PIX-AFRICA : LA PHOTOTHEQUE AFRICAINE
Transcription
PIX-AFRICA : LA PHOTOTHEQUE AFRICAINE
PIX-AFRICA : LA PHOTOTHEQUE AFRICAINE ARGUMENTAIRE COMMENT LES IMAGES TRANSFORMENT-ELLES LA PERCEPTION DE LA RÉALITÉ DU CONTINENT AFRICAIN ? ETAT DE LIEU : UNE AFRIQUE QUI NE SE RESSEMBLE PAS Le manque de données massives et des images en particulier sur l’Afrique, pose un défi très fort et constitue actuellement un obstacle essentiel pour toute recherche scientifique et académique et ne fait que nourrir la méconnaissance et le mépris qui tourmentent le continent Africain. L’absence des données attise par ailleurs l’ignorance et dévoile le dysfonctionnement et la faiblesse des structures institutionnelles incapables de générer ou/et de mettre en place les conditions favorisant la création d’un contenu propre à l’Afrique. En effet, les images trouvées sur le web ou véhiculées par les médias ne reflètent pas généralement les réalités de l’Afrique. Nous assistons aujourd’hui à une Afrique qui trahit sa propre image, une Afrique cloisonnée dans sa position de victime, ayant du mal à décoller. L’absence d’un contenu écrit et visuel fiable sur le continent le rend inerte et vulnérable, voire même figé dans le temps. D’où la nécessité d’un véritable témoignage émanant de l’intérieur, d’une preuve visuelle qui bouleversera la donne et présentera un nouveau visage de l’Afrique vue par les Africains eux-mêmes. Et c’est pour résoudre l’ensemble des problèmes sus-évoqués il faudrait produire des données, des images en particulier. NOTRE HYPOTHESE ET NOTRE APPLICATION : EDUQUER ET TRANSFORMER PAR L’IMAGE En partant de la théorie de « l’ethno-pédagogie de l’image »1 qui se fonde sur la construction du regard en anthropologie de l’éducation, nous avons émis une hypothèse qui fonde toute notre démarche scientifique et justifie notre solution (application) : l’image photographique peut réussir à éduquer, instruire et transformer les mentalités là où toutes les autres formes de discours ont échoué. En effet, les images en générale, les images photographiques en particulier ont des pouvoirs qu’il faut accepter et rationnaliser afin de mieux s’en servir. Les images ont le pouvoir d’envelopper, de transformer et de confondre2. L’expérience de plusieurs décennies d’images présentant un visage peu valorisant de l’Afrique (guerres, crimes, famines, maladies, catastrophes…) nous a permis d’observer à minima notre hypothèse. Aujourd’hui, tout le monde y compris les Africains sont envelopper dans un chapelet de clichés négatifs. À contrario la consommation abusive des images de l’ailleurs et sur l’ailleurs à transformer complètement les rêves des Africains qui sont désormais tournés vers l’occident. Toute chose qui cause des drames terribles : plus de 22 000 1 2 Christine Escallier, Arquivos da Memoria : Antropologia, Arte e Imagem , N° 5-6, 2009, Centre de estudos de etnologia portuguesa Serge Tisseron : http://ww2.ac-poitiers.fr/ecolgt/IMG/doc/image_fixe.doc jeunes Africains morts dans la Méditerranée entre 2000 et 2016 en tentant de rejoindre l’Europe dont les images ont contribué à en faire un eldorado, un pays de tous les possibles3. C’est pour stopper ces drames et inverser la tendance que nous voulons développer une application qui va collecter des données photographiques de l’Afrique et sur l’Afrique afin de les mettre à disposition du monde. Il s’agit donc de collecter, d’organiser, d’analyser et de diffuser les images photographiques d’un continent mal ou peu connu. Il s’agit de fourni au monde des outils de compréhension et de vision sur l’Afrique, de renouveler la face de l’Afrique en réconciliant l’objet (Afrique) et son image (données photographiques) et pour réconcilier le sujet (Africain) avec son objet (Afrique). L’application PIX-AFRICA est donc une réponse qui collecte des données auprès d’un large public (les Africains eux-mêmes désormais présentent l’Afrique) et fourni ces données à un large public (le monde reçoit plus données et s’éduque à mieux connaître l’Afrique). C’est surtout une application qui se veut éducative car l’objectif principal est de transformer le regard du monde sur le continent africain ; quand les objectifs secondaires et tout aussi important sont de créer des emplois directs et indirects dans la production et la gestion de ces données et par là de créer de la valeur et de la richesse en Afrique. L’innovation culturelle et technologique de PIX-AFRICA repose sur les scarifications. Typiquement africaines, ces incisions légères de la peau sont des signes de marquage du lignage culturel et à la fois un artefact de blindage dans la cosmogonie africaine. Cette identité africaine va nous permettre de développer à la fois une logique de connexion symbolique entre tous les utilisateurs de l’application, Africains et non Africains. Cette identité va également nous permettre de développer une approche cryptographique typiquement africaine qui sécurisera les données de chaque utilisateur. PIX-AFRICA donc est une grande photothèque africaine participative et mondialisée via internet. Elle est gérée par des administrateurs qui coordonnent un réseau d’abonnés qui peuvent visiter la photothèque, acheter des photos, vendre des photos, commanditer des photos, analyser des photos voire voter pour des photos. NOTRE DEMARCHE TECHNIQUE : INNOVATION POUR L’EDUCATION PAR L’IMAGE Démarche techniques : o Besoin : DB d’images Source : société connecté à l’application. Les statistiques montrent que en Afrique en 2016, 400millions d’africains consomment des eux sur leur mobiles et qu’en 2017, l’Afrique comptera 350 millions de Smartphones ; ce qui montre que nous avons déjà les matières premières en Afrique donc il est plus facile d’obtenir des photos que l’Afrique qui seront prise par les téléphones intelligents des africains eux même vu que la majorité de la population a un téléphone intelligent 3 Les images ne sont pas les seules causes de ses drames. Il y a aussi la mauvaise gouvernance, la corruption et le chômage. Mais tous ses fléaux prennent leur sources dans l’image que les Africains ont d’eux-mêmes, dans l’image que le monde à de l’Afrique. Users du système : Administrateurs Ce sont les admins du systemes ceux qui prenne en charge le système et font qu’il marche a merveille tout le temps. Ils valident aussi, les inscriptions des visiteurs et veille a ce que les images qu’un registered veux poster correspondent aux critères imposé par le système Registereds Un super visiteur , il est en plus d’un visiteur inscrits au système et a donc son(id,mp(choix du blindage)) et a ce possède un compte sur le système. Visiteurs Simple visiteur du système. o Interface du système : Composé de plusieurs catégories tel que(thèmes,pays,nom,nombre de j’aime……) qui permettrons une recherches beaucoup plus raffinée. Les images sont aussi toujours postées mis a jour régulièrement afin de rester dans une dynamique. Avec possibilité de visualisation des images en 3D Exemple de mise en Œuvre : Prenons l’exemple d’un MR. X de nationalité Togolaise connecté à Lomé sur l’application PIXAFRICA il a devant lui sur l’application toutes les catégories de recherche et a cote l’option de s’inscrire à l’application; supposons qu’il veule s’inscrire, il sera amené à saisir ses informations (nom, prénom, identificateur, mot de passe). Sauf que dans notre cas le mot de passe est remplacé par le choix du blindage (comme information les blindages servent à identifier l’appartenance d’une personne à une tribu ou autre appartenance). Ainsi donc, une brève description des blindages lui est proposer et après lecture il choisira le dessin qui lui convient au mieux et ce dernier sera désormais son mot de passe enfin de compte au lieu de retenir un mot de passe on retiendra une image symbolique qui la remplace. Une fois inscrit Mr.X peut vouloir publier des photos de la fête d’AGBOGBOZAN qui se fête en ce moment à Lomé au Togo il clique sur la rebique publier des photos et ses photos sont renvoyés vers les administrateurs su systèmes pour signalé qu’il y a tel personne en ce moment qui tente de publier les photos coulez voulez-vous : accepter refuser Une fois l’administrateur accepte, il traite les images et éventuellement accepte la publication si c’est le cas l’image fait désormais partir de l’application dans une catégorie donnée ou la rejette si elle ne respecte pas les conditions du système. Et mr.X dès l’inscription possède un compte au niveau de l’application ; en effet ce compte permet d’incrémenter ses pix (monnaie de l’application) à chaque fois que les image qu’il a publié sont téléchargées, et pour finir ses si les pix de mr.X atteint un niveau donnée qui sera fixer bien entendu par l’application, il sera payé en fonction de cela. CE QUE NOTRE APPLICATION VA APPORTER SUR LA CONNAISSANCE DE L’AFRIQUE PixAfrica s’inscrit dans une approche éducative et sensibilisatrice sur l’Afrique afin de vaincre les clichés et les idées préconçues. Elle offre à travers sa photothèque riche d’informations et d’images portant les couleurs d’Afrique, une meilleure et une large compréhension du continent dans toute sa pluralité et sa diversité la plus étendue. En effet, l’application PIX-Africa tente de capitaliser toutes les informations relatives aux cultures africaines, aux peuples Africains en mettant l’accent sur leurs traditions, leurs mode de vie, leurs architectures afin de creuser et percer le mystère de l’Afrique et faire de la culture son véritable moteur de développement. À L’INDUSTRIE DE L’IMAGE Grace à PIX-AFRICA, les professionnels (graphiste, designer, infographiste, maquettiste, journaliste, chercheurs, universitaires, étudiants…) qui désireront des images parlantes pour illustrer leurs travaux sur l’Afrique auront une large gamme de choix possible et pourront contribuer à l’économie africaine. Il ne sera plus nécessaire d’illustrer un projet d’Afrique avec des noirs américains, l’application fournira tout ce qu’il faudra comme photos sur l’Afrique et dans tous les domaines possibles. PIX-AFRICA va permettre à des jeunes Africains désœuvrés de rester dans leurs pays voir le village pour devenir des PIX-TAKERS (des photographes qui seront formés entièrement à distance, recevront une certification PIX et un appareil photo et pourront ainsi avoir un emploi tout en contribuant à construire la BIG DATA PIX4AFRICA. A LA TECHNOLOGIE MADE IN/FOR AFRICA PIX-AFRICA va beaucoup apporter dans le domaine de la technologie. Notamment une autre forme des types de données pour l’enregistrement des mots de passe. Ici nous utilisons des signes ou des symboles significatifs appeler « scarifications ». En Afrique, a la naissance, pour marquer la personnalité et les origines, le nouveau-né reçoit quelques incisions légères sur une partie du corps qui permettent de l’identifier. C’est cette idée que va promouvoir PIX-AFRICA à travers la saisie des mots de passe. Cela se fera après une instruction (initiation virtuelle) et à la culture de la « scarification » : l’utilisateur est amener à choisir le dessin qu’il veut ou la scarification de la région ou pays qui l’intéresse qui sera désormais son mot de passe sur l’application. PIX-AFRICA apporte une nouvelle technologie dans le domaine de l’éducation : éducation de l’Afrique par les images réelles et une révolution dans la forme d’enregistrer les mots de passe PIX-AFRICA apporte donc une façon assez original pour enregistrer ses utilisateurs chacun pouvant s’identifier par son « dessin » ou « scarification ». Non seulement cette technologie est originale mais aussi aide à promouvoir les cultures africaines en voie de disparition. CONCLUSION Apprendre et comprendre par l’image, transformer ensemble notre regard sur l’Afrique. Tel peut être, au vif, le slogan de la photothèque africaine PIX-AFRICA. Sachant que l’image n’est pas qu’une trace mais un réel instrument psychologique, notre équipe, minimax, veut se servir de la photographie de l’Afrique et sur l’Afrique comme un témoignage vivant de la réalité et de l’identité africaine, comme une preuve visuelle de ce que vaut l’Afrique aux yeux de la jeunesse Africaine. Éduquer le monde en s’éduquant soi-même, collecter les icônes visuelles et les artefacts photographiques d’un continent qui porte en lui l’espoir d’une planète : l’Afrique.