Evaluation des réalisations de l`INADES au sein du
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Evaluation des réalisations de l`INADES au sein du
EVALUATION DES REALISATIONS DE L’INADES AU SEIN DU PROGRAMME DE REHABILITATION DE L’AGRICULTURE DANS LA PROVINCE ORIENTALE (PRAPO) Rapport final DANIEL THIEBA Juillet 2012 1 ACRONYMES ET SIGLES C CVD Comité Villageois de Développement F FIDA Fonds International de Développement Agricole I INADES Institut Africain pour le Développement Economique et Social INERA Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomiques O OB Organisation de Base ONG Organisation Non Gouvernementale ONGD Organisation Non Gouvernementale de Développement OP Organisation Paysanne OPA Organisation des Producteurs Agricoles OPB Opérateur Principal de Bassin OPV Organisation des Personnes Vulnérables P PDC Plan de Développement Communautaire PRAPO Programme de Réhabilitation de l’Agriculture dans la Province Orientale U-Z UGP Unité de Gestion du Programme UNICEF Organisation des Nations Unies pour l'Enfance UNOPS United Nations Operations Project Service 2 Table des matières Résumé...............................................................................................................................................4 Introduction........................................................................................................................................7 Méthodologie .....................................................................................................................................8 I Pertinence ...................................................................................................................................... 13 II Efficacité ........................................................................................................................................ 13 III Efficience ...................................................................................................................................... 15 IV Impacts ......................................................................................................................................... 16 4.1Les OPA/OPP ............................................................................................................................ 16 4.1.1 Impacts ............................................................................................................................ 16 4.1.2 Facteurs ayant influé sur les impacts pour les OPA ........................................................... 19 4.2 Les Unions ............................................................................................................................... 22 4.3 Les CVD ................................................................................................................................... 26 4.4 Les OPB ................................................................................................................................... 27 4.5 Analyse des impacts ................................................................................................................ 28 Recommandations ............................................................................................................................ 30 ANNEXES .......................................................................................................................................... 35 Annexe 1. Niveau d’exécution des activités par INADES ................................................................ 36 Annexe 2. Calendrier de la Mission d’évaluation ........................................................................... 46 Annexe 3. Liste des personnes et organisations rencontrées ......................................................... 48 3 Résumé Le contrat signé entre le PRAPO et l’INADES-Formation Congo en 2008 sur les ressources d’un don du FIDA, avait pour objet, conformément au RPE, d’assurer pendant trois (3) ans, au niveau de la première composante du Programme, les actions d’appui à la redynamisation/structuration et de renforcement des capacités humaines des organisations de base et des acteurs locaux. L’INADES a procédé à la mise en place, la structuration des structures locales, l’élaboration des plans de travail. Il a formé les membres à tous les niveaux, y compris les OPB, afin que ceux-ci puissent poursuivre le travail et consolider le travail effectué par l’INADES par un accompagnement des organisations de base.L’INADES a exécuté une bonne partie de sa Mission (70 %) ; le travail effectué est remarquable au vu des conditions de travail (logistique opérationnels mis à disposition, distances et état des routes). Les retards dans les délais de financement à l’INADES et dans la mise à disposition des ressources pour l’organisation des ateliers ont pesé sur l’efficacité du travail ; c’est ce qui explique que toutes les activités n’aient pas encore été exécutées. Quelques rapports de formation intéressants existent. L’évaluation des connaissances acquises suite aux formations, immédiatement après leur tenu, ainsi que le suivi post formation aurait permis de mieux apprécier la qualité des formations données par l’INADES ainsi que l’application des connaissance par ceux qui en ont bénéficié. Comparativement à la situation de départ, un grand pas en avant a été fait suite aux formations et à l’assistance de l’INADES. Les structures locales sont en place, fonctionnent, avec des situations très contrastées. Certaines OPA ont fait preuve d’initiatives qui ont permis de renforcer la structure, de mobiliser des ressources financières à partir des cotisations, mais aussi de l’activité semencière. Les Unions d’OPA sont en place, tiennent des rencontrent et se projettent dans le futur à travers des activités. Des progrès indéniables ont été accomplis dans les localités depuis le démarrage du travail de l’INADES. Les Documents de planification des OPA intègrent certaines activités de type communautaire ; et les leaders de certaines OPA, recherchent visent certaines réalisations de ce type ; cela traduit des insuffisances de clarification des frontières entre le CVD et l’OPA ainsi que les implications en termes d’activités à conduire. Des insuffisances importantes dans la tenue des documents comptables et des procédures de gestion sont constatés, de reporting sont constatés presque partout.Les documents de planification ont été élaborés de manière participative, mais pour une bonne part les structures locales ne disposent pas d’une copie, le taux d’exécution est faible en outre. Les PDC (relevant des seules OPA) sont des outils pour eux (les OPA). Ils mêlent à tort des activités relevant des OPA et des OPP. La gestion de la filière semencière a constitué un moteur pour plusieurs OPA, mais a engendré 4 des déceptions pour de nombreuses OPA du fait des retards de mise en place, d’insuffisance tant des quantités que de la qualité. Les Plans d’affaires élaborés abordent l’essentiel des contraintes auxquels se heurtent les OPA/OPP ; il reste toutefois à en préciser les modalités organisationnelles et le processus de leur mise en œuvre. Des pas importants ont été franchis en termes de structuration du monde rural ; Les insuffisances dans le fonctionnement, l’exécution des activités s’explique par plusieurs facteurs : - - - - - - - - D’une façon générale, la zone couverte par le Projet et l’INADES est très vaste, avec des difficultés de déplacement, et donc de suivi des actions et d’inter action avec les structures mises en place, au vu des moyens humains et de la logistique engagé Il a manqué un mandat clair avec des moyens conséquents dédiés pour assurer le post formation par l’INADES auprès des structures locales, aux OPB, ainsi que la supervision technique de travail, au moins dans une première phase, afin de s’assurer de la qualité de leur travail ; en partant de l’hypothèse confirmée partout que l’accompagnement est le complément indispensable à la formation des adultes, particulièrement pour les organisations de base Les actions de formation n’ont pu être exécutées selon la planification initiale à cause des retards de décaissements et des aléas dans la signature des contrats, tant pour l’INADES que pour les OPB L’insuffisance, sinon l’absence du coaching vis-à-vis des agents des OPB n’a pas favorisé la consolidation des compétences dont ils ont bénéficié et une plus grande efficacité des appuis dont les structures locales ont pu bénéficier La fixation d’objectifs quantitatifs dans la création des Unions, avec des délais déterminés a poussé à aller souvent vite dans le processus. C’est ainsi que le financement de l’AG constitutive ainsi que la définition d’une stratégie progressive de construction. Cela n’a pas favorisé le respect d’un processus de maturation (réflexion interne aux organisations sur la nécessité de mettre en place l’Union et la délimitation des rôles avec les organisations membres), La non disponibilité d’une institution financière de proximité n’a pas facilité le recours au crédit pour soutenir de manière durable les Micro-Projets et autres activités initiées par les OPA/OPP ; les leaders des OPA font témoignage de d’appuis en financement de leurs activités lors des séances d’animations pour la mise en place des structures. Ayant tardé à être réalisé, cela a inhibé et freiné certaines initiatives endogènes. La consolidation et la durabilité des acquis ne sauraient être assurée par les Unions et par les OPB au vu de leur niveau de capacités actuelles ; aussi des recommandations s’imposent pour assurer la pérennité des acquis engrangés : Rendre accessible un outil financier pour les OPA/OPP et Unions 5 - - - - Poursuivre la formation et surtout l’accompagnement des structures locales pour en améliorer le fonctionnement, et la conduite des actions définies dans les documents de planification ; Dans le contexte actuel, les Unions viennent de naître et n’ont pas encore une maîtrise sur leur fonctionnement, le mécanisme de gestion, ainsi des actions spécifiques à mener. La création des Fédérations est justifiée ; mais dans le contexte actuel, il nous semble prématuré, au vu de l’état des Unions. Renforcer les OPB et les accompagner dans une consolidation à travers un mandat explicite basé sur des résultats clairs assortis d’indicateurs Engager des structures expérimentées pour un coaching aux OPA, en prolongement des formations prévues par le PRAPO Améliorer le Suivi Evaluation des Actions de Formations et des capacités des structures locales (CVD, OPA/OPP, Unions) et en faire une base de management et de prise de décisions Penser la poursuite des appuis et la pérennité dans un horizon au-delà du temps d’intervention restant au PRAPO. De façon succincte, il y a des acquis importants qui sont à souligner , mais aussi des faiblesses (la plupart ayant été influencés par d’autres facteurs indépendants de l’INADES ; un processus de consolidation important à poursuivre. 6 Introduction Le Programme de Réhabilitation de l’Agriculture dans la Province Orientale a été créé le 29 mars 2006, par la signature, d’une part de l’Accord de financement (Prêt n°677-ZR et de Don n° 814 – ZR) et d’autre part, de l’Accord de Don du Fonds Belge de Survie n° BG-41-ZR, conclus entre le FIDA et le Gouvernement de la RDC. Ce Programme est entré en vigueur le 14 novembre 2007. Les objectifs spécifiques du Programme sont les suivants : i) améliorer de manière durable l’accès physique et immatériel aux marchés et aux bassins de production ; ii) renforcer les capacités d’autopromotion et de gestion des populations rurales et de leurs Organisations de Base (OB), ainsi que les capacités des service publics à appuyer le développement rural ; iii) intensifier, diversifier et mieux valoriser la production agricole, animale et halieutique ; et iv) améliorer l’accès aux services sociaux de base tels que : santé primaire, éducation primaire, nutrition, accès à l’eau potable et assainissement. Le contrat signé entre le PRAPO et l’INADES-Formation Congo en 2008 sur les ressources d’un don du FIDA, avait pour objet, conformément au RPE, d’assurer pendant trois (3) ans, au niveau de la première composante du Programme, les actions d’appui à la redynamisation/structuration et de renforcement des capacités humaines des organisations de base et des acteurs locaux. INADES Formation Congo a été chargé de (d’) : Initier les organisations paysannes à l’approche participative en les appuyant pour mener des diagnostics participatifs qui permettent d’appréhender et prioriser leurs besoins de renforcement de capacités ; Elaborer un plan structuré d’appui sur base des besoins exprimés par les groupes cibles ; Dispenser des formations en lien avec les besoins de renforcement des capacités identifiés (organisation, fonctionnement, gestion et négociation avec les partenaires, etc.). Au terme de cette échéance d’intervention, il a été prévu une évaluation des résultats obtenus en vue d’entreprendre des actions de consolidation en lien avec les faiblesses et besoins complémentaires identifiés. C’est l’objet de la présente Mission. 7 Méthodologie Termes de Référence et questions évaluatives L’objectif de l’évaluation des activités de l’INADES est d’apprécier le niveau et la qualité de résultats atteints au terme de leur mandat par rapport aux objectifs leur assignés, ainsi que l’impact de leurs actions auprès des bénéficiaires. 8 Questions évaluatives QUESTIONS EVALUATIVES Sous questions Indicateurs d’appréciation Pertinence Le Programme est-il en concordance avec les priorités attendues par les coopératives, les ONGD, Fédérations Concordance des objectifs, de la stratégie avec les enjeux majeurs pour le renforcement du mouvement des coopératives et des associations Efficacité Les Plans et Programmes sont-ils en adéquation avec les exigences de renforcement et de consolidation ? Le niveau d’exécution des activités (investissements, actions de renforcement des capacités, de communication…) La qualité des services délivrés (conformité/besoins et contraintes des acteurs, délais de mise en œuvre, satisfaction des bénéficiaires…) Les Bénéficiaires ont-ils apporté des contributions comme signe de leur engagement dans les délais et avec la satisfaction voulue Quel est le niveau d’exécutions des programmes élaborés ? Sources d’informations INADES Bénéficiaires Outils de collecte de l’information Mode de traitement et d’analyse des données Lecture Entretiens Niveau de concordance Niveau de performance dans la réalisation des activités prévues Niveau d’appréciation et de satisfaction des usagers Taux d’exécution des activités INADES documents Appréciation par les bénéficiaires des actions d’appuis apportés par INADES Bénéficiaires Examen des contributions apportées par les Bénéficiaires pour l’exécution des activités INADES Evaluation des appuis (p.e. des formations) Entretiens avec bénéficiaires Documents entretiens Impact Les connaissances acquises sont-elles appliquées par les agents divers qui ont été formés ? Appréciations et illustrations par les différentes catégories de personnes qui ont été formées Personnes formées Entretiens appréciation Personnes utilisant les biens physiques Et Durabilité Quels sont les changements décelés au sein des organisations qui ont bénéficié des formations et des appuis ? Sont-ils en conformité avec les attentes de départ (résultats attendus) Quelles sont les initiatives propres aux organisations ? Améliorations institutionnelles Amélioration de la planification Amélioration de la gestion Organes dirigeants des Bénéficiaires Entretiens appréciation comparée entre la période avant et après Projet Les services apportés aux membres et/ou adhérents sont-ils améliorés ? Amélioration des services qu’ils apportent (aux coopérateurs, aux coopératives, aux Faîtières) Entretiens appréciation comparée entre la période avant et après Projet Les institutions ayant bénéficié des appuis seraient-elles en mesure de poursuivre leur renforcement, sans un appui spécifique de INADES Quelles sont les dispositions prises à cet effet ? Quels Pistes pour consolider Initiatives et actions prises pour consolider et amplifier les appuis apportées par INADES Bénéficiaires des services apportées par les structures appuyées Bénéficiaires INADES Entretiens Appréciations et suggestions Identification de pistes pour consolider Analyse consultant Le choix des Bassins La zone d’intervention du programme couvre cinq (5) bassins de productions situés dans les territoires d’Isangi (4 bassins) et de Basoko (1 bassin) et trois (3) axes autour de la ville de Kisangani. Les critères de choix des localités à visiter ont été les suivants : - Diversité des territoires et des bassins Prise en compte de l’hinterland et des axes autour de la ville de Kisangani Sur cette base, dans un premier temps les territoires de Basoko et Essangi ont été retenus, ainsi que les alentours de Kisangani. Toutefois, les difficultés d’accès à Basoko, au vu de la saison, de l’état de la route, et en considération du temps disponible pour la Mission ont fait que le seul territoire de Isangi a été retenu avec deux bassins distincts : le Bassin d’Isangi Nord et le Bassin d’Isangi Ouest. Le choix des OPA et Unions à visiter La Mission a retenu de rencontrer dans chaque bassin des organisations diversifiées, avec un délai de discussion permettant des entretiens approfondis et la visites de sites de travail. Ainsi furent rencontrées : - Deux CVD dans chacun des deux Bassins retenus de Isangi (nord et Ouest) Deux OPA dans le Bassin Nord et le Bassin Ouest, deux OPA sur les axes et l’hinterland de Kisangani, soit six OPA Une OPP dans le Bassin Ouest Trois Unions dont deux Unions d’OPA et une Union d’OPP Les outils de collecte des données et les acteurs rencontrés La collecte des informations a utilisé les outils suivants : - Examen de la documentation (rapports d’activités du PRAPO et de l’INADES, PDC et Plans d’action élaborés…) Entretiens de focus group avec les responsables des organisations et les OPB Entretiens individuels informels avec personnes rencontrées dans la localité et ne faisant pas partie des structures à rencontrer Observations Les limites de l’évaluation Les évaluations des connaissances acquises suite aux formations n’étaient pas disponibles. Les observations ont été faites sur un échantillon de structures sélectionnées par les OPB et INADES. Il apparaît difficile de tirer des conclusions sans s’assurer qu’il ne s’agit pas de structures se situant dans un contexte exceptionnel. Aussi nous avons demandé à l’OPB de 11 faire un classement en trois catégories des OPA selon le niveau de performance. Il ressort que les OPA rencontrées reflètent la diversité des niveaux de performance pour le Bassin Ouest, tout au moins. Les structures rencontrées dans le Bassin nord sont dans la catégorie des plus performantes ou celles de performance moyenne, selon le classement effectué par les OPB. Par conséquent les constats et l’analyse effectuée reflètent assez bien la situation d’ensemble des structures locales mises en place par l’INADES. Du fait de l’insuffisance de documents écrits disponibles au niveau des structures locales (cahiers de gestion, comptes rendus des réunions…) les données quantitatives sont basées sur les déclarations faites, et n’ont pues être scrupuleusement vérifiées comme le veut la déontologie. 12 I Pertinence Les actions d’appui apportées par INADES dans le cadre de la sous composante 1 de la Première composante se révèlent pertinent au vu des attentes des acteurs du monde rural et des enjeux de développement dans le district de la Tschopo, comme il nous a été donné de le vérifier lors de la Mission. S’il existait des formes d’association, celles-ci n’étaient pas à la hauteur des attentes des services des producteurs (agriculteurs et pêcheurs) ; de même les communautés villageoises avaient des formes de structuration bien entendu, mais il manquait la mise en cohérence, la formalisation et la vision. L’objectif de mise en place des CVD, des OPA et OPP se révèle tout à fait pertinent. II Efficacité Taux d’exécution des activités 1 Les Résultats et activités attendus étaient les suivants : Résultat 1 : Les communautés paysannes et des pêcheurs sont sensibilisés et dynamisées (diagnostic participatif, identification des besoins en matière d’organisation, plan d’action local, etc.) Résultat 2 : Les capacités organisationnelles en gestion et en techniques des relais paysans/Pêcheurs, responsables d’OP et /ou coopératives, des associations de femmes etc. sont renforcées Résultat 3 : Les organisations locales de paysans/pêcheurs sont fédérées au niveau des collectivités, territoires et districts et des cadres de concertation établis aux différents niveaux. Les liaisons avec les autres OP régionales et nationales sont renforcées Résultat 4 : Les capacités d’appui des ONGD en structuration des organisations paysannes et des pêcheurs sont renforcées Résultat 5 : Activités institutionnelles. 1 Ce chapitre utilise et cite pour l’essentiel le rapport d’activités pour l’année 2011 de l’INADES 13 Le tableau ci-dessous récapitule l’Etat d’avancement général de la mise en œuvre du projet de structuration des organisations paysannes. Résultats 2010 2011 Prévisions totales Résultat 1 AE 2010 674 Cumulés 1494 AE 2011 172 Cumulés 1666 1630 Résultat 2 Résultat 3 Résultat 4 Résultat 5 Totaux 129 0 35 193 1031 548 0 157 424 2623 12 190 0 184 558 560 190 157 608 3181 790 1450 246 114 4230 Les grands résultats qui ressortent de la mission sont les suivants : 100 OP1 mises en place, 15 Unions. Par rapport aux prévisions, il s’agit de 70% du travail. En 2012, l’Equipe a appuyé 11 Unions dans l’élaboration de leurs plans d’action. Il s’agit de : 4 Unions au Bassin Isangi Ouest, 1 Union au Bassin Isangi Nord, 3 Unions au Bassin Isangi Est, 2 Unions au Bassin Isangi Sud et 1 Union au Bassin Basoko. L’on note par ailleurs, des retards dans la mise en place des organisations faîtières (Unions et fédérations), retards qui seront certainement comblés en 2012 avec la réalisation des dernières activités de la mission. Une synthèse détaillée des activités exécutées ainsi que des écarts, est fournie en annexe (Annexe 1) : présentant du niveau de réalisation par activité relative à chacun des résultats, ainsi que l’écart, ainsi que le détail des activités restant à être réalisées. Délai d’exécution des activités D’une façon générale, les activités programmées ont été exécutées avec des retards considérables. Et la non réalisation des activités restantes est à constater (formation des Comités Directeurs des OP, des CVD, des OPB et services publics, mise en place des Unions et Fédérations, Elaboration & Finalisation des Plans d’affaires des Unions). Difficultés rencontrées dans la mise en œuvre Les difficultés rencontréespar l’équipe de l’INADES sont : 14 La vétusté de l’équipement de travail : Ordinateurs, moto, groupes électrogènes. En effet, l’outil que l’équipe utilise date d’il y a 4 ans et ne peut plus servir efficacement. En conséquence, les dépenses d’entretien sont de plus en plus élevées. Le retard dans le versement des fonds pour la réalisation des activités. Cette difficulté est la plus importante car à ce jour, INADES n’a pas pu terminer sa mission dans le délai pour raison d’absence de fonds de prise en charge des participants aux formations groupées. L’insuffisance de l’accompagnement des paysans par les partenaires OPB. Par le fait que les animateurs des OPB n’ont été formés que sur l’approche participative et l’initiation à l’élaboration de PDC et qu’ils sont irrégulièrement financé par le programme, ceci a des conséquences sur la qualité de l’accompagnement des communautés paysannes. Par ricochet, la qualité du travail abattu par INADES en amont en souffre, faute de continuité. Ce sont principalement ces difficultés qui expliquent le taux de réalisation ainsi que les délais d’exécution des activités. III Efficience L’équipe du Projet est restée quelquefois immobilisée sur le terrain sans disposer de moyens opérationnels pour travailler. De fait il y avait des coûts de fonctionnement de l’équipe (salaires et frais divers versés) sans ressources financières pour l’exécutions des actions programmées. L’exécution conformément aux délais prescrits aurait réduit considérablement le coût global réel de l’intervention. Ce surcoût a été supporté par INADES lui-même, sur ses fonds propres. 15 IV Impacts D’une façon générale, l’essentiel des appuis apportés par INADES a consisté en formations diverses. Nous n’avons pas retrouvé des informations relatives au niveau d’usage et d’application des connaissances au sein des organisations, selon les attentes qui pouvaient être celles de des formateurs eux- mêmes (tenue des documents, documents de gestion etc…). Si ces documents existent dans quelques Unions. La Mission a constaté l’existence d’un rapport (Rapport de Formation des membres de la Direction des OPA/OPP/OPV, tenue du 13 au 16 Décembre 2011). Ce type de rapport est intéressant car il donne un aperçu et une description de la formation, de l’appréciation par les participants des conditions et de la qualité de l’organisation, ainsi que du contenu. Il aurait été intéressant de rendre disponibles de tels rapports pour chaque formation. L’évaluation des formations ne couvrent pas exhaustivement les formations prodiguées ou un échantillon d’entre elles. En outre, elles ne comportent pas à proprement parler une évaluation rigoureuse des connaissances acquises. Il n’y a pas non plus les évaluations ex post auprès des personnes formées sur le niveau d’application des connaissances au sein de leurs organisations. La Mission a cherché à examiner l’état du fonctionnement, de la gestion, de la mobilisation des ressources internes ainsi que de la consistance des actions initiées en vue d’assurer une pérennité des structures (voir les questions évaluatives dans le chapitre concernant les impacts). 4.1Les OPA/OPP 4.1.1 Impacts D’une façon générale, il y a un pas indéniable en avant, du fait que des organisations sont en place, fonctionnement, mobilisent des ressources et commencent à rendre des services aux membres. Qualité de la composition et du membership Les OPA sont composées d’agriculteurs et d’agricultrices. Pour quelques OPA rencontrées, nous avons noté que les membres des comités directeurs comprennent des personnes ayant d’autres activités (enseignants, infirmiers, pasteurs) (Baluola). Si cela représente un atout, il faudrait faire attention en confiant les responsabilités à des agriculteurs à part entière et jouer un rôle de conseiller, de superviseur etc… Clarté de la Vision On observe que les OPA/OPP ont une vision claire de constitution autour des intérêts d’agriculteurs et de pêcheurs. Les actions et activités initiées et projetées sont en lien avec 16 les différentes contraintes rencontrées. Mais à tort les Plans d’action des OPA comportent des actions relevant des CVD car concernant les infrastructures sociales (écoles, centres de santé et…). Cela ne contribue pas à une clarification nette. Fonctionnement, tenue des documents et gestion Les OPA sont bien en place, les responsabilités sont bien connues et assumées par les membres. On relève que les réunions se tiennent, selon les témoignages que nous avons pu recueillir ; toutefois il n’y a pas de comptes rendus, consignés dans des cahiers, avec les prises de décision et les engagements pris. Le travail semble se faire principalement de manière orale. Pour ce qui concerne les cahiers de gestion consignant les entrées et les dépenses d’argent, les OPA rencontrés rapportent les faits écoulés à partir de la mémoire, il ne nous a pas été donné d’examiner et apprécier les cahiers de gestion des organisations visitées. Dans la plupart des cas, on nous a expliqué que le trésorier et le secrétaire étaient absents et que donc les dits cahiers n’étaient pas accessibles. Dans l’hypothèse où ces cahiers existent effectivement, un fonctionnement transparent et efficace aurait voulu qu’ils soient déposés dans le bureau servant de local ou ce qui est le mieux, remis aux personnes assumant les fonctions d’adjoints aux dits postes, en cas d’absence du titulaire. Ces constats ont été faits à Lilanda, Baluola, Elambimoké. La gestion des OPA manque des supports de gestion spécifiques et dédiés aux activités spécifiques, ainsi qu’un système de dépôt sécurité (compte dans une institution financière). Cela aurait non seulement permis de sécuriser les ressources, mais aussi d’ouvrir les portes pour le financement bancaire. Mobilisation des ressources endogènes Les organisations ont toutes des systèmes de cotisations et des droits d’adhésion exigées. Toutefois le taux de récupération est variable selon les structures. La plus grande partie des ressources provient de la vente des semences produites dans les champs collectifs. OPA BOTIKE (Saison A.) L’Association a remboursé 102 kgs au PRAPO. Le reste, soit 700 kgs a été utilisé de la façon suivante : Vente de 400 kgs ; Partage du reste (300 kgs) aux membres de l’association. La vente des 400 kgs a généré 400 dollars US . Cet argent a servi à l’achat d’un terrain en vue de l’acquisition d’un terrain pour l’OPA, et le reste a été redistribué aux membres de l’OPA pour stimuler la motivation. L’OPA ne dispose en caisse que de 11 dollars On observe ainsi que cette OPA a mobilisé un montant important à partir de l’activité semencière ; mais qu’il ne reste qu’un montant infime parce que l’OPA a procédé à une re distribution pour encourager ses membres. 17 OPA/Lilanda. OPALI Le droit d’adhésion est de 500 FC/personne. La cotisation est de 1000 FC par personne et par mois OPALI a reçu une certaine quantité de semences de base d’arachide. Après le remboursement de la quantité double au PRAPO, il est resté 1T issu du champ collectif. La vente a permis de dégager 1500 US $ qui ont été gérés de la façon suivante : 800 US $ aux membres et 200 US ! pour les travaux préparatoires de la saison à venir. 500 US $ sont restés en caisse et ont servi pour 200 $ à des achats d’équipements (un local et des chaises). Il reste 300 $ qui serviront pour acheter fixer la porte et les fenêtres du local servant de siège à l’Association. Le montant actuellement mobilisé au titre des cotisations est de 15 000 FC. A travers l’exemple de Lilanda, on voit que les cotisations mobilisés sont faibles, et que ce sont les recettes provenant de la gestion semencière qui procurent l’essentiel des revenus. Les OPA font preuve quelque fois d’initiatives et ont même investis dans des locaux. Ainsi l’OPA de Lilanda a acquis un local. L’OPA de Baluola elle mobilise 850 dollars US et 5000 FC, à partir de l’activité semencière et des cotisations. Elle a construit un local dans lequel sont entreposés les sacs de semences. L’OPA y tient également ses réunions. Au total on a des situations différenciées en ce qui concerne l’état des ressources en caisse : - - Certaines ont un niveau de ressources importantes en caisse, tout en réalisant des investissements significatifs (cas de Baluola qui dispose encore en caisse un montant très important ou de Lilanda D’autres ont mobilisé des ressources significatives, mais ont décapitalisé en procédant à des re distributions entre les membres, ne laissant pratiquement rien en caisse (cas de Botiké) D’autres enfin n’ont finalement réussi qu’à générer que de revenus, du fait de l’insuffisante implication dans la filière semencière Les Plans d’action L’INADES a accompagné les OPA dans l’élaboration de 100 plans d’actions pour les OPA. Ces plans d’action donnent une vision cohérente et globale du contexte, les contraintes principales rencontrées, ainsi que les objectifs, et même les activités à mener. Ils ont été élaborés de manière participative. Mais ils comportent à tort des activités relatives aux infrastructures sociales relevant de la responsabilité des CVD. 18 La plupart des OPA rencontrés sur le terrain indiquent ne pas disposer de ce plan dont nous avons vu copie avec le Bureau de l’INADES à Yangambi. Cela révèle deux choses : une insuffisante intériorisation appropriation d’un document qui devait servir de guide pour les actions à mener, ou une méconnaissance de ce qu’est ce plan d’action. . Ces constats ont été fait à Botiké, à Baluoala et Lilanda par exemple, lorsque la question a été explicitement abordé avec les responsables de l’OPA. A Botiké Les membres de l’OPA se réunissent, et projettent les actions à mener (essentiellement dans le domaine de la gestion des semences), font ensuite le bilan lorsque la saison est terminée. A Lilanda, les responsables de l’OPA nous ont plutôt montré un plan d’action sur six mois comprenant différentes activités et intitulé par erreur « Rapport d’activités » avec des prévisions trop optimistes et non réalistes sur le niveau de mobilisation des cotisations.Le budget prévisionnel de collecte des cotisations est de 240 000 FC alors que le niveau des cotisations effectif n’est que de 15 000 FC au 24 Juin 2012. Dans d’autres cas, comme à Elambimoké, le plan d’action est un énoncé général de contraintes identifiées, d’actions à mener, avec une planification selon les années (2011, 2012, 2013). Lorsque ces plans généraux ont été élaborés, ils n’ont pas été exécutés pour l’essentiel de ce qu’ils renferment ; c’est seulement les activités liées à la filière semencière qui ont pues être abordées. Le niveau d’exécution des activités des Plans d’actions (tel qu’observés par la suite auprès de l’INADES) sont très partiellement exécutés. Si les activités semencières ont été bel et bien abordées amplement, ce n’est pas le cas d’autres activités. Il faut toutefois souligner que certaines OPA ont réussi à acquérir des locaux servant de bureau (cas de Lilanda, de Baluola) et même à acquérir des tables et chaises, tout en envisageant d’étendre les investissements en ce sens. 4.1.2 Facteurs ayant influé sur les impacts pour les OPA Il nous paraît important d’analyser les facteurs, activités, qui ont de manière directe ou indirecte joué sur le niveau des effets attendus des actions de création et de formation des OPA. Cela permet de comprendre alors sur quoi agir pour améliorer. Ainsi les impacts ne sont pas conditionnés seulement par la qualité de la formation et de l’animation, mais aussi par les appuis venant en aval, ainsi que le coaching pour aider à l’application des connaissances. Il s’agit de la gestion des semences, comme des micro projets, activités dont la mise en œuvre n’incombait pas à INADES mais qui ont influencé le processus de consolidation des Organisations de base. Gestion des semences L’activité semencière ne fait pas partie de l’action de INADES ; mais examiner l’état de consolidation des OPA (en termes de fonctionnement, en termes de gestion financière) ne peut se faire sans examiner comment cette activité a pu influer sur l’état des OPA. 19 Les semences font l’objet d’une gestion par les OPA. Les acteurs impliqués dans la filière jouent des rôles différenciés et complémentaires qui s’emboîtent.Les OPB prennent les semences de base auprès du PRAPO qui effectue les achats à l’INERA. Il s’agit de semences diverses : riz, arachide, maïs, boutures de manioc etc…. En fonction des demandes exprimées par les OPA, des superficies défrichées en conséquence, les animateurs des OPB procèdent à une remise à l’OPA.Les OPA utilisent la semence de base dans leur champ collectif, servant en même temps de champ école ; ils distribuent également les semences aux membres (agri multiplicateurs). A la fin de la saison, l’OPA effectue un remboursement (simple au double) à l’OPB qui fait un enlèvement et procède à une distribution des semences auprès d’autres OPA. Le reste de la semence (le restant après remboursement) est soit vendue au PRAPO ou aux membres de l’OPA. Les OPA rencontrées ont globalement assumé leurs responsabilités dans la gestion de la filière, ceci témoigne d’une capacité locale d’organisation. Les revenus générés auprès des agri multiplicateurs (vente des semences produites à partir de la semence de base) ont permis d’améliorer pour certains leur habitat (constats faits à Botiké). L’activité semencière a fortement contribué à raffermir les OPA, indiquant que c’est à partir d’actions collectives autour d’intérêts économiques que les organisations trouvent la raison d’être de leur existence et se renforcent. Les services apportés aux membres (fournitures de semences) ont constitué le principal stimulant pour les membres. C’est dans les OPA où cela a le plus réussi que le nombre des adhérents a cru de manière significative (cas de Botiké). A contrario à Elambimoké, où ce service n’a pas été suffisamment à la hauteur, il y a eu une déperdition de membres. L’activité semencière a des niveaux de satisfaction variables. Globalement elle est très bien appréciée et a contribué à cimenter la vie associative. Nous avons toutefois recueilli des témoignages selon lesquelles elle a présenté par endroits des faiblesses importantes (délai de livraison, quantité, qualité de la semence, nature de la semence) qui ont été source de découragement. La qualité de conduite de cette activité a des effets sur l’impact de l’action de l’INADES : la consolidation des OPA. MICRO PROJETS Les Micro Projets ne relèvent pas de l’action de INADES ; toutefois, le niveau d’exécution de cette activité a influencé fortement l’impact attendu des actions de INADES : la consolidation des OPA et des CVD, les effets sur les revenus etc…… La première remarque: de très nombreuses OPA ne disposent pas de micro-projets et n’ont pas de programmes précis d’autres activités autres que la gestion semencière. Ainsi par exemple, pour le bassin de Isangi Ouest, sur les 30 OPA, les projets de MIP disponibles ne concernent que 14 OPA ; nous avons pu observer les suivantes auprès de l’OPB. 20 La seconde remarque : les OPA ne disposent pas encore en leur sein d’une copie des documents de Micro-Projets qu’ils ont élaboré avec l’appui des OPB. De ce fait elles n’ont pas une mémoire permettant d’en préciser le contenu détaillé : montant total de l’acquisition, planification des actions etc… Cette situation a créé de la frustration au sein des OPA, qui s’attendaient à être accompagnées pour la mise en œuvre non pas seulement l’action relative aux semences, mais aussi et surtout celles concernant les contraintes identifiées lors des diagnostics et de l’énoncé des plans (bien que même la formulation fait défaut). Cela a engendré un découragement dans de nombreuses OPA et constitue un facteur supplémentaire de démobilisation et d’affaiblissement des organisations. Les Micro-Projets sont des activités d’ordre économique, donc rentables. En ce sens, l’accès à un crédit devrait pouvoir les soutenir et permettre un remboursement. On constate, selon les informations fournies par l’OPB, que c’est une contribution locale de 10 % qui a été demandée aux OPA, en nature ou en espèces. Par conséquent il y a un financement de 90 % du PRAPO. L’OPA bénéficiaire doit rembourser 40 % du montant de l’équipement à l’Union, afin de constituer un fonds communautaire. Cette perspective d’offre ne responsabilise pas suffisamment les OPA, crée et maintient un sentiment d’assistance pour les projets économiques, au lieu de les inciter et les aider à multiplier les initiatives pour accéder à un crédit bancaire. Si le PRAPO s’engage dans cette voie, il comblerait sans aucun doute une demande bien réelle et forte des membres, mais sans résoudre la question de la durabilité : la création d’un mécanisme durable d’accès aux intrants agricoles, dont le matériel, à travers un financement par crédit aux Associations. La commande et la remise des intrants (agricoles ou de pêche) aux organisations paysannes est pertinente et devrait être recherchée à travers un accès durable, qui se poursuive après le PRAPO. Le non accès à un mécanisme de dépôt (épargne) et de crédit n’a pas favorisé la mise en place de mécanismes efficaces de gestion et de transparence pour les structures mises en place. Cela n’a pas permis non l’accès au crédit pour le financement des Micro-projets et initiatives à caractère économiques des associations, non seulement à présent mais aussi pour le futur. Les activités semencières et des Microprojets ne sont pas liés à l’INADES ; mais la qualité et l’efficacité de la conduite de ces activités ont eu des effets déterminants sur les impacts de l’action de l’INADES (renforcement des OPA, des CVD et effets sur les changements économiques au niveau local). En prolongement l’avenir du renforcement des OPA et des CVD reposent aussi de manière importante sur l’efficacité avec laquelle les appuis (semences, micro projets) seront fournis et pris en charge par les organisations de base. Autres initiatives Certaines OPA/OPP ont pris des initiatives ou ont amplifié des actions qu’elles menaient précédemment ; la forme d’organisation nouvelle dont elles se sont dotées les y ont aidé. Ainsi l’OPP de Isangi a mis en place un système de cotisation interne permettant de collecter 21 de l’argent d’acquérir des bobines pour la fabrication de filets. Lorsque ces bobines atteignent un certain nombre ils se les re distribuent, et ainsi et de suite. Il s’agit d’une sorte de tontines visant à faciliter l’acquisition de bobines pour la confection de filets. Les OPA ou OPP n’ont pas mené des activités timides à leur portée, comme cela aurait été possible, et comme le montre l’exemple de l’OPP de ISANGI (procéder à des activités économiques en mobilisant les ressources internes). Les promesses diverses et l’insuffisance de mécanismes d’accompagnement n’ont pas stimulé les OPA/OPP pour accéder à des mécanismes durables de financement de leurs activités (par exemple à partir des institutions de micro finance qui n’existent pas à Isangi, Basoko, mais que l’on trouve à Kisangani). 4.2 Les Unions Il y a un pas évident en avant en matière de concertation et d’action à l’échelle des secteurs, car de telles organisations n’avaient pas une structuration dans la localité, se limitant essentiellement à l’échelle du village ou de quelques villages. Elles commencent à tenir des rencontres et projettent des actions d’intérêt commun aux membres, tout en mobilisant des ressources issues des cotisations et droits d’adhésion. Elles ont mis en place des modes de gestion de leurs ressources, suite aux formations reçues. Qualité de la composition et du membership Les Unions existent moins d’une année, elles ont des organes dirigeants, prennent des initiatives (cotisations, collecte les droits d’adhésion) et tiennent des réunions. Elles disposent de supports de gestion qu’elles utilisent pour l’enregistrement des recettes, des dépenses, des cotisations. Nous notons qu’en dehors des Assemblées constitutives, les Unions ont eu à tenir au moins une A.G et que les membres des organes dirigeants ont tenu des réunions. Les Unions constituent une fusion d’Organisations qui n’ont pas un dénominateur commun, puisque l’on y retrouve : OPP, OPA, OPV. Si on peut concevoir une Union d’OPP ou d’OPA au cas où les membres pratiquent les types d’activités, une attention doit être observée en procédant tout simplement à une fusion d’organisations d’une localité donnée. A ce titre, il est sans doute plus pertinent que les OPV disposent d’un cadre de concertation différent et propre car n’ayant pas les mêmes contraintes et les mêmes objectifs spécifiques que les OPA et OPP traditionnels. 22 Clarté de la Vision et répartition des rôles avec les Organisations membres Si les rôles et les actions sont définis dans les documents existant, il y a encore une incertitude, en ce qui concerne l’opérationnalisation. Les entretiens avec les leaders des OPA et des Unions font ressortir cela. Il n’a pas été défini avec netteté ce que les OPA/OPP sont en mesure de réaliser, ce qui est à leur portée, et qu’il convient de les laisser faire en les appuyant davantage, et ce que elles ne sont pas capables de faire et qu’il faut donc affecter en termes de responsabilités à des Unions. On peut penser que les OPA d’un village ou d’un regroupement de villages, si elles sont renforcées sont capables de jouer certaines fonctions, et que c’est seulement d’autres que l’on pourra confier soit à une Union ou à l’OPB ; cela n’est pas défini. On pouvait aussi imaginer une coalition d’OPA /OPP d’une zone pour mener certaines actions ; cette réflexion est importante quand on sait que la zone couverte par les Unions est très vaste. A ce titre les activités économiques (gestion des infrastructures économiques : MIP comme les décortiqueuses) devraient être laissées sous la responsabilité des OPA, tout en plaçant l’Union devant la responsabilité de procéder à l’évacuation de la production vers les lieux de consommation, à l’aide de la baleinière. Sur ce point les points de vue des responsables des Unions ne sont pas encore définies. L’Union de Bambolota admet qu’il faut approfondir la réflexion, tout comme celle de Bambolota qui ajoute, que « si c’est une seule décortiqueuse qui est fournie par le PRAPO, elle serait gérée par l’Union ». Il y a des risques importants pour une Union de gérer des unités économiques de ce type. En outre, on peut observer que la gestion d’une opération de commercialisation comme d’approvisionnement demande des compétences et une expérience de professionnels, à plein temps, qui ne sont donc pas agriculteurs. Et le plan d’affaires des Unions, tout comme les discours entendus ne permettent pas de comprendre si c’est dans cette perspective, selon cette approche que les dites activités seront gérées. Confier les activités opérationnelles aux chargés de la commercialisation comme de l’approvisionnement des Unions, au vu de leurs capacités, et leur expérience, c’est courir un risque évident de contreperformance, et d’échec. A l’évidence les Unions ont été constitué au forceps, plus rapidement qu’un processus d’appropriation des OPA/OPP ne l’aurait exigé, dans l’objectif d’atteindre un objectif quantitatif défini, sans un processus de réflexion interne et de maturation suffisants n’aient été faites entre organisations affiliées au sein de la dite Union. La clarification, la prudence dans l’opérationnalisation des actions doivent être des règles à observées, et surtout la progressivité (ne pas attaquer tous les problèmes en même temps mais s’y attaquer de manière progressive). Les Unions sont-elles en mesure de prendre la relève de l’OPB pour la gestion des semences ? Pour l’instant elles n’en réunissent pas encore l’ensemble des capacités. Mais avec leur initiation à cette tâche et un accompagnement régulier et rapproché, elles 23 pourraient acquérir des capacités pour être à la hauteur des responsabilités qui leur incombent. Un prélèvement de 10 % des sommes dues au PRAPO par les OPA a été effectué et reversé aux Unions, selon les informations que nous avons reçu de l’Union de Bambolota ; cette information n’est pas disponible chez les OPA, selon ce que nous avons constaté. Ce montant ne pourrait être suffisant pour assurer le financement ; mais l’administration et la gestion ne pourraient être assumées par les membres actuels des Unions. En outre le contrôle des quantités livrées, la qualité des semences, la gestion de la distribution et le recouvrement des remboursements par les OPA exigent un minimum de savoirs faires, d’équipement bureautique que n’ont pas encore les Unions rencontrées. Plans d’affaires des Unions L’INADES a appuyé l’élaboration de 11 Plans d’Affaires pour les Unions sur les quinze existantes. Les Plan d’affaires observés dans le document fourni par INADES comprennent : - La description de la zone (le secteur) L’organigramme de l’Union La description des Associations affiliées La définition des objectifs généraux Les activités retenues Ces documents sont d’une grande qualité ; toutefois ils ne vont pas encore dans le détail sur les modalités de mise en application des activités : les apports des OPA, les rôles respectifs et précis des OPA, de l’Union, les modes de gestion et les responsabilités. Les modalités opérationnelles d’organisation, de gestion, de financement, ne sont pas encore présents ; ainsi que les taux prévisionnels de rentabilité. Fonctionnement, tenue des documents et gestion L’AG constitutive des Unions a été possible grâce au financement du PRAPO ; les Organisations affiliées n’ont pas contribué au coût de l’organisation. Par la suite les Unions ont tenu des réunions, et même une AG pour la plupart. Certaines ont même déjà tenu une seconde AG (cas de l’Union de Turumbu le 23 Juin 2012), sur ressources propres. Les Unions ne disposent pas encore de mécanismes clairs d’administration et de gestion financière avec un compte bancaire sécurisé. Cela ne facilite a priori pas la rigueur de la gestion et la transparence, avec des risques potentiels de mauvaise gestion et de conflits internes. 24 Mobilisation des ressources endogènes Les ressources mobilisées par les Unions proviennent des cotisations, des droits d’adhésion.Il faut y ajouter un montant de 10% des sommes provenant de la vente de semences des OPA affiliées au PRAPO ; ces sommes dues qui devaient être payées aux OPA ont été retenues pour être versées aux Unions. Cela représente un risque potentiel de conflit et de transparence : la logique aurait voulu que ce soit volontairement et librement que cela soit fait, ou au moins que l’information ait été donnée clairement aux OPA (nous avons observé que la plupart des OPA n’était pas informé de cela). Union de Turumbu Le Droit d’adhésion est de 20 US $, et la Cotisation trimestrielle : 15 US $. Pour l’AG constitutive, c’est le PRAPO qui a supporté les frais : 10 US $ par jour et par personne, ainsi que les frais de restauration. La 2e AG s’est tenue le 30 Janvier 2012 et a coûté 43 000 FC à l’Association ; l’Union a prévu 58 000 FC pour la 3e réunion prévue pour le 23 Juin. 10 % du montant dû par le PRAPO aux OPA est reversé à l’Union ; à ce titre le 19 Janvier le PRAPO a cédé à l’Union 2000 US $ provenant de la campagne écoulée.Le taux actuel des cotisations mobilisé : pour le premier trimestre de 2012, sur les 12 Associations affiliées 8 se sont acquittés de la cotisation de les 15 dollars. Aucune ne s’était encore acquittée de la cotisation du second trimestre. En ce qui concerne les droits d’adhésion, une seule s’est acquittée des 20 dollars, les autres n’ont payé que 5 dollars. A travers l’exemple de L’Union de Turumbu, on observe une mobilisation de ressources internes, mais qui n’est pas optimale ; ni, pour les droits d’adhésion, ni pour les cotisations. Les ressources provenant des cotisations ne seront pas en mesure de faire face aux frais de cotisations et de tenue des AG, et encore moins des frais de fonctionnement et de déplacement des membres du secrétariat exécutif, ou de la logistique dont les responsables pourraient avoir besoin . C’est seulement la retenue de 10 % sur la vente des semences qui pourrait y faire face. En l’absence de ce reversement de 10 % par le PRAPO, c’est la survie même des Unions qui est menacée. Les ressources financières gagneraient à être logées dans une institution financière pour plusieurs raisons : sécurité du dépôt (contre les vols), contrôle des mouvements (par le système de double ou triple signature), traçabilité des entrées et sorties, création de relations de confiance avec une institution en vue de l’accès au crédit, génération d’intérêts, mais aussi conseils de gestion (sur la rentabilité des Projets montés et soumis). Capacités pour remplir les fonctions et Objectifs Les Unions sont-elles en mesure de prendre la relève de l’OPB pour la gestion des semences ? Pour l’instant elles n’en sont pas capables car les capacités pour remplir les Objectifs qu’ils se donnent sont encore insuffisantes. Présentement, les Unions ne disposent pas de ressources financières pour le faire (c’est le PRAPO qui s’est substitué aux organisations affiliées en finançant l’AG constitutive, et les seules cotisations et droits 25 d’adhésion ne peuvent permettre à ses Unions de supporter leur simple fonctionnement, de déplacement, de représentation…). Les membres n’y pourraient, au vu des capacités mais du temps étendu que cela exigerait aussi. Cela supposerait sans doute un personnel permanent doté d’une logistique appropriée pour couvrir la zone géographique du secteur de l’Union, d’autant que celle-ci a pour vocation de couvrir un ensemble plus étendu et important de villages. Ce sont des structures qui ont encore besoin d’être renforcées et accompagnées pour l’atteinte de leur maturité ; il faut limiter les actions au relèvement de leurs capacités qui sont encore faibles et concentrer les appuis et les conseils aux OPA/OPP affiliées. Qu’en est-il des projets de commercialisation et d’approvisionnement en intrants agricoles et de pêche ? Le constat qui peut être fait est que les responsables des Unions admettent de pas disposer de capacités et d’expérience en la matière pour le moment. La stratégie opérationnelle reste insuffisamment mûrie également à leur niveau. 4.3 Les CVD Clarté de la Vision et répartition des rôles avec les OPA Ils sont bien en place et regroupent les représentants des villages dans lesquels ils sont constitués. Cela représente un pas très important en avant, car ils constituent un cadre de coordination et de réalisation des activités communes au village. Les CVD visités n’ont pas encore élaboré des règles d’organisation interne, de mécanismes de prise de décision formalisées et connues de manière explicite. Ils n’ont pas non plus mobilisé de ressources financières endogènes qui pourraient contribuer aux contributions locales des réalisations collectives bénéficiant au village. Ils sont peu appropriés à la base et n’ont pas défini des règles propres d’organisation. Elles ont élaboré un Plan d’actions. Ils n’ont pu disposer d’une copie que très récemment, et en plus seulement pour certaines d’entre elles. PDC (CVD) et appropriation Des PDC ont été élaborés dans un nombre important de villages. Le processus a démarré en fin 2010 et s’est poursuivi en 2011. Les PDC brassent l’ensemble des problèmes du village, de manière exhaustive et témoignent d’une analyse approfondie. Les PDC mêlent à la fois les problèmes relevant de l’action collective du village et ceux relevant d’organisation professionnelles (OPA, OPP). Et les actions projetées comprennent à la fois des actions de type communautaire mais aussi des opérations relevant de la responsabilité stricte d’organisations professionnelles ou de groupes spécifiques (approvisionnement en intrants agricoles, mise en place et gestion de micro-projets). Et ceci ne constitue pas une clarté, une distinction nette des frontières entre le CVD et l’OPA. Si cette distinction est claire (en théorie) pour certains CVD, cela ne l’est pas en pratique. C’est ainsi par exemple que certains CVD ont eu à élaborer des Micro-projets à caractère économique : 26 - CVD/Yabaondo pour un moulin à maïs et à manioc CVD/ Baluola pour une décortiqueuse à riz ; Les unités économiques sont à initier et gérer soit par des OPA, ou au mieux par des acteurs individuels économiques du milieu, porteurs de Projets, et capables d’apporter à la fois l’auto financement partiel et disposant d’une expérience confirmée. IL ne nous semble pas pertinent de faire assumer de telles activités par une communauté organisée au sein d’un CVD. Il a été observé (Juin 2012) qu’une proportion limitée de CVD sont en possession de leur document (PDC) alors que ces documents ont été élaborés pour la plupart en 2011. Dans la majorité des CVD visités ce n’est pas le cas (Botiké, Lilanda, Baluola…). Ce long délai entre l’élaboration et la mise à disposition ne favorisent pas la connaissance du contenu, ni la mise en œuvre selon le chronogramme arrêté. Taux d’exécution des PDC Les actions prévues et planifiées (en 2011 et 2012) n’ont pas été exécutées, même pour ce qui relevaient des capacités endogènes d’organisation, et donc qui ne nécessitaient pas des financements externes. Les actions menées l’ont été du fait du financement du PRAPO. Plusieurs des CVD rencontrées ne réussissent pas à mobiliser les acteurs du village pour les contributions locales en vue de la construction des infrastructures sociales (écoles, centres de santé (cas de Botiké ou encore de Lilanda où les contributions en main d’œuvre et agrégats pour la construction de l’école sont inexistantes) ; d’autres par contre démontrent une capacité à le faire (participation à la réfection de l’école de Baluola). La majorité des CVD rencontrés n’ont pas initié des actions spécifiques pour faire face aux problèmes communs du village, même pour ce qui pouvait être possible à partir de leurs propres ressources, évoquant le manque de ressources logistiques apportées par le PRAPO, alors que d’autres ont initié des actions (comme la réfection du pont à l’entrée de Baluola en provenance de Isangi). 4.4 Les OPB Les OPB sont constituées d’ONG locales de cadres. Selon les informations que nous avons collectées, ils n’ont pas tous été recrutés selon les règles en la matière : certaines ne sont donc pas les plus performantes dans le milieu. Les agents sont animés d’une volonté de travail bien fait et travaillent dans des conditions difficiles de terrain. L’INADES a réussi à apporter des formations aux OPB ; cela a contribué au renforcement des compétences des agents. Ils ont ainsi pu mettre en place des CVD et des OPA dans leurs zones respectives d’intervention. Si les membres des OPB ont bénéficié de formations, il faut souligner que certaines formations ont été prodiguées en même temps 27 que pour les OPA c’est à dire les personnes qu’ils devaient appuyer.D’autres formations n’ont encore pas eu lieu et sont programmées. Les conditions de travail des OPB ont été assez difficiles : - D’une part les décaissements et paiements ne se faisant pas selon les calendriers prévus, avec des retards pour les salaires et même les frais de fonctionnement D’autre part le contrat a été interrompu de Décembre 2011 à Avril 2012 ; les agents n’ayant été opérationnels qu’en Juin 2012, après le décaissement du PRAPO Cette situation a énormément perturbé le travail : délai de mise en place des nouvelles structures (CVD, OPP/OPA, Unions) ; mais elle a aussi lourdement handicapé le travail d’accompagnement que devait effectuer les OPB à l’endroit des structures locales ; les insuffisances en termes d’impact sont assez largement à lier à ces facteurs. Plus important encore, les agents des OPB n’ont pu bénéficier d’un appui et d’une supervision de leur travail d’appui à la structuration de manière approfondie par l’INADES, de manière à leur transmettre en situation réelle les savoirs faires pratiques (découlant des formations) et procéder au raffermissement de leurs compétences dans la mise en œuvre des structures locales.En outre, il n’y a pas eu de formation spécifique aux Micro-Projets et d’une façon générale aux conseils pratiques, à la tenue des documents de gestion et à la gestion des Unités économiques. Au total si les agents des OPB disposent de compétences et d’expériences antécédents, ils n’ont pu les consolider de manière suffisante pour être seuls à la hauteur des défis de l’appui et de l’accompagnement des organisations locales (CVD, OPA/OPP, Unions). On peut soutenir que la logique aurait voulu que INADES ait le mandat, les prérogatives et les ressources pour le faire, afin de s’assurer de leur qualité et de prolonger à travers les cas pratiques la formation des agents des OPB. Pour l’ensemble de ces raisons, on peut penser que la solidité organisationnelle des OPA mises en place par les OPB est moins établie que ceux initiés par l’INADES lui-même. Les OPB n’ont structuré jusqu’à présent que les OP et non les CVD). 4.5 Analyse des impacts Il y a eu des pas importants en avant dans la structuration et le fonctionnement des organisations locales. Les insuffisances observées dans le fonctionnement et la consolidation des structures locales reposent sur plusieurs facteurs : - - D’une façon générale, la zone couverte par le Projet et l’INADES est très vaste, avec des difficultés de déplacement, et donc de suivi des actions et d’inter action avec les structures mises en place; Sur le plan conceptuel, il a manqué un mandat clair avec des moyens conséquents dédiés pour assurer le post formation par l’INADES auprès des structures locales ; en partant de l’hypothèse confirmée partout que l’accompagnement est le complément 28 - - - - - indispensable à la formation des adultes, particulièrement pour les organisations de base Les actions de formation n’ont pu être exécutées selon la planification initiale à cause des retards de décaissements et des aléas dans la signature des contrats, tant pour l’INADES que pour les OPB Les promesses d’appuis faites lors des animations a installé la perception que si on organise des dons et appuis divers suivront, sans que la nécessaire mobilisation interne des ressources et des efforts propres ne soit clairement appréhendé et assumé. L’insuffisance, sinon l’absence du coaching vis-à-vis des agents des OPB n’a pas favorisé la consolidation des compétences dont ils ont bénéficié et une plus grande efficacité des appuis dont les structures locales ont pu bénéficier La fixation d’objectifs quantitatifs dans la création des Unions, avec des délais déterminés n’a pas favorisé le respect d’un processus de maturation (réflexion interne aux organisations sur la nécessité de mettre en place l’Union et la délimitation des rôles avec les organisations membres), le financement de l’AG constitutive ainsi que la définition d’une stratégie progressive de construction lors de l’AG constitutive. La non disponibilité d’une institution financière de proximité n’a pas facilité le recours au crédit pour soutenir de manière durable les Micro-Projets et autres activités initiées par les OPA/OPP ; 29 Recommandations Rendre accessible un outil financier pour les OPA/OPP et Unions Une tâche urgente est de rendre disponible au niveau du chef-lieu des deux territoires une institution de micro finance déconcentré. Cela favoriserait l’ouverture de comptes, une gestion plus transparente, mais aussi un accès au crédit bancaire pour le financement des activités économiques. Dans l’hypothèse où une ligne de financement est disponible pour les OPA et OPP, il serait approprié de l’utiliser pour stimuler la déconcentration d’une institution de micro finance à ISANGI et BASOKO, la mise à disposition d’un fonds de garantie au sein de ladite institution financière qui serait utilisée pour un partage des risques dans l’octroi de crédits aux organisations de producteurs des deux territoires. Confier la gestion d’un tel fonds à des Unions d’organisations, c’est courir un très gros risque de déperdition progressive des ressources financières. Poursuivre la formation et surtout l’accompagnement des structures locales pour en améliorer le fonctionnement et la conduite des actions Les directions suivantes seront considérées : - - Clarification des rôles et de la synergie entre structures en place, dans cette perspective les Unions devraient laisser les OPA/OPP, mener les actions qui sont à leur portée, sans en interférer, et se limiter à jouer un rôle de coordination et de facilitation d’actions combinées des organisations affiliées ; de même ces Unions se positionneraient fortement sur la question du plaidoyer et du lobbying avec les Pouvoirs publics ; en ce sens nous estimons que les OPV gagneraient à être des organisations spécifiques à part, n’étant pas des organisations professionnelles d’agriculteurs ou de pêcheurs, mais demandant plutôt de s’assistant et une dose autrement plus importante de subvention et d’appuis spécifiques que les autres. Renoncer à la mise en place des Fédérations et concentrer l’attention à la consolidation des OPA/OPP interface avec les institutions financières qui se déconcentreraient dans les territoires (ISANGI et BASOKO), ou qui ouvriraient davantage leurs portes aux Unions et OPA interface avec l’INERA pour l’approvisionnement en semence de base, avec les tâches d’appui que cela nécessite en amont et en aval (planification de la demande, 30 - - transmission des demandes, financement des achats, contrôle de la quantité et de la qualité, distribution etc…) conseils techniques et de gestion pour la réussite des opérations économiques des OPA et OPP (montage des unités économiques rentables, définition des modalités de gestion, mobilisation des ressources internes pour le financement…) ; conseils techniques pour la gestion interne des structures (documents comptables, reportings etc…) le Fonctionnement des Unions va se heurter à des difficultés inextricables en fonctionnement et de suivi ; une attention doit être accordée à ce point de manière à de pas qu’elles prennent des fonctions dépassant les capacités de d’auto financement et de compétences effectifs ; il convient de renoncer à la création des Fédérations, vu la fragilité actuelle des Unions et leur faible niveau d’appropriation et de prise en charge par les Organisations affiliées. L’INADES devrait apporter un appui dans le fonctionnement des Organisations, en accompagnement des OPB, dans le court terme (d’ici la fin du mandat de PRAPO). L’’accompagnement pour l’opérationnalisation des opérations de commercialisation, d’approvisionnement devrait être confiée à des personnes ou structures spécialisées et expérimentées sur ces créneaux. Le PRAPO pourrait identifier de telles structures et leur donner un mandat de court terme (d’ici la clôture du Projet). Les OPB sont en mesure d’offrir l’accompagnement pour la gestion de la filière semencière ; ils devraient le poursuivre tout en déléguant progressivement certains rôles aux Unions. Cet accompagnement ne peut être le cas pour les opérations de commercialisation et de gestion des Micro-Projets, au vu de leurs compétences et des expériences qu’ils ont. Sauf s’ils recrutent des experts ayant un profil adéquat pour cette Mission. Renforcer les OPB et les accompagner dans une consolidation à travers un mandat basé sur des résultats clairs assortis d’indicateurs L’horizon de la fin du Projet n’est pas suffisant pour une autonomie des OPA, ni même pour les Unions comme le révèle les constats effectués. Les OPB pourraient avoir pour tâche de poursuivre l’accompagnement, la consolidation organisation, la clarification de l’identité, ainsi que le financement des activités en stimulant une autonomisation progressive des rôles des organisations agricoles. Toutefois les OPB eux-mêmes ont besoin d’être renforcés pour jouer ce rôle. Il faudrait compléter les actions de formations prévues à leur intention, mais aussi les accompagner dans une meilleure maitrise du savoir-faire. Des structures expérimentées pour compléter la formation des OPB et leur apporter un coaching. Pour ce faire des structures spécialisées dans la formation et aussi l’accompagnement des coopératives et Associations (dont l’INADES) aptes devraient être identifiées avec un mandat 31 clair et délimité en termes de renforcement des capacités des OPB, puis un coaching ponctuel ensuite. Amélioration du Suivi Evaluation ( Actions de Formations et capacités O.B.) En termes de suivi et d’Evaluation, des améliorations sont à faire en termes de collecte de données pour apprécier la qualité et l’usage des formations et cadres d’échanges organisées : - - organiser plus systématiquement des évaluations des sessions de formation, afin de mieux appréhender le niveau de pertinence (contenu), la qualité des modules et de l’animation, comme cela a été initié pour quelques formations par la responsable de la Formation du PRAPO ; compléter par un dispositif d’évaluation des connaissances acquises à la fin des formations ; à défaut de chacune des formations, cela peut être effectué sur un échantillon organisation des évaluations ex post (six à douze mois après les formations) au niveau d’un échantillon de personnes formées (pour chaque formation spécifique) pour voir la mesure dans laquelle les connaissances sont appliquées A un autre niveau il serait indispensable de mettre en place un système de suivi évaluation des capacités des OPA, CVD, Unions. Pour ce faire des indicateurs simples seront mis au point et serviront à suivre leur progression d’une année à l’autre. Il servira d’outil de mesure de la qualité des appuis apportés par les structures locales elles-mêmes, par les OPB, et aussi comme instrument de jugement et d’appréciation de leur performance par le PRAPO ou plus tard par d’autres intervenants. Ces outils d’auto évaluation périodique et de supervision de l’évolution des capacités, serviront à créer une base objective d’appréciation de l’évolution des impacts. Les informations serviront aussi à vérifier la mesure dans laquelle les OPB s’acquittent de leur mandat. Un horizon d’appui au-delà du temps d’intervention restant au PRAPO. L’horizon de la fin du PRAPO ne pourrait suffire à la mise en place de l’ensemble des actions. Quelques-unes d’entre elles devraient être prolongées au-delà de la vie du PRAPO. Il appartient au Maître d’ouvrage (le Gouvernement de la R.D.C) de jouer un rôle de leader pour une avancée dans cette direction en vue d’une relève après le PRAPO. 32 Conclusions L’INADES a reçu un mandat pour la mise en place, la structuration des structures locales, l’élaboration des plans de travail. Il avait également pour mandat de former les membres à tous les niveaux, y compris les OPB, afin que ceux-ci puissent poursuivre le travail et consolider le travail effectué par l’INADES par un accompagnement des organisations de base. L’INADES a exécuté une bonne partie de sa Mission (70 %) ; le travail effectué est remarquable au vu des conditions de travail (logistique opérationnels mis à disposition, distances et état des routes). Les retards dans les délais de financement à l’INADES et dans la mise à disposition des ressources pour l’organisation des ateliers ont pesé sur l’efficacité du travail ; c’est ce qui explique que toutes les activités n’aient pas encore été exécutées. L’évaluation des formations, ainsi que le suivi post formation auraient permis de mieux apprécier la qualité des formations données ainsi que l’application des connaissances par ceux qui en ont bénéficié. Les structures locales sont en place, fonctionnent, avec des situations très contrastées. L’insuffisance de l’accompagnement, l’inaccessibilité à un outil financier n’ont pas permis une pleine appropriation des plans élaborés ainsi qu’une mise en œuvre, en dehors des activités de gestion semencière. La vitesse de mise en place des structures, particulièrement des Unions a conduit à la création de structures insuffisamment appropriées encore par les OPA affiliées. La consolidation des acquis demande la poursuite des efforts (formation et surtout accompagnement). Aussi bien à l’endroit des OPA, que des Unions et même des OPB. Au stade actuel, au vu de leurs capacités les OPB ne pourraient en mesure de surmonter les différents défis posés. Des compétences expériences sont à mobiliser pour des mandats circonscrites pour cet appui avant la fin du Projet. Il est attendu que cet accompagnement devrait se poursuivre après. Une amélioration du suivi évaluation (des formations et des capacités des Organisations de base) constituerait un outil indispensable de management aux mains des dites organisations, tout en constituant un outil de mesure de performance (donc de supervision technique) des prestataires (OPB notamment) leur venant en appui. Cette supervision alimenterait les appuis à leur apporter en vue de leur propre renforcement de capacités. Des acquis considérables sont en place du fait des actions de l’INADES et des mesures d’appui du PRAPO; il reste à les consolider, en renforçant les appuis qui se sont révéler positives, à corriger les insuffisances tels que révélées dans la présente Evaluation, en se rappelant que le renforcement des Organisation professionnelles en milieu rural est un processus qui demande du temps. 33 34 ANNEXES 35 Annexe 1. Niveau d’exécution des activités par INADES Résultat 1 : Les communautés paysannes et des pêcheurs sont sensibilisées et dynamisées (diagnostic participatif, identification des besoins en matière d’organisation, plan d’action local, etc.) ACTIVITES PREVUES PAR LE PROGRAMME Nbre Intervention Durée JT ACTVITES REALISEES PAR INADES FORMATION CONGO Nbre Intervention JT OBSERVATION Prospection du terrain et 100 identification des organisations d’agriculteurs et des pêcheurs 1 Jte 100 Prospection du terrain et 101 identification des organisations d’agriculteurs et des pêcheurs 101 Tous les cinq bassins et les trois axes ont été prospectés les organisations paysannes et ONGD opérant sur terrains ont été identifiées Séances de sensibilisation 100 1 Jte 100 91 La sensibilisation sur le PRAPO a touché toutes les couches dans la zone d’intervention Réunions d’information 100 1 Jte 100 Information et 100 sensibilisation des autorités politico administratives et les communautés à la base sur le PRAPO Réunions d’information 100 Ateliers de diagnostic 100 participatif 1Jte 100 Montage de diagnostic 101 participatif dans 100 Groupes des villages sur 100 prévus 101 101 Appuis-conseils en matière 100 d’organisation 3 Jte 300 Appuis en élaboration des 100 textes et modération des débats pour leur adoption 5 Jte 500 Ateliers d’appui en 100 élaboration des Plans d’Actions 5 Jte 500 Appuis-conseils en 100 matière d’organisation et de reconnaissance officielle Appuis à l’élaboration 101 des textes de base et à la mise en place des comités définitifs des Organisations Paysannes(AGCE) Appui à l’élaboration des 101 Plans d’Actions des OP 330 505 501 Résultat 2 : Les capacités organisationnelles en gestion et en techniques des relais paysans/Pêcheurs, responsables d’OP et /ou coopératives, des associations de femmes etc. sont renforcées ACTIVITES PREVUES PAR LE PROGRAMME Nbre Intervention Durée JT Session de formation sur l’organisation et le fonctionnement des organisations paysannes Session de formation sur la gestion et l’animation des organisations paysannes 100 3 300 10 6 60 Elaboration des outils de gestion appropriés et adaptés et séances d’apprentissage pour leur bonne tenue Sessions de formation sur les astuces de négociations avec des partenaires 10 5 50 10 3 30 ACTVITES REALISEES PAR INADES FORMATION CONGO Session de formation sur l’organisation et le fonctionnement des organisations paysannes Session de formation sur la gestion et l’animation des organisations paysannes Elaboration des outils de gestion appropriés et adaptés et séances d’apprentissage pour leur bonne tenue Sessions de formation sur les astuces de négociations avec des partenaires Nbre d’intervention JT 101 303 2 2 2 4 OBSERVATION 2 Sessions de 1 jour réalisées 2 Sessions de 2 jours réalisées 2 2 2 sessions de 1 jour réalisées Appuis-conseils pour un bon fonctionnement de différents organes des organisations paysannes et un bon accomplissement des missions leur confiées 100 3 300 Appuis-conseils pour un bon fonctionnement de différents organes des organisations paysannes et un bon accomplissement des missions leur confiées 70 210 C’est une activité qui va se poursuivre dans les axes Résultat 3 : Les Organisations locales de paysans/pêcheurs sont fédérées au niveau des collectivités, territoires et Districts et des cadres de concertation établis aux différents niveaux. Les liaisons avec les autres OP régionales et nationales sont renforcées ACTIVITES PREVUES PROGRAMME PAR LE Nbre Durée d’intervention JT Réunions d’évaluation des limites des organisations de base et de sensibilisation à la création des unions (progressivement et selon les besoins) 100 1 200 Ateliers de réflexion sur la mission à confier aux différentes Unions à créer 20 2 40 ACTVITES REALISEES PAR INADES FORMATION CONGO Réunions d’évaluation des limites des organisations de base et de sensibilisation à la création des unions (progressivement et selon les besoins) Ateliers de réflexion sur la mission à confier aux différentes Unions à créer Nbre d’intervention JT 100 100 15 30 OBSERVATION Appui-conseil en matière d’organisation et de fonctionnement des Unions 20 2 40 Appui en élaboration des textes de base et modération des débats pour leur adoption Ateliers d’appui en élaboration des Plans d’Action/Plans d’affaires Appui-conseils en matière de gestion des Unions en fonction de 20 4 80 20 4 80 20 2 40 Appui-conseil en matière d’organisation et de fonctionnement des Unions Appui en élaboration des textes de base et modération des débats pour leur adoption Ateliers d’appui en élaboration des Plans d’Action Appui-conseils en matière de gestion des Unions en fonction missions de 15 30 15 60 11 44 RAS -- 15 Ateliers de 2 jours réalisés A réaliser leurs leurs missions Accompagnement pour la mise en Relation Sensibilisation sur le Genre des responsables des Unions 40 1 40 Accompagnement pour la mise en Relation Sensibilisation sur le genre Résultat 4 : Les capacités d’appui des ONGD en structuration des organisations paysannes et des pêcheurs sont renforcées RAS -- 15 30 Réalisée avec les membres des Unions ACTIVITES PREVUES PAR LE PROGRAMME Nbre Durée d’intervention JT Identification des ONGD susceptibles d’intervenir dans le PRAPO et prise de contact 1 20 20 Ateliers d’élaboration Plans d’appui respectifs des 5 6 30 Sessions de formation sur l’organisation et la gestion des organisations paysannes 2 5 10 Sessions et formation sur les méthodes et techniques d’approche participative 2 5 10 Ateliers de formation et de réflexion sur le travail en synergie et de création de cadre de concertation pour le travail en synergie 2 5 10 Atelier de formation sur l’approche Genre. Session de formation sur l’élaboration d’un plan d’action Session de formation sur l’organisation administrative et financière d’une ONGD 2 5 10 2 6 12 2 6 12 ACTVITES REALISEES PAR INADES FORMATION CONGO Identification des ONGD susceptibles d’intervenir dans le PRAPO et prise de contact Ateliers d’élaboration des Plans d’appui respectifs Sessions de formation sur l’organisation et la gestion des organisations paysannes Sessions et formation sur les méthodes et techniques d’approche participative Ateliers de formation et de réflexion sur le travail en synergie et de création de cadre de concertation pour le travail en synergie Atelier de formation sur l’approche Genre. Session de formation sur l’élaboration d’un plan d’action Session de formation sur l’organisation administrative et Nbre d’intervention JT -- OBSERVATION Réalisée -- -- 2 10 -- --- -- Réalisée avant l’élaboration des PDC Session de formation sur l’élaboration d’un projet de développement 2 6 12 financière d’une ONGD Session de formation sur l’élaboration d’un projet de développement Identification des ONGD axe Bengamisa Atelier de sensibilisation sur le rôle et les conditions à remplir pour être choisi comme OPB Appui à la sélection des OPB (phase 1 et 2) Activités pour la mise en place des fédérations : Non réalisées à ce jour. N° ACTIVITES DUREE/JRS NOMBRE TOTAL 1 Réunion d’évaluation des limites des Unions et de sensibilisation à la création des FUOPA 1 100 100 2 Ateliers de réflexion sur la mission à confier aux différentes Fédérations Territoriales 3 17 51 3 Atelier d’élaboration des textes de base 3 2 6 4 Appui à la tenue des AGCE 3 2 6 5 Appuis conseils en matière d’organisation et de 3 2 6 -- 4 1 1 11 reconnaissance officielle des FUOPA 6 Appuyer l’élaboration des plans d’affaire des FUOPA 10 2 20 7 Appuis conseils et mise en Relation 1 50 50 8 Appui conseil en matière d’organisation et de fonctionnement des UOPA et FUOPA 2 15 30 9 Session de formation sur l’organisation, le fonctionnement et la gestion d’une FUOPA 5 2 10 10 Appui à l’élaboration des Plans d’Action des UOPA des axes Appuis conseils en matière de gestion des UOPA en fonction de leurs missions 6 3 18 6 3 18 11 TOTAL 315 Activités institutionnelles. RESULTATS FINAUX ACTIVITES PREVUES PAR LE PROGRAMME Programmation, supervisions exécution et contrôle a) Activités de gestion pédagogique et administrative JT et ACTVITES REALISEES PAR INADES FORMATION CONGO Programmation, supervisions et exécution et contrôle JT OBSERVATION b) Les supports pédagogiques techniques utiles sont disponibles et exploités et les meilleures expériences vécues sont capitalisées Production des livrets, fiches techniques et au besoin des boites à images sur les principales activités des paysans Production des livrets, fiches techniques et au besoin des boites à images sur les principales activités des paysans 1 Livret sur l’organisation et le fonctionnement d’une OPA traduit en lingala (langue locale) et en cours d’impression 3 Fiches Techniques produites et déposées au PRAPO en attente de multiplication sur les thèmes : Organiser/Conduire une assemblée générale des organisations des producteurs agricoles et des professionnels de pêche Gérer le stock des matériels des organisations des producteurs agricoles et des professionnels de pêche Bien choisir les responsables d’une organisation des producteurs agricoles et des professionnels de pêche c) Le niveau de réalisation de la mission confiée à Inades Formation est vérifié et présenté au FIDA d) Les activités programmées sont bien réalisées et évoluent normalement TOTAL R4 Ateliers d’évaluation, à mi-parcours et à la fin des prestations d’IF Congo et rédaction du rapport final Ateliers d’évaluation, à miparcours et à la fin des prestations d’IF Congo et rédaction du rapport final Réunions Pédagogiques et de Service Réunions Pédagogiques et de Service Annexe 2. Calendrier de la Mission d’évaluation Du 18 au 29 Juin Lundi 18 ACTIVITES ET LOCALITES KISANGANI Axes et Hinterland Mardi 19 YANGAMBI Entretiens avec Coordination PRAPO et Equipe PRAPO en charge de la sous composante 1 de la composante 1 Entretiens avec Equipe de INADES Collecte de documents et rapports Mercredi 20 Bassin de Isangi/Nord OPB OPA/Botiké CVD/Botiké Jeudi 21 Bassin de Isangi/Nord Vendredi 22 Bassin de Isangi/Ouest Samedi 23 Bassin de Isangi/Ouest Dimanche 24 Bassin de Isangi/Ouest Retour à Yangambi YANGAMBI Collecte de données (rapports de INADES) et entretiens OPA/Lilanda CVD/Lilanda Union/Turumba OPB OPP/AFIFI Union OPP/Isangi OPA Baluola CVD Baluola Union du secteur de Bambolota OPB Lundi 25 Mardi 26 YANGAMBI Lecture des documents complémentaires, synthèse ACTEURS RENCONTRES Antenne de Kisangani OPA maraîchère (Maïka) OPA/vivrière (Mobidé) Coordonnateur PRAPO Chef de Projet à INADES RSE/PRAPO Responsable Formation PRAPO INADES Mercredi 27 Jeudi 28 Vendredi 29 YANGAMBI Debriefing Reprise et approfondissement des notes Voyage sur Kisangani et poursuite de la synthèse suite debriefing Voyage à Kinshasha Debriefing avec INADES (Kinshasha) Responsable Formation PRAPO Coordonateur PRAPO INADES/Kinshasha Annexe 3. Liste des personnes et organisations rencontrées N° Nom et Prénom Jean Damas Mme Eulalie Lelo Bienvenue Moukili Papy Posho AmaniRadjaboKayumiba Willy WakalewaeBansu Structure et Fonction Coordonnateur PRAPO Responsable Formation R. Suivi Evaluation OPB/ Expert OPB/Animateur OPB/ Animateur 7 Botiké/Yalongu 8 Botiké/Yalongu 9 Botiké/Yalongu 10 Botiké/Yalongu 11 Botiké/Yalongu LobelaLissaka Victor Peter Monoro Sabiti Michel BikengeEbomaDaddy LulufiWaessa Jean Willy Président CVD Ingénieur/Entrepreprise ACRIB Secrétaire OPA Vice Président OPA Conseiller OPA 12 13 14 15 PolepoleAendo TaboKiditcho Yves Delphen Membre OPA Président INADES chef de Projet INADES/Formateur Président CVD Bureau OPA Bureau CVD Bureau OPA Comité Directeur Bureau Bureau Bureau CVD Bureau OPA Union du secteur de Bambolota (Bureau) Bureau Bureau Représentant Président Membres du Bureau 1 2 3 4 5 6 Localité Yamgambi Yamgambi Yamgambi Issanki/Nord Issanki/Nord Issanki/Nord Botiké/Yalongu Botiké/Yalongu Yamgambi Yamgambi 16 Botiké 17 18 19 20 Lilanda UOPA/Turumba OPP/AFifi Union OPP/Issangi 21 22 23 24 25 26 33 Baluola Bambolota OPB/Issangi Nord OPB/Isangi Ouest Antenne/PRAPO OPA/Maïka OPA Mobidé 48