L`amicale pirate l`hôtel de ville ! « C`est ça le business skate : il faut

Sarreguemines
Dimanche 17 Février 2013
MARIAGE
LA PAROLE AUX JEUNES
Damien et Cindy
Hier, en mairie
de Sarreguemines, Nicole
Muller-Becker,
adjointe au
maire, a uni par
les liens du
mariage Cindy
Kleinhoffer
et Damien
Lacroux.
Le couple réside
à Sarreguemines. Nos
meilleurs vœux
de bonheur.
Photo RL
URBANISME schéma de cohérence territoriale
Réunion publique mercredi
Le Syndicat mixte de l’arrondissement de Sarreguemines s’est
engagé dans une démarche d’élaboration de SCoT (Schéma de
Cohérence Territoriale). Ce projet d’urbanisme et d’aménagement
du territoire vise à assurer la cohérence entre les différentes
politiques publiques sectorielles d’un territoire autour d’objectifs
et d’orientations communes, permettant de définir une stratégie
d’aménagement durable de son territoire. Depuis mai 2012,
plusieurs séances de travail ont réuni les élus du territoire du
SCoT de l’arrondissement de Sarreguemines afin de déterminer le
projet "réglementaire" du SCoT, à savoir le Document d’orientation et d’objectifs (DOO).
Ce document est le troisième et dernier document constitutif
du SCoT après le rapport de présentation et le Projet d’aménagement et de développement durables (PADD). Il définira les
prescriptions "réglementaires" permettant la mise en œuvre du
projet politique exposé dans le projet politique du PADD. L’objet
de ce document sera donc de donner un contenu concret aux
orientations du PADD et de fixer des prescriptions et recommandations à respecter dans les documents d’urbanisme locaux.
Les derniers ajustements du DOO seront présentés à la
population le mercredi 20 février, à 18 h à la médiathèque.
Pour plus d’information sur le SCoT, vous pouvez vous
connecter sur le site internet du Syndicat mixte de l’arrondissement de Sarreguemines : http://www.syndicat-mixte-sarreguemines.org/
MOSAÏK
Au programme
A partir de 8 h 30, toutes les
4 heures, rétrospective des
émissions de la semaine.
Des programmes à suivre sur le
canal 95 de Numéricable, sur
www.mosaik.tv et sur l’application i-Phone et i-Pad de Mosaïk.
1
samuel vroman vit sa passion à paris
« C’est ça le business skate :
il faut vendre du rêve »
En 2009, nous avions présenté Samuel, un jeune skateur doué qui rêvait de tricks et slides. Aujourd’hui, à 20 ans,
le Sarregueminois vit son rêve à Paris, entre shootings vidéos et démos. Zoom sur un casse-cou qui a réussi son "flip".
C
arrément, c’est l’ivresse ! »
A 20 ans, le jeune skateur
vit enfin son rêve parisien.
Ici à Sarreguemines, Samuel Vroman se sentait seul, et très à
l’troit, comme il l’expliquait dans
nos colonnes en mai 2009. Ici, il
n’y a « pas de culture de rue », et
les skateurs passent presque
pour des délinquants. Ici, il se
sentait « entraîné vers le bas ».
Et de toute façon, « il n’y a pas
vraiment d’endroits qui peuvent
être des spots, c’est pas du marbre ou des matières qui pourraient être skatables ». Alors
quand on lui demande s’il a bien
fait d’arrêter l’école pour partir,
son sourire illumine son visage,
sous les boucles de cheveux qui
s’échappent de la casquette.
« Des bonnes
sensations »
A 14 ans, Samuel avait été
repéré par un premier sponsor, à
Paris, où il allait chez sa sœur
dès qu’il avait des vacances. A
17 ans, Snowbeach, « le plus
gros skate-shop de Paris », l’a
recruté à son tour. Le deal : faire
des photos et vidéos pour eux,
en plus des démos dans les skateparks pour donner envie aux
jeunes de se mettre aux flips
(retournement de planche) et
aux slides. « C’est comme ça que
ça marche, le business skate :
faut vendre du rêve. » Samuel
vient de faire l’objet de deux
parutions dans Sugar magazine,
"le" mensuel du skate, en octobre et novembre. Il travaille aussi
pour Circa, qui lui fournit en
échange « tout ce qui est
"wear" » [vêtements, ndlr] et lui
concoctera cette année une
Aujourd’hui,
le Sarregueminois
Samuel
Vroman
habite Paris,
le paradis
pour ce jeune
skateur,
et réalise
son rêve
de liberté :
vivre de
ses "flips"
et autres
"tricks"
grâce aux
sponsors
pour qui
il multiplie
les shootings
photo
et vidéo…
en plus
des petits
jobs.
« On tombe de 12
marches sur du béton »
Photo DR
tage sur la ville vue par les skateurs…
Il est jeune, mais pas naïf,
Samuel. Quand un autre producteur lui a proposé un reportage
sur les nuits des skateurs, « un
truc un peu trash, genre téléréalité », il a refusé. « J’ai trouvé ça
malsain, je me méfiais de ce
qu’ils allaient en faire. Je ne
voyais pas l’intérêt. »
Il vole haut dans son rêve, le
jeune Sarregueminois, mais
même à la fin des figures les plus
folles, le skateur retombe sur
terre. « Je ne vis pas dans un
cocon, je sais bien qu’un jour il
faudra travailler. » Et puis travailler les "tricks", c’est déjà du
boulot : « Quand on tombe de 12
marches, c’est sur du béton… On
se brise presque tout ! » En tout
cas, il apprend à tomber… sur
ses pieds : « Il y a tellement de
ANIMATIONS
choses à faire dans le monde du
skate : créer sa marque, ouvrir
un shop, être team-manager… »
Alors pourquoi devrait-il s’interdire de rêver ?
Estelle FERNANDES.
Vidéos sur http ://vimeo
.com/52679555 ou
http://vimeo.com
/58137163
kappensitzung
L’amicale
pirate
Les objets de mémoire
selon Anne Dickely
l’hôtel de ville !
EXPOSITION moulin de la blies
Quatre artistes diplômées de l’Institut européen
des arts céramiques (IEAC) de Guebwiller
exposent leurs créations jusqu’au 1er mai.
L’amicale ville-Casc-CCAS propose sa 11e kappen sur la scène de l’hôtel de ville les 9 et 16 mars. Avec un
programme alléchant et une thématique basée sur les pirates. Et ils sont sans pitié… Pour nous faire rire !
Q
Anne Dickely
a étudié en
faculté d’arts
plastiques
avant d’entrer
à l’IEAC de
Guebwiller.
Photo RL
près un premier essai frucA
tueux en 2011, le musée
des techniques faïencières met
de nouveau en valeur le travail
de diplômés de l’Institut de
Guebwiller dans une exposition tout simplement nommée
"made in IEAC2". Anne Dickely, installée à Lingolsheim,
est une des quatre artistes
dont le travail est présenté
dans une vaste pièce du Moulin de la Blies. Elle présente
sous le thème "Mémoires
vives", une série de réceptacles, motifs sérigraphiés sur
grès blanc.
« Le thème général de mon
travail est en effet la mémoire
et le souvenir, j’ai travaillé avec
mes propres souvenirs en pensant à trois personnes marquantes de mon parcours »,
confie Anne Dickely, qui précise avoir accompli un véritable rituel par étapes. « Le seul
fait de collecter des textes et
des images était déjà un
moment intéressant, il y a
ensuite eu la sérigraphie et le
fait de transférer ces écrans sur
des feuilles de terre. Lors de la
mise en forme des réceptacles,
certaines images ont disparu
ou sont devenues brouillées,
mais j’ai pu justement jouer
avec cet effet, la dernière étape
étant de mettre l’émail. » Elle
précise que son année de formation à l’IEAC lui a permis de
mieux mesurer le dialogue
incessant avec une terre que
nul ne peut maîtriser comme il
l’entend. Ses urnes à ciel
ouvert de grès blanc sont de
l’ordre de la sculpture. « Chacun est libre de donner à chaque objet une fonction »,
observe Anne Dickely. « Cela
me plaît beaucoup de créer un
objet qui peut utilitaire ou ne
servir à rien, il n’y a pas de
clivage entre l’art et la céramique », ajoute cette dynamique
créatrice.
Made in EAC, jusqu’au
1er mai, site du Moulin
de la Blies, tél.
03 87 98 28 87, ouvert
tous les jours de 10 h à
12 h et de 14 h à 18 h,
sauf le lundi. Site :
www.sarregueminesmuseum.com
u’on se le dise une fois
pour toutes, la kappensitzung de l’amicale Ville-Casc-CCAS est
ouverte à tous, tous ceux qui
veulent participer à une folle
fête ! Pour la onzième année,
les amicalistes n’ont qu’une
envie, faire partager leurs délires carnavalesques au plus
grand nombre. Avec une
devise, répétée inlassablement
par le président Maxime Kremer, « faire au minimum aussi
bien que l’année précédente ! »
L’amicale bénéficie également
d’une « équipe soudée et forte,
qui s’implique et qui prend les
choses très au sérieux » dès la
rentrée, tout en gardant cette
douce folie qui plaît tant. Avec
toujours le Géo Trouvetout de
service, Jean-Marie, pour créer
décors et accessoires. Et la
sauce a pris petit à petit, à tel
point qu’ils sont passés d’une à
deux représentations, et que
l’on affiche généralement complet à chaque fois. « On a un
public qui nous suit et que nous
n’avons pas le droit de décevoir. »
Et ils pourraient presque faire
plus, car encore trop de personnes pensent que cette kappen
n’est réservée qu’aux seuls amicalistes et à leurs proches. Que
nenni, il ne s’agit là que de
mensonges, de billevesées et
quiconque dirait le contraire
pourrait bien finir sur une planche ou au bout de la lame du
capitaine Kremer ! Le chef des
corsaires qui dépouille la ville
de toute tristesse…
La tradition
Après l’Alsace, l’Espagne,
c’est en effet vers les Caraïbes
que les yeux des amicalistes se
sont tournés. Plus particulièrement vers les pirates ! Et l’on
annonce d’emblée, outre une
chorale proposant des chants
"iodés", des combats d’épée !
Le capitaine Max et la douce
Lydia seront toujours aux commandes, tandis que les mate-
4
RENDEZ-VOUS
Olympiades
au musée
Le musée de la Faïence organise pour les enfants les
Olympiades, le dimanche
24 février, à 15 h. Tarif :
1,50 €. Inscriptions au
03 87 98 93 50.
Et au jardin faïenciers,
Fabrice vous accueille pour
une visite intitulée : Ellébores
et beautés de l’hiver. Compris
dans le billet d’entrée.
Contes
d’Afrique
tournée européenne de shootings pour des magazines
locaux. « Mon team-manager
me dit que si tout se passe bien,
après, on va aux USA », rêve le
jeune homme qui se verrait bien,
aussi, dériver vers l’Espagne.
Tout s’est passé très vite : en
juin dernier, il était encore au
lycée Nominé. Puis sa sœur lui a
trouvé un job de gardien
d’immeuble pendant deux mois
à Paris. Et il est resté. Il gagne sa
vie tout seul, entre le skate et les
petits boulots à côté quand il est
« vraiment en galère ». Mais il
n’a pas besoin de grand-chose.
Juste une colocation où dormir.
Le reste de sa vie se passe dans la
rue. A l’air libre. « On est plein,
des groupes de 20, on va vite,
c’est vraiment des bonnes sensations, enchaîne-t-il. On roule et
quand on voit un spot, on s’arrête
et on fait du skate. Par exemple,
on se fait toutes les mairies
d’arrondissement. Tout le monde
est habillé comme il veut, personne ne juge. Ça donne une
vraie impression de liberté ! »
Quand les yeux de Sam se
posent sur un banc, il voit un
"curb". Des arêtes de béton ou
de marbre, des marches ou des
rampes d’escalier, ce sera parfait
pour des slides. Ou alors des
"grind", sauf qu’au lieu de glisser sur la planche, on "grind" sur
les "trucks", les essieux. Quand
le jeune casse-cou voit du bois, il
pense « OK, mais il faut
"waxer" » [frotter de la bougie
pour faire glisser]. D’ailleurs, il
fera peut-être avec M6 un repor-
SRG
Le musée de la Faïence propose des contes d’Afrique,
racontés par Anne-Marie, au
cœur de l’exposition de
Gérard Brand, dimanche
3 mars à 15 h. Gratuit pour
tous. A 14 h 30, Sarreguemines tourisme vous invite à
une visite guidée gratuite du
musée et du Pavillon de Geiger. Renseignements et inscriptions au 03 87 98 80 81.
Kappensitzung
des Plattfies
L’association des Plattfies
organise une 6e Kappensitzung le samedi 2 mars, à
20 h 11 à la maison de quartier de Neunkirch, si les
demandes devaient amplifier.
Renseignements et réservations au 03 87 98 36 15 ou
06 37 06 28 49 ou
06 68 59 90 07.
LOISIRS
Anim’eau
aux prochaines
vacances
Les enfants, âgés de 6 à 11
ans, habitant dans une des 26
communes de la communauté
d’agglomération Sarreguemines Confluences, peuvent
s’ i n s c r i r e à l ’o p é r a t i o n
Anim’Eau, lors des prochaines
vacances scolaires. L’occasion
de découvrir les joies de nombreux jeux aquatiques proposés par le centre nautique de
Sarreguemines. Les enfants
qui participent à cette animation, offerte par la Casc, sont
pris en charge par des maîtresnageurs et ce dès leur arrivée.
Il est possible de participer à
Anim’Eau pendant une
semaine, non reconductible,
du lundi 25 février au vendredi 1er mars et du lundi
4 mars au vendredi 8 mars,
tous les matins de 9 h à
10 h 30.
Pour inscrire l’enfant, il suffit de se présenter à la caisse
du centre nautique, muni
d’une pièce justificative de
domicile (quittance EDF,
France Télécom…) ainsi que
d’un certificat médical de
l’enfant. Le nombre de places
par semaine est limité à 20.
Accueil de
loisirs au foyer
culturel
Ne vous fiez pas à la tête de mort, avec l’amicale ville-Casc-CCAS, ce sera plutôt "mort de rire".
Photo RL
lots feront subir au public les
pires sévices, sollicitant à
outrance les zygomatiques des
convives. « Il faut un rire toutes
les quinze secondes pour que ça
marche », lance le nouveau
membre de l’équipage. Et il s’y
connaît, puisque ce mercenaire
œuvre sur de nombreux terrains de jeux. Il s’agit du footzer Fey. « Il va renouveler un
peu la troupe des footzers »,
lance Maxime Kremer. Il sera
même le seul derrière son tonneau (de rhum évidemment !)
sur le navire. Et quelques
semaines avant la première
représentation, il fixait encore
avec Max et Alain le programme des sketches qu’il allait
présenter. Ça nous promet un
feu d’artifice !
Parmi les incontournables
figurent également les "poupées" de la tanzgarde du Reinheim, avec une funkmarieschen. Pas forcément "funky",
mais l’exercice est toujours
spectaculaire. Evidemment, il y
aura de charmantes hôtesses,
du chant, avec notamment la
non moins charmante Tara, la
fille de Lydia Toussaint. Qui
pour sa part, assurera donc la
présentation de la soirée, mais
aussi la fameuse "3 e mitemps", le bal, avec l’orchestre
Violetta.
Les incontournables
Reste un élément incontournable, les sketches, qui doivent
être à la hauteur et avec ces
pirates, peu de doutes quant à
la qualité des textes. Volontiers
caustiques, jamais méchants,
avec juste ce qu’il faut de grivoiserie pour ne pas sombrer
dans les flots de la vulgarité. Et
des scènes de vie quotidienne.
On retrouvera les personnages incontournables, Ela et
Emile, couple savoureux qui
cette fois a décidé de partir en
avion pour prendre quelques
vacances. Les très attendus
Pipo et Dudut, trublions représentant un Sarregueminois et
un Bitcheländer. Ce dernier a
participé à L’amour est dans le
pré et l’on évoquera aussi une
visite un peu spéciale de Nicolas Sarkozy…
Le public aura également
droit à une description des services très spéciaux de "Daktari" et son "contrat de confiance" pour l’électroménager,
ainsi qu’à une visite de l’hôpital
Robert-Pax, avec le docteur
"Lechkou"… Sans oublier la
case souvenir, avec Pipi
Langschtrumpf, que les "Français de l’intérieur" connaissent
plutôt sous le nom de Fifi Brindacier… Alors à l’abordage, la
réservation des places sur le
bateau commence demain !
Michel LEVILLAIN.
Kappensitzung de
l’amicale ville-CascCCAS, les 9 et 16 mars, à
partir de 20 h 31, à
l’hôtel de ville. Tarif :
14 €. Réservations à
compter du lundi
18 février, à l’office de
tourisme de
Sarreguemines.
L’Association du foyer culturel propose un accueil de
loisirs pour les enfants de 3 à
11 ans, durant les vacances
scolaires de février, soit du
25 février au 1er mars et du 4
au 8 mars. L’accueil se déroulera sur le nouveau site du
centre périscolaire au 6 rue de
la Cité. Les inscriptions se
font à la semaine, sur la journée, de 7 h 45 à 17 h 45 avec
petit-déjeuner, déjeuner et
goûter. Un programme d’animation alléchant autour de
thèmes est proposé, chaque
jour, par une équipe d’animateurs dynamiques et enthousiastes. L’Animal rit du
25 février au 1er mars ou vivre
une belle aventure au milieu
des animaux imaginaires créés
par chacun. Ratatouille
s’invite du 4 au 8 mars, pour
partager une semaine riche en
gourmandises salées ou
sucrées et inventer un goûter
presque parfait.
Tarifs dégressifs ; aide journalière (si allocataire Caf) ;
chèques vacances ANCV et
bons Caf acceptés. Pour toute
inscription, se munir : carnet
de santé de l’enfant, numéro
allocataire Caf, bons de
vacances Caf, attestation de
prestation mensuelle Caf,
attestation d’assurance responsabilité civile, dernier avis
d’imposition revenus. Renseignements et inscriptions au
03 87 95 25 03 ou à l’Association du foyer culturel, 3 rue
Jacques-Roth, du lundi au
vendredi, de 8 h 30 à 12 h et
de 13 h 30 à 16 h 45 ou sur
http://www.foyerculturel.org/