La Feuille de chou L`echo-logique des Verts en

Transcription

La Feuille de chou L`echo-logique des Verts en
Lesen
Verts
Lim usin
Juin 2010
Dispensé de
timbrage
La Feuille de chou
L’echo-logique des Verts en Limousin
Le bois est notre première
richesse !
Lors de la campagne des régionales nous avons
milité pour de profonds changements dans l’approche
énergétique de notre société. Le Limousin a été considéré comme un
pays sous-développé par le fer de lance du lobby militaro-nucléaire
COGEMA/AREVA : pillé sans contrepartie. Nos matières premières
étaient exploitées dans des conditions dangereuses, que dénoncent
les associations environnementales, comme Sources et rivières du
Limousin, ou encore le collectif Sous nos pieds, sans apporter aucune
richesse durable aux Limousins. Les sites fermés, c’est au Niger
que l’exploitation se continue dans des conditions effroyables, et
AREVA prévoit d’utiliser maintenant le Limousin comme poubelle
pour ses déchets de centrale, auparavant envoyés en Russie.
Nous savons que d’autres solutions énergétiques durables
existent, qui sont des compléments à notre démarche fondamentale
d’économie d’énergie : le Limousin peut jouer un rôle dans la
gestion de ces puits de carbone, et de la filière énergie-bois, si nous
arrivons à mettre en œuvre les propositions développées pendant la
campagne.
Pour y arriver nous avons réussi à imposer que Marc Horvat,
notre élu corrézien ait la délégation de la filière bois limousine.
Pour en savoir plus et être régulièrement informés, une seule adresse
internet
Retrouvez les infos des élus écologistes du
Conseil régional du Limousin sur le site
http://elus-limousin-europe-ecologie.fr/
En attendant de nous retrouver le plus nombreux possible aux
journée d’été d’Europe-Ecologie de Nantes, nous vous souhaitons
bonnes vacances !
n° 54
Éditorial
Depuis plus de cinquante
numéros la feuille de chou,
défend l’écologie politique… et
utilise de la pâte à bois comme
support. Il était donc légitime de
consacrer un numéro spécial à
notre support favori.
Nous vous souhaitons de bonnes
vacances d’été, et serons heureux
de vous retrouver à l’automne
avec notre nouvelle maquette
éditoriale.
La Feuille de chou,
Trimestriel
Déposé le 21/06/2010
Les VERTS CREUSE
23, rue du Prat
23000 GUÉRET
CPPAP 1213P11305
Dépôt légal
novembre 1996
Tirage :
400 exemplaires
Directrice de la
publication :
Pierrette BIDON
Ghislaine, Dominique, Jean-Bernard et Marc,
les quatre élus Europe-Écologie du Conseil Régional
Les Verts-Creuse 23 rue du Prat 23000 GUÉRET Tel 05 55 41 08 86 [email protected]
La filière bois en Limousin, un enjeu
environnemental et social ?
À la croisée des crises, quand l’emploi se fait rare
et que les entreprises disparaissent, le bois redevient une
priorité dans les schémas de développement. Matériau ou
énergie renouvelable, le bois sous de multiples formes répond
à la plupart des critères environnementaux et implique une
réflexion inscrite dans la durée, son renouvellement nécessite
entre 20 et plus de cent ans, selon que l’arbre dont il est issu
est envisagé comme végétal productif, élément de paysage
et de patrimoine ou pilier de la biologie. Sa préservation, sa
gestion et sa valorisation imposent un changement d’échelle
dans la mise en œuvre des politiques publiques. Dans ce sens,
l’écologie politique présente un avantage non négligeable
dans la perception durable des atouts de la forêt limousine (et
d’ailleurs).
Faits et chiffres
Un tiers de la surface du Limousin est couvert de
forêts, la moitié se trouvant sur le département de la Corrèze
(boisée à 50 %), soit un total de 584 000 hectares. Le Limousin
est situé largement en dessous de la moyenne nationale en
proportion de surface collective : ici, 150 000 propriétaires se
partagent 94 % de la surface contre 70 % sur le reste du pays,
20 % possèdent la moitié des forêts, dont 80 000 propriétaires
possèdent moins d’un hectare.
Constituée essentiellement de feuillus, chênes rouvres
ou pédonculés pour la plupart (200 000 ha), la surface forestière
n’abrite qu’un tiers de résineux, pin douglas (80 000 ha) et pin
sylvestre ou épicéa.La « ressource », soit la capacité annuelle
de renouvellement, est estimée à 4,7 millions de mètres cubes,
dont près de 3,9 millions facilement accessibles. Actuellement,
2,5 millions de mètres cubes sont prélevés chaque année.
En termes d’impact social, 11 000 emplois directs
forment un tissu social directement lié aux métiers du bois ; c’est
le deuxième employeur du Limousin avec 730 sylviculteurs et
exploitants forestiers, 150 scieries, 40 entreprises de trituration
(pâte à papier, panneaux), 30 cartonniers, une centaine
d’entreprises d’ameublement, 400 de bois construction et 30 de
tonneliers-feuillardiers.
Mais…
Après ce (très) rapide tour d’horizon, force est de
constater que la situation particulière de la forêt limousine
et ses faiblesses structurelles se heurtent à de nouvelles
contraintes conjoncturelles comme la montée de la demande
Nom, Prénom….................……………
Adresse........................................
E-mail……………………………
Abonnement : 1 an 8 € soutien : 12 € et plus
 Les VERTS CREUSE
23 rue du Prat
23000 GUÉRET
Tel/Fax : 05/55/41/08/86
E-mail : [email protected]
2
énergétique, l’exacerbation intra-européenne de la concurrence
en partie liée à la crise et, on ne peut que s’en réjouir, de règles
environnementales qui se multiplient.
Comme pour les surfaces agricoles, le prix du
foncier régional se situe en dessous de la moyenne nationale,
cette « attractivité » fragilise grandement la gestion durable de
la ressource, surtout face à la hausse de la demande en bois
énergie. La tentation de surexploitation pour des revenus
rapides est grande. Déjà, la baisse des revenus agricoles et la
hausse des énergies entraînent la multiplication des coupes
dans le domaine agricole, avec tous les risques associés, y
compris des atteintes à la biodiversité. La demande en hausse
quasi exponentielle de plaquettes forestières, pellets et bois de
chauffage ne peut être envisagée favorablement que dans le
cadre d’une exploitation concertée et équilibrée avec les autres
produits du bois. Or les autres facteurs négatifs (voir plus bas)
qui définissent nos espaces forestiers laissent à craindre, sans
une politique courageuse et interventionniste, une évolution
contraire. Déjà, des tensions existent dans l’approvisionnement
des centrales et des industries de trituration, le marché ayant
horreur du vide (sauf en se qui concerne les peuplements
biologiques), le risque d’une surexploitation se font sentir.
Notre forêt n’est certainement pas à l’abri de telles pratiques.
La dissémination des propriétaires fonciers ne
résidant pas sur notre territoire, ainsi que la multiplicité des
parcelles ne vont pas dans le sens d’une gestion concerté et
aboutissent à une piètre qualité des feuillus par manque
d’entretien (deux tiers de la ressource). Parallèlement, de
grandes surfaces forestières ont vu se développer la culture du
douglas qui est exploité à plus de 80 %, voire surexploité à
certains endroits. Ce « succès » pose le risque d’une « monosylviculture », d’autres régions en on fait l’amère expérience,
même à des époques passées, comme le tournant sylvicole des
Cévennes au XIXeme où le pin maritime destiné à la fourniture
de bois de mines est devenu une espèce hautement invasive.
Nos sols pauvres en argile, naturellement acides et à faible
tenue, même s’ils sont productifs, sont fragiles et nécessitent
une attention particulière que la tentation de bénéfice à court
terme ne permet pas.
Entre privatisation des bénéfices et collectivisation
des coûts, la collecte et le transport des grumes crée une
véritable fracture entre collectivités locales et le développement
de la filière. Les premières ayant en charge l’entretien des
infrastructures et des routes, les seconds en ont l’usage
aux moments les moins favorables à la
pérennité des
ouvrages, automne et hiver, sans
contraintes de barrières de
dégel et bénéficiant de
dérogations de charge
jusqu’à 57 tonnes
A
B
O
N
N
E
Z
V
O
U
S
(40 t habituellement). De plus, du fait de la faible part de forêts
en ossession des collectivités (voir chiffres
plus haut), et la disparition de la taxe
professionnelle, celles-ci ne sont pas
associées aux revenus du bois. Les
pratiques de récoltes en coupes
rases et autres complexifient
encore les relations quand il
est question de valorisation
des territoires en direction des
loisirs et du tourisme. Il y a là
un frein majeur à la gestion
locale concertée. Le transport
des grumes représente environ
30 % du prix du bois rond
(grumes), l’inquiétude s’installe
à l’évocation du renchérissement
des énergies, le bois Limousin étant
déjà peu compétitif en terme de coûts et
de qualité (voir plus haut) et du morcellement des
chantiers.
Malgré la présence de nombreuses entreprises
de transformation en Limousin, il existe un réel déficit de
valorisation des produits. Il est fait souvent fait le constat
d’une économie « tiers-mondiste », dans le sens où des
produits bruts ou à faible valeur ajoutée sont « exportés »
hors de la région quand celle-ci « importe » massivement les
produits finis dont elle à besoin. Les 400 entreprises liées à
la construction ne participent guère à la richesse régionale du
fait d’une valorisation faible, la transformation à haute valeur
ajoutée se situant majoritairement hors territoire.
Enfin, il n’y a pas à proprement parler de « culture
sylvicole » en Limousin à l’inverse d’autres régions de
France. Le bois chez nous est traditionnellement vivrier.
Ce qui se fait…
La région, accompagnée en cela par les
départements, l’Europe et l’état, a mis en œuvre des aides,
subventions et prêts en direction des activités forestières.
Elles répondent partiellement aux problématiques relevées
précédemment :
- Signature de chartes forestières, intégration aux contrats de
pays, développement des « communes forestières », Parcs
nationaux régionaux (PNR) qui insistent sur la gestion,
l’animation et la formation, etc.
- Aides au regroupement de chantiers forestiers (en direction
des petits propriétaires), à l’aménagement des plateformes
de regroupement collectives, aux études pour la gestion
maîtrisée,
- Cofinancement en direction des collectivités pour
l’acquisition du foncier,
- Aides à l’usage du bois dans la construction et le chauffage, à
l’acquisition de matériels forestiers pour les professionnels et
aides diverses en direction des entreprises de transformation,
à l’innovation.
Ces actions ont permis pour le moins de faire la
lumière sur certaines faiblesses du bois en Limousin et
mettre en œuvre une dynamique de coopération entre les
acteurs. D’autres actions plus informelles tentent de fédérer
ces mêmes acteurs autour d’une synergie de développement
concerté, comme mettre autour d’une table les entrepreneurs
des différents domaines qui peuvent ainsi découvrir la
richesse du savoir faire régional et l’offre rapprochée, ceci
afin de réaliser une « filière bois » en Limousin ce qui n’est
pas le cas aujourd’hui. Les assises de la transition écologique
de l’emploi et de l’économie, actée dans l’accord qui nous lie
avec le Parti Socialiste, permettront de clarifier les nombreux
points de conflit ou les manques de concertation entre acteurs,
et permettront, nous en sommes certains face à la demande
des intervenants rencontrés, d’envisager collectivement la
pérennité écologique et sociale du secteur.
Des pistes (forestières, cela va de soi)
Des idées naissent et demandent à être à la
fois validées lors des assises citées plus haut, et pour leur
faisabilité technique et financière ainsi que leur conformité
avec les textes réglementaires en vigueur. Ce sont les pistes
que nous allons initier et suivre au conseil régional. Beaucoup
d’autres existent et nous espérons pouvoir en être informés
pour les soutenir.
Parcours forestiers et maison(s) forestière(s),
animations scolaires, citoyennes et touristiques autour des
métiers du bois, communication autour de la « montagne
limousine » étendue, réadaptation de l’offre des loisirs,
animation sur la culture en Limousin, traditionnelle et
contemporaine, où le bois est partie prenante, animation et
communication autour des spécificités de la faune et flore de
notre région (aujourd’hui peu répandue).
Taxe « à l’essieu » pour atténuer la collectivisation
de la dégradation des ouvrages, et surtout réhabilitation
du réseau ferré à la fois pour le transport local des grumes
comme pour les échanges interrégionaux. À ce sujet, des
études existent aux conclusions variées voire contradictoires.
Une table ronde dans le cadre des assises est en cours
d’élaboration.
Étude du câble dans le regroupement des récoltes, favoriser
l’usage du cheval de débardage, favoriser en plus du
regroupement des chantiers le « groupement d’employeurs »,
dans le but de répondre à la demande des petits propriétaires
pour les travaux d’amélioration de leurs exploitations.
Étendre la conditionnalité des aides à la proximité pour
la construction bois, concours ouvert pour l’architecture
contemporaine adaptée à nos paysages.
Extension du domaine de la recherche et de
l’innovation aux travaux peut-être moins gratifiants en termes
d’image, mais plus adapté à la valorisation et à la survie des
PME – PMI de type « université des technologies alternatives
en Limousin ».
Plus toutes les autres, inconnues à ce jour…
Il n’y a pas encore de conclusion possible
Même si le Limousin accumule un certain nombre
de désavantages dans la grande mondialisation de l’offre
des bois et produits transformés, et si la crise fait peser une
menace sur la gestion durable de nos forêts, la prise en compte
globale de l’idée d’une éco-région offre des perspectives tout
à fait alléchantes pour le devenir du Limousin.
Ce qui paraît aujourd’hui un constat de faiblesse
se métamorphose en promesse d’avenir dès que l’on quitte
l’autoroute de la pensée pour les chemins de traverse. Ce
tiers-paysage cher à Gilles Clément, cauchemar des Darwin
de la mondialisation, peut se révéler un atout de choix pour
une relocalisation de l’économie en ce sens qu’il ne fait pas
(encore) l’enjeu des grands groupes forestiers. Ces petites
parcelles qui nécessitent tant d’attention et de tentatives
de regroupements sont aussi un frein à la globalisation de
l’exploitation du bois. La coopération est ici une obligation,
n’en déplaise au productivisme béat. Ce qui ruine la
biodiversité du Canada à la Terre de feu, de l’Indonésie
au Landes n’a pas sa place en Limousin et peut permettre
d’envisager l’avenir autrement. Tant mieux…
Marc Horvat
3
La balle est bien dans le camp des
propriétaires : halte à la coupe rase !
En principe la gestion forestière est la responsabilité
du propriétaire. La gestion forestière limousine est déficiente du
fait de l’incompétence des propriétaires en « culture forestière ».
Pour vendre au bon prix ou engager les travaux nécessaires au
bon moment, le « petit » propriétaire est généralement mal armé,
et ne sait pas faire le bon choix. Entre les conseils des marchands
de bois, des coopératives forestières, ou d’entreprises dont les
intérêts économiques s’accordent mal avec le rythme forestier
et ses propres convictions environnementales mal étayées, le
propriétaire forestier est perdu dans une « forêt » d’informations
inquiétantes et contradictoires.
Une gestion forestière citoyenne et écologique doit
resserrer les liens entre les propriétaires et leurs forêts :
- identifier les parcelles, connaître ses limites, son contenu, son
potentiel, et ses contraintes,
- faire un programme à long, moyen et court terme,
- étudier les aspects budgétaires.
Ce travail butte souvent sur deux types d’obstacles :
la méconnaissance des outils, des arbres, des techniques, et la
dispersion et petite taille des parcelles.
Une bonne solution pour résoudre ces deux problèmes
peut être le regroupement avec des voisins, et le recours à un
conseiller forestier chargé de dresser un diagnostic, un planning.
Sa sensibilité plutôt écologique que productiviste, va présider au
choix du forestier. Il produira un document de synthèse, dégageant
les atouts et les problèmes, cadrant le projet et son budget, sans
oublier ses aspects environnementaux non productifs (plantes ou
formations rares ou menacées, présence d’animaux à protéger,
suggestions d’actions conservatrices ou restauratrices). Élaboré au
niveau du « massif » (îlot de forêt qui forme une unité de gestion,
un même accès), ce document concerté permet de réfléchir sur
les accès et les places de dépôt de bois, mettant en avant l’aspect
collectif plutôt qu’individuel, et intègre aussi les chemins de
randonnée, des vestiges et des points de vue particuliers.
La gestion forestière écologique ne s’oppose pas à
l’exploitation des potentialités régionales de production forestière,
mais à la réduction extrême des critères de gestion. Elle en fait
intervenir d’autres tels que la biodiversité forestière, la production
d’eau potable, la protection contre l’érosion, le paysage, les loisirs
humains, les conditions de travail, la réduction des transports, le
stockage de gaz à effet de serre, etc. La production de bois est
la partie la plus rémunératrice de la production forestière. Une
approche productiviste tend à isoler l’environnement écologique et
social pour ne retenir que l’aspect économique ; or, les échéances
forestières sont trop longues pour une rentabilité productiviste.
L’approche écologiste peut assurer une bonne rentabilité à long
terme, justement parce qu’elle intègre d’autres aspects de gestion.
Des coupes rases au reboisement
La forêt limousine spontanée serait (presque)
exclusivement feuillue. Les bois résineux répondent mieux à la
demande du bâtiment, premier consommateur du bois d’œuvre.
Peut-on produire du bois résineux dans de bonnes conditions
écologiques ? Avec une approche écologiste, il est possible de
produire des bois résineux de qualité sans recours systématique
aux coupes rases, avec des essences locales en mélange et avec un
minimum de plantations.
Une forêt est un écosystème complexe, que la coupe rase
suivie d’un reboisement détruit avant d’en réinstaller difficilement
et lentement un nouveau. Lors de la coupe rase on récolte bon
nombre d’arbres avant ou après leur stade de plus grande valeur.
Ces sacrifices sont faits pour simplifier les travaux d’exploitation
et/ou pour pouvoir reboiser par plantation. La gestion irrégulière
permet de cumuler sur une même parcelle et en même temps
production de bois matures et reboisement, et réduit les travaux
de plantation et d’entretien. Toutefois, ces arbres doivent être
éligibles à la régénération. En présence d’une essence mal adaptée
qui ne doit pas être régénérée, il ne reste d’autres solutions que la
coupe rase et le reboisement.
Les feuillus locaux sont principalement issus de
régénération naturelle, et d’ailleurs très difficiles et onéreux de
régénérer par plantation. Toutefois, certaines techniques de gestion
aident à la régénération naturelle, selon une gestion complexe, qui
demande un haut niveau technique du gestionnaire.
À
V
E
N
i
R
Promenons-nous dans les bois
Parmi les plus productifs d’Europe, notre massif forestier
souffre de la méconnaissance des propriétaires, et de la population
locale en matière de gestion écologique. Amenons les Limousins
dans leur forêt, apprenons-leur à y comprendre ses origines et son
fonctionnement, et à décider de son destin !
Europe-Écologie et les Verts
vous attendent aux journées d’été
de Nantes du 19 au 21 août pour
débattre des formes d’organisation
future d’Europe-Écologie.
Pour connaître les détails
de ces journées, voir le site :
http://limousin.regions-europe-ecologie.fr
4
Hans Kreusler, technicien forestier
Imprimé par nos soins sur papier recyclé, Ne pas jeter sur la voie publique
Pour un vrai projet forestier