contraintes liées à l’espace.
IN/OUT Stances a été imaginé lors d’une résidence de création au MolièreScène Aquitaine.
Mise en musique Christophe Havel, Didier-Marc Garin, Hèctor Parra i Estève / Installation plastique
et vidéo Xavier Rèche
Proxima Centauri
Marie-Bernadette Charrier saxophone et direction artistique
Sylvain Millepied flûte
Hilomi Sakaguchi piano
Clément Fauconnet percussion
Géraldine Keller voix
Christophe Havel électroacoustique
Ensemble S:I.C
Françoise Rivalland percussion, cymbalum et direction artistique
Pierre Dutrieu clarinette
Sophie Deshayes flûte
Jasmine Eudeline violon
Gilles Deliège alto
Annabelle Brey violoncelle
FRAnCE - Bordeaux
Crédit photo : Frédéric Desmesure
www.proximacentauri.fr
Artistes invités
Hervé N’Kaoua piano solo
Aurélien Sescousse clarinette basse
Didier Lacombe alto
Hervé Lafon & Roland Gaillard contrebasse
Aurélie Claver percussion
Marie-Emmanuelle Allant Dupuy & Lucie Marical harpe
Mise en lumière Jean-Pascal Pracht
Mise en situation scénique Michel Schweizer
Partenariat : SPEDIDAM, Opéra National de Bordeaux, Ministère de la Culture
et de la Communication, Conseil régional d’Aquitaine, Conseil général de la
Gironde, Mairie de Bordeaux, Le Scrime, OARA - Office artistique de la Région
Aquitaine, SACEM, ONDA – Office national de diffusion artistique.
39
BELGIQuE
Arno
Ce véritable dandy, séducteur décadent à la voix rocailleuse et déchirée, a mis
ses compositions torturées au service d’une formidable carrière qui totalise
plus de 15 albums en solo. Cet enfant du rock, membre de 5 groupes, a
plumé, retourné à l’envers, à l’endroit et rhabillé les classiques du blues, de
la pop, du rock’n’roll, de la funk et de la chanson. Tantôt en français, tantôt
en anglais, il distille depuis 30 ans son rythm’n blues bric-à-brac à l’énergie
rock ou apaisée.
Albums sous le nom d’Arno :
« Arno » (1986)
Charlatan (1988)
Ratata (1990)
Tracks from the story (1992)
Idiots Savants (1993)
À la française (1995)
Give Me The Gift (1997)
En Concert (1997)
À Poil commercial (1999)
European cowboy (1999)
Le Best of Arno (2000)
Charles Ernest (2002)
French bazaar (2004)
Live in Brussels (2005)
Jus de Box (2007)
Covers Cocktail (2008)
Best of 3 CD (2009)
Brussld (2010)
ROCK SCHOOL BARBEY
Mercredi 10 novembre / 21h
BELGIQUE
Crédit photos : Danny Willems
www.arnohintjens.be
www.myspace.com/arnomusic
www.arno.be
41
GRAnDE-BRETAGnE
The Jim Jones Revue
+ Heartbeeps
Sauvage, hystérique et fiévreux, The Jim Jones Revue fait du rock’n roll plus
vrai que nature. Du pur, du dur, sauvage comme si tout restait à réinventer !
Réincarnant à merveille Little Richard, Jerry Lee Lewis, le loup-garou
de Londres et un avion à réaction, The JJR s’impose comme
le meilleur groupe de rock’n’roll puriste du moment ! Chansons
hystériques, fulgurantes, supersoniques, orgiaques, où le piano déraille,
les guitares suintent, la batterie assomme, les instruments sont
malmenés par une puissance scénique démoniaque ! Du rock’n’roll
joué comme on braque une banque : ambitieux et désespéré.
The Jim Jones Revue fait partie de cette confrérie de
défenseurs de l’âge d’or du rock. Jim Jones a déjà une
petite carrière derrière lui lorsqu’il forme son groupe.
Avec Thee Hypnotics de 1988 à 1994, groupe de revival
psyché-rock et Black Moses tenant d’une soul garage proche
du MC5 de High Time, il commence à se bâtir un
parcours de « beautiful looser ». The Jim Jones Revue sort
l’album du même nom en 2008 et se retrouve sur
toutes les scènes de festivals à l’été 2009.
Avec Jim Jones (chant et guitare), Rupert Orton (guitare), Elliot Mortimer
(piano), Gavin Jay (basse), Nick Jones (batterie)
ROCK SCHOOL BARBEY
Jeudi 11 novembre / 21h
Grande-bretagne
Crédits photos : DR
www.jimjonesrevue.com
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FRAnCE - Bordeaux
Exercices de play-back
performance de karaoke impromptue Collectif Yes Igor
Qu’est-ce qu’un exercice de play-back ? C’est d’abord un exercice périlleux.
Mais faut-il vraiment réussir un playback ? Le public aime déceler la
supercherie : « T’as vu, c’est du play-back ! » Même s’il sait depuis le début
que tout est truqué, ça lui fait plaisir. Ça fait partie du jeu. Jusqu’où peut-on
pousser ce jeu ? L’usage du play-back doit-il se limiter à la chanson, à la
musique ? Que se passe-t-il si on l’applique au théâtre, à la danse, ou même
au sport ? Peut-on refaire la bande-son de tout ? C’est un exercice.
Yes Igor, un collectif à géométrie variable
Laurent Dailleau
Après une formation en orgue classique et une longue pratique
de la synthèse analogique et de l’échantillonnage, il se tourne
en 1996 vers le theremin (un des plus anciens instruments de
musique électronique dont la particularité est de produire de
la musique sans être touché par l’instrumentiste). Il travaille
régulièrement avec des compositeurs intéressés par cet
instrument (Christophe Havel, Atau Tanaka, Todor Todoroff,
Stevie Wishart, Francis Faber, Riccardo Nova, Phil Von, Kasper
T. Toeplitz, Giuliano d’Angiolini…). Il compose depuis 1982 des
musiques pour le théâtre et travaille avec Michel Schweizer.
Dans les années 1980, il anime le duo Cosy-Corner. Trois
de ses pièces font l’objet de commandes d’État. Il co-fonde
avec Isabelle Duthoit et David Chiesa, Triolid (1998-2004). Il
joue avec le groupe Art Zoyd de 2001 à 2009, pour lequel il
compose également et est régulièrement invité par l’ensemble
contemporain Proxima Centauri. Il se produit aussi en solo
et cofonde en 2003, avec Cécile Babiole (vidéo, capteurs) et
Atau Tanaka (BioMuse), le trio S.S.S/Sensors_Sonics_Sights.
Il enregistre une dizaine de CD. En 2008, il crée, avec Cécile
Babiole, le duo musique/image Mexican Standoff et en 2009
le duo DECOY avec Nadia Ratsimandresy (Ondes Martenot),
qui compose la musique de Sweet Dreams are made des
chorégraphes Simone Aughterlony et Isabelle Schad. DECOY
enregistrera son premier CD en 2010 pour le label SignaturesRadio-France.
Monsieur Gadou
Après des études de guitare classique, il devient multiinstrumentiste autodidacte et, en 1993, champion d’Europe de
musique improvisée. Membre fondateur de Grand six (jazz),
Nababs (électro), Chazam & Monsieur Gadou Champions
d’Europe (musique improvisée), Monsieur Gadou & sa Secrétaire
(traduction pop), L’orchestre du dimanche (modern mambo),
Les fox-trotters (dancing 30’s), Yes Igor.
Principaux festivals : Francofolies de Montréral, Montreux
Jazz Festival, Heineken Festival (Israel), Festival international
des musiques médiocres (France), Sigma (Bordeaux), Dour
(Belgique), Bordeaux Jazz Festival, Rigas Ritmi (Lettonie).
TnBA
Hall de la lune
Du mercredi 10 au samedi 20 novembre
Horaires et lieux : voir programme Novart
durée : 15 mn
Entrée libre
Isabelle Jelen
Diplômée de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux, elle co-fonde
l’association de plasticiens Cuisines de l’immédiat. Artiste
polymorphe, elle réalise selon le goût du jour des vidéos, des
livres, des performances, des spectacles. Ses vidéos ont été
programmées au Confort Moderne (Poitiers), à la Friche de
la Belle de Mai (Marseille), au CIPM (Marseille) à Bandimage
(Bourges), au Musée d’Art Contemporain de Lyon, etc. Ses
textes sont publiés par les éditions de l’Attente (Bordeaux),
les éditions Patin & Couffin (Marseille) et la revue Tissu
(Suisse). Elle a réalisé des lectures et des performances au
CIPM (Marseille), au Capc (Bordeaux), Au salon de la poésie
de Nantes, à Art 3 Centre d’Art (Valence), à Arteleku (San
Sebastien), au Festival des Musiques Médiocres (France).
Depuis 2005, elle fait partie du collectif Yes Igor. Elle est
cofondatrice du duo Monsieur Gadou & sa Secrétaire.
Pierre Lachaud
Artiste plasticien, dont le travail s’inscrit entre l’art
contemporain et la musique. Après les Beaux-Arts son travail
de sculpture s’est orienté vers le son. Il a créé des sculptures
sonores touchant à la lutherie expérimentale et des machines
sonores qui utilisent la lumière, le mouvement et le son, de
manière ludique, poétique et aléatoire. Ces dernières années,
son travail s’est développé au sein de collectifs et de groupes
Yes Igor (spectacles), Passe-moi ta manche j’te file mon col
(couture), WE.BAM.REFLEX (cinéma-performance), Bruit du
Frigo (événementiel périurbain), Zoobizarre (DJ électro), The
High Cheekbonnes (rock). Son dernier groupe dont il est le
batteur, JFG and the Regulars sort son premier album cette
année.
Bruno Lahontâa
Comme scénographe, il collabore depuis 1990 avec les
principales compagnies de théâtre de la région Aquitaine.
Il signe plus d’une quarantaine de créations scénographiques
avec entre autres : Gilbert Tiberghien, Jean-Louis Terrade,
Renaud Cojo, Kristian Fredric, Melkior Théâtre, La Petite
Fabrique... pour les festivals de Blaye et d’Avignon, le CDN de
Bordeaux, de Marseille, de Toulouse, de Lyon, le Théâtre de
la Ville de Paris, le TNT-Manufacture de chaussures. Comme
FRAnCE - Bordeaux
FRAnCE
Crédit photo : DR
www.fauvesprod.com
plasticien, il répond à diverses commandes, expositions ou
installations. Comme musicien, il explore depuis les années
1980 de nouveaux univers sonores acoustiques et électriques
et cofonde notamment le laboratoire musical Microfilmures.
Il est membre du collectif Yes Igor et crée en 2005 la
Fondation Raffy avec Thierry Lahontâa, outil expérimental pour
l’art contemporain. Ils en assurent la direction artistique.
Conception et interprétation Laurent Dailleau, Monsieur Gadou, Isabelle Jelen,
Pierre Lachaud, Bruno Lahontâa (Collectif Yes Igor)
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FRAnCE
PacoVolume
Chœurs à 8 voix sur Stand By Me, claps artisanaux, refrains à l’unisson,
polyrythmies, arpégiateurs fous, du ternaire, du binaire, des syncopes, une
cithare vietnamienne… Une folk pop bohème, légère et emballante berce les
superbes morceaux de Manhattan Baby. Il y est question d’amour, de danse,
d’animaux sauvages, des déceptions, des spaghetti en boîte, de la musique
disco à Belfast à la fin des années 1970, de Donald Trump, de la mort, des
filles, de LA fille, de Judas... L’ambiance exubérante, intuitive et aventureuse
du premier album studio et solo de PacoVolume, signé sur le très respectable
et respecté label Discograph, est en parfaite adéquation avec le parcours
atypique du musicien français. En effet, parti à 20 ans pour une carrière
de rock star en Nouvelle Zélande, PacoVolume sera finalement serveur à
Auckland et négociant en vin. Inévitablement, il atterrit à Bordeaux où sa
route croise à nouveau celle du rock et où il troque sa cave contre l’aventure
de la capitale. Ce chaînon manquant entre David Bowie, Prince et Arcade
lorgne du côté de la pop à l’anglo-saxonne et chante les cœurs brisés sur
une musique élégante, rythmée et finement ciselée.
PacoVolume
À 20 ans, il abandonne ses études de lettres et de civilisation
Maya pour tenter de devenir rock star en Nouvelle-Zélande. Pour
assurer le quotidien en attendant la réalisation de ses projets
musicaux, il devient serveur dans un bar à vin d’Auckland. Le
vin lui ouvre un univers fascinant dont il va faire sa vie. Dix-huit
mois plus tard, rentré en France, il devient 5e jeune dégustateur
de France (2001). Il travaille chez des négociants en vin en
tant qu’acheteur, goûte une centaine de vins par semaine, joue
un peu, mais il trouve ça un peu ringard, la musique, sauf
peut-être Nick Cave et Daft Punk. Multi-instrumentiste, fasciné
par Prince dans le film Purple Rain, il compose et enregistre
sur un magnéto 4 pistes des morceaux tristes, ou des trucs
complètement débiles. Caviste, il finit par rencontrer « des
musiciens avec des problèmes d’alcool, ou, pire, des alcooliques
avec des problèmes musicaux ». Ça lui plait bien, il reprend
confiance en lui, part à Paris, ça tombe bien : il en avait sa
claque du pinard, de ne rien écrire. Il finissait par craquer et
raconter des histoires pas possibles sur le vin à des clients
circonspects. Il décide de consacrer ses trente prochaines
années à la musique. En 2004, il fonde les groupes NapalmPilot
(duo de hard rock, guitare-voix-batterie) et Turbo Crystal, (duo
de funk romantique, basse-boîte à rythmes-voix) signé sur le
label londonien Tiny Sticks Records.
LE CARRÉ - LES COLOnnES
Le Carré à Saint-Médard-en-Jalles
Samedi 13 novembre / 21h
PacoVolume a été élu révélation CQFD 2007 des Inrocks, a
enregistré des reprises pour Béatrice Ardisson, joué dans la
majorité des salles rock parisiennes. Il participe à d’autres
albums en tant que producteur additionnel et compose pour
d’autres artistes. Parallèlement, il compose l’album solo
Manhattan Baby et l’enregistre à Paris avec l’aide du réalisateur
François Chevallier (Émilie Simon, Arcade Fire, Coldplay…).
Avec PacoVolume (chant, guitare, ukulélé), Clément Fonio (basse, chœurs),
Fred Scamps (clavier, chœurs), Antoine Boistelle (batterie, chœur)
Label et distribution Discograph
FRANCE
Crédits photos : DR
www.myspace.com/pacovolume
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FRAnCE
L’Espace s’Efface et
« des airs & des accords »
maquettes sonores et visuelles de Cécile Léna
Il y a deux ans, Cécile Léna créait l’événement avec quatre petites
maquettes visuelles et sonores, L’Espace s’Efface. Quatre maquettes à
hauteur des yeux pour quatre pièces d’une même maison : l’Antichambre, la
Bibliothèque, le Patio, la Terrasse. Quatre lieux d’inspiration asiatique et de
patine italienne pour une expérience insolite : un voyage immobile et
instantané à la découverte d’un fascinant théâtre d’ombres et de lumières,
étrange et paradoxal théâtre sans personnages. En 2010, l’Opéra National
de Bordeaux offrait une carte blanche à Cécile Léna pour porter son regard
sur l’activité de ce joyau architectural conçu par Victor Louis au xviiie siècle.
De son imaginaire poétique, sont nées deux maquettes délicates et ciselées,
« des airs et des accords ». Elles disent avec grâce toute la subtilité de
l’Opéra qui, sous ses voûtes majestueuses, porte en lui les fêlures les
plus humaines. À la fois théâtrales et architecturales dans leur forme,
cinématographiques dans leur climat, littéraires et musicales dans leurs
références, les maquettes visuelles et sonores de Cécile Léna invitent le
visiteur à une troublante expérience sensorielle. Novart Bordeaux 2010 réunit
pour la première fois L’Espace s’Efface et « des airs & des accords » offrant
ainsi au public l’occasion de (re)découvrir un théâtre minuscule, écrin et
vestige de l’éphémère.
Cécile Léna, diplômée de l’École supérieure d’art dramatique
du Théâtre national de Strasbourg, elle conçoit des décors et
costumes pour les spectacles de nombreux metteurs en scène
tels Philippe Delaigue, Michel Deutsch, Brigitte Jaques-Wajeman,
Anton Kouznetsov, Gilles Gleize…
Elle a été assistante des scénographes Emmanuel Peduzzi,
Mine Barral Vergez, Antoine Dervaux sur des spectacles de
Jacques Lassalle, Jean-Luc Revol, Michel Raskine. Son œuvre de
plasticienne est une déclinaison de son travail de scénographe.
Les maquettes de L’Espace s’Efface créées en janvier 2008 ont
été présentées dans de nombreux théâtres et autres lieux : Escale
du Livre à Bordeaux, La Winery, Théâtre d’Angoulême scène
nationale, Théâtre de la Cité internationale - Paris… Ses carnets
de voyage, dessins de visages lointains - Inde, Chine, Cambodge,
Thaïlande, Vietnam, Estonie, Lettonie, États-Unis, Grèce, Italie,
Pakistan, Russie – ont été exposés de nombreuses fois. Elle a
dessiné une collection de laque du Vietnam pour la Compagnie
Atlas Cargo et conçoit ses stands pour les salons Maison &
Objets. Elle a illustré des ouvrages pour Flammarion (La main à
la pâte) et les éditions Le Pommier (Dans le tourbillon de la vie)
ainsi que dans le magazine L’art de voyager.
En 2009, elle a réalisé les illustrations du Joli petit monde
d’Hubert Reeves et Christophe Aubel et Ciel ! Mon étoile de
Pierre Léna et Michel Serres, édités chez Elytis. Parallèlement à
ses activités artistiques, Cécile Léna enseigne dans différentes
écoles (Bordeaux III, LIMA école supérieure d’arts appliqués…) et
intervient dans les lycées et collèges.
TnBA
Salle Vauthier
Mercredi 10 novembre / de 17h à 22h
Jeudi 11 novembre / de 17h à 22h
Vendredi 12 novembre / de 17h à 22h
Samedi 13 novembre / de 17h à 22h
Mardi 16 novembre / de 17h à 22h
Mercredi 17 novembre / de 17h à 22h
Jeudi 18 novembre / de 17h à 22h
Vendredi 19 novembre / de 17h à 22h
Samedi 20 novembre / de 17h à 22h
Durée 20 mn
Entrée toutes les 5 mn
L’Espace s’Efface
Conception et réalisation Cécile Léna / Textes de Fernando Pessoa, Poèmes
païens, Christian Bourgois éditeur 1996, traductions de Michel Chandeigne
et Patrick Quillier / Musiques Cocorosie (Tahiti rain song, Candy land) - Label
Touch and Go Records ; Sainkho Namtchylak (OldMelody) - Label Harmonia
Mundi USA ; Joe Hisaishi (Hana-bi, Tenderness) – Label Milan Music ; David,
Farres (Quizàs, Quizàs, Quizàs (perharps, perhaps, perhaps) interprété par Nat
King Cole – Label Capitol / Photos Cécile Léna, Gaël Kerbaol / Création bande son
Xavier Jolly / Réalisation technique Philippe Lahaye / Lumières José Victorien / Voix
d’homme Thibault de Montalembert / Voix de femme Hélène Babu
Production : Association Léna d’Azy, Ville de Bordeaux, Conseil général de la
Gironde, Région Aquitaine, OARA – Office Artistique de la Région Aquitaine,
ODAC - Office départemental d’Action Culturelle de Lot-et-Garonne
Avec le soutien de l’Académie des Beaux-arts – Paris, TnBA, Crédit Mutuel du
Sud-Ouest, Carat, All Tech, Les Ateliers Lumière, Audio Pro, BAT Graphique, Vinis.
« des airs & des accords »
Conception et réalisation Cécile Léna / Textes Cécile Léna inspirée par Guillaume
Apollinaire, Paul Éluard, Paul Verlaine, Daniel Danis / Musiques Chopin Nocturne
N°2 OP. 9, Joe Jackson Lullaby / Création bande son Xavier Jolly / Lumières José
Victorien / Comédiennes Babeth Fouquet, Julie Lesgages / Prise de son Loïc Lachaize
Production : Association Léna d’Azy, Opéra National de Bordeaux, OARA – Office
Artistique de la Région Aquitaine.
Avec le soutien du Conseil général de la Gironde et de la Région Aquitaine
En partenariat avec Les Ateliers Lumière, Boesner, L’Éclat de Verre, La Grande
Zaza Production, Mécénart & St Gobain Vitrages, Crédit Mutuel du Sud-Ouest.
Crédit photo : Cécile Léna
FRAnCE
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BELGIQuE
Variation VI
Kris Verdonck / A Two Dogs Company
Variation VI est une « anthologie » qui réunit pour la première fois sept
installations et deux projections du plasticien Kris Verdonck. Comme dans une
exposition, un guide conduit les spectateurs devant les projections Gossip et
Syncope, et les installations Dancer #1, Dancer #2, Dancer # 3, Huminid,
Mass, Monster et Rain.
Pour Kris Verdonck, qui a étudié les arts visuels, l’architecture et le théâtre,
la relation entre l’homme et l’objet, entre l’être vivant et la matière est
centrale. On peut situer ses créations à la frontière entre les arts plastiques
et le théâtre, entre l’installation et la performance, entre la danse et
l’architecture. Ce qui l’intéresse, ce n’est pas tant la juxtaposition de
disciplines et de médias mais plutôt la rencontre de leurs essences souvent
opposées, et la recherche de moments et de lieux où ces contradictions
s’affrontent. Comme un surfer qui reste un instant au sommet de la vague.
Au point où l’ascension vire à la chute. Suspendu dans l’atmosphère, comme
gelé. La question de l’impact grandissant de la technologie sur la vie
quotidienne se trouve au cœur même de sa pratique. Quelle relation l’homme
peut-il, veut-il ou doit-il entretenir avec la machine, le robot, la technologie ?
L’homme désire le mécanique et en même temps les machines lui font
peur. Dans ses œuvres, Kris Verdonck envisage cette problématique dans
deux perspectives : l’homme qui devient machine et la machine qui devient
humaine.
Jeudi 18 novembre à 19h, rencontre entre Kris Verdonck et Johann Le Guillerm,
animée par Iraj Mortazavi : 2 artistes qui remettent en jeu les repères et
modifient les points de vue du public. Cette rencontre sera suivie à 21h
de la première de Variation VI.
Conception et mise en scène Kris Verdonck / Dramaturgie Marianne Van
Kerkhoven (Kaaitheater) / Performer (dans le film) Johan Leysen, Jean Paul Van
Bendegem / Construction Sylvain Spinoit, Atelier 26, Steven Blum / Software &
Electronics Felix Luque / Design son Thomas Turine / Vidéo Vincent Pinckaers /
Design lumières Luc Schaltin (Kaaitheater), Kris Verdonck / Coordination technique
Colin Legras
Production : A Two Dogs Company (Hendrik De Smedt, Sylvain Spinoit, Han De
Meulemeester) et Margarita Production
Coproduction KunstenFestivaldesArts (BE), Beursschouwburg (BE), kc België (BE),
Kaaitheater (BE), Buda Kunstencentrum (BE), Kunstencentrum - Vooruit (BE),
Le Grand Théâtre de Luxembourg (LU), Productiehuis Rotterdam / Rotterdamse
Schouwburg (NL), NXTSTP (avec le soutien du programme Culture de l’Union
Européenne), Le Manège.Mons/CECN, et Technocité (BE) dans le cadre de
Transdigital / Interreg, Theater der Welt 2010 (DE), et du Festival La Bâtie (CH)
Avec le soutien des autorités flamandes, de la Commission de la Communauté
flamande (VGC) et de la Région Bruxelles-Capitale
TnT - MAnuFACTuRE DE CHAuSSuRES
Jeudi 18 novembre / 21h
Vendredi 19 novembre / 19h et 22h
Samedi 20 novembre / 11h, 15h, 19h et 22h
Dimanche 21 novembre / 11h, 15h et 18h
Crédit photo : Luc Schaltin
BELGIQUE
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FRAnCE
Il était une fois l’huile
Collectif Ferraille Productions
« Si c’est bon pour votre moteur, c’est bon pour votre famille… » « Idéale pour
les moteurs et parfaite pour cuisiner de bons petits plats » : deux slogans
parmi d’autres qui jalonnent cette drôle d’exposition d’art contemporain
consacrée à l’huile Méroll. En dix tableaux, de l’aube de l’humanité au Moyen
âge et à Hiroshima, le collectif Ferraille Productions retrace les aventures
imaginaires d’Édouard Michel Méroll, fondateur des huiles de même nom.
Partant du principe que l’huile Méroll, par son omniprésence, pourrait
bien être à l’origine de notre civilisation, les auteurs déjantés racontent
avec humour et une totale subjectivité l’histoire de la « sainte huile ».
Ainsi, des grands singes entourent le monolithique bidon d’huile Méroll,
des amphores du même liquide jonchent les fonds marins tandis que des
chevaliers en lubrifient Excalibur pour la sortir de son rocher. Une exposition
gentiment irrévérencieuse qui rend hommage à un grand industriel, mécène,
philanthrope, et farouche défenseur de l’exception culturelle française.
Fondé en 2008, ce collectif d’artistes développe et produit les
nombreux projets qui surgissent au sein de la nébuleuse des
Requins Marteaux, groupe d’auteurs de bande dessinée, originaires
pour partie d’Albi, constitué en maison d’édition qui revendique
ouvertement une position indépendante ou underground. L’essentiel
de leurs publications se rapportent au genre de la bd d’humour.
Avec Pinocchio de Winshluss, ils obtiennent en 2009 le prix du
meilleur album du Festival d’Angoulême. Ayant considérablement
élargi leur champ d’activité, les Requins Marteaux ont créé une
nouvelle entité, Ferraille Productions. Fondée notamment par les
piliers du feu Ferraille Illustré (Winshluss et Felder), Ferraille
Productions rassemble à peu près tous les corps de métier :
graphiste, musicien de freejazz, scénographe, plasticien ou encore
cascadeur amateur (!). Le collectif collabore régulièrement avec
des artistes aquitains et a tissé des liens forts avec le milieu
culturel bordelais. C’est la Rock School Barbey qui a été retenu
pour accueillir cet événement exceptionnel. Ce lieu qui force au
recueillement, offre également le recul nécessaire afin de pouvoir
admirer l’ensemble des oeuvres dont la taille dépasse souvent
l’entendement.
ROCK SCHOOL BARBEY
Mercredi 10 novembre
Jeudi 11 novembre
Vendredi 12 novembre
10h-13h / 14h-19h
Entrée libre
FRAnCE
www.lesrequinsmarteaux.org
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