Rétrospective au troisième trimestre 2016
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Rétrospective au troisième trimestre 2016
Rétrospective au troisième trimestre 2016 AMEN INVEST Contact: Tel: (+216) 71 965 400 Fax: (+216) 71 965 426 E-mail: [email protected] Rétrospective au 3ème trimestre 2016 3 Rétrospective Boursière L’euphorie cède place à la volatilité $/TND =2.20678 €/TND =2.47218 Tunindex Clôture Marché TUNINDEX +5.94% 5 341.56 5 551.23 5 089.89 Plus haut Plus bas TUNINDEX 20 Volume Mn TND Capi. Mn TND Hausses/Baisses Tunindex 20 5 600 2 500 2 400 5 400 2 300 5 200 2 254.62 +6.67% 35 1 111.18 18 723.13 44 2 200 5 000 2 100 4 800 sept-15 2 000 nov-15 janv-16 avr-16 juin-16 août-16 Porté par l’expectative de la publication d’indicateurs d’activité relatifs au dernier trimestre de 2015, par les sociétés cotées, la bourse de Tunis a démarré l’année 2016 par une fulgurante ascension, cumulant sur le seul mois de janvier un gain de +7,41%. Le marché a affiché par la suite un parcours en dents-de-scie, alternant hausses et baisses mois par mois tout au long du semestre. Cette volatilité a été motivée d’une part, par le démarrage des publications des résultats annuels et d’autre part, par la poursuite de la dégradation des principaux indicateurs de l’économie Tunisienne auxquels s’ajoutent les tensions géopolitiques dans la région MENA. Après avoir cumulé une performance de 10% jusqu’à début juin, le Tunindex s’est nettement replié lors du démarrage de la saison estivale caractérisée par des séances écourtées et un assèchement de la liquidité. Sur la scène politique tunisienne, le mois de Juin a également été marqué par l’initiative du président de la république, pour le changement du gouvernement actuel et la formation d’un gouvernement d’union nationale. L’indice de référence aura ainsi cédé 3,62%, réduisant sa performance au premier semestre à seulement 4,91%. Bien qu’affichant une forte volatilité tout au long du troisième trimestre, avec des niveaux d’échanges de plus en plus réduits, une reprise a été amorcée durant les mois de Juillet et Août, suivie de la publication des états financiers semestriels. Néanmoins, la morosité s’est de nouveau abattue sur le marché en septembre, parallèlement à la publication de chiffres de plus en plus alarmants quant au déséquilibre macroéconomique croissant. Le marché a ainsi clôturé le mois de septembre avec une performance annuelle limitée à 5,94%. Perform ances des indices sectoriels au 30/09/2016 +34.9% +10.8% +8.7% +5.4% +4.9% +1.8% +1.5% -0.8% -3.7% -5.5% -6.3% -6.5% -27.9% P ro d. M énag. B anq. Stés Fin. B iens de Co nso m. Indus. A gro -alim. Et B o iss. B at. Et M at. De Co nstr. Serv. Fin. M at. De B ase Dist. Serv. A ux Co nso m. A ss. A uto . Et Equip. Depuis le début de l’année, le Tunindex a été tiré vers le haut principalement par le secteur des Produits ménagers et soins personnel, à travers la ligne Euro-cycles, mais surtout par les valeurs du secteur bancaire, à l’instar de la BIAT, la BT, la BH et Attijari Bank. Rétrospective au 3ème trimestre 2016 3 Le marché des blocs générateur du quart du volume Capitaux échangés (en MDT) Capitalisation boursière du m arché (en 1000 MDT) 19.0 18.5 18.9 266 224 203207 19.1 19.4 18.5 18.5 18.8 18.6 230 182 182 139145 154 135 131 106 120 92 94 73 49 janv- févr- ma avr16 16 rs-16 16 mai16 juin16 juil16 août- sept16 16 janv févr mars avr mai 2015 juin juil août sept 2016 Compte non tenu des transactions de bloc, les niveaux des échanges ont été relativement stables au fil du premier semestre, à l’exception du mois d’Avril, qui a vu sa liquidité fortement boostée par l’enchaînement des publications des résultats de 2015 par les sociétés cotées. Les volumes se sont, comme à leur habitude, effondrés durant le troisième trimestre, compte tenu des séances de bourse écourtées. Néanmoins, en comparaison avec la même période en 2015, le volume hors transactions de bloc aura accusé un repli de 27%. La SFBT, continue d’être à la tête du plus gros volume de la période, bien que plus de la moitié ait été échangée sur le marché des blocs. Le titre avait repris plus de 14% au premier trimestre, résultant probablement de l’annonce d’une augmentation de capital par incorporation er de réserves et émission d’actions gratuites, portant jouissance au 1 janvier 2015, outre le maintien du dividende au même niveau que celui de l’exercice précédent. Le titre a cependant connu depuis une certaine volatilité, qui l’a fait fortement fluctuer, aboutissant à une quasi-stagnation à la clôture du troisième trimestre. Avec le second volume de ces neuf mois, la ligne BH affiche également l’une des meilleures performances du marché. La banque est repartie sur des bases solides après sa recapitalisation en 2015. Elle a repris depuis une cadence d’évolution soutenue de ses PNB et résultat net. Au premier semestre de 2016, son PNB a progressé de plus de 17%, alors que le management prévoit un bénéfice de 78MDT, qui sera couronné par un retour à la distribution de dividendes. La BH semble ainsi être la banque semi-publique cotée qui se prévaut de la meilleure santé financière. Euro-cycles, pour sa part, continue d’être au centre d’un engouement, affichant non seulement la seconde meilleure performance de la période, avec un gain de près de 90%, mais accaparant également l’un des plus gros volumes. Après avoir répliqué le scénario de 2014 avec une croissance de 25% du bénéfice net et de 33% du dividende à distribuer, la société travaille sur son expansion vers de nouveaux marchés, notamment celui nord américain. Elle a d’ailleurs investi dans l’extension de ses bâtiments de stockage et de production pour une superficie supplémentaire de 1500m². Son chiffre d’affaires est ressorti au troisième trimestre en hausse de 15%. Grâce à une transaction de bloc de près de 50MDT (près de 40% de son capital) opérée au mois d’Avril, le titre ADWYA se positionne avec le quatrième volume de l’année. Il s’agit là de la cession par Mr. Tahar El Materi, de la quasi-totalité de sa participation dans ADWYA à la société Royal Investissements et Participations. Rappelons par ailleurs, que durant le troisième trimestre, l’Etat Tunisien a chargé la société Al Karama Holding, de procéder, sur appel d’offres, à la cession de ses participations directes détenues dans le capital de la société ADWYA et représentant 35,529% du capital. ARTES, quant à elle, s’est positionnée cinquième, bien que 67% de son volume ait été enregistré via deux transactions de bloc aux mois de mars et avril, correspondant respectivement à 8,5% et 5,1% du capital de la société. Ces transactions correspondent à la sortie d’actionnaires étrangers du capital de la société, leur taux de participation passant de plus de 26% au mois de mars, à 14,39% actuellement. Le titre a également réalisé une belle reprise, après avoir clôturé l’année 2015 en territoire négatif. Rappelons que le groupe a fini l’année 2015 avec un niveau de bénéfice record (+19%), permettant à la société d’augmenter de 26% le dividende à distribuer. L’année 2016 a été marquée par la nomination de Mr Adel Ayed (ancien directeur général de Monoprix), en tant que nouveau DG. Rétrospective au 3ème trimestre 2016 3 Valeur SFBT BH ECYCL ADWYA ARTES Plus gros volumes cours % 19.20 19.40 41.95 7.70 7.85 -0.27% +59.67% +87.04% +20.69% +38.49% Volume '000 155 681 90 371 73 376 65 099 60 215 Valeur Plus fortes hausses % Volume'000 SOTET ECYCL SIPHA BH SALIM +101.67% +87.04% +61.53% +59.67% +58.18% 5 952 73 376 189 90 371 24 743 Valeur UADH SOPAT SOTEM ALKIM GIF Plus fortes baisses % Volume'000 -55.29% -52.87% -43.08% -39.45% -39.24% 7 084 4 571 165 137 2 936 Avec un volume assez significatif, Assurances Salim s’est érigé au top 5 des meilleures performances. Sanctionné depuis l’année 2013, le titre a initié cette année une nette reprise, qui lui a permis d’atteindre un record historique de 42,5DT. La compagnie a affiché au titre de 2015 une nette évolution de son chiffre d’affaires, ce qui a permis de soutenir la croissance du résultat net vers un nouveau record de 6MDT, permettant également d’augmenter le dividende à distribuer. Au premier semestre, ses primes acquises nettes ont évolué de 23,5%, pour une évolution de près de 8% du résultat semestriel. Bien qu’ayant fait l’objet de volumes restreints, les lignes UADH et SOPAT ont affiché les pires performances de la période. Le groupe UADH, qui avait terminé l’année 2015 en beauté, a non seulement vu ses ventes au troisième trimestre de 2016 baisser de plus de 15% au profit des groupes Ennakl et ARTES, mais a en outre dégagé un premier semestre déficitaire. Quant à SOPAT, dont les doutes persistaient quant à sa capacité à se rapprocher d’un résultat à l’équilibre comme annoncé par son management, elle a finalement inscrit un large déficit de 6,5MDT au titre de 2015. Par ailleurs, la société affiche depuis 2013 un total fonds propres inférieur à la moitié de son capital social. L’augmentation de capital en numéraire pour un montant de 5.19MDT opérée début 2016, afin de se rapprocher de ce minimum légal, demeure insuffisante, la société affichant des fonds propres négatifs. A ce titre une nouvelle injection de fonds (6MDT) sans appel public à l’épargne, qui sera réservée à Gallus Holfing (groupe Belkhiria), sera opérée prochainement. UNIMED unique introduction en bourse de l’année 2016 La société UNIMED est une société pharmaceutique Tunisienne spécialisée et Leader dans les produits stériles. Elle a obtenu son visa d’admission au marché principal de la cote de la bourse. Introduite via la cession de 14,39% de son capital (dont 3,3% dans le cadre de l’OPO, 6,7% dans le cadre d’un Placement global et 4,4% dans le cadre d’un placement privé), son prix a été déterminé par voie d’Offre à Prix Ouvert (OPO), sur la base d’une fourchette de prix comprise entre 11,4DT et 11,9DT par action. Le consensus a permis de former un prix de l’offre de 11,8DT par action. Alors que les placements Global et Privé ont été totalement souscrits, l’OPO a, quant à elle, été souscrite 32,6 fois. Après l’engouement observé durant les deux premières semaines de cotation, le titre semble avoir été délaissé, pour terminer avec une contre-performance de 13% à fin septembre. Deux OPA initiées durant le troisième trimestre L’année 2016, aura été marquée par le lancement de deux OPA, à savoir sur les sociétés STIP et MIP. L’industriel du pneu Tunisien STIP, qui affiche des fonds propres négatifs depuis près de 10 ans, a été sujet à une OPA initiée de la part de la société Africa Holding. Cette dernière après avoir acquis plus de 40% du capital, a été soumise par le CMF à une OPA sur le reste du capital de la STIP, à un prix unitaire de 1,62DT/action. A l’issue de l’OPA, la société AFRICA HOLDING détient 70,845% du capital de STIP. Le nouvel actionnaire s’affaire actuellement au redémarrage des deux usines sises à M’saken et à Menzel Bourguiba. Par ailleurs, la société MIP, en difficultés depuis son introduction en bourse, a été sujette à une OPA à la suite de l’acquisition par la société Libanaise Yellow Spirit et la société Lawhat Tunisie, de la participation majoritaire des frères Chériha, qui correspond à 66,36% du capital de MIP. L’OPA sera initiée sur le reliquat des titres détenus par le public à un prix de 1.25DT/action. Les nouveaux actionnaires de référence, espèrent collecter plus de 95% du capital, dans l’objectif de retirer la société de la cote. Rétrospective au 3ème trimestre 2016 3 Conjoncture économique : Poursuite de la contraction de la production industrielle et un secteur du tourisme toujours sinistré L’économie nationale a enregistré durant le premier semestre de l’année 2016 une amélioration de la production industrielle, alors que la détérioration du secteur des services, et principalement celui du tourisme a persisté. Le premier semestre de 2016 a dégagé une croissance du PIB de 1,2% en glissement annuel, grâce à une légère amélioration de la croissance au second trimestre à +1,4% par rapport à la même période de l’année 2015. Cette amélioration est due à la hausse de la valeur ajoutée des industries manufacturières, à l’instar des industries chimiques (+28,9%) et des Industries Mécaniques et Electriques (IME) de 2,7%. A l’opposé, un ralentissement des industries agroalimentaires de 0,6%, en relation avec la baisse de la production de l’huile d’olive, a été enregistré, ainsi qu’une récession dans l’agriculture et pêche (-2,5%). Les industries non manufacturières ont également suivi (-0,9%), notamment la production de pétrole et gaz naturel compte tenu de la chute des prix des hydrocarbures et de l’épuisement naturel de certains gisements. Le secteur des services, continue d’être plombé par une activité touristique toujours en berne, avec un repli de 25% (contre un fléchissement de 24,6% en 2015). Par conséquent, les recettes touristiques en devises ont accusé une baisse de 38%, au cours du premier semestre de 2016, pour se situer à environ 773 MDT. Affecté par la baisse des flux de touristes étrangers, le trafic aérien de passagers a enregistré, au cours du premier semestre de 2016, un repli de 13,7% du nombre de passagers. Accélération du rythme d’inflation à partir du deuxième trimestre Après une décélération de l’évolution de l’indice des prix à la Indice des prix à la consommation (glissement annuelle) consommation sur la période allant d’octobre 2015 à mars 2016, pour passer de 4,6% à 3,3%, correspondant à un plus bas depuis 2011, la 4.2% 3.9% 3.7% 3.8% 3.5% 3.3% 3.3% 3.4% 3.6% variation annuelle de l’indice s’est de nouveau accélérée. Elle a atteint 3,9% au mois de juin, puis a marqué une trêve en juillet pour reprendre de plus belle jusqu’en septembre. Cette tendance haussière est imputable à la majorité des groupes de produits et services principalement les produits alimentaires et boissons (+3,3%), les articles d’habillement et chaussures (+9,3%), ainsi que le groupe Logement, électricité, eau, gaz et combustibles (+5,9%). A l’opposé, les prix des groupes Tabacs et boissons alcoolisées ainsi que ceux du groupe janv- févr- ma avr16 16 rs-16 16 Source: INS mai- juin16 16 juil- août- sept16 16 16 Communication ont baissé respectivement de 0,6% et de 0,4% en glissement annuel. Une évolution contenue du déficit commercial grâce à la Evolution de la balance commerciale (en MDT) reprise de la production minière et de l’export par les IME Bien qu’en dégradation par rapport à la clôture du premier semestre de 2016 (70,3%), le taux de couverture des importations par les exportations a connu une amélioration, à fin septembre 2016, en comparaison avec la 28 000 même période de 2015. 21 000 Le déficit de la balance commerciale, quant à lui, a limité son évolution à 14 000 0,6%, passant de 9268 MDT en Septembre 2015 à 9327 MDT en 29 601 31 395 35 000 66.4% 69.2% 30283.7 68.7% 20 333 20957 20 849 7 000 Septembre 2016. La reprise de la production des mines et phosphates, ainsi que l’évolution des exportations des textiles, habillement et cuirs, et surtout des IME, ont contribué à l’amélioration des exportations globales de 3,1%. A l’opposé, la baisse de l’export des secteurs de l’énergie, de 0 sept-14 Exportations Source: INS sept-15 Importations sept-16 Taux de couverture Source: INS 3 Rétrospective au 3ème trimestre 2016 l’agriculture et de l’agroalimentaire, de manière plus que proportionnelle par rapport à celle de leur importation, a contribué à la hausse des importations de 2,3%. Des avoirs en devises à 112 jours d’importation Alors que le service de la dette extérieure cumulé a évolué de 43%, passant au 30/09/2016 à 3 201,6 MDT, contre 2 238,2 MDT une année auparavant, les recettes touristiques ont baissé à fin septembre 2016 de 8,4%, par rapport à la même période de 2015, atteignant 1 808 MDT. Par conséquent, les avoirs nets en devises ont baissé de 754,9 MDT début octobre, par rapport à la même période de 2015, passant à 12 579,7 MDT, soit l’équivalent de 112 jours d’importation. Quant aux revenus du travail cumulés, ils sont de l’ordre de 2 287,4 MDT, contre 2170,3 MDT en septembre 2015. Evolution des taux de change : La parité EUR/TND atteint un nouveau record historique Evolution des parités €/TND et $/TND Après avoir clôturé le premier trimestre avec une parité USD/TND en quasi stagnation (-0,7%) et une parité EUR/TND en hausse de 3,4%, ces 2.25 2.45 2.20 dernières ont amorcé à partir du mois de Mai, une ascension notoire, qui s’est davantage accentuée à partir du mois de Juin. Après avoir démarré l’année sur un minimum de 2,2097, la parité EUR/TND a maintenu le cap 2.15 2.35 2.10 2.25 2.05 haussier jusqu’à la clôture du troisième trimestre, oscillant durant ce dernier entre un plus bas de 2,4338 et un plus haut de 2,4798 et terminant en évolution annuelle de 11,4%. La parité USD/TND, quant à elle, a suivi la plus ou moins la même tendance terminant en hausse de 8,6% à fin 2.00 2.15 1.95 1.90 2.05 sept.-15 nov.-15 janv.-16 mars-16 juin-16 août-16 septembre, après avoir évolué de plus de 10% à un pic de 2,2381 vers fin juillet. Ces niveaux historiquement hauts atteints par les deux principales devises €/TND $/TND Source: BCT face au dinar Tunisien, sont d’une part la conséquence du renforcement de la valeur de l’USD, mais encore de la dévaluation du Dinar Tunisien, miroir de la situation politico-économique en Tunisie. En effet, la baisse de la production et la crise que connaissent plusieurs secteurs, notamment le Tourisme, dont les rentrées en devises, ne cessent de chuter, impactent significativement les réserves en devises, générant un renchérissement de leur parité face au dinar tunisien. La dépréciation du Dinar, s’est en outre accentuée suite aux tractations pour la désignation d’un nouveau gouvernement suite à l’initiative du président de la république, ouvrant une nouvelle brèche dans l’incertitude planante. De plus cette dépréciation augmente également le coût de dette de la Tunisie libellée en Euro et en USD, renforçant ainsi le cercle vicieux de la dévaluation du dinar. 3 Rétrospective au 3ème trimestre 2016 Note aux Investisseurs Les informations contenues dans le présent document vous sont communiquées à titre purement indicatif et ne pourront être considérées comme liant Amen Invest. La responsabilité d’Amen Invest ne pourra en aucun cas être recherchée à raison de toute erreur typographique ou matérielle pouvant figurer dans le présent document. Amen Invest ne peut être tenue responsable des conséquences financières ou de quelques autre nature que ce soit résultant de la souscription, de l’acquisition, de la détention ou de la cession des ces produits. Les investisseurs devront procéder à leur propre analyse des risques et devront, si nécessaire, consulter leurs propres conseils juridiques, financiers, fiscaux, comptables ou tout autre professionnel. Analystes Karim BLANCO Resp.Dép.Conseil [email protected] Haifa BELGHITH Analyste financier [email protected] Ines KHOUAJA Analyste financier [email protected] Contact: Tel: (+216) 71 965 400 Fax: (+216) 71 965 426 E-mail: [email protected]