Extrait du banc d`essai de la platine Baltic M de VYGER

Extrait du banc d’essai de la platine Baltic M de VYGER, par Marshall Nack, paru en septembre 2007 sur :
Platine TD : V.Y.G.E.R. Baltic M
Système d’écoute
Enceintes : Kharma Exquisite-Midi
Electroniques : préampli mbl 5011 ; blocs mono mbl 8011 et Kharma MP150
Sources : Linn LP12, bras Ekos, cellule Arkiv ; Art Audio Vinyl Reference ; drive CEC TL51X et
convertisseur mbl 1511 ; préampli phono sans signature modifié Walker Audio
Câbles : modulation Tara Labs 0.8 ; Kubala-Sosna ; Kondo ; Kharma Enigma
HP : Tara Labs 0.8 ; Kubala-Sosna Emotions ; Harmonix
Numérique : Tara Labs 0.8 ; Kubala-Sosna Emotions ; Kondo.
(…)
Conclusion
Il est possible qu’après tout ce temps passé en compagnie de ma source numérique mbl Noble Line,
l’écoute de la VYGER Baltic M n’ait pas produit mentalement les mêmes perturbations que ma Linn
LP12 de référence soit un indice révélateur. J’y vois deux raisons : d’abord l’absence des habituelles
colorations romantiques, ensuite les avatars mécaniques que je considérais comme inévitables avec ce
mode de lecture, mais sont moins nombreux.
Si vous êtes fidèle à mes compte-rendus, vous savez que je me délecte plus dans la découverte de ce qui
rend chaque produit unique plutôt que de son bilan : positif et négatif. Je suis incapable de le faire avec la
Baltic M, car elle ne présente rien d’excentrique !
La Baltic M de VYGER est l’exemple même de la nouvelle génération de source analogique de haut de
gamme. La réponse en fréquence est aussi linéaire que possible. Les timbres sont un heureux dosage de
neutralité et de chaleur, de naturel. La reproduction a du corps et la chair est ferme ; ici aucun souci à se
faire sur les fondations sonores! Baltic M brosse, avec précision, une image sonore impressionnante, à
grande échelle mais de taille réaliste. En un mot, elle sonne MEGA !
Ma Linn LP12 de référence est une procuration pour l’âge d’or. De façon très traditionnelle, je suis
habitué à réécouter mes disques et j’ai pour cela une préférence pour la Linn LP 12. Les cordes sont
reproduites avec splendeur, le rythme vous prend sans effort de manière contagieuse parfois même malgré
vous ! J’ai toujours recherché un lecteur CD possédant un peu de ces caractéristiques. Mais j’ai été
scandalisé en découvrant comment la vénérable LP12 pouvait être une machine bruyante ! Je considère
maintenant inacceptables ses erreurs de pistes, son bruit et ses distorsions sur les crescendos. La
différence avec un appareil consciencieux m’a laissé dépité et malheureux.
L’absence de bruit et la netteté de la lecture analogique peut surprendre ; je l’ai été. Les erreurs de piste,
le bruit de fond etc, ont été tellement améliorés avec la Baltic M que le registre médium s’est parfois fort
éloigné de mes souvenirs ; j’ai d’ailleurs plus souvent oublié la restitution de mon système que ce que
j’en ai mémorisé et il m’est arrivé d’être balayé, distancé par la performance.
Le reste vous garantit l’enchantement des ineffables délices des vertus de l’analogique ! Cette brève
exposition rendra compréhensible la raison pour laquelle, selon les dernières statistiques, les ventes de
sources analogiques viennent de dépasser celles des sources numériques !
Sur le marché des sources analogiques, il y a pléthore de concurrents valeureux autour de $10 000. Dans
cette areine, en adoptant l’ensemble avec le bras SME 312, les câbles Van den Hul et la cellule Shelter
9000, la VYGER Baltic M rejoint le peloton des meilleurs compétiteurs que j’ai pu entendre. Elle vous
gratifie d’une écoute sérieuse, en particulier si vous recherchez l’honnêteté et fuyez les colorations. Son
rapport qualité/prix est encore plus favorable en considérant que, le bras seul valant $2600, la platine par
elle-même se situe à $5200.
À ce point, il ne fera qu’augmenter ! Il faut davantage considérer le câblage Van den Hul comme un point
de départ, un dépannage en attendant de trouver celui que vous aimez. La Shelter 9000 pourrait, par
contre, être la cellule définitive de votre quête !
Marshall Nack.