PALLIATIVE TREATMENT OF ADVANCED LUNG CANCER WITH
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PALLIATIVE TREATMENT OF ADVANCED LUNG CANCER WITH
Le texte qui suit est la traduction de l’étude suivante : Palliative treatment of advanced lung cancer with radiotherapy and thai herbal medicine as supportive remedy Montien PESEE, Wichit KIRDPON, Anucha PUAPAIROJ, Sukachart KIRDPON, Pongsiri PRATHNADI The Asean Journal of Radiology, SEPT–DEC. 2006, Volume XII Number III, p. 149-176 Cette traduction a été réalisée en janvier 2008 par l’agence de traduction Transat Conseil et Traduction, Lauret, France, contact : [email protected] Bien que tout le soin nécessaire ait été apporté à cette traduction, ce texte peut comporter des erreurs. Le cas échéant, nous vous serons reconnaissants de bien vouloir nous les signaler. Dans tous les cas, c’est le texte anglais publié dans le journal The Asean Journal of Radiology qui fait foi. THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III LE TRAITEMENT PALLIATIF DU CANCER DU POUMON AVANCÉ PAR RADIOTHÉRAPIE ET PHYTOTHÉRAPIE THAÏLANDAISE EN TRAITEMENT D’APPOINT Montien PESEE M.D1 Wichit KIRDPON Ph.D2 Anucha PUAPAIROJ M.D3 Sukachart KIRDPON M.D4 Pongsiri PRATHNADI M.D5 RÉSUMÉ OBJECTIF : Évaluer l’effet adjuvant de la phytothérapie thaïlandaise Vilac Plus (G716/45) sur la radiothérapie palliative standard dans les cas de cancer du poumon de stade avancé IIIBIV, par rapport au contrôle historique des rapports issus de la littérature. PATIENTS ET MÉTHODES : Treize patients souffrant d'un cancer du poumon avancé de stade IIIB-IV, présentant un faible score de performance, ont été traités par radiothérapie palliative complétée par la prise d'une solution tonique de phytothérapie thaïlandaise (Vilac Plus G716/45). RÉSULTATS : Treize patients (8 hommes, 5 femmes) souffrant d’un cancer du poumon à un stade avancé, et présentant un faible score de performance. 11 cas en stade IIIB, 2 cas en stade IV. L'âge médian était de 66 ans (allant de 44,4 à 83 ans). Les diagnostics cliniques étaient 5 cas de carcinomes à cellules squameuses, 2 cas d’adénocarcinome, 1 cas de carcinome bronchioalvéolaire, 1 cas de carcinome adénosquameux, et 4 cas de cancer du poumon cliniquement avancé, mis en évidence par un scanner du thorax par tomographie informatisée/radiographie du thorax. Les résultats du traitement 4 à 6 semaines après la radiothérapie ont révélé une amélioration clinique dans 76,92 % des cas (10 cas sur 13) et 23,08 % (3 sur 13) de cas stables. Le taux général de réponse partielle était de 46,15 % (6 cas sur 13). 53,85 % (7 cas sur 13) des cas présentaient une pathologie stable. On a constaté que les schémas d'échec progressaient localement à 46,15 % (6 cas sur 13) sur le site primaire, 30,77 % (4 cas sur 13) au niveau locorégional, 23,08 % (3 cas sur 13) au niveau locorégional avec des métastases distantes. Le temps de suivi médian était de 18 mois (de 7 à 50 mois). Le taux de bénéfice clinique évalué à ≤ 15 mois était de 72,72 %. Cependant, l’analyse de la durée de survie médiane a nécessité un suivi plus long, et des évaluations plus détaillées. CONCLUSION : Les résultats de cette étude sont prometteurs en termes de qualité de vie, et la phytothérapie thaïlandaise s’avère préférable en raison de sa nature efficace et économique en complément d’une radiothérapie. Mots clés : cancer du poumon avancé, radiothérapie palliative, phytothérapie thaïlandaise 1 Service de radiothérapie, Département de Radiologie, Hôpital Srinagarind, Faculté de médecine, Université de Khon Kaen, Thaïlande, 40002 2 Service de médecine nucléaire, Département de Radiologie, Hôpital Srinagarind, Faculté de médecine, Université de Khon Kaen, Thaïlande, 40002 3 Département de pathologie, Hôpital Srinagarind, Faculté de médecine, Université de Khon Kaen, Thaïlande, 40002 4 Département de pédiatrie, Faculté de médecine, Université de Khon Kaen, Thaïlande, 40002 5 Département de chirurgie, Faculté de médecine, Université de Chiang Mai, Thaïlande, 50000 149 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III INTRODUCTION OBJECTIF Comme on le sait, le cancer du poumon non à petites cellules (CNPC) avancé est associé à un pronostic très réservé en dépit du traitement multimodal. Pour le cancer du poumon avancé, la radiothérapie palliative seule ou en association avec une combinaison adaptée d’agents chimiothérapeutiques représente la seule méthode de traitement disponible, les résultats n’étant pas entièrement satisfaisants, en particulier sur les tumeurs solides. Les inconvénients des agents chimiothérapeutiques sont non seulement leurs nombreux effets secondaires et la mauvaise réponse des tumeurs, aussi bien primaires que secondaires, mais aussi leur coût très élevé. Une autre modalité de traitement peut consister à utiliser des inhibiteurs des récepteurs du facteur de croissance épidermique (EGFR), qui ont démontré une activité antitumorale dans les CNPC avancés sans effets secondaires graves. Ces deux agents sont très onéreux, et ne sont par conséquent pas accessibles aux patients des groupes socioéconomiques les moins avantagés. Partant de ce principe, la phytothérapie thaïlandaise représente une autre option de thérapie d’appoint de la radiothérapie palliative standard. Son utilisation fait l'objet de cette étude. Il a été prouvé que le produit de phytothérapie thaïlandaise (Vilac Plus) ne présentait aucune toxicité orale aiguë dans le cadre d’études sur animaux.1 Aucune trace de prednisolone ou de déxamethasone n’a été détectée.2 Dans une étude in vitro, Vilac Plus a témoigné d’un important pouvoir antioxydant.3 L’efficacité de la recette de la solution tonique phytothérapeutique thaïlandaise a été prouvée en termes d’activité antitumorale8. Elle contient trois plantes comestibles, un champignon entier nommé Ganoderma Lucidum, des feuilles d’Houttuynia Cordata Thunb et des racines de Boesenbergia Pandurata Holtt (Krachai)4-5. La procédure de ce projet a été approuvée par le Comité d’éthique humaine de l’Université de Khon Kaen (HE 480745). Évaluer l’effet adjuvant de la phytothérapie thaïlandaise Vilac Plus en complément d'une radiothérapie palliative standard par rapport au contrôle historique des rapports issus de la littérature sur le cancer du poumon de stade IIIBIV. PATIENTS ET MÉTHODES Cette étude a été effectuée au Service de radiothérapie, département de radiologie, Faculté de médecine, Université de Khon Kaen, Khon Kaen, Thaïlande 40002. Pendant la période allant de mars 2003 à juin 2005, treize patients atteints de cancers du poumon avancés de stade IIIB-IV selon la classification TNM6-9, présentant un faible score de performance, ont été traités par radiothérapie palliative complétée par une solution tonique aux plantes thaïlandaise (Vilac Plus) à une dose quotidienne de 15-30 cc., par voie orale, p.c. en tant que traitement d’appoint. Les critères d’inclusion étaient : (1) stades avancés d’un cancer du poumon ; (2) cancer du poumon avec obstruction de la veine cave supérieure ; (3) cancer du poumon métastasique ; (4) faible score de performance ; (5) réponse minimale de la tumeur à la radiothérapie standard à 30-40 Gy pendant 34 semaines ; (6) signature du consentement éclairé par les patients. Les critères d’exclusion étaient : (1) stade avancé d'un cancer du poumon traité par chimiothérapie ; (2) patients refusant la modalité de traitement décrite. Après 4 à 6 semaines d'application de ce traitement, 1 cas de CNPC de stade IV s’est retiré de l'étude pour subir une chimiothérapie, et 1 cas de tumeur du sulcus supérieur a été traité par chirurgie. L’évaluation et l’analyse des résultats ont été effectuées en termes d’amélioration clinique, de réponse complète, de réponse partielle, de stabilité de la pathologie, de réponse progressive, de temps de suivi médian et de bénéfice clinique. Tous ces points ont été évalués ≤ 15 mois après l’arrêt du schéma thérapeutique. La procédure de ce projet a été approuvée par le Comité d’éthique humaine de l’Université de Khon Kaen (HE 480745). 150 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Tous les cas sélectionnés pour cette étude clinique ont été classifiés selon le nouveau système international révisé TNM pour les cancers du poumon.6-9 traités par radiothérapie palliative complétée par la prise d'une solution tonique de phytothérapie thaïlandaise (Vilac Plus). Dans ce groupe de patients, l’âge médian était de 66 ans (allant de 44,4 ans à 83 ans). Le diagnostic pathologique consistait en 5 cas de carcinome à cellules squameuses, 2 cas d’adénocarcinome, 1 cas de carcinome bronchioalvéolaire, 1 cas de carcinome adénosquameux, et 4 cas de cancer du poumon cliniquement avancé, mis en évidence par un scanner du thorax par tomographie informatisée/radiographie du thorax, et tels que présentés dans le tableau 1. Les résultats, évalués 4 à 6 semaines après la radiothérapie, ont révélé une amélioration clinique dans 76,92 % des cas (10 cas sur 13) et 23,08 % (3 sur 13) de cas stables, comme on peut le voir dans le tableau 2. Le taux général de réponse partielle était de 46,15 % (6 cas sur 13), et 53,85 % (7 cas sur 13) des cas présentaient une pathologie stable. On a constaté que les schémas d'échec progressaient localement à 46,15 % (6 cas sur 13) sur le site primaire, 30,77 % (4 cas sur 13) au niveau des nodules locorégionaux, 23,08 % (3 cas sur 13) au niveau locorégional et avec des métastases distantes, comme l’illustrent les tableaux 3-4. Le temps de suivi médian était de 18 mois (allant de 7 à 50 mois). Le taux de bénéfice clinique évalué à 15 mois était de 72,72 %. Cependant, l’analyse de la durée de survie médiane a nécessité un suivi plus long, et des évaluations plus détaillées. TECHNIQUE RADIOTHÉRAPEUTIQUE La technique radiothérapeutique utilisée pour les patients lors de ce projet était deux champs parallèles opposés, AP-PA, avec télécobalt ou accélérateur linéaire (6 MV). Les patients ont été traités en position allongée avec deux champs latéraux opposés au niveau de la tumeur, avec une margination d’environ 2-3 cm autour de la densité opaque de la tumeur visualisée sur la radiographie du thorax. Des irradiations des nodules lymphatiques régionaux ont été effectuées dans les cas impliquant les nodules lymphatiques. La dose prescrite était comprise entre 20 et 60 Gy et 15-30 fractions, cinq fractions par semaine, en fonction du score de performance des patients et du volume de la tumeur. La dose appliquée à la corde spinale était limitée à 40-45 Gy. RÉSULTATS Les 13 patients (8 hommes, 5 femmes), atteints d’un cancer du poumon avancé (11 cas de cancer de stade IIIB, 2 cas de stade IV) ont été 151 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY Tableau 1 SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Caractéristiques des patients Caractéristiques des patients Sexe Femme Homme Âge en années Médiane (plage) Stade de la maladie IIIB IV Temps de suivi médian (plage) en mois Pathologie CCS Adénocarcinome Carcinome adénosquameux Carcinome bronchoalvéolaire Cancer du poumon cliniquement avancé (tomographie informatisée/radiographie du thorax), aucun diagnostic histologique n’était disponible Tableau 2 Taux de réponse subjectif. Tableau 4 Taux de réponse subjectif après 4-6 semaines de radiothérapie. Réponse subjective Amélioration clinique Stabilité clinique Tableau 3 Cas % 10/13 3/13 76,92 23,08 Cas 5 8 66 (44,4-83) 11 2 18 (7-50) 5 2 1 1 4 Schémas d’échec Taux du schéma d’échec 6 semaines de radiothérapie. Schéma d’échec Local Locorégional Locorégional + métastases après 4- Cas % 6/13 4/13 3/13 46,15 30,77 23,08 Taux de réponse objectif. RAPPORTS DE CAS Taux de réponse objectif après 4-6 semaines de radiothérapie. Taux de réponse objectif Cas Réponse partielle Pathologie stable 6/13 7/13 CAS 1 Un homme thaïlandais de 60 ans s’est présenté avec comme affections principales une toux chronique, une hémoptysie, une dyspnée, des douleurs à la poitrine et une masse au cou. Il présentait un score de performance faible et un antigène de surface à l’hépatite B positif sousjacent. L’examen physique a révélé des doigts gourds, des nodules lymphatiques supraclaviculaires gauches palpables de 3 cm x 2,5 cm, et un bruit respiratoire amoindri au niveau du poumon inférieur gauche. La bronchoscopie a % 46,15 53,85 152 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III révélé une pression extrinsèque et une infiltration mucosale à environ 1 cm de la masse gauche, à proximité de la carina. L’analyse cytologique a révélé une suspicion de malignité, avec des cellules épithéliales squameuses atypiques. Par conséquent, une nouvelle bronchoscopie a été réalisée pour confirmer le diagnostic. Les résultats bronchoscopiques ont révélé une tumeur dans la partie inférieure gauche du poumon, avec une extension vers la carina et la bronche souche gauche. La biopsie endobronchique a révélé des tissus nécrotiques avec des grappes de carcinomes à cellules squameuses modérément différenciées. Le cliché radiographique du thorax a révélé une grosse masse cavitaire dans le poumon inférieur gauche, avec des bordures internes irrégulières, et une atélectasie pulmonaire gauche inférieure, comme on peut le voir sur la Figure 1A. Le diagnostic final était un carcinome bronchogénique avancé au moins de stade ≤ 3B, T3N3Mx, associé à un faible score de performance (Groupe 3 ECOG, Eastern Cooperative Oncology Group). suivie d’une radiothérapie à 4 500 cGy pendant 3 semaines dans la région supraclaviculaire droite. 2. Une antibiothérapie a été administrée contre la pneumonie obstructive, ainsi que le tonique phytothérapeutique thaïlandais, à raison de 15 cc 3 x/j, p.c., avant la radiothérapie. Le délai avant le début du traitement par irradiation d’environ 4 mois s’explique par la longue liste d’attente en raison d’un nombre inadéquat de machines de radiothérapie et de technologues en radio-oncologie. Par conséquent, les cas de radiothérapie palliative passent après les cas curables, et sont mis sur de longues listes d’attente. 3. Le tonique aux plantes (Vilac Plus), à raison de 15 cc 3 x/j, p.c., a été administré par voie orale en même temps que la radiothérapie. Le résultat du traitement, dans ce cas, a révélé une réponse presque complète de la tumeur, comme on le voit sur les Figures 1A- 1G. Le patient a retrouvé une bonne qualité de vie, et a pu reprendre son style de vie normal. Traitements : La dernière visite a eu lieu le 05/02/2007, et le temps de suivi médian était de 16 mois après le diagnostic, étant à noter que le temps de survie médian dans la littérature est compris entre 10 et 15 mois.10-28 1. Une radiothérapie palliative par accélérateur linéaire (6 MV) à 2 160 cGy a été administrée pendant 2 semaines sur la tumeur primaire, 153 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.1A Le cliché radiographique du thorax révèle une grosse masse cavitaire dans le poumon inférieur gauche, avec des bordures internes irrégulières, et une atélectasie pulmonaire gauche inférieure avant le traitement radiothérapeutique. Fig.1 B1-B2 Fig.1 B1 Fig.1 B2 Le cliché radiographique du thorax révèle une grosse masse cavitaire dans le poumon inférieur gauche, avec des bordures internes irrégulières, et une atélectasie pulmonaire gauche inférieure, après l’antibiothérapie et la prise de tonique aux plantes thaïlandais, avant le traitement radiothérapeutique, retardé en raison de la liste d’attente pour une radiothérapie. 154 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.1C Le cliché radiographique du thorax révèle une Fig.1D Le cliché radiographique du thorax révèle une réduction de la taille de la masse légère réduction de la taille de la masse cavitaicavitaire dans le poumon inférieur gauche, re dans le poumon inférieur gauche, avec des avec des bordures internes irrégulières, et bordures internes irrégulières, et une atélectasie une atélectasie pulmonaire gauche pulmonaire gauche inférieure, après l’antibioinférieure, après l’antibiothérapie et la thérapie et la prise de tonique aux plantes thaïprise de tonique aux plantes thaïlandais, 2 landais, immédiatement après la radiothérapie à mois après la radiothérapie à une dose de une dose de 2 160 cGy pendant 2,5 semaines. 2 160 cGy pendant 2,5 semaines Fig.1E Le cliché radiographique du thorax révèle une Fig.1F Au suivi, le cliché radiographique du thorax 4 mois après la radiothérapie révèle régression presque complète de la masse cavitaiune régression presque complète de la re dans le poumon inférieur gauche avec atélecmasse tumorale du poumon inférieur tasie pulmonaire gauche inférieure, après l’antigauche et de l’atélectasie pulmonaire biothérapie et la prise de tonique aux plantes gauche inférieure. thaïlandais, 3 mois après la radiothérapie à une dose de 2 160 cGy pendant 2,5 semaines. 155 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.1 G1 Fig.1 G2 Fig.1 G1-G2 Le cliché radiographique du thorax et la vue latérale après 5 mois de suivi révèlent une régression presque complète de la masse tumorale du poumon inférieur gauche et de l’atélectasie pulmonaire gauche inférieure. CAS 2 Un homme thaïlandais de 42 ans s’est présenté avec des antécédents de fort tabagisme pendant 20 ans, avec comme affections principales la toux, une dyspnée et des douleurs à la poitrine. L’examen clinique a révélé une conjonctive pâle, des doigts gourds, une faiblesse de toutes les extrémités. Le cliché radiographique du thorax a montré une grosse masse tumorale, de taille 6 x 8 cm au niveau du lobe supérieur droit, comme on peut le voir sur la Fig. 2A. Une biopsie percutanée à l’aiguille de la masse tumorale du lobe supérieur droit a été effectuée, et le rapport pathologique a indiqué la présence d’un adénocarcinome, peu différencié, comme illustré sur les Fig. 2C et 2D. du thorax après la radiothérapie à une dose de 3 000 cGy pendant 3 semaines, au suivi à 3 mois, (Fig. 2B) a révélé que la taille de la tumeur n’avait pas changé, mais a mis en évidence la présence d’une atélectasie partielle du lobe supérieur droit. La tomographie du thorax de suivi, 1 semaine après le traitement par radiothérapie, a montré une atélectasie obstructive du lobe supérieur droit avec des nodules para-aortiques et une atteinte pleurale maligne. Traitements Une première radiothérapie palliative par accélérateur linéaire (6 MV) à 4 000 cGy a été administrée pendant 4 semaines au niveau du poumon supérieur droit, et à 3 000 cGy pendant 3 semaines au niveau de la région supraclaviculaire droite. Le diagnostic final du patient était un cancer du poumon non à petites cellules (adénocarcinome) peu différencié, au moins au stade IIIB(T3N2-3Mx), accompagné d’un faible score de performance (Groupe 2-3 ECOG, Eastern Cooperative Oncology Group) Il est à noter qu’aucune métastase du cerveau n’a été détectée, comme on peut le voir sur le scan par tomographie informatisée du cerveau. Le cliché radiographique Une deuxième radiothérapie palliative par accélérateur linéaire (6 MV) à 2 000 cGy a été administrée pendant 2 semaines au niveau du 156 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III poumon supérieur droit, 6 mois après la première radiothérapie, en raison d’une récurrence de la tumeur. tant que traitement d’appoint et complémentaire de la radiothérapie. Le résultat du traitement dans ce cas révèle une réponse partielle de la tumeur primaire du lobe supérieur droit, diminuant en taille après environ 6 mois comme le montrent les figures 2D-2K. Après 8 mois de suivi, on a noté à nouveau une augmentation de la taille de la tumeur, comme on peut le voir dans les Figures 2M-2N. Après un autre cycle de radiothérapie palliative (3 000 cGy pendant 3 semaines+Vilac Plus 15 cc 3 x/j, p.c.), le patient présente une bonne qualité de vie et a repris son style de vie normal. La dernière visite a eu lieu 50 mois après le traitement. Le cliché radiographique du thorax révèle que la tumeur du lobe supérieur droit reste stable, considérant que le temps de survie mentionné dans la littérature n’est que de 10-15 mois.10 28 Un troisième cycle de radiothérapie palliative par accélérateur linéaire à 6 600 cGy a été administré pendant 6,5 semaines au niveau du poumon supérieur droit, 9 mois après la première radiothérapie, en raison d’une deuxième récurrence de la tumeur. Le cliché radiographique du thorax a révélé que la masse pulmonaire du lobe supérieur droit grossissait, et l’on a observé l’augmentation du niveau de l’ACE sérique à 84,96 ng/dl (la valeur normale étant de 02,5 ng/dl). Après la radiothérapie palliative, le patient bénéficiait d’une bonne qualité de vie, et le cliché radiographique du thorax montrait la stabilisation de la maladie pendant 50 mois après la radiothérapie associée à la phytothérapie thaïlandaise. Le taux sérique d’ACE avait diminué à 4,96 ng/dl (la valeur normale étant de 02,5 ng/dl). Par conséquent, cette modalité de traitement a révélé un temps de survie plus long que les cas concurrents traités par des méthodes traditionnelles évoqués dans la littérature, à savoir par radiothérapie palliative sans Vilac Plus. Le tonique aux plantes (Vilac Plus) 15 cc 3 X/j, p.c., a été administré oralement après la radiothérapie à 3 000 cGy pendant 3 semaines, en Cas 2 Fig.2A Le cliché radiographique du thorax révèle Fig.2B Le cliché radiographique du thorax révèle une taille de tumeur stable après la radioune grosse masse tumorale au niveau du thérapie à 3 000 cGy pendant 3 semaines. poumon droit supérieur avant le traitement. 157 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.2C Le cliché microscopique (100 x) révèle une Fig.2D Cliché microscopique (400 x). Les cellules tumorales sont pléomorphiques. Certaines couche de tissus composée principalement d’entre elles sont organisées en une structure de tissus fibreux et de cellules atypiques de type glandulaire. Une production de amalgamées dans un adénocarcinome mucine est observée, aussi bien au niveau faiblement différencié. intracellulaire qu’extracellulaire dans le cliché microscopique de l'adénocarcinome faiblement différencié. Fig.2E Le cliché radiographique du thorax révèle Fig.2F Le cliché radiographique du thorax révèle une régression partielle de la tumeur après une régression partielle de la taille de la 1 mois de radiothérapie associée à la tumeur après radiothérapie à 4 000 cGy phytothérapie. pendant 4 semaines. 158 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.2G Le cliché de tomographie informatisée révèle une masse pulmonaire maligne causant une atélectasie obstructive du poumon supérieur droit et une infection pleurale maligne après 2 mois de radiothérapie combinée à la phytothérapie. Fig.2H Le cliché de tomographie informatisée révèle une masse pulmonaire maligne causant une atélectasie obstructive du poumon supérieur droit et une infection pleurale maligne après 2 mois de radiothérapie combinée à la phytothérapie. Fig.2I Le cliché radiographique du thorax révèle Fig.2J Le cliché radiographique du thorax révèle une régression partielle de la tumeur après une régression partielle de la tumeur après 4 mois de radiothérapie associée à la 3 mois de radiothérapie associée à la phytothérapie. phytothérapie. 159 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.2K Le cliché radiographique du thorax révèle Fig.2L Le cliché radiographique du thorax révèle une régression partielle de la tumeur après une régression partielle de la tumeur après 13 mois de radiothérapie associée à la 8 mois de radiothérapie associée à la phytothérapie. phytothérapie. Fig.2M Le cliché radiographique du thorax révèle Fig.2N Le cliché radiographique du thorax révèle une taille de tumeur stable après 45 mois de une légère diminution de la taille de la radiothérapie associée à la phytothérapie. tumeur après 27 mois de radiothérapie associée à la phytothérapie. 160 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III performance (Groupe 3 ECOG, Cooperative Oncology Group). Eastern Traitement 1. Une radiothérapie palliative avec accélérateur linéaire (6 MV) à 3 000 cGy a été administrée pendant 3 semaines dans la région médiastinale supérieure, et à 4 500 cGy pendant 4,5 semaines dans la région supraclaviculaire gauche. 2. Une seconde radiothérapie palliative à 3 000 cGy pendant 2 semaines a été administrée à la région supraclaviculaire droite, et à 1 000 cGy pendant 1 semaine à la région médiastinale en raison d’une récurrence dans les deux régions. 3. Une troisième radiothérapie palliative avec un accélérateur linéaire à 3 000 cGy pendant 2 semaines a été administrée à la région supraclaviculaire gauche et au nodule lymphatique hilaire gauche en raison d’une récurrence de la tumeur. 4. Le tonique aux plantes (Vilac Plus) 15 cc 3 x/j, p.c., a été administré oralement après le troisième cycle de radiothérapie palliative à 3 000 cGy pendant 3 semaines, en tant que traitement d’appoint et complémentaire de la radiothérapie palliative. Fig.2O Le cliché radiographique du thorax révèle une taille de tumeur stable après 50 mois de radiothérapie associée à la phytothérapie. CAS 3 Un homme thaïlandais de 56 ans s’est présenté à l’hôpital avec des antécédents de fort tabagisme en se plaignant principalement d’un fort œdème de la face, du cou et des deux extrémités supérieures, ainsi que d’une dyspnée. L’examen physique a révélé un syndrome de la veine cave supérieure avec des masses dans la région supraclaviculaire gauche. Le cliché radiographique du thorax a montré un élargissement des masses médiastinales supérieures avec de multiples nodules dans les deux poumons. Une biopsie du nodule lymphatique a été réalisée et le rapport pathologique a révélé un carcinome à cellules squameuses métastasique. La tomographie informatisée du thorax a révélé des masses médiastinales antérieures avec un contraste homogène, ainsi que de multiples nodules pulmonaires des deux poumons. Le cliché radiographique du thorax de suivi a montré un élargissement des ombres médiastinales supérieures avec de multiples nodules pulmonaires des deux poumons, comme on peut le voir dans la Figure 3A. Le diagnostic final du patient était un syndrome de la veine cave supérieure, avec un cancer non à petites cellules du poumon (carninome à cellules squameuses métastasique) de stade IV (T4N3M1) associé à un faible score de Résultat des traitements À la fin des traitements, on a constaté que les tumeurs présentaient une diminution de taille, comme on peut le voir dans la Figure 3B. L’examen physique a révélé une disparition complète de l’œdème de la face, du cou, et des deux extrémités supérieures. Le patient présentait une bonne qualité de vie et avait repris son style de vie habituel. Il est à noter qu’aucune métastase du cerveau n’a été détectée, comme cela a été confirmé par la tomographie informatisée du cerveau. Le patient est toujours en vie malgré le cancer (Figures 3C-3F) à la dernière visite à 47 mois après le diagnostic et le traitement, étant à noter que la survie dans les dossiers médicaux de cas comparables se limite à 10-15 mois seulement.10-28 161 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.3A Le cliché radiographique du thorax montre Fig.3B Le cliché radiographique du thorax révèle une régression presque complète des masses des masses médiastinales antérieures et supraclaviculaire gauche et du médiastin supraclaviculaires gauches, avec de après 4 mois de traitement. multiples nodules des deux poumons avant le traitement. Fig.3C Le cliché radiographique du thorax révèle Fig.3D Le cliché radiographique du thorax révèle la stabilité de la tumeur du médiastin et des une régression presque complète des masses deux poumons après 34 mois de traitement. supraclaviculaire gauche et du médiastin après 18 mois de traitement. 162 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.3E Le cliché radiographique du thorax révèle la Fig.3F Le cliché radiographique du thorax révèle la progression des tumeurs du médiastin et des progression des tumeurs du médiastin et des deux poumons, 44 mois après le traitement. deux poumons, 42 mois après le traitement. CAS 4 Une femme thaïlandaise de 47 ans s’est présentée en se plaignant principalement de masses du côté droit du cou. L’examen physique a révélé des nodules lymphatiques supraclaviculaires droits élargis, d’une taille de 8 cm x 8 cm, fixés aux tissus sous-jacents. Le cliché radiographique du thorax a mis en évidence une masse de tissus mous mal définie dans la région apicale droite, avec une destruction osseuse au niveau de la première côte droite, comme on peut le voir dans les Figures 4A-4C. Le diagnostic final était une tumeur du sulcus supérieur inopérable, au stade terminal ≥ IIIB, T3N3Mx, associée à un faible score de performance (Groupe 2-3 ECOG, Eastern Cooperative Oncology Group). sur la tumeur primaire et dans la région supraclaviculaire droite, des doses complémentaires étant administrées à cette région à 600 cGy pendant 3 jours. 2. Le tonique aux plantes (Vilac Plus) 15 cc 3 x/j, p.c., a été administré oralement en même temps que la radiothérapie palliative. Le résultat du traitement dans ce cas révèle une diminution de la taille de la tumeur, comme on le voit sur la Figure 4D, accompagnée d'une bonne qualité de vie. La patiente est toujours en vie malgré le cancer à la dernière visite à 24 mois après le diagnostic, étant à noter que la survie dans les dossiers médicaux se limite à 10-15 mois seulement.10-28 Par conséquent, ce cas révèle une survie plus longue que celle des dossiers statistiques dans la littérature médicale. Traitement 1. Une radiothérapie palliative au cobalt 60 a été administrée à 6 600 cGy pendant 6,5 semaines 163 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.4A Le cliché radiographique du thorax montre Fig.4B Le cliché radiographique du thorax, 2,5 mois plus tard, révèle une augmentation de la une masse de tissus mous mal définie dans la taille de la masse dans la région apicale et région apicale et supraclaviculaire, avec une supraclaviculaire, avec une destruction destruction osseuse au niveau de la première osseuse au niveau de la première côté du côté du côté droit. côté droit. Fig.4C Le cliché radiographique du thorax montre Fig.4D Le cliché radiographique du thorax révèle une diminution de la taille de la tumeur 1 an une masse de tissus mous mal définie dans la après le traitement. région apicale et supraclaviculaire, avec une destruction osseuse au niveau de la première côté du côté droit. 164 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III deuxième radiothérapie palliative à 3 420 cGy pendant 4 semaines, administrée à nouveau en raison d’une nouvelle croissance de la tumeur après la radiothérapie à doses palliatives initiale. 2. Le tonique aux plantes (Vilac Plus), à raison de 15 cc 3 x/j, p.c., a été administré par voie orale en même temps que la radiothérapie. CAS 5 Un vieil homme thaïlandais de 67 ans s’est présenté avec des antécédents de fort tabagisme depuis 30 ans en se plaignant principalement d’une toux chronique et d’une insensibilité de toutes les extrémités. Le cliché du thorax par tomographie informatisée a révélé une grosse masse pulmonaire sur le segment postérieur du lobe supérieur droit, provoquant un encerclement de la bronche segmentaire postérieure droite, avec lymphadénopathie de la fenêtre aorto-pulmonaire gauche et prétrachéale, comme on peut le voir sur les Figures 5A-5B. La biopsie bronchoscopique n’a révélé aucune malignité et le patient a refusé une biopsie ouverte et une intervention chirurgicale. Le diagnostic était un carninome bronchogénique de stade IIIB (T3N3Mx) avec un faible score de performance (groupe 2-3 ECOG, Eastern Cooperative Oncology). Le résultat du traitement dans ce cas, a révélé une période de régression de la tumeur au niveau du lobe supérieur droit, comme on peut le voir sur les Figures 5C-5H, accompagnée d’une bonne qualité de vie, et le patient a repris sa vie normale pendant 25 mois. Après 25 mois de suivi, le patient s’est plaint d’une toux productive, et le cliché radiographique du thorax a révélé une résurgence de la tumeur. Le cliché par tomographie informatisée du thorax a révélé une grosse masse pulmonaire au niveau du poumon supérieur droit, de 8 cm x 5 cm, causant un rétrécissement de la bronche souche droite sans lymphadénopathie associée. Le patient est toujours en vie malgré le cancer à la dernière visite à 29 mois après le diagnostic, étant à noter que la survie moyenne dans les dossiers médicaux se limite à 10-15 mois seulement.10-28 Par conséquent, cette modalité de traitement a révélé un temps de survie plus long que le temps de survie médian mentionné dans la littérature.10-28 Traitement 1. La radiothérapie palliative par accélérateur linéaire (6 MV) à 3 780 cGy pendant 4,5 semaines a été administrée à la tumeur primaire et aux nodules lymphatiques régionaux, suivie d’une Figure 5A Fig.5A-5B Figure 5B Le cliché du thorax par tomographie informatisée a révélé une grosse masse pulmonaire sur le segment postérieur du lobe supérieur droit, provoquant un encerclement de la bronche segmentaire postérieure droite, avec lymphadénopathie de la fenêtre aorto-pulmonaire gauche et prétrachéale. 165 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig. 5C Le cliché radiographique du thorax révèle la Fig.5D Le cliché radiographique du thorax révèle la stabilité de la tumeur du lobe supérieur droit. stabilité de la tumeur du lobe supérieur droit. Fig.5E Le cliché radiographique du thorax révèle la Fig.5F Le cliché radiographique du thorax révèle la quiescence de la tumeur du lobe supérieur quiescence de la tumeur du lobe supérieur droit. droit. 166 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.5G Le cliché radiographique du thorax révèle la Fig.5H Le cliché radiographique du thorax révèle que la tumeur du lobe supérieur droit quiescence de la tumeur du lobe supérieur recommence à grossir. droit. CAS 6 Traitement Un homme thaïlandais de 51 ans s’est présenté en se plaignant principalement d’une toux chronique, d’une hémoptysie, d’une dyspnée et de douleurs à la poitrine. L’examen physique a révélé un homme prématurément vieilli, cloué au lit, au faible score de performance, à la conjonctive assez pâle, et présentant un gonflement marqué de l’extrémité supérieure droite. Le patient a refusé de subir une biopsie de la tumeur. Le cliché par tomographie informatisée et le cliché radiographique du thorax ont révélé une masse pulmonaire au niveau du lobe supérieur droit, de 8 cm x 12 cm x 8 cm, comme on peut le voir sur la Figure 6A. Le diagnostic du patient était un cancer du poumon avancé, inopérable, au moins de stade ≥ III B, T3N3Mx, associée à un faible score de performance (Groupe 3 ECOG, Eastern Cooperative Oncology Group). 1. Une radiothérapie palliative au cobalt 60 a été administrée à 6 600 cGy pendant 7,5 semaines sur la tumeur primaire, et à 3 000 cGy pendant 2 semaines dans la région supraclaviculaire droite. 2. Le tonique thaïlandais aux plantes (Vilac Plus) 15 cc 3 x/j, p.c., a été administré oralement en même temps que la radiothérapie palliative. Le résultat du traitement dans ce cas a révélé une diminution de la taille de la tumeur, comme on peut le voir sur la Figure 6B, associée à une bonne qualité de vie. Le patient est toujours en vie malgré le cancer (comme on le voit sur les Figures 6B–6G) et la dernière visite de suivi a eu lieu 12 mois après le diagnostic, étant à noter que la survie dans la littérature précédente était de 10-15 mois.10-28 167 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.6A Le cliché radiographique du poumon révèle Fig.6B Le cliché radiographique du poumon révèle une diminution de la taille de la tumeur du une grosse masse pulmonaire au niveau du lobe supérieur droit. lobe supérieur droit, de 8 cm x 12 cm. Fig.6C Le cliché radiographique du thorax révèle la Fig.6D Le cliché radiographique du thorax révèle la stabilité de la tumeur du lobe supérieur droit. stabilité de la tumeur du lobe supérieur droit. 168 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig. 6E Le cliché radiographique du thorax révèle la Fig.6F Le cliché du thorax révèle que la tumeur du stabilité de la tumeur du lobe supérieur droit. lobe supérieur droit recommence à grossir. CAS 7 Une femme thaïlandaise de 69 ans s’est présentée en se plaignant principalement de toux chronique, de douleurs à la poitrine, et d’une insuffisance rénale chronique sous-jacente. L’examen physique a révélé une cachexie, une conjonctive assez pâle. La patiente est clouée au lit et présente un faible score de performance. Le test de la fonction rénale a révélé une augmentation du rapport azote d’urée/créatinine (BUN/Cr) causée par l’insuffisance rénale chronique. Le taux d’azote d’urée était de 55,6 mg/dl (plage normale = 5,8 – 19,1 mg/dl), et le niveau de créatinine était de 4,6 mg/dl (plage normale = 0,51,5 mg/dl). Le cliché radiographique du thorax a révélé une masse pulmonaire sur le lobe supérieur gauche, dont on peut voir la taille dans les Figures 7A-7B. Le diagnostic de la patiente était un cancer du poumon avancé inopérable de stade IV, T3N3M1 (métastases osseuses) associé à un faible score de performance (Groupe 3 ECOG, Eastern Cooperative Oncology Group). Le rapport pathologique a révélé un carcinome à cellules squameuses. Cr = créatinine 169 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.7A Fig.7B Fig. 7A-7B Le cliché radiographique du poumon a révélé une grosse masse pulmonaire au niveau du lobe supérieur gauche. Fig.7C-7D Fig.7C Fig.7D Le cliché radiographique du thorax révèle la stabilité de la tumeur du lobe supérieur gauche. 170 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Fig.7E Fig. 7E-7F Fig.7F Le cliché radiographique du thorax révèle la stabilité de la tumeur du lobe supérieur gauche. Traitement DISCUSSION 1. Une radiothérapie palliative avec un accélérateur linéaire (6 MV) à 4 800 cGy a été administrée pendant 5,5 semaines sur la tumeur primaire, et à 3 000 cGy pendant 2 semaines sur la totalité de la colonne lombaire, en raison de métastases à la colonne lombaire. 2. Le tonique aux plantes thaïlandais 30 cc 3 x/j, p.c., a été administré oralement en même temps que la radiothérapie palliative. Le cancer du poumon est la cause la plus fréquente de décès par le cancer. La thérapie de première intention actuelle du cancer non à petites cellules inclut la chimiothérapie et la radiothérapie palliative, mais la plupart des patients connaissent une rechute et succombent finalement à la maladie.10-28 M. Lyikesici et al. ont rédigé un rapport sur 140 cas de cancer du poumon non à petites cellules traités par chimiothérapie, et montrant une survie moyenne de 15 mois.l0 Les rapports précédents sur le cancer non à petites cellules traité par chimiothérapie, de R. Huber et al., S. Hasturk et al., et M. Zimmermann et al., ont révélé une durée de survie moyenne de 4,2 mois,11 10 mois12 et 5,3 mois13, respectivement. Le rapport de Wake B. et al. portant sur les cancers du poumon non à petites cellules, de stade III, non réséquables, traités par radiothérapie accélérée, par radiothérapie standard, par radiothérapie accélérée combinée à une chimiothérapie, et par radiothérapie hyperfractionnée combinée à une chimiothérapie, a révélé des durées de survie moyennes de 14,4, 13,8, 15 et 14,5 mois, respectivement.14 Le résultat du traitement révèle la stabilité des tumeurs, comme on peut le voir sur les Figures 7C-7F, associée à une bonne qualité de vie. Comme on peut le constater sur les Figures 7C-7F, la patiente vit malgré son cancer, et a connu une amélioration de son insuffisance rénale chronique, attestée par la diminution du rapport azote d’urée/créatinine de 55,6/4,3 mg/dl à 18,6/1,5 mg/dl. Le temps de suivi moyen a été de 13 mois après le diagnostic, étant à noter que le temps de survie des rapports médicaux précédents se situe entre 10 et 15 mois.10-28 171 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III Dans un rapport sur le cancer du poumon non à petites cellules avancé par Hansen O et al., les patients traités par radiothérapie conformationnelle en 3D ont montré une durée de survie moyenne de 15,8 mois, et le taux de survie à 5 ans était de 17 %.15 Saunders M et. al et Sause W et. al ont rapporté, sur un essai randomisé de niveau 3 sur le cancer du poumon non à petites cellules traité par radiothérapie standard et par radiothérapie hyperfractionnée, une durée de survie moyenne de 13 mois pour la radiothérapie standard, de 16,5 mois pour la radiothérapie hyperfractionnée,16 et de 11,4 mois pour la radiothérapie standard et de 12,5 mois pour la radiothérapie hyperfractionnée, respectivement.17 Jeremic et al. ont rapporté sur le cancer non à petites cellules de stade III que le traitement subi en utilisant une radiothérapie hyperfractionnée et une radiothérapie hyperfractionnée combinée à une chimiothérapie a révélé une durée de survie moyenne de 8 mois pour la radiothérapie hyperfractionnée, et de 13-18 mois pour la radiothérapie hyperfractionnée combinée à une chimiothérapie, respectivement.18 Ball et al. ont rapporté sur un cancer du poumon non à petites cellules de stade III traité par radiothérapie, révélant une durée de survie moyenne de 13,8 mois.19 Kawahara M et. al. ont rapporté sur une étude prospective randomisée de phase II utilisant une chimiothérapie concomitante et des séances de radiothérapie fractionnées sur 61 cas de cancer du poumon non à petites cellules inopérables, localement avancés, révélant une durée de réponse moyenne de 276 jours et une durée de survie moyenne de 450 jours. L’analyse de survie de cette étude donne 1, 2 et 3 ans de survie à 60, 37 et 28 % respectivement. Le rapport sur les 13 cas de cancer du poumon non à petites cellules de stade IIIA présentait une durée de survie moyenne de 358 jours et les taux de survie à 1, 2 et 3 ans étaient de 50 %, 50 % et 42 % respectivement. Sur des cancers du poumon non à petites cellules de stade IIIB (48 %), la durée de survie moyenne était de 450 jours et les taux de survie à 1, 2 et 3 ans étaient de 63 %, 33 % et 25 % respectivement.20 Nous avons effectué notre étude de traitement palliatif aux stades terminaux de cancers en utilisant la radiothérapie palliative et la phytothérapie thaïlandaise en traitement d'appoint. La radiothérapie palliative sur des cancers du poumon avancé utilisant la solution tonique phytothérapeutique thaïlandaise (Vilac Plus), enregistré comme médicament adjuvant auprès de la FDA thaïlandaise, montre des degrés variables d’intérêt synergétique palliatif. La durée de survie prolongée dans un cas d’obstruction de la veine cave supérieure a atteint 47 mois, tandis que les rapports sur les durées de survie moyennes à une obstruction de la veine cave supérieure issus de la littérature étaient de 12-15 mois. Le syndrome de la veine cave supérieure est généralement associé à une malignité avancée et s’accompagne d’un pronostic très réservé. Il a été rapporté que chez les patients recevant une irradiation continue (6 000 rad en 30 traitements pendant 6 semaines) et une thérapie fractionnée (2 cycles de 2 500 rad en 10 traitements, avec une pause de 3 semaines entre les cycles), la durée de survie moyenne était de 1,2 mois chez les patients ne terminant pas leur traitement, et de 12 mois pour les patients recevant le traitement complet.2628 Les autres rapports d’obstruction de la veine cave supérieure ayant reçu une thérapie standard par irradiation seule, chimiothérapie seule, et modalités combinées ont révélé une survie moyenne de 62 semaines. Il est à noter que nous avons obtenu avec nos patients non seulement des temps de suivi plus longs, mais aussi une bonne qualité de vie sans effet secondaire majeur. Le temps de suivi le plus long a été observé dans un cas de carcinome à cellules squameuses métastasique avec syndrome de la veine cave supérieure, à 47 mois après le diagnostic initial, tandis que la survie pour un cas de cancer du poumon non à petites cellules de stade IIIB avec adénocarcinome peu différencié s’est élevée à 50 mois. L’effet de Vilac Plus dans le prolongement de la survie de ces patients peut être expliqué par le potentiel antioxydant de Vilac Plus démontré dans le rapport analytique du Test KRL (brevet SPIRAL), Laboratoires Spiral, Docteur Durand, France (communication personnelle par écrit).3 L’évaluation du potentiel antioxydant de Vilac Plus® a été effectuée lors d’un essai in vitro du produit, en utilisant Trolox® (analogue de la 172 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III (1) Les molécules antioxydantes facilitent l’action de l'acide rétinoïque et du bêta-carotène en agissant sur les facteurs de carcinogénèse du poumon, comme le 4-(méthyl-nitrosamino)-1(3-pyridyl)-1-butanone chez les patients atteints d’un cancer du poumon dû à une exposition à la fumée. (2) Conséquence de cela, les molécules antioxydantes inhibent le signal extracellulaire de la prolifération des cellules cancéreuses et de la production d’antigènes. (3) Enfin, elles bloquent la régulation de synthèse de la protéine du cancer du poumon, de sorte que soit les métastases distantes, soit la progression diminuent en incidence. vitamine E) et de l’acide gallique en tant que standard de référence. L’échantillon sanguin d’un volontaire a été utilisé comme sang témoin. L’analyse a été effectuée avec le test KRL. Ce produit tonique doit apporter un effet adjuvant complémentaire par son fort potentiel antioxydant3. Le rapport d’analyse a en effet révélé les résultats impressionnants en termes de potentiel antiradicalaire. Vilac Plus® présente in vitro un important pouvoir antioxydant, qui augmente avec la dose de produit jusqu’à une concentration de 50 ml par litre de milieu de réaction. À une concentration de 50 ml/l, Vilac Plus® augmente de 277,22 % la résistance du sang témoin à l’agression des radicaux libres. Cette augmentation de 3,8 fois de la résistance du sang induite par le produit représente une efficacité antiradicalaire équivalente à 557,45 micromoles de Trolox® (analogue de la vitamine E) ou de 320,92 micromoles d’acide gallique par litre de milieu de réaction.3 Par conséquent, une boisson de 50 ml de Vilac Plus® présente une activité antioxydante équivalente à 557 micromoles de Trolox® ou 321 micromoles d’acide gallique. L’évaluation de la capacité antioxydante a été effectuée par les Laboratoires Kirial.3 Les conséquences de ces 3 mécanismes seront prouvées par la réduction de la taille de la tumeur et du nombre de lésions, et à terme, par la réduction des risques de métastases distantes de la tumeur. À noter que dans cette étude, on a observé non seulement un prolongement de la durée de survie, mais aussi une faible incidence de métastase au cerveau. Par conséquent, plus les effets antioxydants sont puissants, plus l’effet de régression sur les lésions tumorales est marqué. Une cumulation des effets thérapeutiques peut être attendue, en plus de ces 3 mécanismes de l’agent antioxydant. Les avantages pour le traitement du cancer du poumon résident dans le fait qu’il s’agit d’approches alternatives de la carcinogénèse pulmonaire, en maintenant un taux normal d’acide rétinoïque dans les tissus, en inhibant l’activation de la voie protéine kinase activée par le mitogène ainsi que la prolifération cellulaire ou la prolifération de la protéine p53.29 Le mécanisme des antioxydants ou de l'effet antiradicalaire soutenant ou améliorant l'effet thérapeutique anticancéreux sont bien reconnus par tous les oncologues, aussi bien dans la prévention, l’inhibition ou même le blocage de la prolifération des cellules cancéreuses, en particulier en cas de cancer du poumon. L’hypothèse de l'acide ascorbique synthétique ainsi que tous les produits végétaux organiques produisent un effet à la fois préventif et thérapeutique du cancer du poumon.29-31 Les essais ont été menés aussi bien sur les groupes de patients fumeurs que non-fumeurs. Le mécanisme des antioxydants sur l’amélioration de l’effet thérapeutique anticancéreux contribuant à renforcer l’effet de la radiothérapie par les aspects biochimiques des antioxydants29-31 peut être expliqué par 3 mécanismes. Ces 3 mécanismes présentant des effets systématiques peuvent aussi être considérés dans l’équilibre immunologique en plus des seules considérations biochimiques. Les preuves cliniques de Vilac Plus® dans l’étude de l’effet adjuvant de la radiothérapie des cancers du poumon ont montré cet effet renforçant et synergétique dû aux puissantes propriétés antioxydantes, permettant de noter une durée de survie améliorée, une meilleure qualité de vie et une réduction des risques de métastase distante. Le caractère économique est un autre point digne 173 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III d’intérêt de ce protocole d’étude par rapport aux agents chimiothérapeutiques et aux inhibiteurs du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) utilisés pour le traitement du cancer du poumon. On peut obtenir un ciblage plus précis de la destruction des cellules cancéreuses par n’importe quelle modalité de traitement. Cela est prouvé par la réduction de la masse tumorale et de la probabilité de métastase distante. Cette hypothèse n’est possible que si les micronutriments ont été fournis aux facteurs disponibles au niveau sous cellulaire du système pour la synthèse du système d'immunité acquise. L’implication immunitaire doit être prise en compte comme un autre facteur contribuant de cette modalité de traitement. À l’avenir, il peut valoir la peine de poursuivre l’investigation en détail de l’effet renforçant de l’immunologie de ce traitement d’appoint. Les résultats, très encourageants, peuvent être décrits en termes de : 1. Bonne qualité de vie observée dans tous les cas 2. Durée de suivi et de survie prolongée dans la plupart des cas par rapport aux rapports antérieurs sur d’autres modalités de traitement. Certains patients vivent normalement avec leur maladie. 3. Le taux des métastases distantes, en particulier du cerveau, est particulièrement bas. La performance globale des patients a été améliorée. Par conséquent, les considérations et l’analyse des résultats peuvent s’appuyer sur l’hypothèse du bien-être provoqué par l’immunomodulation holistique, améliorée par les micro et macronutriments disponibles aux niveaux sous-cellulaires de l’organisme, en plus des effets radiologiques classiques et des effets antioxydants sur le traitement anticancéreux. CONCLUSION Les résultats de cette étude sont prometteurs en termes de qualité de vie, et la phytothérapie thaïlandaise s’avère préférable en raison de sa nature efficace et économique en complément d’une radiothérapie. Son intérêt s’exprime comme suit : 1. Amélioration clinique dans 76,92 % des cas 2. Temps de suivi moyen de 18 mois (de 7 à 50 mois). 3. Taux de bénéfice clinique à plus de 15 mois de 72,72 %. 4. Temps de suivi moyen prolongé de 47 mois après le diagnostic initial observé dans un cas de carcinome à cellules squameuses métastasique de stade IV (T4N3M1), associé à un faible score de performance, et à un carcinome de la veine cave supérieure. 5. Temps de suivi moyen prolongé de 50 mois observé dans un cas de cancer du poumon non à petites cellules de stade IIIB (T3N2-3Mx) avec adénocarcinome faiblement différencié, associé à un faible score de performance. 6. Diminution du rapport azote d’urée/ créatinine de 55,6/4,3 mg /dl à 18,6/1,5 mg/dl dans 1 cas de carcinome à cellules squameuses de stade IV T3N3M1 (métastase osseuse), avec insuffisance rénale chronique sous-jacente et faible score de performance. Il est aussi à noter qu’aux doses initiales de Vilac Plus administrées, les patients ont développé une fièvre de quelques jours, de la même manière que les enfants recevant une injection de triple antigène pour l’immunisation. Ceci nous amène à considérer le processus qui a été utilisé pour préparer ce produit par la fermentation des ingrédients et qui consiste à utiliser les bactéries nommées Lactobacillus casei spp. (enregistrée auprès de la banque génique sous le numéro AF 320255) et Lactobacillus plantarum spp. (enregistrée auprès de la banque génique sous le numéro AF 320256). Par conséquent, l’intérêt de l’effet adjuvant de cette modalité de traitement est que ce lysat de Vilac Plus peut contribuer à provoquer une immunité en produisant une immunité acquise dans le corps des patients. Cette activité était la cause de la fièvre observée chez les patients. Ainsi, les facteurs de transfert améliorés peuvent faciliter l'immunité en vue de différencier les cellules cancéreuses et les cellules hôtes. Cr = créatinine 174 THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III REMERCIEMENTS BIBLIOGRAPHIE Nous souhaitons exprimer nos sincères remerciements au Professeur Nittaya Chamadol, Professeur associé, Directeur du Département de Radiologie, au Professeur Vorachai Tungvorapongchai, Professeur associé, à M. Khajornkiat Srichachet pour son aide à l’édition du manuscrit, au Département de Radiologie, et à nos collègues, Apinun Aramrat, Professeur associé, Maitree Suthajit, Professeur, et Dusadee Musikapodoke, Professeur assistant. Nous adressons aussi nos remerciements, pour leur aimable contribution, à Lanna Probiotic Company Limited, Thaïlande, en particulier à M. Suriya Vichitchot, qui a fourni les produits phytothérapeutiques pour l’essai clinique. 1. Suntorntanasat T, Banchonglikitkul C, Klungsupaya P, et al. Acute oral toxicity test Herbal tonic solution (G716/45) Thailand Institute of Scientific and Technological Research. (Written personal communications) September 2003,1-8. 2. Amadi Pirasahid P, Suntorntanasat T. Analytical report on Herbal tonic solution (G716/45) Thailand Institute of Scientific and Technological Research. (Written personal communications) July 2004, 1-3. 3. Durand Phillippe, Prost Michel. In Vitro study of Vilac Plus G716/45 analysis. Kirial International laboratories Spiral, 3 rue des Mardors, 21560, COUTERNON, France (Written personal communications). July 2006,1-4. 4. Lee S-S, Wei Y-H, Chen C-F, et al. Anti-tumor effects of polysaccharides of Ganoderma lucidum. 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