Chapitre 8: Le champ magnétique Exercices

Transcription

Chapitre 8: Le champ magnétique Exercices
Chapitre 8 : Le champ magnétique
Exercices
En coordonnées cartésiennes, comme à l’exemple 8.3c, l’énoncé de la question implique
E1.
que
→
−
−
→
B = 0,6 × 10−4 j T, si 1 G = 10−4 T.
→
−
→
(a) On donne −
v = −106 k m/s et q = e. Au moyen de l’équation 8.2, en se rappelant que
→ −
−
→
→
−
k × j = − i , on obtient
³
→´ ³
−
→´
−
→
−
−
→
→
v × B = e −106 k × 0,6 × 10−4 j
=⇒
F B = q−
´
³
¡
¢¡
¢¡
¢ −
→ −
→
→
−
−
→
F B = 1,6 × 10−19 −106 0,6 × 10−4 k × j = 9,60 × 10−18 i N
Donc FB = 9,60 × 10−18 N, vers l’est
→
−
→
(b) On donne −
v = −106 i m/s et q = −e. Au moyen de l’équation 8.2, en se rappelant que
→ −
−
→ −
→
i × j = k , on obtient
³
→
−´ ³
→´
−
→
−
→
−
→
v × B = −e −106 i × 0,6 × 10−4 j
=⇒
F B = q−
´
³
¡
¢¡
¢¡
¢ −
→ −
→
→
−
−
→
i × j = 9,60 × 10−18 k N
F B = −1,6 × 10−19 −106 0,6 × 10−4
E2.
Donc FB = 9,60 × 10−18 N, vers le haut
→
−
→
−
→
−
→
−
→
−
On donne q = −e, −
v = −106 j m/s, F B = 3,2 × 10−15 i N et →
v ⊥ B.
Comme la force est orientée selon l’axe des x positifs et qu’elle est perpendiculaire au
champ magnétique, on conclut que le champ magnétique est parallèle à l’axe des z, c’est→
−
→
−
à-dire B = ±B k . Si on insère toutes les quantités dans l’équation 8.2, on obtient
³
→
−
→´ ³
−
→´
−
→
−
−
→
→
=⇒
v × B =⇒ 3,2 × 10−15 i = (−e) −106 j × ±B k
F B = q−
³
´
¡ ¢
→ −
−
→
→
−
3,2 × 10−15 i = e 106 (±B) j × k
(i)
→ −
−
→ −
→
Comme j × k = i , l’équation (i) permet d’affirmer que le champ magnétique doit être
orienté selon l’axe des z positifs et que
¡ ¢
3,2×10−15
3,2 × 10−15 = e 106 B =⇒ B = (1,6×10
−19 )(106 ) =⇒
B = 0,0200 T, selon l’axe des z positifs
E3.
En coordonnées cartésiennes, comme à l’exemple 8.3c, l’énoncé de la question implique
que
→
−
→
−
B = −0,12 × 10−4 k T, si 1 G = 10−4 T. On donne aussi v = 2,7 × 106 m/s à 45◦ au
sud (−y) de l’est (+x) et q = e. Les composantes de la vitesse sont
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
1
¢ ³ √2 ´ −
¢ ³ √2 ´ −
→ ¡
→
→
−
→ ¡
−
−
→
6
v = v cos (45◦ ) i − v sin (45◦ ) j = 2,7 × 106
i
−
2,7
×
10
j =⇒
2
2
³
´
→
−
→
−
−
→
v = 1,91 × 106 i − 1,91 × 106 j m/s
Si on insère toutes les quantités dans l’équation 8.2, on obtient
³
→
−
→´ ³
−
→´
−
→
−
−
→
→
v × B = e 1,91 × 106 i − 1,91 × 106 j × −0,12 × 10−4 k
F B = q−
¡ ¢³
→
−
→´ ³
−
→´
−
−
→
(i)
F B = e 102 1,91 i − 1,91 j × −0,12 k
Rappelons que, selon la section 2.5 du tome 1, le produit vectoriel de deux vecteurs
correspond à
→
−
→
−
→
−
→
−
−
→
v × B = (vy Bz − vz By ) i + (vz Bx − vx Bz ) j + (vx By − vy Bx ) k
(ii)
Si on utilise l’équation (ii), la force magnétique calculée à l’équation (i) est
¡ ¢h
→
−
→
−
→i
−
−
→
F B = e 102 (−1,91 (−0,12)) i + (−1,91 (−0,12)) j + (0) k =⇒
¢¡ ¢³
¡
→
−
→´ ³
−
→
−
→´
−
−
→
F B = 1,6 × 10−19 102 0,229 i + 0,229 j = 3,66 i + 3,66 j × 10−18 N
Le module de cette force est
q
FB = (3,66 × 10−18 )2 + (3,66 × 10−18 )2 = 5,18 × 10−18 N
E4.
Et, d’après ses composantes, on constate qu’elle est dirigée au nord de l’est .
→
−
→
−
On donne q = 1 µC, v = 106 m/s et B = 5,00 × 10−2 j T, si 1 G = 10−4 T.
Au moyen de la figure 8.45, on voit que
→
−
→
−
−
→
v 1 = v i = 1 × 106 i m/s
→ −
−
→ −
→
Au moyen de l’équation 8.2, en se rappelant que i × j = k , on obtient
³
→´ ³
−
→´
−
→
−
−
→
→
=⇒
v 1 × B = q 1 × 106 i × 5,00 × 10−2 j
F B1 = q −
³
´
¢¡
¢¡
¢ −
¡
→ −
→
→
−
−
→
→
−
i × j
=⇒ F B1 = 0,0500 k N
F B1 = 1 × 10−6 1 × 106 5,00 × 10−2
Selon la figure 8.45, on trouve
¢ ³ √2 ´ −
¢ ³ √2 ´ −
¡
→ ¡
→
→
−
→
−
→
−
6
v 2 = −v cos (45◦ ) i + v sin (45◦ ) j = − 1 × 106
i
+
1
×
10
j =⇒
2
2
´
³
→
−
→
−
−
→
v 2 = −7,07 × 105 i + 7,07 × 105 j m/s
→ −
−
→
→
−
→ −
−
→
Au moyen de l’équation 8.2, en se rappelant que i × j = k et que j × j = 0, on
obtient
³
→
−
→´ ³
−
→´
−
→
−
−
→
→
v 2 × B = q −7,07 × 105 i + 7,07 × 105 j × 5,00 × 10−2 j
=⇒
F B2 = q −
´
³
¡
¢¡
¢¡
¢ −
→ −
→
→
−
→
−
−
→
i × j
=⇒ F B2 = −0,0354 k N
F B2 = 1 × 10−6 −7,07 × 105 5,00 × 10−2
D’après la figure 8.45, on obtient
¢ ³ √2 ´ −
¢ ³ √2 ´ −
→ ¡
→
→
−
→ ¡
−
→
−
6
i
−
1
×
10
k =⇒
v 3 = v cos (45◦ ) i − v sin (45◦ ) k = 1 × 106
2
2
´
³
→
−
→
−
−
→
v 3 = 7,07 × 105 i − 7,07 × 105 k m/s
2
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
E5.
Au moyen de l’équation 8.2, en faisant appel à l’équation (ii) de l’exercice 3, on trouve
³
→
−
→´ ³
−
→´
−
→
−
→
−
→
=⇒
F B3 = q −
v 3 × B = q 7,07 × 105 i − 7,07 × 105 k × 5,00 × 10−2 j
³
´
³
´
¡ ¢
→
−
→
−
→
−
−
→
F B3 = q 103 7,07 i − 7,07 k × j
=⇒
¡ 3¢ h
→
−
→i
−
−
→
(7,07 (5,00)) i + (7,07 (5,00)) k =⇒
F B3 = q 10
³−
¡
¢¡ ¢³
→ −
→´
→
−
→´
−
→
−
→
−
=⇒ F B3 = 0,0354 i + k N
F B3 = 1 × 10−6 103 35,4 i + 35,4 k
→
−
On cherche le champ magnétique B, dont l’orientation conduit aux situations décrites
dans ces deux figures :
°−
° °→ ° ° ° ° °
°→ ° °−
°
→
→
v 1 ° = °−
v 2° .
L’énoncé de la question indique que ° F B1 ° = ° F B2 ° et °−
Comme la charge est positive, la direction de la force magnétique est est identique à celle
→
−
→
−
→
−
→
→
→
de −
v × B. Selon la règle de la main droite, il faut tourner de −
v 1 à B ou de −
v 2 à B dans
un plan perpendiculaire à chacun des vecteurs forces. Dans les deux figures, une flèche
→
−
→
−
indique le sens nécessaire pour obtenir l’orientation adéquate de F B1 et F B2 . Dans les
deux cas, la rotation s’effectue dans le plan xy.
De plus,
°−
° °→ °
°→ °
°→ °
°→ ° °−
°
v 1 ° sin θ1 = |q| °−
v 2 ° sin θ2 =⇒ θ1 = θ2
° F B1 ° = ° F B2 ° =⇒ |q| °−
Ainsi, le champ magnétique ne peut se trouver qu’à mi-chemin entre les deux vecteurs
→
−
→
→
vitesse pour que l’angle θ entre −
v et B soit le même dans les deux cas. Comme −
v 1 est
→
v 2 est orientée selon l’axe des y positifs, on conclut
à 30◦ de l’axe des x positifs et que −
→
−
que B est dans le plan xy, à 60,0◦ de l’axe des x
E6.
On donne q = −0,25 µC et v = 2 × 106 m/s. D’après la figure 8.46, on note que les
composantes de la vitesse sont
¢ ³ √2 ´ −
¢ ³ √2 ´ −
→ ¡
→
→
−
→ ¡
−
−
→
6
i
+
2
×
10
k =⇒
v = v cos (45◦ ) i + v sin (45◦ ) k = 2 × 106
2
2
´
³
→
−
→
−
−
→
v = 1,41 × 106 i + 1,41 × 106 k m/s
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
3
Le module du champ magnétique est B = 0,03 T, mais son orientation est inconnue.
→
−
→
−
→
−
(a) On donne B = B k = 0,03 k T. Au moyen de l’équation 8.2, en se rappelant que
−
→ −
→
→
−
→ →
−
−
i × k = − j et que k × k = 0, on obtient
³
→
−
→´ ³
−
→´
−
→
−
→
−
→
v × B = q 1,41 × 106 i + 1,41 × 106 k × 0,03 k
F B = q−
=⇒
³
´
¡
¢
¡
¢
→
−
→ −
−
→
→
−
−
→
=⇒ F B = 0,0106 j N
F B2 = −0,25 × 10−6 1,41 × 106 (0,03) i × k
→
−
→
−
(b) On donne F B = 4 × 10−3 j N. Comme la force magnétique est orientée selon l’axe des y
positifs, le champ magnétique doit se trouver dans le plan xz pour être perpendiculaire
→
−
→
à la force. On cherche l’angle θ entre −
v et B au moyen de l’équation 8.1 :
¡
¢¡
¢
FB = |q| vB sin θ =⇒ 4 × 10−3 = 0,25 × 10−6 2 × 106 (0,03) sin θ =⇒
sin θ =
4×10−3
(0,25×10−6 )(2×106 )(0,03)
= 0,2667 =⇒ θ = arcsin (0,2667)
Les deux solutions de cette équation sont θ = 15,5◦ et 164,5◦ .
→
−
→
−
−
Comme F B est orientée selon l’axe des y positifs et que q < 0, →
v × B est orientée selon
→
−
→
l’axe des y négatifs. La règle de la main droite implique une rotation de −
v vers B en
direction de l’axe des z positifs de la figure 8.46. Si on choisit la première valeur de θ, en
E7.
E8.
rappelant que 45◦ − 15,5◦ = 29,5◦ , alors on en déduit que
→
−
→
v
B est orienté à 29,5◦ de l’axe des z positifs dans le plan xz, en direction de −
³ −
´
→
→
−
→
−
→
On donne q = −4 µC, −
v = 2,0 i − 3,0 j + 1,0 k × 106 m/s et
→
→
−
→´
−
−
→ ³ −
B = 2,0 i + 5,0 j − 3,0 k × 10−2 T. Au moyen de l’équation 8.2, en faisant appel à
l’équation (ii) de l’exercice 3, on obtient
¡ ¢³ −
→
→
−
→´ ³ −
−
→
→
−
→´
−
→
−
−
→
→
v × B = q 104 2,0 i − 3,0 j + 1,0 k × 2,0 i + 5,0 j − 3,0 k
=⇒
F B = q−
h
¡
¢
→
−
→
−
F B = q 104 (−3,0 (−3,0) − 1,0 (5,0)) i +
→
−
→i
−
(1,0 (2,0) − 2,0 (−3,0)) j + (2,0 (5,0) − (−3,0) (2,0)) k =⇒
¡
¢¡ ¢³ −
→
→
−
→´
−
→
−
=⇒
F B = −4 × 10−6 104 4,0 i + 8,0 j + 16,0 k
³
´
→
−
→
−
→
−
→
−
F B = −0,160 i − 0,320 j − 0,640 k N
³ −
³ −
→
→´
−
→ −
→
→´
−
→
−
→
On donne q = −2 µC, −
v = − i + 3 j × 106 m/s et F B = 3,0 i + j + 2,0 k N.
Le champ magnétique inconnu ne possède que deux composantes, soit
→
−
→
−
−
→
B = By j + Bz k
Au moyen de l’équation 8.2, en faisant appel à l’équation (ii) de l’exercice 3, on obtient
−
→
→
−
→
F B = q−
v × B =⇒
³ −
³
→
−
→´ ³ −
−
→
→´
−
→ −
→
→´
−
=⇒
3,0 i + j + 2,0 k = q −1,0 × 106 i + 3 × 106 j × By j + Bz k
4
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
³ −
¢³
→ −
→
→´ ¡
−
→
−
→´ ³ −
−
→
→´
−
3,0 i + j + 2,0 k = −2,0 × 10−6 −1,0 × 106 i + 3 × 106 j × By j + Bz k =⇒
³ −
→
→´
−
→ −
→
→´ ³ −
−
→
→´ ³ −
−
=⇒
3,0 i + j + 2,0 k = 2,0 i − 6,0 j × By j + Bz k
i
³ −
´
h
→
−
→
−
→
−
→ −
→
→
−
3,0 i + j + 2,0 k = −6,0Bz i − 2,0Bz j + 2,0By k
Lorsque deux vecteurs sont égaux, les composantes doivent être égales. On en conclut
E9.
facilement que By = 1,0 T et Bz = −0,5 T, c’est-à-dire
³
→
−
→´
−
−
→
B=
1,00 j − 0,500 k T
³ −
→
−
→
→´
−
→
−
→
−
On donne q = −e, B = −1,2 k T et F B = −2 i + 6 j × 10−13 N.
→
−
→
−
→
La vitesse inconnue ne possède que deux composantes, soit −
v = vx i + vy j .
Au moyen de l’équation 8.2, en faisant appel à l’équation (ii) de l’exercice 3, on obtient
→
−
−
→
→
v × B =⇒
F B = q−
³ −
³ −
→
→´ ³
−
→´
−
→
→´
−
=⇒
−2 i + 6 j × 10−13 = q vx i + vy j × −1,2 k
´
³
³
³ −
´
¡
¢
→
−
→
−
→´
−
→
→
−
=⇒
−2 i + 6 j × 10−13 = −1,6 × 10−19 vx i + vy j × −1,2 k
´
³
´
³ −
´
³
¡
¢
→
−
→
−
→
−
→
→
−
=⇒
−2 i + 6 j = −1,6 × 10−6 vx i + vy j × −1,2 k
i
³ −
´
h
¡
¢
→
−
→
−
→
→
−
−2 i + 6 j = −1,6 × 10−6 vy (−1,2) i − vx (−1,2) j
Lorsque deux vecteurs sont égaux, les composantes doivent être égales, ce qui implique
que
vx =
−6
(−1,6×10−6 )(−1,2)
= −3,13 × 106 m/s
−2
(−1,6×10−6 )(−1,2)
= −1,04 × 106 m/s
³
→
−
→´
−
→
Donc −
v =
−3,13 i − 1,04 j × 106 m/s
→
−
→
−
→
−
→
E10.
On donne q = −e, −
v = 106 i m/s et F B = 4 × 10−14 j N.
→
−
(a) Sans faire de calculs, on sait que B doit se trouver dans le plan xz pour être perpendi→
−
culaire à F B . Pour en savoir plus, on utilise l’équation 8.2, en faisant appel à l’équation
vy =
(ii) de l’exercice 3 :
→
−
→
−
→
F B = q−
v × B =⇒
³ −
→
−
→´ ³ −
→
→
−
→´
−
=⇒
4 × 10−14 j = q 106 i × Bx i + By j + Bz k
h ¡ ¢ −
¢
¢
¡
¡
→
−
→
→i
−
4 × 10−14 j = −1,6 × 10−19 − 106 Bz j + 106 By k
Lorsque deux vecteurs sont égaux, les composantes doivent être égales, ce qui confirme
que By = 0 et permet de calculer que
Bz =
4×10−14
(−1,6×10−19 )(−106 )
= 0,250 T
Il est impossible de déduire quoi que ce soit sur la composante Bx du champ magnétique,
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
5
car elle n’apparaît pas dans cette équation.
→
−
En résumé, B est dans le plan xz, Bx est inconnu et Bz = 0,250 T
→
−
→
(b) Si le module de la force est maximal, c’est que l’angle entre −
v et B est de 90◦ . En tenant
E11.
E12.
E13.
6
compte de la solution de la partie (a), il s’ensuit que Bx = 0 et que
→
−
−
→
B = 0,250 k T
→
−
On donne q = e, et B est inconnu.
³ −
→
−
→
→´
−
→
−
→
→
v 2 est orientée selon
Si −
v 1 = 2 i + 3 j × 106 m/s, F B1 = −1,28 × 10−13 k N. Si −
→
−
l’axe des z positifs, F B2 est orientée selon l’axe des x positifs.
→
−
→
Comme q > 0, la force magnétique est orientée dans le même sens que le produit −
v × B.
→
−
→
L’information sur −
v 1 et F B1 permet de conclure que le vecteur champ magnétique se
→
−
→
trouve dans le plan xy et que Bz = 0. Toutefois, l’information sur −
v 2 et F B2 permet de
→
−
déduire que B doit être perpendiculaire à l’axe des x, ce qui implique que Bx = 0. Des
→
−
→
−
deux situations, on conclut que B = By j . Au moyen de l’équation 8.2, en se rappelant
→ −
−
→ −
→
→ −
−
→
que i × j = k et que j × j = 0, on obtient
→
−
−
→
→
v 1 × B =⇒
F B1 = q −
³
→
−
→
−
→´ ³ −
−
→´
=⇒
−1,28 × 10−13 k = q 2 × 106 i + 3 × 106 j × By j
³
´
³
¡
¢
¡
¢
→
−
→´
−
→
−
→
−
−1,28 × 10−13 k = 1,6 × 10−19 106 2 i + 3 j × By j
=⇒
³
´
¡
¢¡ ¢
¢ −
→ ¡
−
→
→ −
−
→
−1,28 × 10−13 k = 1,6 × 10−19 106 (2By ) i × j = 3,2 × 10−13 By k =⇒
−13
→
−
→
−
= −0,400 T =⇒ B = −0,400 j T
By = −1,28×10
3,2×10−13
En coordonnées cartésiennes, comme à l’exemple 8.3c, l’énoncé de la question implique
→
−
→
−
→
−
→
−
que
= 1 i m, pour I = 103 A, et que B = 0,5 × 10−4 j T, si 1 G = 10−4 T. Au
→ −
−
→ −
→
moyen de l’équation 8.3, en se rappelant que i × j = k , on obtient
→ −
−
→´ ³−
→´
→ ¡ ¢³ −
−
→
=⇒
F B = I × B = 103 1 i × j
³
´
¢ −
¡ ¢¡
→ −
→
→
−
−
→
i × j = 0,0500 k N
F B = 103 0,5 × 10−4
→
−
→
−
On donne B 1 = −B1 k , et la boucle de la figure 8.47 est parcourue par un courant I.
→
−
→
−
→ −
−
→
→
−
Si 1 = d i , selon l’équation 8.3, en se rappelant que i × k = − j , on trouve
³−
³ −
→ −
→´
→´
−
→
−
→
−
→´ ³
−
→
→
−
→
−
F B1 = I 1 × B 1 = I d i × −B1 k = −IdB1 i × k
=⇒ F B1 = IdB1 j
→
−
→
−
→ −
−
→ −
→
Si 2 = d j , en se rappelant que j × k = i , on trouve
³ −
³−
→ −
→´
→´
−
→
−
→
−
→´ ³
−
→
→
−
→
−
=⇒ F B1 = −IdB1 i
F B2 = I 2 × B 1 = I d j × −B1 k = −IdB1 j × k
→
−
→
−
→
−
Si 3 = −d i − d j , on a
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
E14.
E15.
E16.
³−
³ −
→ −
→ −
→ −
→´
→´
−
→
−
→
→´ ³
−
→
−
−
→
=⇒
F B3 = I 3 × B 1 = I −d i − d j × −B1 k = IdB1 i × k + j × k
³
´
³
´
→ −
−
→
→ −
−
→
−
→
→
−
=⇒ F B3 = IdB1 i − j
F B3 = IdB1 − j + i
→
−
→
−
On donne B 2 = −B2 i , et la boucle de la figure 8.47 est parcourue par un courant I.
→
−
→
−
→ −
−
→
Si 1 = d i , selon l’équation 8.3, en se rappelant que i × i = 0, on trouve
³−
³ −
→ −
→´
→´
−
→
−
→´ ³
→
−
−
→
→
−
=⇒ F B1 = 0
F B1 = I 1 × B 2 = I d i × −B2 i = −IdB2 i × i
→
−
→
−
→ −
−
→
→
−
Si 2 = d j , en se rappelant que j × i = − k , on obtient
³−
³ −
→ −
→´
→´
−
→
−
→
−
→´ ³
→
−
−
→
→
−
=⇒ F B1 = IdB2 k
F B2 = I 2 × B 2 = I d j × −B2 i = −IdB2 j × i
→
−
→
−
→
−
Si 3 = −d i − d j , on a
³−
³ −
→´
−
→ −
→ −
→ −
→´
→
−
→
→´ ³
−
→
−
−
→
=⇒
F B3 = I 3 × B 2 = I −d i − d j × −B2 i = IdB2 i × i + j × i
³
´
→
−
→
−
→
−
−
→
=⇒ F B3 = −IdB2 k
F B3 = IdB2 − k
→
−
→
−
On donne B 3 = B3 j , et la boucle de la figure 8.47 est parcourue par un courant I.
→
−
→
−
→ −
−
→ −
→
Si 1 = d i , selon l’équation 8.3, en se rappelant que i × j = k , on trouve
³−
³ −
→ −
→´
→
−
→´ ³ −
→´
→
−
→
−
−
→
→
−
=⇒ F B1 = IdB3 k
F B1 = I 1 × B 3 = I d i × B3 j = IdB3 i × j
→
−
→
−
→ −
−
→
Si 2 = d j , en se rappelant que j × j = 0, on a
³−
³ −
→ −
→´
→
−
→´ ³ −
→´
→
−
−
→
→
−
=⇒ F B1 = 0
F B2 = I 2 × B 3 = I d j × B3 j = IdB3 j × j
→
−
→
−
→
−
Si 3 = −d i − d j , on obtient
³−
³ −
→ −
→ −
→ −
→´
→
−
→
→´ ³ −
−
→´
→
−
−
→
=⇒
F B3 = I 3 × B 3 = I −d i − d j × B3 j = −IdB3 i × j + j × j
³
´
→
−
→
−
−
→
→
−
=⇒ F B3 = −IdB3 k
F B3 = −IdB3 k
→
−
→
−
On donne = 15 cm, m = 30 g et B = 0,25 j . La figure qui suit reprend la figure 8.48
du manuel. Elle montre les deux orientations possibles de la force magnétique subie par
la tige, selon le sens du courant, ainsi que son poids, et la force normale qui vient du plan
incliné :
³P −
´
→
Si la tige doit être à l’équilibre
F = 0 , la force magnétique doit être orientée vers la
→
−
droite, comme F B . On en conclut à partir de la règle de la main droite et de l’équation
→
−
→
−
8.3 que
= − k . Autrement dit, le courant est orienté selon l’axe des z négatifs .
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
7
On trouve l’intensité I du courant au moyen de la figure qui suit, où l’on montre les
composantes de la force magnétique et du poids qui sont parallèles à la surface du plan
incliné, selon un axe s dirigé vers le haut :
Le module de la force magnétique est FB = I B sin (90◦ ) = I B, et l’équilibre des forces
implique que
P
Fs = −mg sin (37◦ ) + FB cos (37◦ ) = 0 =⇒ mg sin (37◦ ) = I B cos (37◦ ) =⇒
(30×10−3 )(9,8)
◦
◦
I = mg
B tan (37 ) = (15×10−2 )(0,25) tan (37 ) =⇒ I = 5,91 A
E17.
On donne B = 0,8 × 10−4 T, si 1 G = 10−4 T. En coordonnées cartésiennes, comme
→
−
→
−
à l’exemple 8.3c, l’énoncé de la question implique que
= −1 i m, pour I = 800 A.
Comme le champ magnétique est orienté à 60◦ vers le bas sous la direction nord, ses
composantes sont
¢¡ ¢−
¢ ³ √3 ´ −
→
→
−
→ ¡
−
→ ¡
−
→
k =⇒
B = B cos (60◦ ) j − B sin (60◦ ) k = 0,8 × 10−4 12 j − 0,8 × 10−4
2
´
³
→
−
→
−
−
→
B = 0,400 × 10−4 j − 0,693 × 10−4 k T
→ −
−
→ −
→
→ −
−
→
→
−
D’après l’équation 8.3, en se rappelant que i × j = k et que i × k = − j , on trouve
³ −
→ −
−
→´ ³
→
−
→´
−
→
−
→
=⇒
F B = I × B = 800 −1 i × 0,400 × 10−4 j − 0,693 × 10−4 k
³
³−
³−
→ −
→´
→ −
→´´ ³
→
−
→´
−
−
→
= −0,0320 k − 0,0554 j N
F B = 0,0800 −0,400 i × j + 0,693 i × k
q
Le module de cette force est FB = (−0,0320)2 + (−0,0554)2 = 0,0640 N, et l’angle
qu’elle forme avec l’axe des y négatifs est donné par
tan θ =
|Bz |
|By |
=
0,0320
0,0554
= 0,577 =⇒ θ = 30,0◦
En résumé, la force par unité de longueur est
FB
E18.
8
=
0,0640
1
= 0,0640 N/m directement vers le sud, à 30,0◦ sous l’horizontale
On donne I = 3 A, = 80 cm et B = 0,6 T. Au moyen de la figure 8.49, on voit que
−
→
→
−
→
−
= − i = −0,80 i m
→
−
→
−
→
−
→
−
−
→
B = B cos (30◦ ) i − B sin (30◦ ) j = (0,6) cos (30◦ ) i − (0,6) sin (30◦ ) j =⇒
→
−
→´
−
−
→ ³
B = 0,520 i − 0,300 j T
→ −
−
→
→ −
−
→ −
→
D’après l’équation 8.3, en se rappelant que i × i = 0 et que i × j = k , on obtient
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
³
→ −
−
→
−´ ³
→
−
→´
−
→
−
→
=⇒
F B = I × B = 3 −0,80 i × 0,520 i − 0,300 j
´
³
−
→ −
→
→
−
−
→
F B = 3 (0,24) i × j = 0,720 k N
→
−
→
−
→
−
→
−
E19.
On donne I = 6 A,
= 0,45 k m et F B = −0,05 i N.
→
→
−
→ −
−
−
→
(a) Si B⊥ et que la force est orientée selon l’axe des x négatifs, B = By j ; le champ
magnétique ne possède donc qu’une seule composante, selon y.
→ −
−
→
→
−
Si on utilise l’équation 8.3, en se rappelant que k × j = − i , on trouve
→ −
−
→
−
→
F B = I × B =⇒
³−
³
→ −
→´
→
−
→´ ³ −
−
→´
→
−
−0,05 i = 6 0,45 k × By j = 6 (0,45) By k × j = −2,70By i =⇒
→
−
→
−
By = −0,05
−2,70 = 0,0185 T =⇒ B = 0,0185 j T
→
−
(b) Le vecteur B forme un angle de 30◦ avec l’axe des z positifs. Cet angle est aussi celui
→
−
que forme ce vecteur avec le vecteur , ce qui permet de calculer le module de B avec
l’équation 8.4 :
FB = I B sin θ =⇒ 0,05 = 6 (0,45) B sin (30◦ )
=⇒ B =
0,05
6(0,45) sin(30◦ )
= 0,0370 T
(i)
→
−
→
−
→
−
Comme la force magnétique est orientée selon l’axe des x négatifs, B = By j + Bz k .
→ −
−
→
→
−
→ −
−
→
D’après l’équation 8.3, en se rappelant que k × j = − i et que k × k = 0, on trouve
→ −
−
→
−
→
F B = I × B =⇒
³
³−
→
−
→´ ³ −
−
→ −
→´
→
→´
−
→
−
−0,05 i = 6 0,45 k × By j + Bz k = 6 (0,45) By k × j = −2,70By i =⇒
By =
−0,05
−2,70
= 0,0185 T
(ii)
Si on combine les résultats (i) et (ii), on obtient
q
q
B 2 = By2 + Bz2 =⇒ Bz = B 2 − By2 = (0,0370)2 − (0,0185)2 = 0,0320 T
→
−
On choisit la racine positive puisque B est orientée à 30◦ de l’axe des z positifs.
³
→
−
−
→´
→
−
Finalement, B =
0,0185 j + 0,0320 k T
On donne a = 2 cm, c = 5 cm, B = 0,3 T et I = 8 A dans le sens indiqué à la figure
E20.
8.50. D’après la même figure et en tenant compte du sens de I, on trouve
→
−
→
−
→
−
haut = −a i = −0,02 i m
−
→
→
−
→
−
bas = a i = 0,02 i m
→
−
→
−
→
−
gauche = −c j = −0,05 j m
→
−
→
−
→
−
droit = c j = 0,05 j m
→
−
→
−
→
−
(a) On donne B 1 = B i = 0,3 i T. On utilise l’équation 8.3, que l’on modifie en multipliant
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
9
le terme de droite par N = 25 pour tenir compte du nombre de spires :
³
→
−
→´ ³ −
−
→´
→
−
→
−
→
−
=⇒ F haut = 0
F haut = N I haut × B 1 = 25 (8) −0,02 i × 0,3 i
³
→
−
→´ ³ −
−
→´
→
−
→
−
→
−
=⇒ F bas = 0
F bas = N I bas × B 1 = 25 (8) 0,02 i × 0,3 i
³
→
−
→´ ³ −
−
→´
→
−
→
−
=⇒
F gauche = N I gauche × B 1 = 25 (8) −0,05 j × 0,3 i
³
´
→ −
−
→
−
→
=⇒
F gauche = 25 (8) (−0,05) (0,3) j × i
³
´
→
−
→
−
→
−
→
−
F gauche = 25 (8) (−0,05) (0,3) − k
=⇒ F gauche = 3,00 k N
³
³−
→
−
→´ ³ −
−
→´
→ −
→´
→
−
→
−
=⇒
F droit = N I droit × B 1 = 25 (8) 0,05 j × 0,3 i = 25 (8) (0,05) (0,3) j × i
³
´
→
−
→
−
−
→
→
−
=⇒ F droit = −3,00 k N
F droit = 25 (8) (0,05) (0,3) − k
Avant de calculer le moment de force, on définit le moment magnétique du cadre avec
l’équation 8.7. Si on tient compte de l’orientation du cadre et de la règle de la main droite,
→
−
→
on trouve que −
u n = k et
→
−
→
−
→
−
→
→
−
µ = N IA−
u n = N I (ac) k = 25 (8) (0,02) (0,05) k = 0,200 k A·m2
En utilisant l’équation 8.8, on obtient
³
³−
→ −
→´
→
−
→´ ³ −
−
→´
→
−
→
→
−
→
=⇒ −
τ = 0,0600 j N·m
τ =−
µ × B 1 = 0,200 k × 0,3 i = 0,0600 k × i
→
−
→
−
→
−
(b) On donne B 2 = −B k = −0,3 k T. On utilise l’équation 8.3 modifiée :
³
→
−
→´ ³
−
→´
−
→
−
−
→
=⇒
F haut = N I haut × B 2 = 25 (8) −0,02 i × −0,3 k
³
´
→ −
−
→
−
→
=⇒
F haut = 25 (8) (−0,02) (−0,3) i × k
³
´
→
−
→
−
−
→
→
−
=⇒ F haut = −1,20 j N
F haut = 25 (8) (−0,02) (−0,3) − j
³
→
−
→´ ³
−
→´
−
→
−
→
−
=⇒
F bas = N I bas × B 2 = 25 (8) 0,02 i × −0,3 k
³
´
→ −
−
→
→
−
=⇒
F bas = 25 (8) (0,02) (−0,3) i × k
³
´
−
→
→
−
→
−
→
−
=⇒ F bas = 1,20 j N
F bas = 25 (8) (0,02) (−0,3) − j
³
→
−
→´ ³
−
→´
−
→
−
→
−
=⇒
F gauche = N I gauche × B 2 = 25 (8) −0,05 j × −0,3 k
³
´
→ −
−
→
−
→
=⇒
F gauche = 25 (8) (−0,05) (−0,3) j × k
³
´
→
−
→
−
→
−
−
→
=⇒ F gauche = 3,00 i N
F gauche = 25 (8) (−0,05) (−0,3) i
³
→
−
→´ ³
−
→´
−
→
−
→
−
=⇒
F droit = N I droit × B 2 = 25 (8) 0,05 j × −0,3 k
³
´
→ −
−
→
→
−
=⇒
F droit = 25 (8) (0,05) (−0,3) j × k
³
´
→
−
→
−
→
−
−
→
=⇒ F droit = −3,00 i N
F droit = 25 (8) (0,05) (−0,3) i
→
−
→
→
τ =0
Finalement, comme le vecteur B 2 est parallèle à −
µ , on trouve que −
→
−
→
−
E21.
On donne a = 20 cm, c = 50 cm, N = 16 spires, B = 0,5 i T et I = 10 A dans le sens
indiqué à la figure 8.51.
10
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
(a) Selon la même figure et en tenant compte du sens de I, on a
−
→
→
→
→
→
◦ −
◦ −
◦ −
◦ −
1 = −a cos (30 ) i − a sin (30 ) j = −0,20 cos (30 ) i − 0,20 sin (30 ) j =⇒
³
−
→
→
−
→´
−
m
1 = −0,173 i − 0,100 j
−
→
→
−
→
−
2 = −c k = −0,50 k m
−
→
→
→
→
→
◦ −
◦ −
◦ −
◦ −
3 = a cos (30 ) i + a sin (30 ) j = 0,20 cos (30 ) i + 0,20 sin (30 ) j =⇒
³
→
−
→´
−
−
→
=
0,173
i
+
0,100
j m
3
−
→
→
−
→
−
4 = c k = 0,50 k m
Pour chaque côté, on calcule la force magnétique en utilisant l’équation 8.3, que l’on
modifie pour tenir compte du nombre de spires :
³
→
−
→
−
→´ ³ −
−
→´
→
−
−
→
=⇒
F B1 = N I 1 × B = 16 (10) −0,173 i − 0,100 j × 0,5 i
´
³
³
→ −
−
→
→´
−
−
→
=⇒
F B1 = 16 (10) (−0,100) (0,5) j × i = 16 (10) (−0,100) (0,5) − k
→
−
→
−
F B1 = 8,00 k N
³
³−
→ −
−
→´ ³ −
−
→´
→ −
→´
→
→
−
=⇒
F B2 = N I 2 × B = 16 (10) −0,50 k × 0,5 i = 16 (10) (−0,50) (0,5) k × i
³
´
→
−
→
−
→
−
→
−
=⇒ F 2 = −40,0 j N
F B2 = 16 (10) (−0,50) (0,5) j
³
→
−
→
−
→´ ³ −
−
→´
→
−
→
−
=⇒
F B3 = N I 3 × B = 16 (10) 0,173 i + 0,100 j × 0,5 i
³
´
³
→ −
−
→
→´
−
−
→
=⇒
F B3 = 16 (10) (0,100) (0,5) j × i = 16 (10) (0,100) (0,5) − k
→
−
→
−
F B3 = −8,00 k N
³
³−
→
−
→´ ³ −
−
→´
→ −
→´
→
−
→
−
=⇒
F B4 = N I 4 × B = 16 (10) 0,50 k × 0,5 i = 16 (10) (0,50) (0,5) k × i
³
´
→
−
→
−
→
−
−
→
=⇒ F 4 = 40,0 j N
F B4 = 16 (10) (0,50) (0,5) j
−
(b) On reproduit la figure 8.51 vue d’au-dessus pour montrer le vecteur →
u n associé au cadre
et au sens du courant :
°→ °
→
u n sont
u n ° = 1, les composantes de −
Comme °−
°
°
°
°
→
−
→
−
→
−
→
−
→
−
−
→
u n ° sin (30◦ ) i − °→
u n ° cos (30◦ ) j = 0,500 i − 0,866 j
u n = °−
On obtient le vecteur moment magnétique avec l’équation 8.7 :
³
→
−
→´
−
→
−
→
µ = N IA−
u n = N I (ac) 0,500 i − 0,866 j
=⇒
³
³
´
→
−
→´
−
→
−
→
−
−
→
8,00 i − 13,9 j A·m2
µ = 16 (10) (0,20) (0,50) 0,500 i − 0,866 j =
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
11
(c) En utilisant l’équation 8.8, on obtient
³−
→
−
→´ ³ −
−
→´
→ −
→´
→ ³
−
→
−
→
τ =−
µ × B = 8,00 i − 13,9 j × 0,5 i = (−13,9) (0,5) j × i
=⇒
→
−
−
→
τ = 6,95 k N·m
E22.
On donne B = 0,2 T, I = 10 A, a = 0,10 m et A = a2 = 0,01 m2 . On suppose qu’il
s’agit de huit bobines comportant une spire chacune, ce qui est équivalent à une bobine
comportant huit spires; donc N = 8. Comme dans la figure 8.23a, le plan de chaque
→
−
bobine est perpendiculaire au champ B, de sorte que θ = 90◦ dans l’équation 8.6 :
(a) τ = N IAB sin θ = (8) (10) (0,01) (0,2) sin (90◦ ) = 0,160 N·m
(b) On exprime la vitesse angulaire en radian par seconde :
¢ ¡ 2π ¢ ¡ 1 min ¢
¡
tours
× 1 tour × 60 s = 125,7 rad/s
ω = 1200
1 min
On calcule la puissance mécanique instantanée avec l’équation 11.27 du tome 1 :
P = τ ω = (0,160) (125,7) = 20,1 W
E23.
On donne I = 5 A et r = 2 cm, le rayon du cadre circulaire (N = 1) dont l’aire est
A = πr2 = π (0,02)2 = 4π × 10−4 m2 . On donne aussi B = 0,06 T et θ = 30◦ , l’angle
entre l’axe du cadre et le champ magnétique. Cette dernière valeur ne correspond pas
→
−
→
nécessairement à l’angle entre le vecteur −
µ et le champ magnétique B, qui pourrait être
de 150◦ . Toutefois, on sait que sin (30◦ ) = sin (150◦ ), de sorte qu’en utilisant l’équation
8.6, on obtient
¢
¡
τ = N IAB sin θ = (1) (5) 4π × 10−4 (0,06) sin (30◦ ) = 1,88 × 10−4 N·m
E24. (a) La boucle possède une aire A =
d2
2 .
Si on tient compte de l’orientation de la boucle
→
−
→
(N = 1) et de la règle de la main droite dans la figure 8.47, −
u n = k . Selon l’équation
8.7, on trouve
³ 2´→
−
→
−
d
k = 12 Id2 k
2
→
−
→
−
(b) Selon l’équation 8.8, pour B = −B i , on obtient
³−
→ −
→´
→´ ³
−
→´
−
→
−
→ ³
−
−
→
→
τ =−
µ × B = 12 Id2 k × −B i = − 12 IBd2 k × i = − 12 IBd2 j
→
−
→
µ = N IA−
un = I
E25.
On donne r = 4 cm, le rayon du cadre circulaire (N = 1) ; donc
³ −
→
→´
−
→
u n = 0,6 i − 0,8 j et
A = πr2 = 16π × 10−4 m2 . On donne aussi I = 2,8 A, −
→
→´
−
−
→ ³ −
B = 0,2 i − 0,4 k T.
(a) On calcule d’abord le moment magnétique avec l’équation 8.7 :
→
−
→
µ = N IA−
u n =⇒
12
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
¡
¢³ −
→
→´ ³
−
→
−
→´
−
−
→
µ = (1) (2,8) 16π × 10−4 0,6 i − 0,8 j = 8,44 i − 11,3 j × 10−3 A·m2
Selon l’équation 8.8, en utilisant l’équation (ii) de l’exercice 3, on obtient
→
−
→´ ³ −
−
→
→´
−
→ ³
−
→
−
→
τ =−
µ × B = 8,44 × 10−3 i − 11,3 × 10−3 j × 0,2 i − 0,4 k
=⇒
³
´
³
´
¡
¢
→
−
→
−
→
−
→
−
−
→
τ = 10−3 8,44 i − 11,3 j × 0,2 i − 0,4 k
=⇒
h
¡
¢
→
−
→
−
→i
−
→
−
τ = 10−3 (−11,3) (−0,4) i − (8,44) (−0,4) j − (−11,3) (0,2) k =⇒
³
→
−
→
−
→´
−
→
−
τ =
4,52 i + 3,38 j + 2,26 k × 10−3 N·m
E26.
(b) Au moyen de l’équation 8.9, on trouve
³
→
−
→´ ³ −
−
→
→´
−
→
−
→
U = −−
µ · B = − 8,44 × 10−3 i − 11,3 × 10−3 j · 0,2 i − 0,4 k
=⇒
¢
¡
U = − 8,44 × 10−3 (0,2) = −1,69 mJ
On donne N = 20 spires et a = 2 cm, l’arête de chaque spire; donc
A = a2 = 4 × 10−4 m2 . On donne aussi B = 0,04 T, si 1 G = 10−4 T, I = 2 mA et
φ = 30◦ , la déviation de l’aiguille. Si le galvanomètre est identique à celui de la figure
8.21, la relation entre φ et κ, la constante de torsion, est celle qui a été établie à la section
8.4 :
φ=
NAB
κ I
=⇒ κ =
NAB
φ I
=
20(4×10−4 )(0,04)
30◦
¡
¢
2 × 10−3 = 2,13 × 10−8 N·m/degré
On donne N = 200 spires et a = 2,5 cm, l’arête de chaque spire; donc
E27.
A = a2 = 6,25 × 10−4 m2 . On donne aussi B = 0,05 T, si 1 G = 10−4 T et
κ = 2×10−8 N·m/degré. Si le courant vaut I = 10 µA et que le galvanomètre est identique
à celui de la figure 8.21, la déviation est donnée par la relation établie à la section 8.4 :
¢
200(6,25×10−4 )(0,05) ¡
φ = NAB
10 × 10−6 = 3,13◦
κ I =
2×10−8
On donne q = e, v = 3 × 107 m/s et B = 0,05 T. La masse d’un proton se trouve dans
E28.
les pages liminaires du manuel, soit m = 1,67 × 10−27 kg.
→
−
→
(a) Comme −
v ⊥ B, le rayon de la trajectoire est donné par l’équation établie à la section 8.5 :
(1,67×10−27 )(3×107 )
mv
r = |q|B
= (1,6×10−19 )(0,05) = 6,26 m
(b) En utilisant l’équation 8.11, on obtient
T =
E29.
2πr
v
=
2π(6,26)
3×107
= 1,31 µs
On donne q = −e, K = 1 keV, l’énergie cinétique de l’électron, B = 50 × 10−4 T et
→
−
−
→
v ⊥ B. La masse d’un électron se trouve dans les pages liminaires du manuel, soit
m = 9,1 × 10−31 kg. Rappelons que 1 eV = 1,6 × 10−19 J; donc
´
³
−19 J
= 1,6 × 10−16 J
K = (1 keV) × 1,6×10
1 eV
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
13
On calcule le module de la vitesse de l’électron avec l’équation 7.11 du tome 1, qui définit
l’énergie cinétique :
q
q
2(1,6×10−16 )
=⇒ v = 2K
=
= 1,88 × 107 m/s
m
9,1×10−31
→
−
→
(a) Comme −
v ⊥ B, le rayon de la trajectoire est donné par l’équation établie à la section 8.5 :
K=
r=
mv2
2
mv
|q|B
(9,11×10−31 )(1,88×107 )
=
(1,6×10−19 )(50×10−4 )
= 2,13 cm
(b) Comme il s’agit d’une accélération centripète, on utilise l’équation 4.13 du tome 1 :
ar =
v2
r
2
=
(1,88×107 )
2,13×10−2
= 1,66 × 1016 m/s2
(c) En utilisant l’équation 8.11, on trouve
2πm
|q|B
T =
E30.
=
2π (9,11×10−31 )
(1,6×10−19 )(50×10−4 )
= 7,15 ns
→
−
→
On donne q = e, r = 10 cm, B = 1,0 T et −
v ⊥ B. On sait que m = 1,67 × 10−27 kg.
→
−
→
(a) Comme −
v ⊥ B, le rayon de la trajectoire est donné par l’équation établie à la section 8.5,
de laquelle on extrait le module de la vitesse, puis celui de la quantité de mouvement :
r=
mv
|q|B
=⇒ v =
r|q|B
m
=⇒
¡
¢
p = mv = r |q| B = (0,10) 1,6 × 10−19 (1,0) = 1,60 × 10−20 kg·m/s
(b) Comme v =
p
m,
on trouve
p 2
m
2
(1,60×10−20 )
p2
=
=
= 7,66 × 10−14 J =⇒
2
2m
2(1,67×10−27 )
´
³
¡
¢
1 eV
K = 7,66 × 10−14 J × 1,6×10
= 4,79 × 105 eV
−19 J
→
−
→
E31.
On donne q = e, r = 20 cm, B = 0,8 T et −
v ⊥ B. On sait que m = 1,67 × 10−27 kg.
→
−
→
(a) Comme −
v ⊥ B, le rayon de la trajectoire est donné par l’équation établie à la section 8.5,
K=
mv2
2
=
m(
)
de laquelle on extrait le module de la vitesse :
r=
mv
|q|B
=⇒ v =
r|q|B
m
=
(0,20)(1,6×10−19 )(0,8)
1,67×10−27
= 1,53 × 107 m/s
(b) En utilisant l’équation 8.11, on obtient
T =
2πm
|q|B
=
2π (1,67×10−27 )
(1,6×10−19 )(0,8)
= 8,20 × 10−8 s
(c) En utilisant l’équation 7.11 du tome 1, on trouve
K=
E32.
E33.
mv2
2
2
=
(1,67×10−27 )(1,53×107 )
2
= 1,95 × 10−13 J
On donne L = 2,11 × 10−34 kg·m2 /s. On sait que q = −e et m = 9,1 × 10−31 kg. Si on
utilise le module de l’équation (ii) de l’exemple 8.10, on obtient
¢
(1,6×10−19 ) ¡
e
µ = 2m
L = 2(9,1×10−31 ) 2,11 × 10−34 = 1,85 × 10−23 A·m2
→
−
−
On donne md = 2mp et qd = qp = e. Pour les deux particules, →
v ⊥ B, ce qui implique
que le rayon de leur trajectoire respective est donné par l’équation établie à la section
14
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
8.5, soit r =
mv
|q|B
=⇒ v =
r|q|B
m .
(a) Si le module de leur quantité de mouvement est le même, on a
|qd |B
pd = pp =⇒ md vd = mp vp =⇒ md rd m
= mp
d
rp
rd
rd = rp =⇒
rp |qp |B
mp
=⇒ rd |qd | B = rp |qp | B =⇒
=1
(b) Si le module de leur vitesse est le même, on obtient plutôt
vd = vp =⇒
rd |qd |B
md
=
rp |qp |B
mp
=⇒
rd
md
=
rp
mp
=⇒
rd
2mp
=
rp
mp
rp
rd
=⇒
= 0,500
(c) Si elles ont la même énergie cinétique, on obtient
³
´
³
´
mp v 2
m v2
rp |qp |B 2
|qd |B 2
1
Kd = Kp =⇒ d2 d = 2 p =⇒ 12 md rd m
=
m
=⇒
2 p
mp
d
³ ´2
³ ´2
r2
r2
r2
r2
r2
r
rd
md m
= mp mpp
=⇒ mdd = mpp =⇒ 2md p = mpp =⇒ rp2 = 0,500 =⇒
d
d
rp
rd
= 0,707
On sait que qp = |qé | = e. Si mp = 1,67 × 10−27 kg et que mé = 9,1 × 10−31 kg,
→
−
→
mp = 1,84 × 103 mé . Pour les deux particules, −
v ⊥ B, ce qui implique que le rayon de leur
E34.
trajectoire respective est donné par l’équation établie à la section 8.5, soit
r=
mv
|q|B
=⇒ v =
r|q|B
m
(a) Si le module de leur vitesse est le même, on a
vé = vp =⇒
ré
mé
=
ré |qé |B
mé
rp
1,84×103 mé
rp |qp |B
mp
=
rp
ré
=⇒
=⇒
ré
mé
=
rp
mp
=⇒
= 1,84 × 103
(b) Si elles ont la même énergie cinétique, on obtient
³
´2
³
´
mp v 2
m v2
rp |qp |B 2
1
é |B
=
m
=⇒
Ké = Kp =⇒ é2 é = 2 p =⇒ 12 mé ré |q
mé
2 p
mp
³ ´2
³ ´2
2
2
2
r
rp
r
r2
r2
r
ré
mé m
= mp mpp
=⇒ méé = mpp =⇒ méé = 1,84×10
=⇒ rp2 = 1,84 × 103 =⇒
3m
é
é
é
rp
ré
= 42,9
→
−
−
On donne mα = 4mp , qα = 2qp et rα = rp . Pour les deux particules, →
v ⊥ B, ce qui
E35.
implique que le rayon de leur trajectoire est donné par l’équation établie à la section 8.5,
soit r =
mv
|q|B
=⇒ v =
r|q|B
m .
Le champ magnétique subi par chaque particule n’a pas le
même module.
(a) Si le module de leur vitesse est le même, on obtient
vα = vp =⇒
rα |qα |Bα
mα
=
rp |qp |Bp
mp
=⇒
2|qp |Bα
4mp
=
|qp |Bp
mp
=⇒
1
2 Bα
= Bp =⇒
Bα
Bp
= 2,00
(b) Si le module de leur quantité de mouvement est le même, on obtient
pα = pp =⇒ mα vα = mp vp =⇒ mα rα |qmαα|Bα = mp
|qα | Bα = |qp | Bp =⇒ 2 |qp | Bα = |qp | Bp =⇒
v4
© ERPI
Bα
Bp
rp |qp |Bp
mp
=⇒
= 0,500
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
15
(c) Si elles ont la même énergie cinétique, on trouve
³
´2
³
´2
2
mp v 2
r |q |B
=⇒
Kα = Kp =⇒ mα2vα = 2 p =⇒ 12 mα rα |qmαα|Bα = 12 mp p mpp p
³
´2
³
´2
2
2
2
|qp | Bp2
|qp |2 Bp2
|qp |Bp
(2|qp |)2 Bα
|qα |2 Bα
α
mα |qαm|B
=
m
=⇒
=
=⇒
=
=⇒
p
mp
mα
mp
4mp
mp
α
Bα2 = Bp2 =⇒
E36.
Bα
Bp
= 1,00
On donne q = −e, v = 4 × 106 m/s et B = 0,04 T. On sait que m = 9,1 × 10−31 kg.
→
−
→
L’angle entre −
v et B est de 30◦ . Cette situation est similaire à celle décrite à la figure
8.26 du manuel. La composante de vitesse parallèle au champ magnétique est
¢
¡
vq = v cos (30◦ ) = 4 × 106 cos (30◦ ) = 3,46 × 106 m/s
E37.
Et le pas de la trajectoire est donné par l’équation 8.13 :
¡
¢ 2π(9,1×10−31 )
6
= 3,09 mm
d = vq 2πm
|q|B = 3,46 × 10
(1,6×10−19 )(0,04)
On donne q = e, v = 0,1c = 3,0 × 107 m/s et B = 0,2 × 10−4 T, si 1 G = 10−4 T. On
sait que m = 1,67 × 10−27 kg. La figure qui suit montre la Terre, son champ magnétique
à l’équateur, la vitesse de la particule et la force magnétique ressentie :
→
−
→
(a) Comme −
v ⊥ B, le rayon de la trajectoire est donné par l’équation établie à la section 8.5 :
(1,67×10−27 )(3,0×107 )
mv
= (1,6×10−19 )(0,2×10−4 ) = 1,57 × 104 m
r = |q|B
→
−
(b) Dans la figure, l’orientation du vecteur F B a été obtenue au moyen de l’équation 8.2.
E38.
On en conclut, en observant la figure, que la déviation se fera vers l’est .
→
−
→
On donne q = e, r = 3,2 cm, B = 0,75 T et −
v ⊥ B. On sait que m = 1,67 × 10−27 kg.
(a) En utilisant l’équation 8.12, on obtient
(1,6×10−19 )(0,75)
|q|B
= 2π(1,67×10−27 ) = 11,4 MHz
fc = 2πm
→
−
→
(b) Comme −
v ⊥ B, le rayon de la trajectoire est donné par l’équation établie à la section 8.5,
de laquelle on extrait le module de la vitesse :
(0,032)(1,6×10−19 )(0,75)
mv
=⇒ v = r|q|B
= 2,30 × 106 m/s
r = |q|B
m =
1,67×10−27
16
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
Et l’énergie cinétique est donnée par l’équation 7.11 du tome 1 :
E39.
2
(1,67×10−27 )(2,30×106 )
=
= 4,42 × 10−15 J
2
¡
¢¡
¢
(c) p = mv = 1,67 × 10−27 2,30 × 106 = 3,84 × 10−21 kg·m/s
K=
mv2
2
→
−
−
On donne mα = 6,7 × 10−27 kg, qα = 2e, B = 0,6 T et →
v ⊥ B. Lorsqu’une particule
chargée est soumise à une différence de potentiel, la variation de l’énergie cinétique est
donnée par l’équation 4.7, soit ∆K = −q∆V . Selon le signe de la charge, l’énergie cinétique augmente si le signe de la différence de potentiel est adéquat. Pour une particule
de charge positive, ∆K > 0 si ∆V < 0. Pour une particule de charge négative, ∆K > 0
si ∆V > 0. Dans tous les cas, on peut poser que ∆K = |q| |∆V | .
−
Si la vitesse initiale →
v 0 de la particule est nulle, on obtient
q
mv02
|
mv 2
mv2
mv 2
∆K = 2 − 2 = 2 =⇒ 2 = |q| |∆V | =⇒ v = 2|q||∆V
m
(i)
Dans cet exercice, |∆V | = 14 kV et
q
q
|
2((2)(1,6×10−19 ))(14×103 )
=
= 1,16 × 106 m/s
v = 2|qαm||∆V
6,7×10−27
α
→
−
→
Comme −
v ⊥ B, le rayon de la trajectoire est donné par l’équation établie à la section 8.5 :
r=
E40.
mv
|q|B
=
(6,7×10−27 )(1,16×106 )
(2)(1,6×10−19 )(0,6)
= 4,04 cm
→
−
−
On donne q20u = q22u = e, |∆V | = 1 kV, B = 0,4 T et →
v ⊥ B. La masse de chacun des
deux isotopes est, si u = 1,661 × 10−27 kg,
¡
¢
m20u = 20 1,661 × 10−27 = 3,322 × 10−26 kg
¡
¢
m22u = 22 1,661 × 10−27 = 3,654 × 10−26 kg
On calcule le module de la vitesse de chaque isotope avec l’équation (i) de l’exercice 39 :
q
q
−19 )(1000)
2|q20u ||∆V |
= 2(1,6×10
= 9,815 × 104 m/s
v20u =
m20u
3,322×10−26
q
q
−19 )(1000)
||∆V |
= 2(1,6×10
= 9,358 × 104 m/s
v22u = 2|q22u
m22u
3,654×10−26
On calcule le rayon de la trajectoire de chaque isotope avec
r20u =
m20u v20u
|q20u |B
=
r22u =
m22u v22u
|q22u |B
=
(3,322×10−26 )(9,815×104 )
(1,6×10−19 )(0,4)
(3,654×10−26 )(9,358×104 )
(1,6×10−19 )(0,4)
= 5,095 cm
= 5,343 cm
Après une demi-révolution, la distance qui sépare la trajectoire des deux isotopes corres-
E41.
pond à la différence entre le diamètre des deux cercles :
¡¡
¢ ¡
¢¢
d = 2 (r22u − r20u ) = 2 5,343 × 10−2 − 5,095 × 10−2 = 4,96 mm
On donne B1 = B2 = 0,4 T et E = 3 × 105 V/m dans un spectromètre de masse de
Bainbridge. On donne aussi q12u = q14u = e. La masse de chacun des deux isotopes est,
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
17
si u = 1,661 × 10−27 kg,
¡
¢
m12u = 12 1,661 × 10−27 = 1,993 × 10−26 kg
¡
¢
m14u = 14 1,661 × 10−27 = 2,325 × 10−26 kg
Pour les deux isotopes, le module de la vitesse est donnée par l’équation 8.15 :
v=
E
B1
=
3×105
0,4
= 7,5 × 105 m/s
On calcule le rayon de la trajectoire de chaque isotope avec
r12u =
m12u v
|q12u |B2
=
r14u =
m14u v
|q14u |B2
=
(1,993×10−26 )(7,5×105 )
(1,6×10−19 )(0,4)
(2,325×10−26 )(7,5×105 )
(1,6×10−19 )(0,4)
= 23,36 cm
= 27,25 cm
Au moment où ils atteignent la plaque photographique, selon la figure 8.30, la distance
qui sépare la trajectoire des deux isotopes correspond à la différence entre le diamètre
des deux cercles :
d = 2 (r14u − r12u ) = 2
E42.
¢ ¡
¢¢
¡¡
27,25 × 10−2 − 23,36 × 10−2 = 7,78 cm
On donne q = −e et m = 9,1 × 10−31 kg.
→
−
→
−
→
−
→
(a) Comme −
v = 2 × 106 i m/s et que E = −200 j V/m, la situation est identique à
celle de la figure 8.29. Si on suit le même raisonnement qu’au paragraphe portant sur le
sélecteur de vitesse de la section 8.6, le champ magnétique doit être orienté selon l’axe
des z négatifs, et son module est donné par l’équation 8.15 :
v=
E
B
=⇒ B =
E
v
=
200
2×106
= 1,00 × 10−4 T
Finalement, comme Bz = −B, on trouve que
→
−
→
−
B = −1,00 × 10−4 k T
(b) Si on supprime le champ électrique, le rayon de la trajectoire de l’électron est donné par
r=
E43.
mv
|q|B
=
(9,1×10−31 )(2×106 )
(1,6×10−19 )(1,00×10−4 )
= 11,4 cm
On donne q = e, m = 1,67 × 10−27 kg et |∆V | = 10 kV. On calcule le module de la
vitesse du proton avec l’équation (i) de l’exercice 39 :
q
q
|
2(1,6×10−19 )(10×103 )
v = 2|q||∆V
=
= 1,38 × 106 m/s
m
1,67×10−27
→
−
→
Conséquemment, selon l’énoncé de la question, −
v = −1,38 × 106 i m/s.
→
−
→
−
Comme E = −103 j V/m, la force électrique ressentie par le proton est
¢¡
¢−
→
−
→
−
→
→ ¡
−
F E = q E = 1,6 × 10−19 −103 j = −1,6 × 10−16 j N
S’il ne doit pas y avoir de déviation, on conclut que
→
−
→
−
−
→
F B = − F E = 1,6 × 10−16 j N
18
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
→
−
→
−
−
Comme la charge est positive, le vecteur F B et le vecteur →
v × B sont orientés dans le
−
→
→
même sens. Selon la règle de la main droite et en tenant compte du fait que −
v ⊥ B, on
→
−
→
−
conclut que le champ magnétique doit être orienté selon l’axe des z positifs, B = B k .
On calcule le module du champ magnétique avec l’équation 8.1 :
FB
|q|v sin θ
FB = |q| vB sin θ =⇒ B =
=
1,6×10−16
(1,6×10−19 )(1,38×106 ) sin(90◦ )
= 7,25 × 10−4 T
Finalement,
→
−
−
→
B = 7,25 × 10−4 k T
Soit N = 100, le nombre de révolutions du proton dans le cyclotron, q = e et
E44.
m = 1,67×10−27 kg. On donne aussi Kmax = 10 MeV = 1,6×10−12 J, la valeur maximale
de l’énergie cinétique, et rmax = 50 cm, la valeur finale du rayon de la trajectoire du
proton.
(a) L’énergie cinétique maximale et le module de la vitesse maximale sont liés par
q
2
mvmax
=⇒ vmax = 2Kmmax
(i)
Kmax = 2
Le rayon de la trajectoire et le module de la vitesse sont liés par
rmax =
mvmax
|q|B
=⇒ vmax =
rmax |q|B
m
(ii)
Si on combine les équations (i) et (ii), on obtient
q
√
2Kmax
max
= rmaxm|q|B =⇒ B = r2mK
(iii)
m
max |q|
√
2(1,67×10−27 )(1,6×10−12 )
= 0,914 T
B=
0,50(1,6×10−19 )
(b) Il y a 200 demi-tours. À chaque demi-tour, selon le raisonnement suivi à l’exercice 39, le
proton gagne une énergie cinétique correspondant à ∆K = |q| |∆V | . Comme on connaît
Kmax , on en déduit que
Kmax = 200∆K = 200 |q| |∆V | =⇒ |∆V | =
Kmax
200e
=
1,6×10−12
200(1,6×10−19 )
= 50,0 kV
(c) On utilise l’équation 8.12, ce qui permet d’obtenir que
fc =
|q|B
2πm
=
(1,6×10−19 )(0,914)
2π(1,67×10−27 )
= 13,9 MHz
On donne q = e, m = 1,67 × 10−27 , B = 0,9 T et rmax = 75 cm, la valeur finale du rayon
E45.
de la trajectoire du proton.
(a) Selon l’équation 15.1 du tome 1 et l’équation 8.12, la fréquence angulaire du cyclotron
est
ω c = 2πfc = 2π
³
|q|B
2πm
´
=
|q|B
m
=
(1,6×10−19 )(0,9)
1,67×10−27
= 8,62 × 107 rad/s
(b) Selon la partie (a) de l’exercice 44, on obtient
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
19
√
2mKmax
rmax |q|
B=
E46.
=⇒ Kmax =
(Brmax |q|)2
2m
2
=
(0,9)2 (0,75)2 (1,6×10−19 )
2(1,67×10−27 )
= 3,49 × 10−12 J
On donne q = e, m = 1,67 × 10−27 kg, B = 1,6 T et |∆V | = 6 × 104 V, l’amplitude de
la différence de potentiel entre les deux demi-cylindres.
On donne aussi Kmax = 12 MeV = 1,92 × 10−12 J, l’énergie cinétique maximale des
protons à la sortie du cyclotron.
(a) Selon la partie (a) de l’exercice 44, on trouve
√
√
√
2(1,67×10−27 )(1,92×10−12 )
2mKmax
2mKmax
=
= 31,3 cm
B = rmax |q| =⇒ rmax = |q|B
(1,6×10−19 )(1,6)
(b) On sait que le temps requis pour effectuer une révolution complète dans le cyclotron, soit
une période, est constant. Selon l’équation 8.11, on obtient
2πm
|q|B
T =
=
2π (1,67×10−27 )
(1,6×10−19 )(1,6)
= 4,10 × 10−8 s
Or, on peut trouver le nombre N1/2 de demi-tours effectués dans le cyclotron, car on sait
qu’à chaque demi-tour, le gain d’énergie cinétique est ∆K = |q| |∆V | . En reliant cette
quantité avec Kmax , on trouve
(1,92×10−12 )
Kmax = N1/2 ∆K = N1/2 |q| |∆V | =⇒ N1/2 =
Kmax
|q||∆V |
Le nombre N de tours complets est N =
et le temps total passé dans le cyclotron
N1/2
2 ,
=
(1,6×10−19 )(6×104 )
= 200
est
E47.
¡
¢
t = N T = 100 4,10 × 10−8 = 4,10 µs
On donne v0 = 0 et |∆V | = 225 V dans la direction x. Le signe de la charge étant
inconnu, on suppose que la différence de potentiel possède le signe adéquat pour accélérer
la particule. Le gain d’énergie cinétique de la particule est donné par ∆K = |q| |∆V | ,
comme à l’exercice 39, et, comme la vitesse initiale est nulle, sa vitesse finale est donnée
par l’équation (i) du même exercice :
q
|
v = 2|q||∆V
(i)
m
→
−
→
−
→
−
On donne B = 10 k G = 1 × 10−3 k T. La particule va donc subir une déviation dans
le plan xy de rayon
r=
mv
|q|B
(ii)
Si on remplace v dans l’équation (ii) par sa valeur dans l’équation (i), en sachant que
r = 0,05
m, on obtient
q
´2
³
2|q||∆V |
m
r|q|B
m
=⇒
=
r=
m
|q|B
|q|
m
20
=
2(225)
(0,05)2 (1×10−3 )2
2|q||∆V |
m
=⇒
r2 |q|B 2
m
= 2 |∆V | =⇒
|q|
m
=
2|∆V |
r2 B 2
=⇒
= 1,80 × 1011 C/kg
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
On donne m = 1,2 × 10−25 kg, q = 2e, |∆V | = 200 V et B = 0,2 T. Avec l’équation (i)
E48.
de l’exercice 39, on trouve
q
q
|
4(1,6×10−19 )(200)
v = 2|q||∆V
=
= 3,27 × 104 m/s
m
1,2×10−25
→
−
Comme B est perpendiculaire à la trajectoire de la particule, son rayon est donné par
l’équation développée à la section 8.5 :
r=
mv
|q|B
=
(1,2×10−25 )(3,27×104 )
2(1,6×10−19 )(0,2)
= 6,12 cm
Dans une situation similaire à celle qui est décrite à la figure 8.39, on donne
E49.
= 0,1 cm,
l’épaisseur de la plaquette, L = 1,6 cm, sa largeur, I = 15 A, B = 0,2 T et ∆VH = 6 µV,
la tension de Hall mesurée.
(a) Au moyen de l’équation 8.17 du manuel, on obtient
∆VH = vd BL =⇒ vd =
∆VH
BL
(6×10−6 )
0,2(1,6×10−2 )
=
= 1,88 mm/s
(b) Au moyen de l’équation 8.18 du manuel, on trouve
∆VH =
IB
n|q|
=⇒ n =
IB
|q| ∆VH
Comme on le dit à la section 8.8, n constitue le nombre de porteurs de charge par unité
de volume. À priori, la charge en mouvement peut n’être constituée que d’électrons ou,
comme on le laisse entendre à la fin de la section 8.8, d’un mélange d’électrons négatifs
et de trous positifs. Dans ce problème, on considère qu’il ne s’agit que d’électrons, c’est
pourquoi on pose |q| = e, et on obtient
n=
E50.
IB
|q| ∆VH
=
15(0,2)
(1,6×10−19 )(0,1×10−2 )(1,6×10−2 )
= 3,13 × 1027 m−3
Dans une situation similaire à celle qui est décrite à la figure 8.39, on donne
= 0,25 cm, l’épaisseur de la plaquette, I = 10 A, ∆VH = 1,2 µV, la tension de Hall
mesurée, et n = 8,5 × 1028 m−3 , le nombre le porteur de charge par unité de volume.
On suppose que les porteurs de charges sont des électrons; donc |q| = e. Au moyen de
l’équation 8.18, on obtient
∆VH =
E51.
IB
n|q|
=⇒ B =
n|q| ∆VH
I
=
(8,5×1028 )(1,6×10−19 )(0,25×10−2 )(1,2×10−6 )
10
= 4,08 T
Dans une situation similaire à celle qui est décrite à la figure 8.39, on donne = 0,1 mm,
l’épaisseur de la plaquette, L = 0,8 cm, sa largeur, I = 2 A, B = 0,8 T et
∆VH = 1,4 µV, la tension de Hall mesurée. Les porteurs de charge sont des électrons;
donc |q| = e. En utilisant l’équation 8.18, on obtient
∆VH =
v4
© ERPI
IB
n|q|
=⇒ n =
IB
|q| ∆VH
=
2(0,8)
(1,6×10−19 )(0,1×10−3 )(1,4×10−6 )
= 7,14 × 1028 m−3
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
21
E52.
→
−
→
On donne q = e, et le champ magnétique B est inconnu. Si −
v 1 est orientée selon l’axe
→
−
→
−
→
v 1 × B est orientée selon l’axe des y négatifs.
des x positifs, la force magnétique F B1 = q −
→
−
→
−
→
Comme la charge est positive, F B1 et −
v 1 × B sont orientés dans le même sens. Puisque
→
−
→
−
−
→
F B1 ⊥ B, on peut conclure que By = 0 et que B se trouve quelque part dans le plan xz.
Toutefois, à cause de la règle de la main droite, le champ magnétique doit se trouver du
côté positif de l’axe des z; ainsi Bz > 0.
→
−
→
−
→
−
→
−
→
−
→
v 2 × B = −4,8 × 10−14 i N et que F B2 ⊥ B, on peut conclure que Bx = 0.
Si F B2 = q −
Le champ magnétique ne possède donc qu’une seule composante selon l’axe des z positifs.
→
−
→
Si v2 = 2 × 106 m/s et θ = 30◦ , l’angle entre −
v 2 et B dans l’équation 8.1, on obtient
FB2 = |q| v2 B sin θ =⇒ B =
FB2
|q|v2 sin θ
=
4,8×10−14
(1,6×10−19 )(2×106 ) sin(30◦ )
= 0,300 T
Et, finalement, on trouve que
→
−
−
→
B = 0,300 k T
E53.
→
−
−
On donne q = e, →
v = 1,8 × 106 i m/s, B = 0,65 T, le module du champ magnétique, et
FB = 7,91 × 10−14 N, le module de la force magnétique subie par le proton. L’orientation
de la force magnétique est inconnue.
(a) En utilisant l’équation 8.1, on obtient
FB = |q| vB sin θ =⇒ sin θ =
FB
|q|vB
=
7,91×10−14
(1,6×10−19 )(1,8×106 )(0,65)
= 0,423 =⇒
θ = arcsin(0,423) = 25,0◦ ou 155◦
Ces deux valeurs d’angle sont mesurées par rapport au vecteur vitesse, dans le plan qui
est perpendiculaire à la direction de la force magnétique. Comme l’orientation de la force
→
−
magnétique est inconnue, quatre orientations sont possibles pour B.
→
−
→
(b) Si la vitesse du proton est plutôt −
v = 1,8 × 106 j m/s, la force magnétique ressentie
→
−
→
−
→ −
→
→ −
−
correspond à F B = 7,91 × 10−14 k N. Puisque F B ⊥ B, B se trouve quelque part dans
le plan xy. Toutefois, à cause de la règle de la main droite, le champ magnétique doit se
trouver du côté négatif de l’axe des x, comme dans cette figure :
22
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
−
→
−
Selon la réponse (a), l’angle entre →
v et B peut être de 25,0◦ ou 155◦ . Si on mesure cet
→
−
angle en tournant vers le côté négatif de l’axe des x, alors l’angle que forme B avec l’axe
des x positifs est θ1 = 25,0◦ + 90◦ = 115◦ ou θ2 = 155◦ + 90◦ = 245◦ . Les deux valeurs
→
−
possibles de B sont
→
−
→
−
→
−
→
−
−
→
B 1 = B cos θ1 i ± B sin θ1 j = (0,65) cos (115◦ ) i + (0,65) sin (115◦ ) j =⇒
³
→
−
→´
−
−
→
B 1 = −0,275 i + 0,589 j T
ou
→
−
→
−
→
−
→
−
−
→
B 2 = B cos θ2 i ± B sin θ2 j = (0,65) cos (245◦ ) i + (0,65) sin (245◦ ) j =⇒
³
→
−
→´
−
−
→
B 2 = −0,275 i − 0,589 j T
E54.
ou encore
³
→
−
→´
−
−
→
−0,275 i ± 0,589 j T
B=
Soit d = 20 cm, l’arête du cube de la figure 8.52. Le fil est parcouru par un courant
→
−
→
−
I = 12 A et est plongé dans un champ magnétique B = 0,5 i T. La force sur chaque
portion est obtenue avec l’équation 8.3.
→
−
→
−
→ −
−
→
→
−
Pour la portion 1, 1 = d j . Si j × i = − k , on obtient
³ −
→
−
→´ ³ −
→´
→
−
−
→
=⇒
F B1 = I 1 × B = I d j × 0,5 i
³
´
→
−
→ →
−
−
→
−
−
→
=⇒ F B1 = −1,20 k N
F B1 = 12 (0,20) (0,5) j × i
→
−
→
−
→
−
→ −
−
→
→ −
−
→ −
→
Pour la portion 2, 2 = −d i + d k . Si i × i = 0 et k × i = j , on obtient
³ −
→
−
→
→´ ³ −
−
→´
→
−
−
→
=⇒
F B2 = I 2 × B = I −d i + d k × 0,5 i
³
´
→ →
−
−
→
−
→
−
−
→
=⇒ F B2 = 1,20 j N
F B2 = 12 (0,20) (0,5) k × i
→
−
→
−
→
−
→ −
−
→
→ −
−
→
→
−
Pour la portion 3, 3 = d i − d j . Si i × i = 0 et j × i = − k , on obtient
³ −
→
−
→
→´ ³ −
−
→´
→
−
→
−
=⇒
F B3 = I 3 × B = I d i − d j × 0,5 i
³
´
→ −
−
→
→
−
→
−
−
→
=⇒ F B3 = 1,20 k N
F B3 = 12 (−0,20) (0,5) j × i
→
−
→
−
→ −
−
→
Pour la portion 4, 4 = −d i . Si i × i = 0, on obtient
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
23
E55.
E56.
E57.
³ −
³−
→
−
→´ ³ −
→´
→ −
→´
→
−
−
→
→
−
=⇒ F B4 = 0
F B4 = I 4 × B = I −d i × 0,5 i = 12 (−0,20) (0,5) i × i
Soit d = 20 cm, l’arête du cube de la figure 8.52. Le fil est parcouru par un courant
→
−
→
−
I = 12 A et est plongé dans un champ magnétique B = 0,5 k T. La force sur chaque
portion est obtenue avec l’équation 8.3 :
→
−
→ −
−
→ −
→
→
−
Pour la portion 1, 1 = d j . Si j × k = i , on obtient
³ −
→
−
→´ ³ −
→´
→
−
−
→
=⇒
F B1 = I 1 × B = I d j × 0,5 k
³
´
→ →
−
−
→
−
−
→
→
−
=⇒ F B1 = 1,20 i N
F B1 = 12 (0,20) (0,5) j × k
→
−
→
−
→
−
→ −
−
→
→ −
−
→ −
→
Pour la portion 2, 2 = −d i + d k . Si i × k = − j et k × k = 0, on obtient
³ −
→
−
→
→´ ³ −
−
→´
→
−
−
→
=⇒
F B2 = I 2 × B = I −d i + d k × 0,5 k
³
´
→ −
−
→
→
−
→
−
−
→
=⇒ F B2 = 1,20 j N
F B2 = 12 (−0,20) (0,5) i × k
→
−
→
−
→
−
→ −
−
→
→ −
−
→ −
→ −
→
Pour la portion 3, 3 = d i − d j . Si i × k = − j et j × k = i , on obtient
³ −
→
−
→
→´ ³ −
−
→´
→
−
−
→
=⇒
F B3 = I 3 × B = I d i − d j × 0,5 k
³
´
³−
→ →
−
−
→ −
→´
−
→
=⇒
F B3 = 12 (0,20) (0,5) i × k + 12 (−0,20) (0,5) j × k
³
´
→
−
→
−
→
−
→
−
→
−
−
→
F B3 = −1,20 j − 1,20 i =⇒ F B3 = −1,20 i − 1,20 j N
→
−
→
−
→ −
−
→
→
−
Pour la portion 4, 4 = −d i . Si i × k = − j , on obtient
³ −
³−
→
−
→´ ³ −
→´
→ −
→´
→
−
→
−
=⇒
F B4 = I 4 × B = I −d i × 0,5 i = 12 (−0,20) (0,5) i × k
→
−
→
−
F B4 = 1,20 j N
³
→
−
→
−
→
−
→´
−
→
−
On donne I = 25 A,
= −2 k m et F B = 4,01 i − 6,0 j × 10−5 N. On spécifie que
−
→ −
→
⊥ B; on peut donc conclure que le champ magnétique ne possède pas de composantes
→
−
→
−
→ −
−
→
→
−
selon z. En posant B = Bx i + By j dans l’équation 8.3 et en se rappelant que k × i =
−
→
→ −
−
→
→
−
j et que k × j = − i , on obtient
→ −
−
→
−
→
F B = I × B =⇒
³
³ −
→
−
→´
−
→
→´
−
→´ ³ −
4,01 i − 6,0 j × 10−5 = I −2 k × Bx i + By j
=⇒
³
´
³
´
³
³
→
−
→
−
→ −
−
→
→ −
−
→´´
4,01 i − 6,0 j × 10−5 = (25) −2Bx k × i − 2By k × j
=⇒
³
´
→
−
→
−
→
−
→
−
4,01 i − 6,0 j × 10−5 = −50Bx j + 50By i
³
→
−
→´
−
−
→
B=
1,20 i + 0,802 j µT
On donne B = 0,8 × 10−4 T, si 1 G = 10−4 T, = 1,8 m et I = 20 A. Le champ magné-
tique est orienté à 70◦ vers le bas sous la direction nord. En coordonnées cartésiennes,
comme à l’exemple 8.3c, ses composantes sont
→
−
→
−
→
−
B = B cos (70◦ ) j − B sin (70◦ ) k =⇒
24
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
¢
¢
¡
→
− ¡
→
−
−
→
B = 0,8 × 10−4 cos (70◦ ) j − 0,8 × 10−4 sin (70◦ ) k =⇒
→
−
→´
−
−
→ ³
B = 0,274 × 10−4 j − 0,752 × 10−4 k T
→
−
→
−
(a) Si le courant circule vers le nord,
= 1,8 j m. Au moyen de l’équation 8.3, en se
→ −
−
→
→ −
−
→ −
→
rappelant que j × j = 0 et que j × k = i , on trouve
³ −
→
−
→´
−
→ −
−
→´ ³
−
→
→
=⇒
F B = I × B = 20 1,8 j × 0,274 × 10−4 j − 0,752 × 10−4 k
³−
´
¡
¢
→
−
→
→
−
−
→
F B = 20 (1,8) −0,752 × 10−4
j × k = −2,71 × 10−3 i N
On conclut que la force magnétique possède un module FB = 2,71 mN et est orientée
vers l’ouest .
→
−
→
−
(b) Si le courant circule vers l’est,
= 1,8 i m. Au moyen de l’équation 8.3, en se rappelant
→ −
−
→ −
→
→ −
−
→
→
−
que i × j = k et que i × k = − j , on trouve
³ −
→
−
→´
−
→ −
−
→´ ³
−
→
→
F B = I × B = 20 1,8 i × 0,274 × 10−4 j − 0,752 × 10−4 k
=⇒
´
³
³
¡
¡
¢ −
¢ −
→ −
→
→ −
→´
−
→
i × j + 20 (1,8) −0,752 × 10−4
i × k
=⇒
F B = 20 (1,8) 0,274 × 10−4
³
´
³
´
→
−
→
−
→
−
→
−
−
→
F B = 0,986 × 10−3 k + 2,71 × 10−3 j = 2,71 × 10−3 j + 0,986 × 10−3 k N
Le module de la force magnétique est
q
FB = (2,71 × 10−3 )2 + (0,986 × 10−3 )2 = 2,88 × 10−3 N
L’angle θ que forme ce vecteur avec l’axe des y positifs dans la direction +z est
tan θ =
FBz
FBy
=
0,986×10−3
2,71×10−3
= 0,364 =⇒ θ = arctan(0,364) = 20,0◦
En résumé, la force magnétique possède un module FB =
2,88 mN et est orientée
à 20◦ au-dessus de l’horizontale, directement vers le nord .
E58.
On donne B = 0,62 × 10−4 T, si 1 G = 10−4 T. En coordonnées cartésiennes, comme
→
−
→
−
à l’exemple 8.3c, l’énoncé de la question implique que
= −10 j m, parcouru d’un
courant I = 2000 A. Comme le champ magnétique est orienté à 60◦ vers le bas sous la
direction nord, ses composantes sont
¢¡ ¢−
¢ ³ √3 ´ −
→
→
−
→ ¡
−
→ ¡
−
→
B = B cos (60◦ ) j − B sin (60◦ ) k = 0,62 × 10−4 12 j − 0,62 × 10−4
k =⇒
2
´
→
−
→
−
−
→ ³
B = 0,310 × 10−4 j − 0,537 × 10−4 k T
→ −
−
→
→ −
−
→
→
−
Au moyen de l’équation 8.3, en se rappelant que j × j = 0 et que j × k = i , on
trouve
³
→
−
→´
−
→ −
−
→´ ³
−
−
→
→
=⇒
F B = I × B = (2000) −10 j × 0,310 × 10−4 j − 0,537 × 10−4 k
´
³
¡
¢ −
→ −
→
→
−
−
→
j × k = 1,07 i N
F B = (2000) (−10) −0,537 × 10−4
On conclut que la force magnétique possède un module FB =
v4
© ERPI
1,07 N et est orientée
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
25
vers l’est .
E59.
E60.
On donne N = 15, le nombre de tours de la bobine parcourue par un courant de 2 A.
¢2
¡
Si son rayon est r = 25 cm, A = πr2 = π 25 × 10−2 = 0,196 m2 . Au moyen de la
→
−
→
figure 8.53, on définit le vecteur unitaire −
u n = − k . Le vecteur moment magnétique de
la boucle est, d’après l’équation 8.7,
³ −
→´
→
−
→
−
→
µ = N IA−
u n = 15 (2) (0,196) − k = −5,88 k A·m2
→
−
→
−
Pour B = 0,2 i T, on obtient le moment de force avec l’équation 8.8 :
³−
→
−
→´ ³ −
−
→´
→ −
→´
→ ³
−
−
→
→
τ =−
µ × B = −5,88 k × 0,2 i = −1,18 k × i = −1,18 j N·m
→
−
→
−
On donne d = 20 cm, l’arête du cube, B = 0,5 i T et I = 8,0 A dans le sens indiqué à
la figure 8.54.
(a) Selon cette figure et en tenant compte du sens de I, on trouve
−
→
→
−
→
−
1 = d k = 0,20 k m
→
−
→ ³
−
→
−
→´
−
−
→
m
2 = d i − d j = 0,20 i − 0,20 j
→
−
→
−
→
−
→
−
De même, on a 3 = − 1 et 4 = − 2 .
Pour chaque côté, on calcule la force magnétique en utilisant l’équation 8.3 :
³
→
−
→
−´ ³ −
→´
→
−
−
→
=⇒
F B1 = I 1 × B = 8 0,20 k × 0,4 i
´
³
→ →
−
−
→
−
→
−
→
−
=⇒ F B1 = 0,640 j N
F B1 = 8 (0,20) (0,4) k × i
³
→
−
→
−
→´ ³ −
−
→´
→
−
→
−
=⇒
F B2 = I 2 × B = 8 0,20 i − 0,20 j × 0,4 i
³
´
→ →
−
−
→
−
→
−
−
→
=⇒ F B2 = 0,640 k N
F B2 = 8 (−0,2) (0,4) j × i
³ −
→
−
→
→
−
→
−
→´
−
→
−
→
−
F B3 = I 3 × B = − I 1 × B =⇒ F B3 = −0,640 j N
³ −
→
−
→
→
−
→
−
→´
−
→
−
→
−
F B4 = I 4 × B = − I 2 × B =⇒ F B4 = −0,640 k N
°→ °
→
u n ° = 1 et que ses
(b) Le vecteur −
u n est perpendiculaire au plan du cadre. On sait que °−
composantes sont
°→ °
→ °→ °
−
→
−
→
−
→
−
−
→
u n = °−
u n ° cos (45◦ ) i + °−
u n ° sin (45◦ ) j = 0,707 i + 0,707 j
Le vecteur moment magnétique s’obtient avec l’équation 8.7, pour N = 1 et
¡√ ¢ √
A = 1 2 = d 2d = 2 (0,2) = 5,66 × 10−2 m2 :
¡
¢³
→
−
→´ ³
−
→
−
→´
−
→
−
→
µ = N IA−
u n = (8) 5,66 × 10−2 0,707 i + 0,707 j = 0,320 i + 0,320 j A·m2
En utilisant l’équation 8.8, on trouve
³−
→
−
→´ ³ −
−
→´
→ −
→´
→ ³
−
→
−
→
τ =−
µ × B = 0,320 i + 0,320 j × 0,4 i = (0,320) (0,4) j × i
=⇒
→
−
−
→
τ = −0,128 k N·m
26
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
On donne µ = 8 × 1022 A·m2 , N = 1 et r = 5000 km, le rayon de l’anneau, de sorte
¡
¢2
que A = πr 2 = π 5000 × 103 = 7,85 × 1013 m2 . Avec le module de l’équation 8.7, on
E61.
obtient
¡
¢
µ = N IA =⇒ 8 × 1022 = (1) I 7,85 × 1013 =⇒ I =
8×1022
7,85×1013
= 1,02 × 109 A
On donne N = 120, A = 5,0 × 10−4 m2 , B = 0,06 T, κ = 2,2 × 10−7 N·m/rad et on veut
E62.
une déviation de φ = 45◦ ou
π
4
rad. En utilisant l’équation développée à la section 8.4,
on trouve
φ=
NAB
κ I
=⇒ I =
κφ
NAB
=
(2,2×10−7 )( π4 )
120(5,0×10−4 )(0,06)
= 48,0 µA
On donne q = −e, m = 9,1 × 10−31 kg, |∆V | = 260 V et r = 0,06 m, le rayon de la
E63.
trajectoire de l’électron. On combine l’équation (i) de l’exercice 39 avec l’équation du
→
−
→
rayon de la trajectoire en supposant que −
v ⊥ B, ce qui donne
q
q
|
m 2|q||∆V
2|∆V |m
m
mv
1
=
=
(i)
r = |q|B
B
|q|B
|q|
Si on isole B dans cette équation, on obtient
q
q
|m
2(260)(9,1×10−31 )
1
=
= 9,06 × 10−4 T
B = 1r 2|∆V
0,06
|q|
1,6×10−19
E64. (a) On reprend l’équation (i) de l’exercice 63 avec |q| = e et en négligeant la valeur absolue
sur la différence de potentiel, ce qui donne
q
q
|m
2m∆V
=
r = B1 2|∆V
|q|
eB 2
(b) Avec ∆V 0 = 1,21∆V, le nouveau rayon de la trajectoire est
q
q
q
√
0
2m(1,21)∆V
2m∆V
=
=
1,21
= 1,10r
r0 = 2m∆V
eB 2
eB 2
eB 2
Donc, le rayon augmente de 10 %
E65.
¡
¢
On donne B = 1,2 T, q = 2e, m = 4u = 4 1,661 × 10−27 kg = 6,64 × 10−27 kg, et
l’énergie cinétique maximale des particules est Kmax = 10 MeV = 1,6 × 10−12 J.
En utilisant l’équation (iii) de l’exercice 44, on obtient
√
√
√
2(6,64×10−27 )(1,6×10−12 )
2mKmax
2mKmax
= 0,380 m
B = rmax |q| =⇒ rmax = B|q| =
1,2(2(1,6×10−19 ))
E66.
On donne q = −e, m = 9,1 × 10−31 kg, B = 0,40 × 10−4 T, si 1 G = 10−4 T, et
K = 2,0 keV = 3,20 × 10−16 J.
En utilisant l’équation (iii) de l’exercice 44, on obtient
√
√
√
2(9,1×10−31 )(3,20×10−16 )
2mK
2mK
=⇒ r = B|q|
= (0,40×10−4 )(1,6×10−19 ) = 3,77 m
B = r|q|
E67.
v4
© ERPI
−
On donne q = e, m = 1,67 × 10−27 kg, v = 2,4 × 106 m/s, B = 0,2 T, et →
v forme un
→
−
angle de 80◦ avec B.
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
27
→
−
(a) La portion de la vitesse du proton qui est perpendiculaire à B est
¡
¢
v⊥ = v sin (80◦ ) = 2,4 × 106 sin (80◦ ) = 2,36 × 106 m/s
On calcule ensuite le rayon avec cette valeur de vitesse :
mv⊥
|q|B
r=
=
(1,67×10−27 )(2,36×106 )
= 0,123 m
(1,6×10−19 )(0,2)
→
−
(b) La portion de la vitesse du proton qui est parallèle à B est
¢
¡
vq = v cos (80◦ ) = 2,4 × 106 cos (80◦ ) = 0,417 × 106 m/s
E68.
On calcule ensuite le pas de la trajectoire avec l’équation 8.13 :
−27
¡
¢
)
6 2π (1,67×10
= 0,137 m
d = vq 2πm
|q|B = 0,417 × 10
(1,6×10−19 )(0,2)
→
−
−
On donne md = 2mp , qd = qp = e et rd = rp . Pour les deux particules, →
v ⊥ B, ce qui
implique que le rayon de leur trajectoire respective est donné par l’équation établie à la
section 8.5, soit r =
mv
|q|B
=⇒ v =
r|q|B
m .
(a) Voici le rapport µdu module
de leur quantité de mouvement :
¶
pp
pd
mp vp
md vd
=
mp
=
md
µ
rp |qp |B
mp
rd |qd |B
md
¶
=
|qp |
|qd |
= 1
(b) Voici le rapport de leur énergie cinétique :
Kp
Kd
E69.
=
mp vp2
md vd2
µ
mp
=
µ
md
rp |qp |B
mp
rd |qd |B
md
¶2
¶2
=
md
mp
³
´
|qp | 2
|qd |
=
2mp
mp
= 2
On donne q = −e, m = 9,1 × 10−31 kg et |∆V | = 400 V. Le rayon initial de la trajectoire
de l’électron est ri = 5,0 cm, et, après 10 tours, le rayon a diminué à rf = 3,0 cm.
Le rayon moyen de la trajectoire est rmoy = 4,0 cm, et on peut estimer la distance s
franchie par l’électron avec cette valeur :
¡
¢
s = 10 (2πrmoy ) = 20π 4,0 × 10−2 = 2,51 m
Le module de la vitesse initiale de l’électron est donnée par l’équation (i) de l’exercice
39 :
vi =
q
2|q||∆V |
m
=
q
2(1,6×10−19 )(400)
9,1×10−31
= 1,19 × 107 m/s
Comme il s’agit d’une estimation, on néglige les effets relativistes. À cause de l’équation
8.10, on sait que le rayon de la trajectoire et le module de la vitesse sont proportionnels.
Ainsi,
vf =
rf
ri vi
=
³
0,03
0,05
´¡
¢
1,19 × 108 = 7,14 × 106 m/s
On suppose que le mouvement de l’électron est rectiligne et soumis à une décélération de
module constant a. Au moyen de l’équation 3.12 du tome 1, on trouve
28
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
vf2 = vi2 − 2as =⇒ a =
vi2 −vf2
2s
2
=
2
(1,19×107 ) −(7,14×106 )
2(2,51)
= 1,81 × 1013 m/s2
La valeur approximative du module de la force de friction est donnée directement par la
deuxième loi de Newton :
¢¡
¢
¡
Ffriction = ma = 9,1 × 10−31 1,81 × 1013 ≈ 1,7 × 10−17 N
Problèmes
−
On donne →
µ , le moment magnétique du dipôle, I, son moment d’inertie, et on suppose
→
−
→
qu’initialement, −
µ et B sont orientés dans le même sens.
P1.
(a) Si on déplace légèrement le dipôle, le moment de force qu’il subit est donné par l’équation
→
−
→
→
8.8, soit −
τ =−
µ × B. Comme pour un cadre, ce moment de force cherche à ramener le
dipôle à son orientation initiale. Si on suppose que le déplacement angulaire est orienté
selon l’axe z, la composante du moment de force dans cette direction est
τ z = −τ = −µB sin θ
Si le déplacement angulaire est petit, on a sin θ ≈ θ et τ z = −µBθ. La deuxième loi de
2
Newton pour la rotation s’écrit Στ = Iα = I ddt2θ . Ici, le seul moment de force est celui
qui vient du champ magnétique et
2
−µBθ = I ddt2θ =⇒
d2 θ
dt2
+
µB
I θ
=0
Cette équation a la même forme que l’équation 15.5a du tome 1, décrivant un
mouvement harmonique simple . =⇒ CQFD
(b) En comparant avec l’équation 15.5a du tome 1, on note que
q
µB
=⇒
ω
=
ω 2 = µB
I
I
P2.
En utilisant l’équation 15.1 du tome 1, on obtient
q
I
=
2π
T = 2π
ω
µB
→
−
Soit L, la longueur du fil rectiligne entre les points a et b, et L le vecteur de même
→
−
module qui relie ces deux points. La force magnétique sur un élément de longueur d
→ −
−
→
−
→
du fil incurvé est donné par l’équation 8.5, d F B = Id × B. Pour tous les éléments, la
force résultante sur le fil incurvé
à est!
Rb −
Rb −
→ −
→
→
→
−
→ −
−
→
−
→
d
× B =IL × B
F Bincurvé = Id × B = I
a
a
Ce résultat a exactement la même forme que la force magnétique sur le fil rectiligne, soit
→
−
→
−
F Bincurvé = F Brectiligne =⇒ CQFD
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
29
P3.
Avec une longueur de fil, on a le choix entre avoir beaucoup de tours de fil qui engendrent
une bobine dont l’aire est faible ou peu de tours et une bobine d’aire élevée. Le module du
moment magnétique est, selon l’équation 8.7, µ = N IA. En fonction de
de tours N , le rayon r de chaque spire est r =
¡
¢2
2
A = πr2 = π N1 2π = 4πN 2
1
N 2π
et du nombre
et l’aire de la bobine est
Le module du moment magnétique est
³ 2 ´
I 2
µ = N IA = N I 4πN 2 = 4πN
Le module du moment magnétique sera maximal pour N = 1 spire
P4.
−
Soit R, le rayon du disque, σ > 0, sa densité surfacique de charge, et →
ω , la vitesse
→
−
angulaire du disque. La figure qui suit montre le disque, le champ magnétique B et un
élément du disque de rayon r et d’épaisseur dr :
(a) La période de rotation du disque est T =
2π
ω .
Sur chaque élément dr, une parcelle de
charge dq = σdA = σ (2πr) dr effectue une rotation complète durant cette période T. Le
courant associé à ce mouvement de charge est
dI =
dq
T
=
2πσr
T dr
=
2πσr
2π
ω
dr = ωσrdr
Le module du moment magnétique associé à cet élément de courant est
¡
¢
dµ = N AdI = (1) πr 2 (ωσr) dr = πωσr3 dr
On trouve le module du moment magnétique total en intégrant :
h 4 ¯R
R
RR
¯
3
µ = dµ = πωσr dr = πωσ r4 ¯ = 14 πωσR4
0
0
−
→
Si →
u n est un vecteur unitaire normal au plan du disque, donc de même sens que −
ω , alors
−
→
un =
−
→
ω
ω,
et le vecteur moment magnétique est
³−
´
→
→
−
→
→
µ = 14 πωσR4 −
u n = 14 πωσR4 ωω = 14 πσR4 −
ω
(b) On trouve le module du moment de force entre le disque et le champ magnétique avec
→
−
→
l’équation 8.8, en rappelant que −
ω ⊥B :
30
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI
P5.
°
→°
°
°→ −
µ × B ° = µB sin (90◦ ) = 14 πωσR4 B =⇒ µ = 12 πσωR4 =⇒ CQFD
τ = °−
En l’absence de champ magnétique, l’électron est maintenu en orbite par la force élec-
trique qui agit comme force centripète. On nomme v0 , le module de la vitesse tangentielle
de l’électron dans cette situation.
Si on fait appel à l’équation 6.3 du tome 1 et à ω0 r = v0 , la relation entre la vitesse
angulaire et la vitesse tangentielle est
FE =
mv02
r
=⇒ FE = mω 20 r
(i)
Si on applique un champ magnétique de module B dans une direction normale au plan
de rotation de l’électron, une composante supplémentaire de force centripète agit sur
celui-ci. On suppose que le module de la vitesse tangentielle est modifié et prend une
nouvelle valeur, v = ωr, si le rayon reste constant. La composante de force associée au
→
−
champ magnétique est FB = ±evB, selon le sens de B, et la somme des forces donne
FE + FB =
mv2
r
=⇒ FE ± eωrB = mω2 r
(ii)
Si on combine les équations (i) et (ii),
mω 20 r ± eωrB = mω 2 r =⇒ mω2 r − mω 20 r = ±eωrB =⇒ ω 2 − ω 20 = ± eωB
m
(iii)
Si on suppose que la modification de la vitesse angulaire est faible, ω0 = ω + ∆ω. On
peut ensuite faire appel à l’approximation du binôme, si ω À |∆ω| :
ω 20 = (ω + ∆ω)2 ≈ ω 2 + 2ω∆ω
P6.
Et l’équation (iii) devient
¡
¢
eB
=⇒ − 2ω∆ω = ± eωB
=⇒ ∆ω = ± 2m
ω 2 − ω 2 + 2ω∆ω = ± eωB
m
m
Soit m = 10 g, la masse de la tige,
=⇒ CQFD
= 8 cm, sa longueur, et d0 = 4 cm, l’allongement
initial de chacun des deux ressorts de la figure 8.56. Le module de la force qui vient
des deux ressorts est, selon l’équation 7.6 du tome 1, Fres0 = 2kd0 . Comme la tige est à
l’équilibre, la force du ressort s’oppose au poids de la tige et
Fres0 = mg =⇒ 2kd0 = mg =⇒ k =
mg
2d0
=
(10×10−3 )(9,8)
2(0,04)
= 1,225 N/m
Lorsque le courant I = 20 A circule dans la tige, celle-ci remonte et l’allongement des
→
−
ressorts diminue de 1 cm (d = 3 cm). Le champ magnétique B est perpendiculaire au fil
→
−
et le module de la force magnétique F B est donné par l’équation 8.4 :
FB = I B sin (90◦ ) =⇒ FB = I B
→
−
→
−
→
g = 0. Les deux premières forces sont vers le haut, le
Vectoriellement, F res + F B + m−
v4
© ERPI
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
31
poids est vers le bas, de sorte que, si mg = Fres0 ,
Fres + FB = mg =⇒ 2kd + I B = 2kd0 =⇒ B =
B=
P7.
2(1,225)
20(0,08)
2kd0 −2kd
I
=
2k
I (d0
− d) =⇒
(0,01) = 15,3 mT
→
−
−
On donne q = −e, m = 9,1 × 10−31 kg et →
v = 3 × 107 i m/s, la vitesse initiale d’un
→
−
électron à l’origine d’un système d’axes soumis à un champ magnétique B qui pointe
selon l’axe des z positifs.
(a) Si r = 2 cm, le module du champ magnétique peut être calculé avec
(9,1×10−31 )(3×107 )
mv
mv
r = |q|B
=⇒ B = |q|r
= (1,6×10−19 )(0,02) = 8,53 × 10−3 T
(b) La période de rotation de l’électron est donnée par l’équation 8.11 :
T =
2πr
v
2π(0,02)
3×107
=
= 4,19 × 10−9 s
Si la vitesse est déviée de 30◦ , c’est que l’électron a parcouru
30◦
360◦
=
1
12
de tour et qu’il
s’est écoulé
¢
4,19 × 10−9 = 0,349 ns
→
−
→
−
→
(c) À l’instant initial, la force magnétique F B = q −
v × B est selon l’axe des y positifs et le
t=
1
12 T
=
1
12
¡
début de la trajectoire circulaire de l’électron est décrite par cette figure :
La figure indique la position P de l’électron après que la vitesse ait été déviée de 30◦ . Les
→
composantes du vecteur position −
r de l’électron sont, à cet instant,
→
−
→
−
→
−
→
−
−
→
r = r sin (30◦ ) i +(r − r cos (30◦ )) j = (0,02) sin (30◦ ) i +(0,02 − 0,02 cos (30◦ )) j =⇒
³
→
−
→´
−
−
→
r =
1,00 i + 0,268 j cm
32
Électricité et magnétisme, Chapitre 8 : Le champ magnétique
v4
© ERPI