rapport d`activites de l`inspection generale des finances annee 2010
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rapport d`activites de l`inspection generale des finances annee 2010
REPUBLIQUE DU BENIN Fraternité - Justice - Travail MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES BP : 963 / 302 Tél : 21 30 10 20 / 21 30 14 86 / 21 30 11 17 / 21 30 02 81 Fax : 21 30 18 51 COTONOU RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 LISTE DES ABREVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES CED : Centre d’Education à Distance CONAFIL : Commission Nationale des Finances Locales DGID : Direction Générale des Impôts et des Domaines IGAA : Inspection Générale des Affaires Administratives IGE : Inspection Générale d’Etat IGF : Inspection Générale des Finances IGM : Inspection Générale de Ministères IGS : Inspection Générale des Services IGSEP : Inspection Générale des Services et Emplois Publics OLC : Observatoire de Lutte contre la Corruption PAIC : Projet d’Appui aux Institutions de Contrôle PNDCC : Projet National de Développement Conduit par les Communautés SCRP : Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté SIGFiP : Système Intégré de Gestion des Finances Publiques SYSCODA : Système Comptable Douanier Automatisé TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine 3 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 4 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 S OMMAIRE Mot de l’Inspecteur Général des Finances, Chef de Service Introduction I- L’IGF de 1960 à nos jours I-1- Historique de l’IGF I-2- Thèmes majeurs d’intervention de l’IGF en 2010 II- Bilan des Activités de l’IGF en 2010 II-1 Missions II-2 Autres activités III- Difficultés et perspectives III-1 Difficultés III-2 Perspectives Conclusion 5 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 6 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 MOT DE L'INSPECTEUR GENERAL DES FINANCES, CHEF DE SERVICE La bonne gouvernance, voie de développement et de réduction de la pauvreté D ans le rapport annuel de l’IGF au titre de l’année 2009, j’avais abordé le rôle des organes de contrôle au sein de l’Administration publique. Mon propos à l’occasion du rapport de l’année 2010 va se consacrer à la Gouvernance. Certes, ce concept est bien plus large que la perception de gestion financière et économique qu’on en a et englobe d’autres éléments majeurs tels les droits humains et la démocratisation, les médias, le secteur judiciaire pour ne citer que ceux-là. Mais dans le cadre bien défini du présent rapport, je me focaliserai sur l’aspect gestion des finances publiques. En effet, dans le secteur public, les finances publiques constituent l’ensemble des moyens dédiés aux stratégies et politiques de développement et exigent la rigueur dans leur gestion. Ces stratégies et politiques qui n’ont d’autres finalités que la réduction de la pauvreté et la création de mieux-être aux populations à travers des services de qualité en matière de santé, d’éducation, de fourniture d’eau potable et des activités génératrices de revenus à leur profit. Indépendamment de l’obligation qu’ont les Etats en développement de donner des signaux de bonne gouvernance pour bénéficier de l’aide au développement, l’intégration de cette donne dans le comportement du gestionnaire public est un gage pour l’utilisation des ressources publiques aux fins pour lesquelles elles sont allouées. La bonne gouvernance rime par ailleurs avec la lutte contre la corruption et la lutte contre la pauvreté. La corruption traduit le dysfonctionnement des Institutions, la faillite des services publics et inhibe les initiatives privées. En Afrique, beaucoup de projets de développement sont perdus à cause de la corruption, la mal gouvernance et la mauvaise performance des services publics. La mal gouvernance et la corruption s’enracinent à cause de l’abandon des idéaux de probité et d’intégrité, à cause de l’insuffisance de contrôle, de suivi, d’évaluation et du manque de rigueur dans le recrutement des agents de l’Etat. La lutte contre la corruption peut donc contribuer au développement durable. Quels sont maintenant les piliers d’une bonne gouvernance financière et économique ? Le premier pilier : La volonté politique et la volonté citoyenne La volonté politique doit se traduire en actes concrets et non consister en des déclarations d’intentions. Sous ce rapport, il est encourageant de savoir que les deux pouvoirs responsables de façon interactive de la mise en œuvre de la politique de développement ont donné un signal dans cette voie. Le Chef de l’Etat, le Président Boni YAYI et son Gouvernement ont adopté une charte de bonne gouvernance à laquelle chacun de ses membres est engagé. Les parlementaires de leur côté se sont affiliés au Réseau des parlementaires africains luttant contre la corruption. En outre, la création de l’observatoire de lutte contre la corruption au sein duquel sont représentés de hauts cadres de l’Administration publique, du secteur privé et de la Société civile, chargé de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption traduit éga- 7 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 lement cette volonté. Des réformes dans la Fonction publique et ayant pour but l’émergence d’une administration au service du développement, offrant les services de base aux populations ont été entreprises. Tous les ingrédients existent pour obtenir des résultats. Mais pourquoi ne les avons-nous pas ? La volonté citoyenne : Parallèlement à la volonté politique, les citoyens doivent faire montre de volonté d’honnêteté, en épousant des idéaux de probité et d’intégrité à quelque niveau qu’ils se trouvent. En particulier, l’Administration doit se mettre au service des citoyens, en rendant à ces derniers leurs contributions en services. Elle doit procéder à la simplification de ses procédures compte tenu du degré élevé du taux d’analphabétisme. Les privations et les difficultés d’accès aux services minimum (éducation, santé, eau potable, électricité et assainissement) constituent un appauvrissement des populations et diminuent leurs capacités fonctionnelles. La volonté citoyenne qui doit se traduire par le changement des comportements moraux et induire la bonne gouvernance peut être un facteur de développement humain et de réduction de la pauvreté dans la dimension non monétaire de la pauvreté. Le deuxième pilier : Une discipline budgétaire librement consentie se traduisant, entre autres, non pas par des dépenses 8 ostentatoires, mais par des dépenses de qualité, des dépenses prioritaires comme celles d’éducation, de santé, de fourniture d’électricité et d’eau. La transparence dans la gestion financière publique commence d’abord par la transparence dans la gestion budgétaire, le budget étant l’instrument de mise en œuvre des politiques de développement, la transparence de l’information financière et l’accès à l’information en général et à l’information financière ou budgétaire en particulier sont des gages de crédibilité. La technique des budgets ouverts pourrait permettre d’atteindre cet objectif. Ce faisant notre pays, le Bénin, pourra se classer parmi les pays qui s’illustrent au plan international en se livrant à cet exercice. L’accès à l’information doit faire l’objet d’une loi qui définit clairement et limite le concept d’obligation de réserve et de secret professionnel derrière lequel se murent les agents de l’Etat pour retenir l’information. La transparence dans la gestion publique passe aussi par la responsabilisation, l’obligation de résultats et l’obligation de rendre compte. La responsabilisation consiste à décentraliser et à déconcentrer les pouvoirs et à faire observer le principe de subsidiarité. L’incarnation des personnes dans les pouvoirs, une forme de non séparation des pouvoirs, est une typologie de la mal gouver- nance. Il y va de tous les abus dans la gestion publique en général et dans la gestion financière publique en particulier. Cet état de choses doit être corrigé par l’exercice du contrôle et l’obligation de rendre compte. Le troisième pilier : l’exercice du contrôle. Toutes les formes de contrôle sont les bienvenues. L’auto contrôle de l’agent sur lui-même qui découle du sens de ses responsabilités ; le contrôle hiérarchique qui est celui exercé par le supérieur sur son collaborateur, le contrôle a priori des dépenses publiques effectué par le contrôleur financier et ses délégués dans les ministères et départements et le contrôle a posteriori des dépenses, exercé par les organes de contrôle de l’ordre administratif (IGF, IGE, IGSEP, IGM, IGS), le contrôle externe de la Chambre des Comptes qui est essentiellement juridictionnel et administratif le cas échéant, enfin le contrôle parlementaire qui est exercé sur l’action du Gouvernement et qui est la deuxième raison d’être du Parlement après celle de législation. L’insuffisance de ces contrôles est la porte ouverte à tous les dérapages. Chaque organe doit prendre conscience du rôle qui est le sien en cette matière afin que cessent les manquements aux règles de gestion, les détournements de deniers publics et autres infractions assimilées. Je me permets de donner quel- Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 ques statistiques pour montrer l’importance du contrôle. L’IGF a effectué de 1993 à 2004, trois cent vingt deux (322) missions de vérification. Les sommes compromises s’élèvent à trente huit (38) milliards de francs CFA. De 2005 à 2010, les missions effectuées s’élèvent à 139. Bon nombre de ces dossiers sont contenus dans le fameux dossier des soixante dix (70) milliards mais sont forclos en raison de la lenteur administrative. L’IGF a présenté ces dossiers en Conseil des ministres pour attirer l’attention du premier Gouvernement du Président Boni YAYI sur la mal gouvernance d’alors. Je me permets également de faire connaître que ces contrôles ont été effectués au prix de lourds sacrifices au sein du personnel de l’IGF où il a été déploré des cas de maladies inexplicables voire des décès. Quelle récompense peuvent attendre les Inspecteurs des Finances après tant de sacrifices ? Rien d’autre que la reconnaissance de leur mérite, la reconnaissance du travail bien fait. Le quatrième pilier et le dernier : l’obligation de rendre compte. Elle consiste pour chacun à s’obliger à rendre compte de l’exécution du mandat qui lui a été confié. Les autorités politiques comme les agents de l’Etat doivent se considérer comme contractuels avec obligation de résultats laquelle obligation ne saurait être honorée qu’au prorata des moyens mis à leur disposition. La bonne gouvernance ainsi comprise et mise en œuvre sur la base de ces quatre piliers, peut être un nouveau catalyseur de la gestion publique, un rempart contre la corruption qui diminue les possibilités financières de l’Etat et accroît de ce fait la pauvreté car les financements devant permettre de réaliser des projets au profit des populations sont mal gérés ou captés par des agents indélicats. Que reste t-il donc à faire ? Les causes de la mal gouvernance sont connues de tous ; les solutions aussi. Le problème c’est comment procéder pour les mettre en œuvre. A mon humble avis, il faut bâtir un système national d’intégrité en créant une unité de gestion de la bonne gouvernance ayant pour acteurs : le Parlement, le Gouvernement, le secteur privé, la Société civile et en entreprenant des actions concrètes à savoir : - Réformer la Fonction publique sur la base des principes de déontologie et de moralité favorisant le changement de mentalités des agents publics ; développer un programme d’administration électronique ; plus on a de services sur le net, plus on dématérialise les relations entre les services et le citoyen et plus on lutte contre la corruption. - Réformer le système judiciaire pour garantir une justice équitable reposant sur les principes de transparence et d’accessibilité. - Développer le contrôle interne et renforcer les moyens des organes de contrôle. - Remettre en jeu la Charte du Gouvernement pour la Bonne Gouvernance et la vulgariser. - Renforcer les mécanismes de reddition des comptes. - Accélérer le vote par l’Assemblée Nationale des lois réprimant les actes de corruption et de mauvaise gestion. - Renoncer aux intérêts personnels dans le traitement des dossiers surtout à caractère financier. - Créer de la motivation non pécuniaire dans la gestion des projets et programmes de développement dont les cadres sont chargés. - Eviter la prévarication. La bonne gouvernance, si elle rencontre l’adhésion et l’engagement de tous les citoyens, générera des ressources qui permettront de financer le développement. Ce faisant, les services de base pourront être rendus aux populations et réduire ainsi la pauvreté qui, du reste, n’est pas que monétaire. Cotonou,, le 15 Juillet 2011 Edouard HOUSSOU ard B. HOU 9 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 10 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 I ntroduction D ans le cadre de l’exécution des missions qui lui sont dévolues, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a mené au cours de l’année 2010 des activités de contrôle, de coordination et autres. L’exécution de ces missions a permis d’apprécier la gestion publique financière et de relever les insuffisances et irrégularités commises par les gestionnaires des ressources publiques. En vue de pallier ces insuffisances et d’améliorer la gestion des finances publiques, des recommanda- tions ont été faites aux divers acteurs concernés. Le présent rapport, qui rend compte des activités de l’IGF au cours de cette année, revient sur l’évolution de l’institution à travers le temps. Il s’articule autour des points ci-après : • L’IGF de 1960 à nos jours ; • Bilan des activités de l’IGF en 2010 ; • Difficultés et perspectives. 11 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 I- L’IGF DE 1960 A NOS JOURS I- L’IGF DE 1960 A NOS JOURS I-1- Historique de l’IGF L’historique de l’IGF sera I-1- Historique de l’IGF présenté à travers structure L’historique delal’IGF sera présenté à travers la structure elle-même et les hommes qui elle-même et jusqu’à les hommes qui l’ont animée ce jour. l’ont animée jusqu’à ce jour. Cet historique sera complété Cet historique serad’accès complété par le processus au par processus d’accès au corpsledes Inspecteurs des Ficorps nances.des Inspecteurs des Finances. I-1-1L’IGF à travers I-1-1L’IGF à travers le le temps temps Créée le 14 Mars 1960 par le Décret N°49/PCM/ Créée le 14 Mars 1960 MF, quelques mois avant l’acpar le Décret N°49/PCM/ cession du Dahomey à l’IndéMF, quelquesl’IGF mois aavant l’acpendance, traversé cession du Dahomey à l’Indédes périodes de léthargie pendance, l’IGFdea mutations traversé et connu bien des de léthargie et depériodes transformations qui ont et connu bien de mutations et de transformations qui ont marqué son histoire. Avec la Conférence des Forces Vives de la Nation de février 1990 qui a fortement recommandé sa réhabilitation, l’Inspection Générale des Finances a connu un renouveau. C’est ainsi qu’après une évaluation de la situation par des équipes dépêchées de l’Inspection Générale des Finances de France et l’appui du Gouvernement de Transition et de son Chef, le concours de recrutement fut instauré en 1993. Depuis lors sept (07) concours ont pu être organisés ; ce qui permet aujourd’hui à l’Inspection générale des finances de disposer d’un personnel professionnel en nombre jamais égalé de son histoire. Ces concours ont permis de recruter respectivement en : 1993, 03 Inspecteurs des Finances ; 1995, 06 Inspecteurs des Finances ; 1997, 06 Inspecteurs des Finances ; 1999, 11 Inspecteurs des Finances ; 2001, 02 Inspecteurs des Finances ; 2006, 01 Inspecteur des Finances ; 2010, 06 Inspecteurs des Finances. I-1-2 Les Inspecteurs des Finances au fil du temps I-1-2-1 Les Inspecteurs des Finances de 1960 au 31 décembre 2010 N° d’ordre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 12 Nom et Prénoms ANRES Michel GONCALVES Paul SOGLO D. Nicéphore AZONHE Nestor TOUKOUROU Taofick ROKO Octave J.M. BIDOUZO Barnabé ADJAHO Richard TOSSAVI M. Joseph Année d’intégration dans le corps 1960 1962 1963 1971 1971 1971 1975 1988 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 FALADE GANDJI Anne Marie LISSAN Paul d’ALMEIDA Johannès Arsène. HOUSSOU B. Edouard FANOU K. Pierre PADONOU GUINIKOUKOU Félicienne KEMAVO F. Benjamin ARAYE Joseph M. KINZO Fernand HOUEHO Fortuné GBEDJI Florentin LAOUROU Zacharie ADANLE Justin SAHOU KPONDEHOU Jeanne A. TOHOUBI CHIDIKOFAN Adrienne DAGBA Gabriel DAGBA Alexandre E. DJAGBA Amoussou AGONSE Antoine NAKPOKOU Paul ASSOGBA Léandre AHANHANZO Delphin VISSOH Boniface C. KAKPO Jean Kévi ADECHI Albert A. SEDOGBO Claude Christian Mètondji. HOGBONOUTO Francis BOURAIMA Raouf BOKO Thomas GOGAN Florentin HOUESSOU Damien T. ZINZINDOHOUE Roland Marc FACINOU Zisson 1991 1991 1992 1993 1993 1993 1995 1995 1995 1995 1995 1995 1996 1997 1997 1997 1997 1997 1997 1999 1999 1999 1999 1999 1999 1999 1999 1999 1999 1999 2001 2001 2008 13 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 I-1-2-2 Les différents chefs de service de l’IGF N° d’ordre 1 2 3 4 5 6 7 Inspecteurs Généraux des Finances, Chefs de Service ANRES Michel GONCALVES Paul SOGLO D. Nicéphore FALADE GANDJI Anne Marie ADANLE Justin PADONOU GUINIKOUKOU Félicienne HOUSSOU B. Edouard I-1-2-3 Les Inspecteurs des Finances en cessation d’activité à l’IGF N° d’ordre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 14 Inspecteurs Généraux des Finances en cessation d’activité à l’IGF ANRES Michel GONCALVES Paul SOGLO D. Nicéphore AZONHE Nestor TOUKOUROU Taofick ROKO Octave J.M. BIDOUZO Barnabé ADJAHO Richard TOSSAVI M. Joseph FALADE GANDJI Anne Marie LISSAN Paul D’ALMEIDA Johannès Arsène. FANOU K. Pierre PADONOU GUINIKOUKOU Félicienne ARAYE Joseph M. ADANLE Justin DAGBA ALEXANDRE E. NAKPOKOU Paul KAKPO Jean Kévi ADECHI Albert A. GOGAN Florentin Observations Fin de mission Admis à la retraite Admis à la retraite Décédé en activité Décédé Admis à la retraite Admis à la retraite Décédé à la retraite Admis à la retraite Admise à la retraite Décédé en activité Admis à la retraite Admis à la retraite Admise à la retraite En service à l’IGE Admis à la retraite En service à l’IGE Décédé à la retraite Admis à la retraite Admis à la retraite Décédé en activité Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 I-1-2-4 Les Inspecteurs des Finances en poste au 31 décembre 2010 N° d’ordre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 Nom et Prénoms HOUSSOU B. Edouard KEMAVO F. Benjamin KINZO Fernand HOUEHO Fortuné GBEDJI Florentin LAOUROU Zacharie SAHOU KPONDEHOU Jeanne A. TOHOUBI CHIDIKOFAN Adrienne DAGBA Gabriel DJAGBA Amoussou AGONSE Antoine ASSOGBA Léandre AHANHANZO Delphin VISSOH Boniface C. SEDOGBO Claude C. HOGBONOUTO Francis BOURAIMA Raouf BOKO Thomas HOUESSOU Damien T. ZINZINDOHOUE Roland Marc FACINOU Zisson Année d’intégration dans le corps 1993 1995 1995 1995 1995 1995 1997 1997 1997 1997 1997 1999 1999 1999 1999 1999 1999 1999 2001 2001 2008 I-1-2-5 Les Inspecteurs des Finances stagiaires N° d’ordre 1 2 3 4 5 6 Nom Prénoms ALIOU BANKA Adamou BALARO O. Norbert HOUNKPE A. Jean HOUSSOU Mathias MENSAH D. Arnaud C. SOKPIN O. Valentin 15 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 I-1-3 De l’accès au corps des Inspecteurs des Finances échelle 1 de la Fonction Publique. Pour devenir Inspecteur des Finances, il faut passer par trois étapes : le recrutement, la formation et l’intégration dans le corps. Ces personnes doivent remplir les conditions ciaprès : - être de nationalité béninoise ; - jouir de ses droits civiques ; - jouir d’une bonne santé et d’une bonne moralité ; - être à cinq (5) ans au moins de la date de départ à la retraite pour les Agents de l’Etat ; - être âgé de dix huit (18) ans au moins et d’au plus trente sept (37) ans à la date du concours pour les candidats non Agents Permanents de l’Etat et pour les Agents Contractuels de l’Etat à durée indéterminée ; - n’avoir jamais été révoqué de la fonction publique, radié de son corps ou licencié de son emploi pour faute lourde ; - n’avoir jamais été mêlé à des malversations dans la gestion d’une structure. I-1-3-1 Du recrutement L’accès au Corps des Inspecteurs des Finances se fait depuis 1993 exclusivement par concours. Ce concours est actuellement ouvert aux candidats des deux sexes, des catégories ci-après : - les Agents Permanents de l’Etat de la catégorie A, échelle 1, titularisés dans les corps de l’Administration générale ou des administrations financières, économiques, comptables, de gestion ou autres ; - les personnes non Agents Permanents de l’Etat, titulaires de diplômes d’Etat délivrés par les instituts et écoles professionnalisées de l’Université Nationale du Bénin (niveau 2) ou de tous autres titres reconnus équivalents, donnant accès aux corps de la catégorie A, 16 Le concours se déroule en deux phases : Première phase : La présélection A - Epreuves écrites obligatoires B - Epreuves écrites à option Deuxième phase : La sélection. A – Test psychotechnique B – Interview. Après l’admissibilité prononcée à la fin de la dernière phase, les intéressés sont astreints à une enquête de moralité. L’admission définitive d’un candidat n’est prononcée que lorsque l’enquête de moralité lui est favorable. I-1-3-2 De la formation Les lauréats au concours direct donnant accès au corps des Inspecteurs des Finances sont astreints à une formation théorique et pratique de douze (12) mois dès leur prise de service. Cette formation se déroule en deux phases : - une phase théorique d’une durée de six (06) mois dans un centre de formation professionnelle agréé par l’Etat ; Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 - une phase pratique d’une durée de six (06) mois sous forme de stage professionnel. La formation théorique et pratique est sanctionnée par une attestation de fin de formation 1-1-3-3 De l’intégration dans le corps A l’issue de la formation concluante, le Ministre des Finances propose la nomination du lauréat dans le corps des Inspecteurs des Finances. Après la parution de l’arrêté de reclassement, le nouvel Inspecteur des Finances prête serment devant le tribunal de première instance et entre en fonction. Le texte du serment est le suivant : « je jure de remplir fidèlement ma fonction d’Inspecteur des finances, de l’exercer en toute impartialité, dans le respect des lois, de garder le secret professionnel et de me conduire en digne et loyal Inspecteur des finances. » I- 2 Thèmes majeurs d’intervention de l’IGF en 2010 Les thèmes majeurs qui ont inspiré l’action de l’IGF en 2010 portent sur les audits de performance et l’audit de la gestion de certaines lignes de crédits des dépenses non réparties du budget général de l’Etat. I-2-1 Les audits de performance de programme Ces audits visent à vérifier le niveau d’atteinte des résultats après une année d’exécution des programmes. Ils déboucheront sur : - l’identification des dysfonctionnements ; - la proposition des ajustements nécessaires à l’atteinte des résultats attendus. I-2-2 L’audit de la gestion de certaines lignes de crédits des dépenses non réparties du budget général de l’Etat Ces audits ont pour but, entre autres : - de s’assurer de la réalité des créances sur loyers en identifiant les locaux et en vérifiant la qualité des occupants ; - d’apprécier la masse des arriérés et le respect de l’antériorité dans le paiement des créances ; - de vérifier la conformité des déclarations des propriétaires à la DGID ; - d’identifier les forces et faiblesses des procédures d’allocation et de gestion des crédits ; - de rechercher l’existence d’autres lignes recevant les imputations de même nature ; - d’apprécier la conformité de ces lignes avec la nomenclature prescrite par l’UEMOA ; - de vérifier le respect des procédures d’exécution de ces dépenses. Les résultats attendus de ces audits sont notamment : - l’assainissement des dettes de l’Etat relatives aux loyers ; - la constitution d’une base de données relative aux locaux loués ; - la proposition, le cas échéant, d’une nouvelle politique immobilière de l’Etat ; - la bonne programmation du paiement des arriérés ; - la mise en conformité 17 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 de la nomenclature budgétaire du Bénin avec celle prescrite par l’UEMOA ; - l’amélioration de l’allocation et de l’utilisation des crédits. Les missions de l’IGF sont réalisées soit : - sur la base d’un programme annuel d’activités approuvé par le Ministre chargé des Finances ; - sur saisine du Ministre chargé des Finances ; - sur saisine du Chef de l’Etat ou d’un membre du Gouvernement par le biais du Ministre chargé des Finances ; - sur demande des Partenaires Techniques et Financiers ou en exécution des accords de financement de certains projets ou programmes. II- BILAN DES ACTIVITES DE L’IGF EN 2010 Ce bilan est relatif aux missions et autres activités exécutées par l’IGF au cours de l’année. II-1 Missions Le programme harmonisé de l’année 2010 de l’Inspection Générale des Finances (IGF) comporte quarante cinq (45) missions dont trente (30) relevant de l’initiative de l’IGF et quinze (15) commandées. La situation synthétisée se présente comme suit : - vingt huit (28) missions de contrôle toutes catégories confondues ont été entièrement exécutées sur les quarante cinq (45) planifiées 18 avec un taux moyen d’exécution de 62%; - deux (02) ont leurs rapports en cours d’élaboration ; - huit (08) sont en cours d’exécution. II-1-1 Missions programmées Sur les trente (30) missions programmées, 18 ont été entièrement exécutées et leurs rapports finalisés ; il en résulte un taux d’exécution de 60 % ; ces missions se rapportent essentiellement à l’audit du Projet National de Développement Conduit par les Communautés (PNDCC) et au contrôle de l’utilisation des dotations du Fonds d’Appui au Développement des Communes (FADeC) dans les 77 communes de notre pays. Dans ce cadre, quatre vingt quatorze (94) rapports de mission ont été produits par dix sept (17) commissions déployées de façon conjointe sur le terrain avec l’Inspection Générale des Affaires Administratives (IGAA). Par ailleurs, quatre (04) missions sont en cours d’exécution et huit (08) n’ont pas connu un début d’exécution en raison de l’insuffisance de moyens. II-1-2 Missions commandées ou conjointes Sur les quinze (15) missions sur saisine prévues, l’IGF a directement reçu onze (11) dont : Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 - six (06) sont achevées et les rapports déposés ; - deux (02) ont leurs travaux de terrain achevés et leurs rapports sont en cours de rédaction ; - trois (03) sont en cours d’exécution. L’IGF a été par ailleurs impliquée dans l’exécution de quatre (04) missions conjointes sur saisine qui sont entièrement achevées. En effet, l’IGF a participé, en collaboration avec les autres organes de contrôle de l’ordre administratif, aux tra- vaux de la commission chargée de vérifier la trésorerie des entreprises publiques et offices d’Etat dans le but de s’assurer que les avoirs desdites entreprises n’ont pas été déposés dans les structures illégales de collecte et de placement d’argent. Au total, l’IGF a été saisie pour quinze (15) missions dont : - dix (10) sont entièrement achevées ; - deux (02) ont leurs rapports en cours de rédaction ; - trois (03) sont en cours d’exécution. Ainsi, sur la base du nombre de missions achevées par rapport à celles reçues, il en résulte un taux d’exécution de 67% des missions sur saisine. II-1-3 Synthèse des principales observations et recommandations Les principales observations et recommandations issues des missions de vérification sont retracées dans le tableau suivant : Tableau : synthèses des observations et recommandations en 2010 N° d’ordre OBSERVATIONS RECOMMANDATIONS 1 Mise en œuvre partielle des recom- A l’attention des Ministres concernés : mandations issues de mission de véri- instruire les IGM aux fins de : fications antérieures dans les structu- suivre la mise en œuvre intégrares déjà vérifiées. le des recommandations ; 2 - faire périodiquement le point des avancées de la mise en œuvre au Ministre de l’Economie et des Finances. Inexistence de manuels de procédu- A l’attention des Ministres concernés : res dans la plupart des services pu- instruire les IGM aux fins de faire élablics. borer les manuels de procédures pour les services concernés. 19 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 Inexistence ou inefficacité des dispo- A l’attention des Ministres concernés : sitifs de sécurité (agents de force de - Faire assurer en permanence par sécurité publique, extincteurs…). les agents des forces de sécurité publique la garde des endroits stratégiques où sont détenus des fonds publics et en interdire l’accès aux usagers en dehors des heures de service ; 3 - doter ces services d’équipements de lutte contre l’incendie tels que les extincteurs. Prélèvement de fonds sur les caisses A l’attention des Ministres concernés : Faire respecter les dispositions publiques sur la base de déchardes articles 1er et 15 du décret ges. n° 2000-601 du 29 novembre 2000 portant réforme des procédures d’exécution du Budget général de l’Etat et les dispositions de l’article 61 du décret n° 2001-039 du 15 février 2001 portant règlement général sur la comptabilité publique. 4 5 Le manque de transparence dans la A l’attention du Ministre de l’Economie tenue du compte des consignations et des Finances : de la douane ouvert dans les livres Faire auditer le compte des consignadu Trésor public. tions en vue de s’assurer de la concordance des soldes au niveau du Trésor et de la Douane et mettre en place un mécanisme de suivi. Non exhaustivité des informations A l’attention du Ministre de l’Economie saisies dans le Système Comptable et des Finances : Douanier Automatisé (SYSCODA). Faire procéder à la révision de l’application informatique SYSCODA. 6 20 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 7 8 9 10 11 12 Non observance de l’antériorité dans A l’attention des Ministres concernés : le paiement des dettes dans certai- faire programmer le paiement des nes structures vérifiées. dettes en fonction de leur ancienneté. A l’attention des Ministres concernés : Faire respecter la nomenclature des Non respect de la nomenclature des pièces justificatives de dépenses mise pièces justificatives de dépenses. en vigueur par l’arrêté n° 937/MEF/ DC/SP du 24 juin 2008. A l’attention des Ministres concernés : Non respect des dispositions relatives instruire les structures sous tutelle aux à la tenue de la comptabilité-matiè- fins de la tenue effective de la compres, notamment la mauvaise tenue tabilité matières dans toutes les strucdes fiches de stock dans certains ma- tures de l’Administration et des collectivités locales, en particulier la tenue des gasins. fiches de stock dans les magasins. Non respect des dispositions fiscales, A l’attention des Ministres concernés : notamment celles relatives à la factu- instruire les comptables et les régisration et au prélèvement de la TVA. seurs aux fins de s’assurer de la facturation correcte de la TVA et de son prélèvement. Abandon de chantiers par des en- A l’attention des maîtres d’ouvrage : treprises alors même que l’exécution - faire résilier les contrats ou faire physique n’a pas atteint l’exécution mettre en régie les travaux ; financière. - veiller à l’adéquation entre les taux d’exécution physique et financière. Non respect des délais de réception A l’attention des maîtres d’ouvrage : provisoire et définitive. - faire réceptionner dans les plus brefs délais les infrastructures achevées ; - éviter de mettre en service les infrastructures non réceptionnées. 21 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 13 14 15 16 17 22 Mise en service d’infrastructures non A l’attention des maîtres d’ouvrage : réceptionnées provisoirement ou non - Prendre les dispositions en vue mise en service d’infrastructures réd’une rapide réception des inceptionnées. frastructures achevées, mises en service alors qu’elles ne sont pas encore réceptionnées ; - faire mettre en service les infrastructures achevées et ayant fait l’objet de réception provisoire. Non régularisation des sommes mi- A l’attention des maîtres d’ouvrage : ses à disposition par ordre de paieveiller à ce que la procédure excepment pour le préfinancement de la tionnelle (ordre de paiement) ne soit construction des infrastructures. plus utilisée dans le cadre du financement des travaux de construction des infrastructures. Exécution de dépenses non éligibles A l’attention des maîtres d’ouvrage : sur des projets. faire mettre en débet les personnes responsables des sommes décaissées pour la réalisation de ces activités. Insuffisances au niveau de la gou- A l’attention des Maires et des memvernance locale et du système de bres des conseils communaux ou municipaux : contrôle interne des communes. tenir les sessions et les réunions des différents organes de la commune en suivant les périodicités prescrites. Au niveau de l’administration com- A l’attention des Maires et des memmunale, certains services existants, bres des conseils communaux ou municertaines commissions permanentes, cipaux : certains comités ou commissions ad- rendre fonctionnels les services, hoc ne sont pas fonctionnels et le secommissions permanentes et cocrétaire général ne joue pas toujours mités ad hoc ; son rôle de principal animateur des services administratifs communaux. - faire jouer au secrétaire général son rôle de principal animateur des services administratifs communaux. Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 18 Mauvaise qualité des ressources hu- A l’attention des Maires et des memmaines, défaut d’un système d’archi- bres des conseils communaux ou munivage efficace et mauvaise tenue des cipaux : registres auxiliaires FADeC - renforcer les capacités des cellules de passation des marchés publics en les dotant de juristes et de spécialistes en la matière ; - tenir le registre auxiliaire du FADeC conformément aux prescriptions du manuel de procédures ; 19 20 21 22 - prendre les dispositions idoines pour une bonne conservation des documents administratifs. Insuffisance dans la vulgarisation du A l’attention du Secrétaire Permanent manuel de procédures du FADeC du CONAFIL : Veiller à la vulgarisation du manuel de procédures du FADeC. Exécution de dépenses inéligibles au A l’attention des Maires et des memFADeC. bres des conseils communaux ou municipaux : Respecter les critères d’éligibilité des dépenses sur les ressources FADeC. Insuffisance dans le respect des pro- A l’attention des Maires : cédures et des délais réglementaires Respecter les délais de vote et de de même que dans la production des transmission au Préfet des comptes pièces justificatives. administratifs. Communication tardive par la CO- A l’attention du Secrétaire Permanent NAFIL aux communes des informations du CONAFIL : relatives aux dotations du FADeC. Veiller à ce que la CONAFIL communique à temps aux communes les informations relatives aux dotations du FADeC. 23 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 II-1-4 Principales leçons à retenir Au terme des vérifications de l’année 2010, il peut être retenu de façon générale que les manquements relevés sont la conséquence : - de la non remontée effective des recommandations vers les structures par les autorités de tutelle ou hiérarchique et le manque de volonté réelle de leur mise en œuvre ; - du défaut de compétence technique et/ou de probité morale de certains cadres et agents d’exécution qui ne mesurent pas l’étendue de leur responsabilité dans l’exercice de leurs fonctions et attributions ; - du laxisme ambiant favorisé par l’impunité généralisée qui sert de socle à l’irresponsabilité des agents ; - de la méconnaissance ou la maîtrise insuffisante des textes en vigueur notamment en matière de passation et d’exécution des marchés publics. Comme solution à ces manquements, il peut être envisagé : - la dotation en ressour24 ces humaines et financières des organes de contrôle de proximité des structures vérifiées (IGM, IGS...) en vue du suivi de la mise en œuvre des recommandations issues des missions de contrôle ; - le respect des profils requis pour les postes à pourvoir et le renforcement des capacités techniques et managériales des agents ; - la mise en œuvre effective du système de gestion axée sur les résultats. II-2 Autres activités Les autres activités sont relatives au renforcement des capacités techniques et opérationnelles du personnel, à la coordination des activités des IGM, à la participation aux activités de l’Observatoire de Lutte contre la Corruption (OLC), à l’organisation du concours de recrutement des Inspecteurs des Finances et au suivi du déroulement de la formation des Inspecteurs des Finances stagiaires. II-2-1 Coordination des activités des Inspections Générales des Ministères Au cours de l’année 2010, les activités de coor- dination menées par l’IGF en direction des Inspections Générales des Ministères (IGM) ont consisté essentiellement en l’encadrement du Cabinet Golf Expertises sélectionné dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui aux Institutions de Contrôle (PAIC) pour élaborer, au profit des IGM, des guides d’audit technique et un manuel de procédures y relatif. A cet effet, l’IGF a convoqué et présidé une séance de restitution des travaux du Cabinet Golf Expertises. Au cours de cette séance, les versions provisoires des documents produits par ce Cabinet ont été examinées. Il s’agit : - du rapport d’étude préliminaire ; - du guide d’audit technique à l’usage des IGM (secteurs social, technique et de service) ; - du manuel de procédures pour la réalisation des audits techniques à l’usage des IGM ; - du canevas type de rapport d’audit technique. L’IGF a par ailleurs ef- Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 fectué le contrôle de qualité des rapports de vérification qui lui ont été transmis par les IGM. Au cours de l’année 2010, l’IGF, en partenariat avec le Centre d’Education à Distance (C.E.D) et l’Institut KOST, a organisé au profit des IGM deux formations sur les thèmes « Rédaction d’un manuel de procédures d’organismes publics » et « Audit de la performance : concepts, démarches, méthodes, outils, pratiques actuelles ». II-2-2 Formations, séminaires et voyages d’études En dehors des missions de contrôle, l’IGF a mené d’autres activités. En effet, elle a pris une part active à la première revue sur les finances publiques et à la mission de revue conjointe annuelle de la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP). En outre, dans le cadre de l’adaptation de ses méthodes à la gestion axée sur les résultats, l’Inspection Gé- nérale des Finances a entrepris une formation spécialisée en audit de performance des programmes sous la conduite d’un expert de la Coopération Canadienne. Des Inspecteurs des Finances ont participé à la formation relative aux techniques de contrôle et d’audit des marchés publics organisée par la Commission Nationale de Régulation des Marchés Publics. En plus des formations citées, les Inspecteurs des Finances ont également pris part aux formations organisées au profit des IGM. L’IGF a également pris part, entre autres : - aux travaux de mise en conformité de l’avant projet de loi organique portant lois de finances en République du Bénin par rapport aux directives de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) y relatives ; - aux travaux de validation du plan stratégique pour la gouvernance et la lutte contre la corruption qui se sont déroulés à Coto- nou en novembre 2010 sous la direction du Ministère en charge de la Réforme Administrative et Institutionnelle ; - aux travaux de validation du ’’profil gouvernance’’ sous l’égide de l’Union Européenne à Cotonou, les 14 et 15 décembre 2010 ; - à la formation sur « la lutte contre la corruption » à Copenhague au Danemark organisée par la DANIDA du 22 novembre au 03 décembre 2010. II-2-3 Participation aux travaux de l’Observatoire de Lutte contre la Corruption (OLC) L’Inspecteur Général des Finances, Chef de Service est le représentant élu du corps des Inspecteurs des Finances au sein de l’OLC. Il en est le vice Président. A ce titre, il participe à la plupart des activités de l’Observatoire. L’IGF a apporté un appui technique à l’OLC dans l’exécution de ses missions. II-2-4 Organisation du concours de recrutement des Inspecteurs des Finances et suivi du déroulement 25 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 de la formation des Inspecteurs des Finances stagiaires L’Inspection Générale des Finances en collaboration avec le cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances a organisé la deuxième phase du concours de recrutement des Inspecteurs des Finances sous l’égide du Ministère du Travail et de la Fonction Publique. Suite à l’enquête de moralité qui a été concluante pour les six (06) lauréats au concours, ils ont pris service et sont mis en formation au cours du mois de novembre. III- DIFFICULTES ET PERSPECTIVES III-1 Difficultés Les principaux freins aux interventions de l’Inspection Générale des Finances au cours de l’année 2010 sont : - insuffisance de l’effec- 26 tif des Inspecteurs des Finances ; - difficultés liées à l’approvisionnement régulier de la caisse d’avances ; - insuffisance de matériels roulants ; - importance des tâches administratives. III-2 Perspectives Les actions suivantes sont envisagées : - finalisation et mise en œuvre du plan de développement de l’Inspection Générale des Finances ; - renforcement du parc automobile ; - amélioration permanente des méthodes de travail pour le soutien à l’effort collectif d’assainissement des Finances Publiques, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption ; - meilleur encadrement et appui-conseil aux Inspections Générales des Ministères et aux Inspections Générales des Services ; - développement de l’audit dans les missions de l’IGF notamment l’audit de performance ; - mise en place d’un plan de formation des Inspecteurs des Finances ; - institution d’une plateforme de concertation périodique entre les gestionnaires de ressources publiques et l’IGF ; - élaboration de termes de référence pour chaque mission ; - développement du contrôle préventif en vue de l’amélioration du fonctionnement des services ; - création d’un organisme regroupant les Inspections Générales des Finances et autres organes de contrôle similaires des pays de l’UEMOA - achèvement et équipement du siège de l’IGF ; - organisation de nouveaux concours de recrutement des Inspecteurs des Finances ; - renforcement des moyens financiers. Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 c onclusion A u cours de l’année 2010, les missions assignées à l’Inspection Générale des Finances ont été réalisées dans un environnement marqué par des difficultés dont la plus préoccupante est l’insuffisance des ressources financières. Il ressort des errements relevés au cours des travaux de vérification que les bonnes pratiques ne sont pas encore ancrées dans les habitudes de ceux qui sont chargés de la gestion des ressources publiques. La mise en œuvre des recommandations contenues dans les différents rapports permettra d’améliorer la qualité des actes de gestion et de contribuer ainsi à l’assainissement des finances publiques. Dans ce cadre, les autorités à divers niveaux, en particulier les gestionnaires, doivent prendre conscience de leur responsabilité en faisant montre de volonté et d’engagement pour un meilleur comportement vis-àvis du bien public. C’est à ce prix que l’amé- lioration de la gestion de la chose publique, la lutte contre la pauvreté et au-delà, l’avènement de la bonne gouvernance, gage d’un développement durable, sera effectif au Bénin. Dans ce processus, l’Inspection Générale des Finances jouera toujours et plus efficacement sa partition tant en matière de conseil que d’audit et de vérification. A cet effet, le renforcement de ses capacités est plus qu’une nécessité. 27 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj RAPPORT D’ACTIVITES DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES ANNEE 2010 IGF, 50 ans déjà 28 Transparence-Conseil-Responsabilité IGF/MEF : Route de l’Aéroport, 01 BP 302 COTONOU Tél. : (229) 21 30 78 21 Fax : (229) 21 30 43 03 www.finances.bj Siège de l’IGF en construction Tiré sur les Presses de l’ONIP Tél. : 21 30 11 52