histoire d`herbes flottantes

La musique de
Malik Richeux
(violon) Joël
Trolonge (contrebasse) Laurent
Guitton (tuba) et
Jean-Paul Raffit
(guitare)
Création sonore par Patrick
Faubert
de l’Agence
Ramdam
La scénographie
de Jean Dauriac
Les accessoires
lumineux de
Mourad Maalaoui de Déchets
d’œuvres
HISTOIRE D’HERBES FLOTTANTES
Le film de
Yasujiro Ozu
HISTOIRE D’HERBES FLOTTANTES
Un film muet en noir et blanc de Yasujiro Ozu (1934), Ukikusa Monogatari (titre japonais), sur un scénario de Tadao Ikeda.
Avec Takeshi SAKAMOTO, Choko IIDA, Hideo MITSUI, Rieko YAKUMO.
LE FILM
Avec Histoire d’herbes flottantes, Ozu quitte les faubourgs de Tokyo et adapte une
intrigue amoureuse typique du cinéma muet hollywoodien. Porté par une mise en
scène qui s’autorise encore le lyrisme de certains mouvements de caméra, le récit
des amours et des jalousies au sein d’une troupe de théâtre itinérante, est aussi la
description attentive d’un monde.
« Ce sont les choses inutiles qui rendent la vie aimable »
Yasujiro Ozu
Yasujiro Ozu, maître du cinéma japonais exprime, à travers ses films à l’apparente simplicité, une universalité et une
modernité étonnante. L’essentiel n’est pas
montré mais supposé, afin de communiquer au mieux les relations humaines, de
toucher, comme a pu le dire Wim Wenders
à « l’essence même de la vie ». Avec son
style unique et épuré, Ozu aime traiter de
la vie familiale, sujet qu’il utilise comme
le témoin des bouleversements sociaux de
l’époque.
25 ans après la sortie d’ Histoire d’herbes
flottantes, Ozu réalisera un remake de son
propre film, qu’il nommera, en toute simplicité, Herbes flottantes.
Lui-même influencé par le cinéma hollywoodien de l’époque (Histoire d’herbes
flottantes est le remake d’un film de Lubitsch), Ozu est considéré aujourd’hui
comme un des maîtres du cinéma japonais.
De nombreux réalisateurs avouent avoir été
influencés par la maîtrise et la technique
caractéristiques des oeuvres du cinéaste.
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Contact diffusion : 05 61 52 21 39
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Le spectacle
Un jeu d’ombre et de lumière, une rencontre poétique entre un univers japonais, une histoire universelle et une musique actuelle…
Ce spectacle se déroule dans la réalité sociale du Japon des années 1930.
A l’origine sans accompagnement
musical, les films japonais de
cette époque avaient pour habitude, lors de leur projection,
d’être accompagnés d’une voix,
venant escorter les images diffusées. N’ayant plus de traces de
ces accompagnements, il nous a
paru intéressant d’offrir à cette
oeuvre une musique originale,
ne faisant que mettre en relief la
modernité du film, accompagnant
ainsi les images et la technique
d’Ozu.
© A.Guerrini
Inspirés par le rythme et la pellicule d’Ozu, portés par la dramaturgie et la poésie d’Histoire
d’herbes flottantes, Joël Trolonge (contrebasse), Malik Richeux (violon), Laurent Guitton
(tuba), Jean Paul Raffit (guitare)
ont posé des compositions, des
improvisations et des matières
sonores pour offrir une création
musicale s’intégrant chaleureusement dans la subtilité du film.
© A. Guerrini
Sous la direction artistique et scénographique de Jean Dauriac, ils deviennent de
véritables acteurs du film. Tandis que Patrick Faubert (agence Ramdam) orchestre la
sonorisation et la création sonore, les accessoires lumineux de Mourad Maalaoui (Déchets d’Oeuvre), prolongent l’ambiance du film au spectacle lui-même et renforcent
ainsi l’univers de la représentation.
Tous ces artistes sont réunis autour d’une oeuvre pluridisciplinaire, un véritable spectacle vivant.
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Les musiciens
© A. Guerrini
© A. Guerrini
LAURENT GUITTON – TUBA
1er prix du CNSM de Paris, Laurent Guitton travaille essentiellement dans le domaine du
jazz et des musiques improvisées. Il joue notamment avec le Didier Labbé Quartet, Michel
Marre, Jean- Marie Machado, Brad Schépik, Bojan Zulfikarpasic, le big band d’Abdu Salim, la
Cie Messieurs Mesdames, l’Orchestre National du Capitole. En studio il enregistre avec Bernard Lavilliers, le groupe Dézoriental (prix Charles Cros en 2004), Hervé Suhubiette, Bernard Joyet. Au théâtre, il joue dans Casimir et Caroline et Faut pas payer ! mis en scène de
Jacques Nichet, Théâtre National de Toulouse.
JEAN-PAUL RAFFIT – GUITARES
Musicien éclectique distingué par l’Académie des jeux floraux (concours chanson poétique
2004), il joue avec André Minvielle, Bernardo Sandoval, Eric Lareine, Guillaume de Chassy,
Denis Badault, DJ Le Lutin, Marc Demereau, Olivier Capelle, le trio VOX avec lequel il accompagne la danseuse chorégraphe Brigitte Fischer. Au Théâtre, il joue en tant que musicien
dans Les animaux de Personne coup de coeur de l’Académie Charles Cros 2004. Ce professeur de guitare (écoles FNEIJ Music’Halle – Toulouse, CIAM – Bordeaux, Jazz à Tours) compose les génériques de la série antenne offerte à la conscience sur des personnalités telles
que Henri Gougaud, Jacques Salomé, Paule Salomon.
MALIK RICHEUX - VIOLON, PIANO
Après des études de violon classique, Malik Richeux se tourne vers le jazz. On le retrouve sur
scène dans de nombreuses formations aux accents divers : Latcho Drom, Antonio « kiko »
Ruiz, Didier Dulieu, Peö Serbielle, Equidad Barès, Bernardo Sandoval, Catherine Vaniscotte.
Son intérêt pour le texte et le spectacle vivant l’amène à composer et interpréter des musiques pour le théâtre et la danse. Il travaille avec Heddy Maalem, Jean-Jacques Mateu- Petit
Bois Cie, Cie du Tapis Franc, Patrick Ellouz – Cie du Réfectoire, Jacques Nichet Antigone, Faut
pas payer ! de Dario Fo (dont il compose la musique).
JOËL TROLONGE – CONTREBASSE, SAMPLER
Il est un des membres fondateurs de Latcho Drom, groupe de jazz manouche avec lequel il
a joué pendant 11 ans, faisant plusieurs fois le tour du monde. Il cessera sa collaboration
avec le groupe en 2004 et au fil des rencontres se produira ou enregistrera avec Guy Laffitte, François Jeanneau, Denis Badault, Serge Lazarevitch, Eric Barret, Jean Marc Padovani,
Francis Bourrec, Craig Bailey, Philippe Renault, Tony Petrucciani, Bernard Lavilliers, Bernardo
Sandoval, Guillaume de Chassy, Pierre Dayraud, Eric Lareine, Bruno Ruiz, ...
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L’équipe technique du spectacle
Jean Dauriac, direction artistique
Désireux d’associer spectacle et cinéma, il créé, au
sein de Terres Nomades, le projet Hallu ciné en 2003.
Il intégre l’Institut supérieur des techniques du spectacle (ISTS) d’Avignon en 2006.
Puis, il travaille pour le théâtre des Bouffes du Nord à
Paris et en tournées, en tant que régisseur (plateau, lumières) sur de nombreux spectacles : Passo doble de Joseph Nadj et Miquel Barcelo, Cet enfant
et Je tremble de Joêl Pommerat, Andromaque ms Déclan Donellan, Bérénice
et Music-Hall! ms Lambert Wilson, Fragments ms Peter Brook, Par coeur ms
Lukas Hemleb... et festivals : Jazz nomade, Fragile.
Fort de ces expériences et de ces rencontres, il rejoint en 2010 Jos Houben
comédien et professeur de théâtre de l’école Jacques Lecoq de Paris, qui lui
propose la création lumière de son spectacle Improbable Aïda.
En 2011, il repart pour une nouvelle tournée internationale qui le mènera 3
mois aux Etats Unis avec une nouvelle version du spectacle Fragments. Il
partira également avec Bruce Mayer pour le spectacle le Grand inquisiteur
mis en scène par Peter Brook.
Jean Dauriac vit et travaille entre la France et le Brésil sur différents projets
de créations.
Patrick Faubert, sonorisation
Explorateur d’espaces sonores, Patrick Faubert collecte des
émotions auditives au gré de ses rencontres, de ses voyages...
Ses explorations sonores nourrissent un travail de recherche et
de création, qui lui a valu un prix au concours « Chasseur de
sons » de Radio France en 2001 et en 2002. L’album Diam, est
né de sa rencontre avect le musicien sénégalais Kimintang Mahamadou Cissoko, fils de griot, vivant à Saint- Louis du Sénégal.
Ce CD est le premier d’une collection de carnets de voyages
sonores…
Il est le sonorisateur de nombreux groupes et ensembles musicaux dont l’Orchestre de Chambre de Toulouse.
Mourad Maalaoui, décors et lumières
Artiste artisan, Mourad Maalaoui récupère du matériel qu’il utilise pour la création de dispositifs lumineux pour les spectacles et les particuliers. Depuis 1998,
il travaille la création lumière pour : Hybride Cie et Cie le clan des songes, et la
scénographie pour : Cie Autres Mots - Cie Universitaires répliques - Cie Made in
Spectre. Il est le décorateur des spectacles de Terres Nomades depuis 2005.
http://www.artisho.com/Mourad-Maalaoui
© L d’Aboville
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HALLU CINE : le concept
L’idée générale d’Hallu Ciné est de renouveler le concept des séances des débuts du cinéma, durant
lesquelles les films muets étaient accompagnés d’un musicien ou d’un bonimenteur. Il est question ici
de proposer un spectacle vivant et populaire, une programmation tout public et d’aller à la découverte
d’un patrimoine cinématographique méconnu de part son format, son pays d’origine ou son époque de
réalisation.
La conception de ces spectacles a donné naissance à de nouveaux accompagnements sonores. Les
films sont ainsi illustrés musicalement par des créations d’oeuvres modernes, contemporaines et métissées. L’exercice délicat de synchronisation de la musique et du film lors des représentations permet
également d’ouvrir un espace de création pour les musiciens de la région midi-pyrénées.
HALLU CINE : l’histoire
En concevant Hallu ciné, l’association toulousaine Terres Nomades, producteur et diffuseur, a souhaité
créer un espace de rencontre entre la musique et le cinéma. En 2000, les séances de ciné concert ont lieu
en plein air à Toulouse et sont accompagnées d’un pianiste ; Elles respectent le format traditionnel du cinéconcert.
En 2003, Terres Nomades présente des films choisis dans le patrimoine cinématographique mondial, mais
également des films contemporains, courts, moyens et longs métrages. Des musiciens de la région s’impliquent dans l’aventure et composent des accompagnements de grande qualité et de différents styles musicaux : jazz, musique électronique, swing.
Dès lors, plusieurs communes de Midi-Pyrénées accueillent ces nouvelles créations et confirment la curiosité et l’intérêt que portent toutes les populations à ce genre renouvelé de spectacle populaire autour du
cinéma.
En 2004, Hallu ciné participe à une tournée estivale en Midi- Pyrénées dans le cadre du dispositif national
Un été au ciné - Cinéville. Des spectacles sont programmés dans le cadre du festival 31 notes d’été en
2005, 2007 et 2008. Ils attirent chaque fois un public nombreux et diversifié.
Ce succès entraîne une évolution artistique des représentations : d’autres formes de spectacles vivants
viennent s’intègrer aux séances. Mourad Maalaoui, plasticien éclairagiste montalbanais rejoint l’équipe.
Une scénographie lumineuse, la création de décors spécifiques et une mise en scène théâtralisée mettent
désormais en valeur l’œuvre cinématographique. Cette cohérence artistique fait d’Hallu Ciné un programme
innovant de spectacles vivants de ciné concerts.
Les spectacles Hallu ciné ont été présentés dans des cadres prestigieux en extérieur tels que la cour de
l’Hôtel d’Assezat et celle du musée des Abattoirs à Toulouse, les ruines du Château d’Aurignac, le Palais
épiscopal de Saint-Papoul. Ils s’adaptent aussi aux salles de spectacle ou de cinéma, en saison culturelle
ou en festival.
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Contacts
Terres Nomades
05 61 52 21 59 - 84 45 30 65
[email protected]
http://www.terresnomades.net
34, rue de la Fonderie, 31 000 Toulouse
Hallu Ciné, c’est aussi
ARRIERE COURTS
Création Hallu Ciné 2010 - Tout public à partir de 8 ans.
Ensemble de courts métrages burlesques et d’animation.
© L d’Aboville
© L d’Aboville
LE DERNIER DES HOMMES et L’ORCHESTRE DE
CHAMBRE DE TOULOUSE - (1924) de Fiedrich Wilhelm Murnau.
Créer un ciné concert avec Le dernier des hommes de Murnau, chef d’œuvre
du cinéma muet et de l’expressionnisme allemand, tel est le défi proposé par
Hallu ciné à l’Orchestre de Chambre de Toulouse. La puissance de la musique
émanant de cet ensemble de douze musiciens à la rencontre de ce film mythique…
© D.Fabro
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