sins of casanova - Julien Daboville

DABOVILLE Julien
Sins of Casanova
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Description du jeu
Genre
RPG – Action – Infiltration
Machine cible
PC – Xbox 360
Public ciblé
18+ (public adulte, plutôt masculin, de 16 à 45 ans)
Genre scénarique
Historique (Venise, fin XVIIe)
Genre visuel
Réaliste ou BD réaliste
Genre sonore
Classique italien (Vivaldi…), Musiques d’ambiance (action,
stress…)
Type de visuel Third person
écran
Nombre
de Un joueur solo
joueurs
Maquette : Un niveau, entre 20 et 40 minutes
Taille du jeu
Description
Sins of Casanova est un jeu mêlant à la fois simulation de vie et jeu
d’infiltration. Le principe de jeu est basé sur une alternance de rythme
entre le quotidien d’un courtisan et ses obligations en tant qu’agent du
Doge. Il s’agit tour à tour de soigner sa sociabilité à la cour pour
gagner en notoriété et enquêter, puis d’agir par la discussion, la
séduction, l’infiltration ou la violence pour satisfaire les exigences du
Doge.
Le jeu propose donc au joueur d’évoluer dans les hautes sphères
politiques de la Venise du 17eme siècle, avec tout ce que cela peut
impliquer en termes de relations à nouer et d’intrigues à défaire. Pour
parvenir à ce résultat le jeu regroupe 3 grandes phases de jeu
spécifiques : phases de discussion, phases d’infiltration, et des
gameplay spécifiques qui contribuent au fun et à l’atmosphère du jeu.
Jeux apparentés
Général: GTA, Canis Canem Edit
Phase discussion: Sims 2, 7 sins
Phase Action-Infiltration : Shadow of Rome (PS2), , Hitman
Gameplay spécifiques et enquête : Fahrenheit, Sid Meyer’s Pirates,
Versailles
Option technologique
Le choix final du moteur 3D employé pour la réalisation du projet n’est pas encore fixé. Il sera réalisé après la
constitution du groupe final. Notre choix pour l’instant s’oriente autour de trois possibilités :
-
NeoAxis Engine
Irrlicht Engine
XNA
Les détails concernant ces choix se trouvent dans les annexes (p.14).
Objectifs du concept
L’intention et l’intérêt du jeu se résument en quelques objectifs principaux qui composent sa base. L’objectif
premier est de proposer un jeu sachant mêler dans une juste mesure simulation de vie, enquête et phases
d’infiltrations. Le deuxième objectif est de pouvoir créer un univers à la fois enchanteur et fidèle à l’histoire. Il s’agit
de rendre compte de la beauté de Venise et des réceptions organisés par la haute société, tout en respectant les
exigences historiques en matière d’architecture, d’habillage et de contexte politique.
En termes de gameplay, cette volonté de créer un univers complet se caractérise par une multiplicité d’objectifs qui
sont nécessaires à un résultat cohérent :
2
-
-
-
Créer un système de relations sociales basé sur la confiance et la crédibilité que les NPC accordent au
héros en fonction de ses actions et de ses choix. (Système simplifié basé sur des jauges qui augmentent
ou descendent suivant le choix des dialogues ou les actions accomplies)
Créer un système de « réputation » auprès des factions, familles, et autres organisations présentes dans le
jeu.
Créer une IA qui permette de réguler les interactions du joueur avec les NPC suivant les factions
auxquelles ils appartiennent.
Le héros gagne de l’expérience en s’entrainant chez le professeur, de danse, d’escrime et en lisant. Cela
lui permet de mieux réagir lors des phases de gameplay spécifiques (danse, escrime, influencer par la
rhétorique, interrogatoire musclé et scène d’amour).
Créer une interface de dialogue visuellement agréable et d’utilisation instinctive.
Créer des phases de gameplay spécifiques pour la danse, la séduction, les duels et les interrogatoires.
Créer un environnement et un gameplay adapté aux phases d’infiltration.
Intentions
Le jeu propose de simuler la vie d’un espion-diplomate dans la Venise du XVIIe siècle. Le projet est d’offrir au
joueur la possibilité d’évoluer dans un univers particulier. Le charme féérique de Venise, et ses petites ruelles
obscures le long des canaux, se prêtent à merveille à notre volonté de mettre en scène la dualité du personnage et
de l’univers. Le faste et le luxe se confrontent aux intrigues politiques les plus obscures. Le rythme du jeu permet
donc au joueur d’incarner tour à tour un diplomate souriant fréquentant les salons plus réputés, et un
espion sans scrupules contraint aux pires bassesses. Nous tenons donc particulièrement à soigner la
« touche » graphique en travaillant sur des costumes d’époque très intéressants. Des robes les plus séduisantes
aux masques les plus effrayants, tout, jusque dans l’habillage, doit participer à créer cette part d’enchantement et
de mystère propre à Venise.
Un autre aspect du jeu très important est de donner au joueur une grande impression de liberté, rendue possible
grâce au côté simulation de vie du jeu et aux gameplay spécifiques qui y sont associés. Il doit pouvoir choisir ses
méthodes et ses soutiens politiques pendant ses missions parmi la haute société, mais également aller faire ses
courses ou encore séduire la première veuve larmoyante qui lui tombe sous la main.
Nous avons également pris le parti d’un jeu au contenu très adulte, plus conforme à nos intentions
scénaristiques. L’atmosphère et les dialogues pourront parfois être très sombres, car le personnage reste un
espion et un assassin.
Les phases de séduction peuvent servir à infiltrer pacifiquement dans les maisons en profitant de la naïveté et des
faveurs des jeunes femmes de Venise pour y voler des documents ou éliminer un membre de la famille.
Spécificités
Le jeu associe un système de dialogue influant réellement sur le comportement des interlocuteurs vis-à-vis
du héros, avec des phases d’infiltration et d’action dans un univers historique.
Le joueur est libre de remplir ses missions violement ou subtilement, mais il peut aussi se balader dans les rues de
Venise, discuter avec les habitants, dépenser ses primes de missions chez les commerçants, draguer de belles
demoiselles, tabasser des passants…
Pour la première fois dans un jeu, la séduction et le sexe relève d’un véritable choix de gameplay offert à
l’arbitre du joueur. Celui-ci est libre de remplir ses missions par ces moyens ou de choisir une voie plus classique
dans les jeux vidéo, l’infiltration et la violence. Le joueur a donc vraiment le choix entre subtilité et agressivité.
Résumé du jeu
Histoire et univers
L’histoire du jeu reprend fidèlement le contexte historique précédant la création de la Sainte Ligue en 1684. Cet
événement est l’objectif de l’ensemble des missions du jeu. En fonction de ses relations avec les factions et les
représentants des Etats, le héros influe sur le cours de la Grande histoire.
Le jeu place de façon réaliste le héros dans l’univers de la Haute Société de Cour du XVIIe siècle européen.
Venise sera le centre de l’histoire : ses canaux, ses rues, ses bâtiments, son atmosphère magique et inquiétante à
la fois. Le héros sera placé au cœur des intrigues de la cité des Doges, partagée entre beauté et vice, et de la
situation internationale de l’époque, entre guerre, alliances de circonstances et trahison.
1669
3
Après 465 ans d'occupation et 22 années de siège, Venise perd la Crête, sa dernière possession en Méditerranée
orientale qui tombent sous le joug des Ottomans.
1683
Le 20 mars, le roi de Pologne Jean Sobieski s’allie avec l’Autriche.
Au Printemps, l’Empire Ottoman déclare la guerre à l’Autriche. Le grand vizir ottoman Kara Mustafa lance
une offensive victorieuse en Hongrie.
Le 25 juin : Kara Mustapha décide de marcher sur Vienne avec une armée de 200 000 hommes et menace le
cœur de l’Europe.
Le jeu débute le 30 juin 1683 à Venise et les missions suivent la trame historique.
Le 14 juillet, l'armée turque met le siège devant Vienne.
Le 12 septembre, à la Bataille de Kahlenberg, Autrichiens et Polonais écrasent les Ottomans. C’est la fin de la
menace turque sur l’Europe.
1684
Le 5 mars, la Sainte-Ligue composée du Saint-Empire, de la Pologne de Venise et de Malte est formée par
le Pape Innocent XI pour combattre les Ottomans.
L’OBJECTIF FINAL DES MISSIONS SERA ATTEINT, le joueur devra avoir atteint une grande notoriété et
posséder des titres de noblesse pour espérer voir la meilleure cinématique de fin.
Les missions poursuivent un objectif général : Créer une alliance des Etats chrétiens pour récupérer les
territoires perdus par Venise en mer Egée.
Le héros, en tant qu’ambassadeur de Venise et agent de l’Inquisition d’Etat, a pour mission de faciliter la réussite
de la politique extérieure de la Cité Sérénissime. Pour cela, il doit convaincre les ambassadeurs des différents
Etats européens par les moyens diplomatiques… l’influence, la corruption ou le chantage.
Il doit naviguer entre les différentes factions de Venise pour obtenir les appuis nécessaires, pour gagner de
l’influence et des titres, en échange de ses services.
La popularité du héros auprès des ambassadeurs étrangers favorise les alliances avec Venise et facilite le contact
avec les ressortissants de cet Etat. Au contraire, des rancœurs personnelles peuvent mettre à mal les relations
entre les Etats et la haine d’un Etat étranger pour Venise rendra difficile la conversation avec ses représentants.
Le héros doit également éliminer les agents ennemis (envoyé par les Etats ou des factions rivales) et les citoyens
de Venise qui collaborent avec eux.
De nombreux complots et faits divers, basés sur une documentation historique, viendront pimenter l’histoire du jeu
(révolte des Cosaques contre les Ottomans, fausse accusation entrainant l’exécution du Grand Vizir, montée en
puissance politique du général vénitien Morosini...).
Personnages
Nom : Armando Casanova
Age : vers les 25 ans
Taille : 1.80 m
Apparence :
Carrure normale, athlétique souple
Brun (porte souvent une perruque)
Bon maintien (droit), belle prestance
Il porte en représentation officielle le costume rouge vénitien avec broderies or, pour la vie courante un costume de
ville plus simple, avec cape et masque vénitien quand il veut conserver son anonymat.
Caractère :
Séducteur, joueur
Calculateur, machiavélique
Sans éthique, il ne se soucie pas de la légalité ou la moralité des moyens nécessaires pour arriver à ses
objectifs.
Le héros est le fils d’un armateur naval ruiné par la capture de ses navires par les Ottomans au large de Leucade.
Les navires transportaient des marchandises précieuses commandées par le Doge.
Pour payer sa dette au Doge, le père accepte de céder son fils à la République vénitienne, qui va l’éduquer comme
un futur agent au sein de la très secrète Inquisition d’Etat (nom historique). Il prend alors le nom d’Armando
Casanova en gage de respect et de soumission à sa « nouvelle maison ».
Il apprendra auprès des meilleurs maîtres d’armes, le combat à l’épée, au pistolet et l’arbalète ; les techniques
d’infiltration et d’espionnage, d’assassinats et d’interrogatoires.
Des meilleurs diplomates et professeurs, il apprendra l’art de la rhétorique, de la séduction, de l’étiquette et de la
persuasion.
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A 25 ans, il est devenu un influent diplomate de la Sérénissime… et un espion amoral et sans scrupule.
Le Doge, son maître, meurt dans des conditions obscures et le nouveau Doge moins expérimenté, est soumis aux
influences néfastes de son entourage corrompu.
Pour cette raison, le héros va naviguer dans les luttes de pouvoir entre les familles et choisir ses alliés politiques
pour devenir plus influent et rétablir la grandeur de Venise.
Nom : Marcantonio Giustinian
Age : 64 ans
Taille : 1.68 m
Apparence :
Sévère, air maladif
Rigide et froid et distant
Imbu de sa personne
Le nouveau Doge est un conservateur très à cheval sur la morale. Chrétien convaincu, il considère la présence
ottomane sur les anciennes possessions de Venise comme un blasphème. Indécis et maladroit en politique, il
cache son manque d’expérience en affichant une rigidité de façade et en laissant ses conseillers régler les affaires
à sa place. Les principales familles de Venise l’ont d’ailleurs choisi dans l’espoir de pouvoir influencer la politique
de la cité à leur avantage.
Nom : La sorcière
Age : vers les 20 ans
Taille : 1.65 m
Apparence :
Corps souple et galbée, belle poitrine
Longs cheveux bruns ondulés
Mystérieuse et inquiétante
Cette jeune courtisane mystérieuse et envoutante est la personne la plus crainte du quartier populaire proche du
Rialto. Certains disent qu’elle fut vendue par ses parents à un bordel, car ils craignaient ses sortilèges ; d’autres
qu’elle les a empoisonné et qu’elle se prostitue par jeu.
En raison du nombre de ses clients, elle est l’oreille de l’Inquisition d’Etat dans le quartier populaire. Ses talents
pour fabriquer poisons, somnifères et remèdes sont connus de tous.
Les autres personnages dépendent des missions.
Résumé du Gameplay
Principe de jeu
Sins of Casanova est un jeu mêlant à la fois simulation de vie et jeu d’infiltration. Le principe de jeu est basé sur
une alternance de rythme entre le quotidien d’un courtisan et ses obligations en tant qu’agent du Doge. Il s’agit tour
à tour de soigner sa sociabilité à la cour pour gagner en notoriété et enquêter, puis d’agir par la discussion, la
séduction, l’infiltration ou la violence pour satisfaire les exigences du Doge.
Le jeu propose donc au joueur d’évoluer dans les hautes sphères politiques de la Venise du 17eme siècle, avec
tout ce que cela peut impliquer en termes de relations à nouer et d’intrigues à défaire.
Pour parvenir à ce résultat le jeu regroupe 3 grandes phases de jeu différentes :
-
phases de discussion
phases d’infiltration
gameplay spécifique en quicktime event.
Le jeu gère une alternance jour/ nuit qui s’active quand que le héros choisit l’option « dormir » dans sa chambre.
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Phases de discussions
Les phases de discussions s’appuient sur une interface à choix multiples. Ces choix influent sur les relations
sociales du personnage rencontré avec le héros (un peu comme dans les Sims 2 ou 7 Sins).
Les barres de respect et la crainte influent sur la capacité du héros à influencer son interlocuteur. Plus le
niveau de respect est important, plus il sera rapide pour le héros d’accroitre le niveau de séduction ou d’amitié
avec son interlocuteur. Le niveau de crainte agit de même lors d’un interrogatoire musclé.
Les barres de séduction et d’amitié influent sur le niveau de relation personnelle que le héros entretient
avec son interlocuteur. Il faudra atteindre des niveaux prédéfinis pour que certains personnages vous confient
des missions ou des renseignements nécessaires pour accomplir la mission principale.
Le but récurrent est d’obtenir un niveau social important avec un personnage pour que celui-ci vous
soutienne dans votre mission.
Phases d’infiltration
Une fois le joueur renseigné sur ses objectifs en cours et les intrigues qui les concernent, il peut agir de manière
détournée. Le rôle d’un espion ne se borne pas à batifoler à la cour pour obtenir des confidences sur l’oreiller. Les
phases d’infiltration concernent donc ces moments où le personnage devra par les moyens les moins avouables
parvenir à obtenir un document, une information, un objet, ou encore à éliminer des individus gênants.
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Le joueur devra donc trouver un moyen de s’infiltrer dans un bâtiment puis s’y déplacer le plus
discrètement possible pour échapper à la vigilance des gardes.
Le personnage est un agent spécialement entrainé pour ce genre de missions. Il peut donc :
-
grimper aux gouttières.
escalader des obstacles
se cacher dans l’ombre
se faufiler pour parvenir derrière sa cible et la poignarder.
Toutes les actions disponibles aux joueurs seront basées sur un système de Geometric Event. Il suffira donc
d’utiliser la touche action chaque fois que le personnage sera devant un objet ou une personne adéquate.
Si le personnage est repéré par un garde pendant une phase d’infiltration, il dispose de quelques secondes pour
éliminer le garde avant qu’il ne déclenche l’alerte. Si l’alerte est lancée, la mission est un échec. Le joueur devra
reprendre depuis le dernier point de sauvegarde.
Le héros doit ensuite déplacer le cadavre vers une cachette à l’abri des regards. Si les gardes trouvent un cadavre,
ils lancent l’alerte avec les mêmes conséquences.
Cela force le joueur, en tant qu’espion, à éviter l’affrontement frontal. Il dispose de sauvegardes qu’il peut utiliser à
tout moment.
Gameplay spécifiques
Dans Sins of Casanova, certaines actions font appel à un gameplay spécifique qui permet de pimenter
l’action, et de favoriser l’immersion du joueur.
Le joueur pourra donc :
-
Influencer un personnage (par son éloquence)
Danser
Se battre en duel à l’épée
Interroger violement un personnage
Faire l’amour (Visuel d’ombres chinoises troublées par la bougie)
Ces différents gameplay se dérouleront à la façon d’un Quick Time Event, c'est-à-dire qu’il faudra appuyer au bon
moment sur la bonne touche, et parfois réaliser des combinaisons dans un court laps de temps (comme dans
Shenmu, Resident Evil 4, Fahrenheit ou God of War).
Rédaction du scénario des 5 premières minutes
Le jeu commence dans la chambre d’Armando Casanova. Quelqu’un vient de frapper à la porte après avoir glissé
un billet dans l’interstice avec le plancher. Le personnage doit aller ramasser cette lettre et l’examiner pour en
connaître le contenu. Il s’agit d’ordres de missions provenant du Doge, et d’un carton d’invitation à la réception de
la comtesse di Verona.
« Casanova,
G. Manuzzi vous attend ce soir à la réception organisée par la comtesse di Verona dans sa résidence. Il vous
désignera les personnes avec qui vous devrez traiter et vous transmettra Nos consignes.
D. »
Une mission apparaît dans votre Journal de missions principales.
Le joueur sort de la maison de Casanova pour traverser une ou deux rues et se rendre devant la résidence de la
comtesse di Verona. Il doit alors discuter avec un des gardes à l’entrée et lui donner le carton d’invitation pour
pouvoir franchir la porte. Il arrive directement dans la grande salle de réception à la décoration luxueuse.
G.Manuzzi patiente à l’entrée. Le joueur doit l’approcher et lancer l’interface de discussion puis choisir l’option « se
présenter ».
« Bonsoir Casanova. Je suis bien Manuzzi. Hum… Vous auriez pu faire un effort vestimentaire. Enfin soit, je me
suis laissé dire que vous saviez y faire, je vous fais confiance. La signora Dolfina Benini fréquente régulièrement le
comte Antonio Pasini dont nous souhaitons obtenir le soutien. Trouvez le moyen de plaire à la belle et de gagner
sa confiance pour qu’elle vous recommande auprès du comte Antonio Pasini. Obtenez de lui une rencontre dans
les jours à venir. Des consignes supplémentaires vous seront alors transmises. C’est la petite brune un peu dodue
habillée de cette immonde robe saumon. Je vous souhaite bien du plaisir Casanova. Ha ! Et si vous avez besoin
de moi, je pense rester un moment pour profiter du buffet. »
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Le joueur doit alors se déplacer dans la salle pour trouver la signora Dolfina Benini, facilement reconnaissable par
la couleur de sa robe. Il doit ensuite lancer l’interface de dialogue pour se présenter à elle. Toujours en utilisant
l’interface de dialogue, le joueur devra tâcher de séduire la femme en utilisant les différentes possibilités de
l’interface dans cette logique :
-Séduire > Physiquement > Baise-Main
-Séduire > Intellectuellement > Complimenter
-Séduire > Intellectuellement > Faire un trait d’esprit
Grâce à cette série d’actions la barre de séduction va augmenter suffisamment pour que la signora Dolfina Benini
vous considère assez respectable pour qu’elle puisse vous confier ses problèmes.
-Séduire > Intellectuellement > Ecouter les problèmes
La signora Dolfina Benini se confie alors à vous :
« Vous connaissez bien la maitresse de maison ? Je hais cette mégère de comtesse di Verona. Elle possède un
diadème qui me revenait de droit. Un héritage de famille transmis de mère en fille depuis des générations. Cette
peste l’a fait saisir avec une bonne partie de mon héritage pour rembourser les dettes de mon incapable de mari.
Je rêve plus que tout de récupérer ce diadème ! Je serai prête à tout pour cela. Et le pire dans cette affaire c’est
que je sais pertinemment que la comtesse le garde dans son coffre à bijoux. Ici même ! Ha… si j’avais assez de
courage pour monter à l’étage récupérer mon précieux diadème directement dans son hideuse chambre verte.
J’enrage ! »
Votre journal de missions secondaires est mis à jour.
Le joueur comprend sans peine qu’il faut donc aller dérober le fameux diadème pour satisfaire la signora Dolfina
Benini. Il prend donc le chemin de l’escalier central qui s’ouvre sur les deux ailes de l’étage. Il doit se faufiler sans
se faire repérer par les gardes en se cachant derrière les éléments de décor (coffres, buffets, statues, etc.). Un
fronton vert au dessus d’une porte de la même couleur indique au joueur qu’il s’agit de la chambre qu’il recherche.
Le héros doit rentrer dans cette chambre sans se faire repérer et trouver le coffre à bijoux (juste à côté du lit).
Le joueur utilise la touche action pour ouvrir le coffre et peut choisir de ne prendre que le diadème ou de tout
prendre (les objets sont transférés dans l’inventaire « objets » du personnage).
Une cinématique se lance : Un garde pénètre dans la chambre et dégaine son épée. Le héros fait de même et la
phase de gameplay spécifique « duel » débute. En suivant la combinaison de touches affichée à l’écran, le héros
blesse son adversaire plusieurs fois puis réussit à terrasser son adversaire. (Si le héros a appris une
« botte secrète » auprès du professeur d’escrime, il peut l’enclencher et une combinaison de touches plus difficiles
s’enclenchera, si le joueur la réussit, il tuera son adversaire en un coup).
Il faut alors refaire le chemin dans le sens inverse en évitant les gardes pour regagner la salle de réception.
Le héros retourne voir la signora Dolfina Benini. Le joueur lance l’interface de discussion.
-Séduire > Offrir
L’inventaire objet s’ouvre, on sélectionne le diadème.
Le héros tend le diadème à la signora Dolfina Benini qui est ravie. (Augmentation des barres de séduction, respect,
amitié)
Le joueur peut alors relancer l’interface de dialogue pour utiliser les options :
Influencer > Positivement > Convaincre de faire > « Me présenter au comte Antonio Pasini »
(C’est une action scriptée qui apparaît uniquement quand les conditions de relations sociales sont suffisantes dans
le cadre de cette mission).
« Oh vous souhaiteriez parlez au compte Pasini ? Je serai ravie de pouvoir vous aider à mon tour. Ce petit service
fait de moi votre obligée. Je vais de ce pas vanter vos mérites à mon ami le comte. Il sera heureux de vous
rencontrer dès que possible. »
La signora Dolfina Benini sort de la salle. Le Journal de missions secondaires et principales sont mis à jour.
(Il aurait été possible de parvenir au même résultat en choisissant de séduire jusqu’au bout la comtesse Di Verona
pour qu’elle vous invite dans sa chambre et que vous en profitiez pour dérober le diadème.)
Cadrage du projet
En raison des nombreux aléas, tâtonnements et erreurs qui risquent de se manifester au cours de la production de
la maquette, notre équipe a opté pour une maquette évolutive, afin d’être flexible face aux difficultés.
Ainsi, il faut voir notre maquette comme une poupée russe, le premier stade étant le minimum acceptable pour un
jeu innovant et fun, le dernier étant la maquette que nous espérerions si la production avançait avec une efficacité
maximale (difficile pour un premier projet).
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Le résultat final se situera donc certainement entre ces deux points.
On insistera donc sur l’adaptabilité des différents points du game design et du level design, afin de
proposer un projet ambitieux, innovant et fun ; sans demander l’impossible aux graphistes, aux
programmeurs et aux level designers (faisabilité).
La maquette comporterait :
1. GAMEPLAY
1.1. Phases de discussions
Les phases de discussions de la maquette seront celles du jeu complet (voir p. 6).
1.2. Phases d’infiltration
Les mouvements et actions du héros seront restreints dans la maquette.
La mission de la maquette se déroulant dans Venise, vous n’êtes autorisé à tuer ni les gardes de la villa, ni les
invités (sauf dans les lieux spéciaux à couvert), ni les passants dans la rue.
Ainsi, si le héros est repéré par un garde pendant une phase d’infiltration, un message à l’écran informe le joueur
de l’échec de sa mission. Il devra reprendre depuis le dernier point de sauvegarde.
Cela permettra de ne pas avoir à programmer le système d’alerte et de repérage des cadavres, le transport des
corps et le combat face à face, ce qui allègera la production. Ces éléments seraient toutefois réintégrés si le temps
le permet.
1.3. Phases de gameplay spécifiques (en quicktime event)
Les phases de gameplay spécifiques en quicktime event de la maquette seront celles du jeu complet (voir p.7).
2. LA MISSION DANS LA MAQUETTE
30 juin 1683
Le héros se rend chez le Doge Marcantonio Giustinian pour recevoir sa mission :
Face à la dangereuse avancée des Ottomans sur Vienne, le Doge sollicite l’intervention du Pape Innocent XI pour
mener une contre-offensive générale de la Chrétienté.
Venise souhaite profiter de la présence des Ottomans au cœur de l’Europe pour reconquérir ses anciennes
possessions maritimes autour de la Grèce et se venger de la perte de la Crète quatorze ans plus tôt.
Malheureusement, le Pape ne semble pas convaincu de la réussite d’une telle entreprise, ni de l’intérêt de se
battre pour l’ancien empire vénitien et craint de découvrir ses frontières au moment où la France menace de
pénétrer en Italie pour punir Gênes.
Innocent XI est de longue date en conflit personnel avec Louis XIV. Ce dernier s’était d’abord opposé à son
élection au Saint-Siège avant de se rétracter. Son manque d’engagement pour la foi catholique et ses connivences
avec les Ottomans contre l’Autriche déplait fortement au Pape qui souhaite une véritable union de la Chrétienté.
La dernière querelle au sujet de l’extension de la Régale (gestion par le Roi de France des bénéfices des évêchés
vacants) fait également craindre au Pape que le Roi de France profite de l’état de faiblesse actuelle de l’Autriche
pour accroitre ses frontières ; voire même qu’il vienne menacer directement Rome.
Le cardinal Carlo Barberini est le nonce apostolique (ambassadeur) des Etats de l’Eglise venu à Venise pour régler
la question de l’alliance face à l’Empire Ottoman. Sa parole est écoutée par le Pape et le Roi de France.
Il est le petit-neveu de l’avant dernier pape, Urbain VIII, qui fit de sa famille une des plus puissantes de Rome.
La mission consiste à convaincre le cardinal Carlo Barberini de la nécessité d’une alliance
offensive contre les Ottomans avant sa rencontre officielle avec le Doge.
3. LIEUX
Dans la maquette, les décors seront inspirés des quartiers de Venise et de leur architecture.
Le bureau du Doge sera présent.
Eventuellement le bureau des inquisiteurs d’Etat
Plus difficilement la terrasse donnant sur la mer ou la Piazza San Marco
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Dans le jeu complet, 4 quartiers seraient accessibles hors des phases de missions : La Place Saint Marc avec le
palais du Doge, l’arsenal, le ghetto et le Rialto (ce dernier est présent dans la maquette). Le joueur aurait eu accès
à l’ensemble de la Place Saint Marc, avec un grand marché rempli de commerces et de personnages de tous les
pays, confiant des quêtes annexes au héros, à une église, à l’université de Venise et une partie du Palais des
Doges avec plusieurs salles.
3.1. Les lieux de missions
Dans la maquette, seule un lieu de mission sera présent :
Une villa avec jardin dans Venise
La villa sera composée d’un hall avec annexes donnant sur une salle de bal. A l’étage, un couloir
dessert quelques petites chambres. Le jardin servira de lieu de rencontre et d’assassinat.
Dans le jeu complet, une dizaine de palais, villas, ou forteresses situés dans différents pays et dans lesquels le
héros effectuerait les missions que lui a confiées Venise.
3.2. Les lieux de vie quotidienne (dans Venise)
Le Quartier du Rialto
Le quartier du Pont du Rialto est le centre de la maquette. C’est dans ce quartier que le personnage évolue dans
sa vie quotidienne (aspect RPG) entre les missions que lui confie le Doge. Le quartier est construit autour du pont
du Rialto, qui fait la liaison entre les deux rives.
Accès possible aux seuls bâtiments et commerces utiles à la maquette, entre 6 et 12 selon l’avancée du
projet
Des boutiques avec juste les devantures avec interaction commerce possible (de 3 à 9 dans la maquette
selon l’avancée du projet)
4 salles de commerces spéciaux permettant des mini-jeux, des interactions avec les personnages ou des
scènes de combats.
La maison du héros (juste une chambre avec lit et bibliothèque dans la maquette)
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Le pont du Rialto
Ce pont, construit au XVIe siècle, relie les quartiers de
San Paolo et San Marco et permet la circulation des
bateaux sur le Grand Canal.
Il est composé de 3 voies piétonnes, une de chaque côté
et une au centre, ainsi que plusieurs différentes boutiques.
Au centre du pont, un espace permet de changer de côté.
Le pont est le seul modèle qui a besoin d’être très fidèle à son
modèle.
Commerces accessibles :
- Bijoutier
- Fleuriste
- Coiffeur-barbier
- Vendeur de masques
La rive ouest : quartier commerçant
C’est un quartier fréquenté par l’ensemble des Vénitiens,
mais essentiellement les citoyens moyens.
Le jour, une foule chamarrée s’y bouscule à la recherche de
tout genre de marchandises.
La nuit, les jeunes gens masqués s’y retrouvent.
Commerces accessibles :
- Tailleur (vêtements et costumes)
- Armurier
- Marché
La rive Est : quartier populaire
Ce quartier est fréquenté par la population la plus pauvre
de Venise. Il est composé de petits immeubles vétustes et
de rues étriquées.
Le jour, le quartier est calme. La nuit, c’est un coupegorge. La lumière orangée des torches se reflète sur le
canal. De nombreuses zones d’obscurité favorisent les
agressions. Peu d’habitants s’aventurent dans les rues.
Commerces accessibles :
- Taverne
- La maison close
La rive Est : quartier des nobles
C’est le lieu de résidence de la noblesse vénitienne.
Composé de riches et majestueuses bâtisses, il est
séparé du quartier populaire par un pont au dessus
d’un petit canal. Des gardes y assurent la protection
des nobles, jour et nuit.
Lieux accessibles :
- Maison du héros
- Professeur d’escrime
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ANNEXES
Personnage et accessoires de la maquette
Personnages
Modélisation d’au moins 5 personnages
Héros
Homme mince / gros
Femme mince / grosse
Visages
Modélisation d’au moins 10 différents
Héros
La sorcière
Homme jeune mince / gros
Homme vieux mince / gros
Femme jeune mince / grosse
Femme vieille mince / grosse
Masques
Modélisation de masques 4 différents
Homme forme 1 / forme 2
Femme forme 1 / forme 2
(les textures donneront plus de diversité)
Costumes
Modélisation d’au moins 8 costumes différents
Costume de représentation du héros
Costume avec cape et chapeau
1 costume riche et un costume pauvre par type de personnage
Costume de gardes
Costume du cardinal
(les textures donneront plus de diversité)
Armes
Modélisation d’au moins 3 armes
Hallebarde
Epée (rapière)
Dague
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Bâtiments de la maquette
Venise
Environnement
extérieur
Modélisation d’une petite partie de la ville (pas à
l’identique) composée de 4 petits quartiers :
- Quartier du Rialto
- Quartier de la noblesse
- Quartier marchand
- Quartier populaire
-
Bâtiments visitables
Modélisation d’environ 12 rues et ruelles : gros
blocs avec textures de façades pour les bâtiments.
Modélisation du canal principal et du canal
secondaire.
Modélisation du Pont Rialto
Modélisation du marché.
Maison du Héros :
- Chambre +Lit +Bibliothèque
Demeure de la comtesse di Verona :
- Salle de bal
- Ailes de service
- Etage avec chambres
Maison Close :
- Salon + Chambre à l’étage
Terrain d’escrime (Selon avancement) :
- Simple cours extérieure
Salle de danse (Selon avancement)
- Salle d’entrainement basique
Taverne (Selon avancement) :
- Pas d’étage : Comptoir+table+chaises
Bureau du Doge
Façades de commerce
Pont Rialto :
- Bijoutier
- Fleuriste
- Coiffeur-barbier
- Boutique de Masques
Quartier marchand :
- Armurier
- Tailleur
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Options technologiques
NeoAxis Engine
L’utilisation du moteur NeoAxis Engine, moteur 3D disponible. Ce moteur présente l’avantage de fournir
un ensemble d’outils directement intégré et facilitant la génération des niveau ou l’implémentation des
ressources. Le cœur de ce moteur est l’Entity System. Le moteur repose sur un ensemble d’entité et de
classes. Le système de map est une extension de l’Entity System. Il permet de positionner les entités
dans l’espace et de leur affecter des modèles physiques. Le système repose sur un ensemble d’objets
attachés à des entités : meshes, personnages, systèmes de particules, billboards, lumières, GUI in
game, sons…Le rendu est assuré par le moteur OGRE. Il supporte Direct3D et OpenGL. La physique
quant à elle est assurée par l’implémentation d’ODE, librairies physique assez connues. Il prend ainsi
nativement en charge différentes fonctionnalités comme la gestion des collisions, la physique des
matériaux, les animations, les primitives de collisions (box, sphere, triangular mesh collision detection)…
Irrlicht Engine
L’Irrlicht Engine est un moteur de rendu en temps réel gratuit et open source écrit en C++. Il est
complètement portable sur de nombreuses plateformes pour peu quelles supportent Direct3D, OpenGL
ou son propre software de rendu. Comparativement au NeoAxis Engine, Irrlicht n’est qu’un moteur de
rendu. De fait, il ne possède aucun outil d’édition des maps ou des ressources. La prise en charge de la
physique n’est en outre pas effectuée. L’intérêt de ce moteur, d’un point de vue pédagogique serait
justement de partir d’un moteur de rendu basique pour ensuite implémenter l’ensemble des
fonctionnalités nécessaire au projet. Concernant la physique, ce moteur supporte sans soucis la libraire
ODE. Concernant ces fonctionnalités de base, ce moteur supporte évidemment Direct3D et OpenGL, les
vertex et pixel shaders, l’animation des personnages, les effets de particules, de billboards, les light
map, l’environment mapping, les stencil buffers et d’autres effets. Il propose de nombreux effets tels le
rendu réel des surfaces d’eau, la gestion dynamique des lumières et des ombres.
XNA
XNA est un framework constitué de plusieurs librairies .Net permettant de réaliser des jeux pouvant
s’exécuter sur différentes plateformes telles que les systèmes Windows ou la console de Microsoft
XBox360. Contrairement au deux possibilités précédentes, XNA n’est pas un moteur 3D ou de rendu
mais seulement un framework de développement. Il constitue toutefois une plateforme de
développement permettant de réaliser rapidement des jeux de taille moyenne grâce à l’implémentation
de nombreuses fonctionnalités facilitant le développement. L’intérêt de cette solution serait de partir d’un
environnement de développement pour développer par la suite un moteur de rendu basique à partir
d’outils simples et efficaces.
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ART CONCEPTS
Ambiance infiltration dans le quartier des nobles
Ambiance nocturne du quartier populaire
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quartier populaire
(croquis à l’aquarelle)
Le
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Pont du Rialto vue de côté
(croquis à l’aquarelle)
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Documents sur la famille du cardinal Carlo Barberini
Le Pape Urbain VIII
Peu de temps après son élection, Urbain VIII nomma son neveu Francesco cardinal, puis bibliothécaire
du Vatican, enfin vice-chancelier. Un autre de ses neveux, Antonio, est également nommé cardinal, puis
devient camerlingue, enfin commandeur en chef des troupes pontificales. Un troisième neveu, Taddeo,
est lui aussi nommé cardinal, puis préfet de Rome, et général des troupes papales.
Abusant de leur crédit, les Barberini voulurent enlever au duc de Parme, Édouard Farnèse, les duchés
de Castro et de Ronciglione, et firent déclarer la guerre à ce prince par le pape ; après d'inutiles efforts,
ils furent obligés de renoncer à leur projet. Ils se rendirent si odieux par leurs exactions, qu'à la mort
d'Urbain VIII, en 1644, ils furent forcés de quitter l'Italie.
Le cardinal Francesco Barberini
Le cardinal Francesco Barberini eut la charge effective de la politique étrangère de l'État pontifical. Tout
en respectant formellement une politique de neutralité dans la succession de Monferrato et la guerre de
Trente Ans, il montra un sentiment clairement profrançais. Il fut l'un des deux cardinaux-inquisiteurs à
refuser de signer la sentence condamnant Galilée pour ses découvertes sur la rotation de la Terre
autour du soleil. Accusé de détournement, il dût fuir en France avec son frère Taddeo et rejoindre son
autre frère, le cardinal Antonio Barberini. Ils bénéficièrent de la protection du cardinal Mazarin. En 1648,
le Pape Innocent X leur accorda son pardon et ils purent retourner à Rome.
Le cardinal Carlo Barberini
Le cardinal Carlo Barberini est le nonce apostolique (ambassadeur) des Etats de l’Eglise venu à Venise
pour régler la question de l’alliance face à l’Empire Ottoman. Il est le petit-neveu de l’avant dernier pape
Urbain VIII qui fit de sa famille une des plus puissantes de Rome.
Les liens historiques de la famille avec la Couronne de France ont permit au Pape Innocent XI d’être élu
malgré les réticences de Louis XIV. Le Pape doit donc beaucoup aux Barberini. La parole de chacun de
ses membres compte dans ses décisions. Cette famille est une des plus riches et une des plus
influentes de Rome.
Carlo Barberini est également archiprêtre de la basilique patriarcale du Vatican depuis la retraite de son
oncle Francesco. Le Pape ne l’envoie à l’étranger que pour régler des affaires de la plus haute
importance.
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Documents sur les personnages historiques de la
maquette
Pape Innocent XI
(en latin Innocentius XI, en italien Innocenzo XI), « Bellua insatiabilis » dans la prophétie de Saint
Malachie, né Benedetto Odescalchi à Côme, en Lombardie, le 16 mai 1611 et mort le 21 août 1689, fut
pape du 21 septembre 1676 à sa mort.
Nom de naissance Benedetto Odescalchi
Naissance 16 mai 1611
Come, en Lombardie, Italie
Élection au pontificat 21 septembre 1676
Fin du pontificat: 21 août 1689
Prédécesseur: Clément X
Successeur: Alexandre VIII
Jeunesse et carrière à la Curie
Né dans une famille de vieille noblesse lombarde, il étudie chez les Jésuites de Côme. Encore enfant, il perd
successivement son père (1622) et sa mère (1630). Il passe alors sous la tutelle de l'un de ses oncles, Papirio, qui
le fait venir à Gênes. Il se frotte alors au monde des affaires et de l'administration avant d'entamer un cursus de
droit civil et canonique à Rome et Naples, où il obtient sa licence en 1639. À Rome, il lie amitié avec les cardinaux
Alfonso de la Cueva, Francesco Barberini ou encore Giambattista Pamphilj, futur pape Innocent X. Il décide alors
de faire carrière dans la Curie romaine.
Sa carrière est alors fulgurante : Urbain VIII, un Barberini, le nomme successivement protonotaire participant,
commissaire général du Timbre, gouverneur de Macerata et de Picène. En 1645, alors qu'il n'a que 34 ans et qu'il
n'est pas prêtre, il reçoit le chapeau de cardinal-diacre des Saints-Côme-et-Damien des mains d'Innocent X. Il est
ensuite nommé légat à Ferrare, pendant la famine de 1648, où il gagne la réputation d'un homme proche du
peuple.
En avril 1650, il est nommé évêque de Novare. Quelques mois plus tard, il est ordonné prêtre, puis consacré. Il se
signale dans son diocèse pour son activité caritative et pastorale, dans la droite ligne du concile de Trente.
Toutefois, il n'est pas un grand réformateur.
Pape
Au moment du conclave suivant la mort de Clément X, en 1676, le nom du cardinal Odescalchi est rapidement
prononcé. La France, opposée à sa candidature, renonce finalement à jeter contre lui l'exclusive, devant le soutien
que lui témoignent les cardinaux romains, au premier chef desquels les cardinaux Cybo, Ludovisi et Barberini.
Finalement, Benedetto Odescalchi est élu pape le 21 septembre et prend le nom d'Innocent XI, en l'honneur
d'Innocent X.
Affaires étrangères
Sur le plan politique, Innocent XI s'emploie aussitôt à réconcilier la France et le Saint-Empire, afin de réaliser
l'union de la Chrétienté contre le protestantisme d'une part, la menace ottomane de l'autre. Cependant, le pape
reste méfiant vis-à-vis de Louis XIV de France, à qui il reproche son manque d'engagement envers le catholicisme
et ses accointances avec le Turc. Cette hostilité latente se cristallise en 1673, lorsque le roi de France étend la
régale (gestion par le roi des bénéfices des évêchés vacants) aux provinces de Languedoc, de Guyenne, de
Provence et de Dauphiné. Or toute extension de la régale avait été prohibée en 1274 par le concile de Lyon. À
l'appel de certains évêques français, Innocent XI adresse trois brefs de protestation à Louis XIV. Celui-ci réagit en
convoquant des assemblées du clergé qui prennent fait et cause pour le roi, publiant même quatre articles posant
les bases du gallicanisme. En 1687, Innocent XI condamne par un rescrit les conclusions des assemblées. Pour
éviter une rupture frontale, Louis XIV doit dissoudre ces dernières.
Les choses s'enveniment encore avec la « querelle du quartier » : le 7 mai 1685, Innocent XI limite l'exterritorialité
dont bénéficient les ambassades à Rome. Le marquis de Lavardin, nouvel ambassadeur français, refuse de
renoncer à son privilège et, en 1687, prend possession de son poste par les armes, malgré l'opposition pontificale.
En réponse, Innocent XI fulmine la bulle In cœna Domini et place sous interdit l'église Saint-Louis-des-Français,
paroisse des Français de Rome.
L'affrontement avec Louis XIV fait échouer la politique d'union de la chrétienté. De fait, lorsqu'une coalition
catholique remporte la bataille de Kahlenberg, le 12 septembre 1683, aux portes de Vienne, elle ne comprend ni la
France, ni la République de Venise.
Spiritualité
Sur le plan religieux, Innocent XI est confronté à la vogue du quiétisme, doctrine prêchant la passivité de l'âme face
à la divinité, dont l'Espagnol Miguel de Molinos, auteur du Guide spirituel (1675), est le plus ardent défenseur. Le
pape a d'abord pour lui une certaine sympathie, envisageant même pour lui, semble-t-il, un chapeau de cardinal.
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Cependant, en 1685, Molinos est arrêté, sans que l'on comprenne bien la raison du revirement pontifical. L'année
suivante, pourtant, il élève à la pourpre cardinalice Matteo Petrucci, soupçonné de quiétisme. Le 20 novembre
1687, finalement, la constitution apostolique Cœlestis pastor condamne le quiétisme.
Parallèlement, il doit prendre position dans la querelle sur la grâce qui continue à agiter l'Église. Le 2 mars 1679, il
condamne par la bulle Sanctissimus Dominus 65 propositions de théologie morale jugées laxistes. C'est sur la
base de cette bulle que la postérité a pu lui reprocher des tendances jansénistes, en raison des prises de position
de Blaise Pascal et des jansénistes contre le laxisme dans les Provinciales. Le laxisme était lié à une application
e
quelquefois excessive de la casuistique par certains jésuites dans la première moitié du XVII siècle.
Innocent XI meurt en 1689. En 1714 Clément XI introduit sa cause en béatification. Poursuivie par Clément XII, elle
est retardée par l'accusation de jansénisme et par l'opposition de la France. De fait, elle n'aboutit que le 7 octobre
1956, sous le pontificat de Pie XII.
Francesco Barberini
Francesco Barberini (1597-1679) est un cardinal de l'Église catholique romaine, membre de la grande
famille des Barberini et neveu du pape Urbain VIII. Il a notamment donné son nom à l'ivoire Barberini,
qui lui fut offert par Nicolas-Claude Fabri de Peiresc à Aix-en-Provence en 1625.
Francesco Barberini naît le 23 septembre 1597 à Florence de Carlo Barberini et Costanza Magalotti.
Il étudie à l'université de Pise où il obtient un doctorat en droit civil et en droit canonique en 1623. Il est
alors appelé à Rome par son oncle, le nouveau pape Urbain VIII. Il entre au consistoire comme cardinal
diacre le 2 octobre 1623, et il est nommé légat à Avignon, position qu'il garde jusqu'en 1633. C'est dès
1623 encore qu'Urbain VIII le fait cardinal neveu, l'équivalent d'un secrétaire d'État.
De mars à décembre 1625, il est envoyé comme légat a latere en France auprès du cardinal Richelieu
pour négocier un règlement de la question de la Valteline dans une ambitieuse médiation entreprise par
Urbain VIII entre la France et l'Espagne. Il poursuit sa mission comme légat en Espagne, mais elle se
solde par un échec.
À partir de 1628, il a la charge effective de la politique étrangère de l'État pontifical et tout en respectant
formellement une politique de neutralité, il montre un sentiment clairement profrançais dans la
succession de Monferrato et la guerre de Trente Ans.
En 1633, il devient légat d'Urbino. La même année membre du tribunal d'inquisition chargé de juger
Galilée en 1633, il est l'un des deux cardinaux-inquisiteurs à refuser de signer la sentence condamnant
le savant, prenant la tête du parti qui prône la clémence.
Il accède en 1645 à l'épiscopat avec le siège suburbicaire de Sabine.
Les investigations menées à la demande du nouveau pape Innocent X (1644-1655) contre les
détournements pratiqués par les Barberini le contraignent à fuir en France en 1646 avec son frère
Taddeo : ils y rejoignent leur frère, le cardinal Antonio Barberini, et bénéficient de la protection du
cardinal Mazarin.
En 1648, le pape leur accorde son pardon et leur restitue les biens confisqués, dont leur palais romain.
Rentré à Rome, Francesco Barberini limite dès lors son activité politique et se consacre au mécénat. Il
fonde une riche bibliothèque, et accueille de nombreux intellectuels et artistes européens de passage à
Rome, tels que Gabriel Naudé, Gérard Vossius, John Milton, Ughelli, etc. Son artiste favori était Gian
Lorenzo Bernini.
Doyen du Collège des cardinaux, il participe aux conclaves de 1667, 1669-1670 et 1676.
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BARBERINI, Carlo (1630-1704)
Birth. June 1, 1630, Rome.
Nephew of Cardinals Francesco Barberini, seniore (1623), and Antonio Barberini, iuniore, (1627).
Grand-nephew of Pope Urban VIII (1623-1644) and of Cardinal Antonio Barberini, seniore, O.F.M.Cap.
(1624).
Uncle of Cardinal Francesco Barberini (1690).
Called to the ecclesiastical life, resigned his primogeniture in favor of his younger brother Maffeo.
Cardinalate. Created cardinal deacon in the consistory of June 23, 1653; with dispensation for having
two uncles in the Sacred College of Cardinals; received the red hat and the deaconry of S. Cesareo in
Palatio, August 18, 1653. At his promotion to the cardinalate, he received the faculty of retaining the
charge of prefect of Rome (1).
Participated in the conclave of 1655. Opted for the deaconry of S. Angelo in Pescheria, August 30, 1660.
In the absence of his uncle Cardinal Antonio Barberini, was elected administrator of the patriarchal
Liberian basilica and of the diocese of Palestrina. Participated in the conclave of 1667. Pope Clement IX
(1667-1669) named him archpriest of the patriarchal Vatican basilica when his uncle Francesco
Barberini resigned the post, and also pro-camerlengo of the Holy Roman Church during the absence of
his uncle Antonio Barberini. Participated in the conclave of 1669-1670. Opted for the deaconry of S.
Cesareo in Palatio again, November 14, 1667. Opted for the deaconry of S. Maria in Cosmedin,
December 2, 1675. Participated in the conclave of 1676. Opted for the order of priests and the title of S.
Maria della Pace, September 27, 1683. Opted for the title of S. Lorenzo in Lucina, April 30, 1685.
Cardinal protoprete. Participated in the conclaves of 1689 and 1691. Prefect of the S.C. of Propaganda
Fide, July 17, 1698 until his death. Legate a latere to Naples to compliment King Felipe V of Spain in the
name of the pope, 1702. Participated in the conclave of 1700.
Death. October 2, 1704, Rome. Exposed in the church of S. Andrea della Valle, Rome, and buried near
the altar of the Barberini chapel in that same church.
(1) His father, Taddeo Barberini, brother of Cardinals Francesco and Antonio, was governor of Rome in
the pontificate of Pope urban VIII (1623-1644).
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Contexte international
1669
Louis XIV renvoie 6 000 hommes et 42 navires qui combattent sous la bannière du pape pour dissimuler son
double jeu à ses alliés Ottomans, mais le 21 août la flotte Française et les alliés lèvent l'ancre pour le retour.
6 septembre : Signature d'un traité entre le chef militaire vénitien Morosini et le grand vizir Ahmed Köprülü : les
Vénitiens sont vaincus mais peuvent partir librement et conserver quelques iles au nord-ouest de la Crète (27
septembre) ; après 465 ans d'occupation et 22 de siège, Venise perd la Crête, sa dernière possession hors de
l'Adriatique mais aussi sa présence en Méditerranée orientale.
1683
20 mars : Alliance du roi de Pologne Jean Sobieski avec l’Autriche, qui promet une archiduchesse en mariage pour
son fils Jacques Sobieski. Léopold d’Autriche mariera finalement sa fille à l’électeur de Bavière.
Printemps : Deuxième guerre austro-turque. Offensive victorieuse du grand vizir ottoman Kara Mustafa en
Hongrie.
Mai : Charles V de Lorraine, à la tête de 75 000 impériaux, met le siège devant Ersékujvar mais doit battre en
retraite devant les Ottomans qui contrôlent la région du lac Balaton en juin.
25 juin : Kara Mustapha décide de marcher sur Vienne avec une armée de 200 000 hommes venue d’Edirne
et de Belgrade, renforcée d’auxiliaires Tatars et des troupes de Thököly et de Michel Apaffy de Transylvanie.
Pendant que les Turcs montent vers Vienne par la rive droite du Danube, la rive gauche tombe sous Thököly,
rejoint par la plupart des Hongrois de la région.
La mission de la maquette se situe entre ces deux dates historiques.
14 juillet : L'armée turque met le siège devant Vienne. Louis XIV informe Kara Mustapha qu’il n’enverra pas de
troupes pour défendre la ville assiégée. Il a les mains libres aux frontières de la France. L’empereur et la cour se
sont enfuis à Linz, confiant la défense de la ville aux 11 000 hommes du comte Ernest Rüdiger de Starhemberg.
Les Impériaux de Charles V de Lorraine se sont repliés au nord du Danube où ils sont rejoint par des contingents
de princes catholiques d’Allemagne après avoir écrasé Thököly (65 000 hommes en tout). Le roi de Pologne Jean
Sobieski, à la tête de 27 000 hommes, prend à Nikolsburg le commandement de l’ensemble des troupes
chrétiennes. Il leur fait traverser le Danube en amont de Vienne et concentre 75 000 hommes derrière le couvent
du Wienerwald. Kara Mustafa établit son camp à l’ouest des murailles de la ville et ne s’avise que tardivement du
danger ; il fait déployer 85 000 hommes entre le village de Nussdorf et le Danube.
12 septembre : Bataille de Kahlenberg, remportée par les chrétiens sur les Turcs, lors du second siège de
Vienne.
Pendant la nuit du 11 au 12 septembre, Jean Sobieski fait occuper les deux observatoires du Kahlenberg et du
Leopoldsberg par son artillerie. Le 12 septembre à l’aube, les chrétiens passent à l’attaque, progressant lentement
à travers les collines coupées de vignobles. Vers le soir, les hussards polonais fondent des hauteurs sur les
janissaires et l’artillerie ottomane, forcent le camp du vizir, propageant la panique. Les assiégés effectuent de leur
côté une sortie, prenant en tenaille les Ottomans. Kara Mustafa doit s’enfuir tandis qu’une poignée de janissaires
résistent toute la nuit sous les murs de Vienne. Le lendemain, Jean Sobieski entre dans Vienne en liesse, sans
attendre l’empereur qui lui en tiendra rigueur. Les Ottomans doivent lever le siège.
26 octobre : L’Espagne, agressée aux Pays-Bas, déclare la guerre à la France. Prompte victoire des armées de
Louis XIV. Les Français prennent Courtrai (6 novembre), Dixmude (10 novembre) et Créqui assiège Luxembourg.
11 novembre : Les Autrichiens sont de nouveau victorieux des Ottomans à Szeged.
25 décembre : Le vizir Kara Mustafa, vaincu, est étranglé à Belgrade sur ordre du sultan.
1684
5 mars : La Sainte-Ligue composée du Saint-Empire, de la Pologne de Venise et de Malte est formée par le
Pape Innocent XI pour combattre les Ottomans.
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