L`AGENCE CANADIENNE D`IDENTIFICATION DU BÉTAIL PUBLIE

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L`AGENCE CANADIENNE D`IDENTIFICATION DU BÉTAIL PUBLIE
L’AGENCE CANADIENNE D’IDENTIFICATION DU BÉTAIL
PUBLIE LES RÉSULTATS DE LA PHASE II-B DE L’ÉTUDE
SUR LES MARCHÉS AUX ENCHÈRES
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
11 avril 2012
Calgary, A.B. – L’Agence canadienne d’identification du bétail (ACIB) a l’honneur de rendre publics les
résultats de la phase II-B du projet de recherche appliquée, qui a fait franchir une nouvelle étape au
processus d’évaluation du logiciel de collecte et de transmission des informations des étiquettes
d’identification par radiofréquence (RFID). Pour ce faire, l’efficacité du logiciel qui contourne les progiciels
de gestion a été examinée. Cette dernière phase d'étude a conclu en décembre 2011 que les logiciels
non intégrés aux systèmes de gestion présentaient un coût abordable, une faible intensité en travail et un
niveau de précision de lecture supérieur aux logiciels intégrés. L’essai de 15 semaines s’est déroulé sur
six marchés de vente aux enchères dans trois provinces canadiennes.
Comme le logiciel qui contourne les systèmes de gestion ne doit pas nécessairement se trouver sur les
serveurs du réseau, il a été installé sur des ordinateurs de bureau et portables, que le personnel des
marchés utilisait régulièrement, tout en s’assurant que les informations étaient transmises dans les
délais. Sa simplicité d’utilisation a permis d’en finir avec les formations approfondies, l’assistance
technique et les ressources en main-d’œuvre : la suppression de la saisie des données par groupe
d'animaux a permis d’effectuer les tâches requises en quelques minutes par jour seulement.
Le projet de recherche appliquée a été mis en œuvre dans le cadre des réglementations concernant la
traçabilité du bétail. La phase I du projet de recherche appliquée menée en 2010 portait sur l’évaluation
de la capacité des technologies actuelles à collecter et à lire les données figurant sur les étiquettes RFID
avec une grande précision. Elle démontre que la conception et l’emplacement du système RFID doivent
être uniques et localisés dans une zone parfaitement intégrée au flux de processus normal pour
davantage d’efficacité. La phase II a approfondi l’évaluation des systèmes RFID en intégrant le logiciel de
collecte et de transmission des informations des étiquettes au progiciel de gestion de l'entreprise. Elle a
montré que ce processus était coûteux, lourd et n'apportait aucun avantage ni à l'acheteur, ni au
consignateur, ni à l’entreprise elle-même.
Au cours des phases I et II, le bétail est numérisé par groupes. Lors de la phase II-B, le bétail a été
numérisé d'une traite en 24 heures. Cette modification du protocole a permis d’éliminer :
•
l’obligation pour le personnel d’enregistrer le lot de l’acheteur ou du consignateur;
•
•
la perturbation du flux de bétail ;
l’impact sur la vitesse du commerce.
« Malgré l'absence de solution unique compatible avec toutes les installations, la phase II-B montre que
le logiciel de contournement fonctionnera efficacement pour la collecte et la transmission des
informations des étiquettes RFID. En ce qui concerne la phase II, la phase II-B montre que le logiciel de
contournement autonome est abordable et peu intensif en travail pour un système RFID. Ce projet en
300, 5735 – 7 Street N.E. Calgary, Alberta T2E 7H7
Tél. : (403) 275-2083 Télécopie : (403) 275-1668 Numéro gratuit : 1-877-909-BEEF (2333) www.canadaid.ca
plusieurs phases démontre que la numérisation des animaux sur les marchés de bétail et les stations
d’achat n’est pas abordable au regard du niveau de précision actuel en termes de lecture », a déclaré
Donna Henuset, chef de projet pour les études sur les marchés de vente aux enchères.
Rick Wright, président du comité de pilotage de la recherche appliquée et représentant de la Livestock
Markets Association of Canada déclare : « lors du sommet national sur la traçabilité du bétail qui s’est
tenu à Saskatoon, les représentants de l'ensemble des secteurs se sont accordés sur l’adoption d’une
approche nationale, cohérente et simple pour la transmission des informations sur les mouvements de
traçabilité comportant un ensemble de données standardisées, qui constitueront un niveau minimum
d'informations essentielles (dont l'identification des installations) et utiliseront les systèmes existants
fondés sur le commerce. Les informations extraites de ces documents seront introduites dans la base de
données du Système canadien de suivi du bétail (CLTS) de l’AICB.
« Il semble évident qu'en l'absence d’intervention humaine dans le processus de numérisation des
étiquettes, les systèmes RFID ne sont pas encore capables d’enregistrer et de communiquer des
informations avec un niveau de précision et d’efficacité à même de garantir un avantage en termes de
coût au regard du volume de données recueillies », a-t-il ajouté. « La phase II-B confirme combien il est
important de pouvoir compter sur un collaborateur dédié :
•
•
formé à l’utilisation du matériel et du logiciel ;
qui s'assure que le matériel et le logiciel fonctionnent aux niveaux de performance les plus
élevés ;
•
qui veille à ce que les erreurs soient corrigées en temps utile et que le bétail est passé par un
système d'exploitation le jour du scan. »
Agriculture et Agroalimentaire Canada ont financé cette étude en plusieurs phases visant à faciliter la
transmission de rapports sur les mouvements d'animaux pour les besoins de la traçabilité dans le cadre
du programme Cultivons l’avenir. 655 871 bêtes au total ont été scannées lors des trois phases du projet
et introduites dans le CLTS. Le secteur de la vente de bétail continuera de travailler à l’avenir avec
l’industrie et les gouvernements afin de trouver une solution abordable et neutre envers les marchés qui
permettrait de réduire l’impact de la traçabilité sur la vitesse du commerce. L’industrie continuera de
suivre les avancées technologiques susceptibles d’être utilisées pour améliorer le suivi des mouvements.
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À propos de l’Agence canadienne d’identification du bétail :
L’Agence canadienne d’identification du bétail (ACIB) est un organisme dirigé et fondé par le secteur qui
gère le système canadien de suivi du bétail (CLTS), un système de traçabilité conçu pour le confinement
et l'éradication des maladies animales.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter :
Kori Maki-Adair, responsable de la communication
Agence canadienne d’identification du bétail
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