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Capital social et préservation du patrimoine culturel et environnemental : Le cas du Parc autochtone du Xingu (PIX) au Brésil Première partie : La déforestation, une défaillance du marché Document 1 : le parc autochtone du Xingu (Parque Indígena do Xingu – PIX) La délimitation initiale du PIX a laissé de côté une partie importante des territoires autochtones et le cours supérieur de la plupart des affluents de la ri‐
vière Xingu. Coïncidant avec la création du PIX, le gouvernement fédéral a créé des incitations à l’occupation et à la colonisation régionale à travers l’expansion de l’élevage et de l’agriculture. [...] La région fut l’une des premières à expérimenter l’expansion de la culture du soja au cours des années 1980 et s’est affirmée comme l’un des principaux producteurs dans les années 1990. Créé à l’origine en 1964 et délimité en 1991, le PIX a une superficie de 2,6 millions d’hectares (ha) occu‐
pée par 14 groupes ethniques comptant au total (en 2005) 5 020 individus. Le territoire du PIX s’étend sur neuf municipalités et est entouré par l’une des ré‐
gions économiques d’agropastoralisme les plus actives du Brésil. [...] La région est considérée comme une priorité nationale et internationale pour la conservation de la biodiversité et du patrimoine culturel. BRONDIZIO Eduardo., ORSTROM Elinor, YOUNG Oran, “Connectivity and the Governance of Multilevel Socio‐ecological Systems: The Role of Social Capital”, in Bernard Christophe, Roland Pérez (eds), Agro‐ressources et écosystèmes. Enjeux sociétaux et pratiques managériales, Lille, Presses Universitaires du Septen‐
trion, coll. « capitalismes – éthique – institutions », 2012, p. 37. Document 2 : la déforestation (en sombre) dans le bassin hydrographique du haut Xingu en 2000 et 2007 O ECO, “Xingú tragado por la deforestación”, 2010 [en ligne]. Disponible sur : http://www.oecoamazonia.com/es/data‐amazonia/infograficos/107‐bacia‐
hidrografica‐do‐xingu (consulté le 24 octobre 2012) Document 3 : La valeur de l’environnement Il est important de souligner les différences significatives dans la façon dont les populations indiennes à l’intérieur du PIX et les populations à l’entour perçoivent et valori‐
sent la valeur de l’environnement. À la différence du point de vue des agriculteurs récemment installés, qui peuvent voir la forêt comme une menace et l’environnement comme un ensemble de ressources à transformer, l’environnement dans son ensemble fait intrinsèquement partie de la cosmologie indienne et contribue pleinement à leur économie. Une connaissance intergénérationnelle détaillée de la forêt et des ressources en eau, un atta‐
chement culturel au lieu, et des règles coutumières d’usage et d’appropriation des ressources empêche les groupes indigènes de se livrer à ces transformations de court terme à large échelle qui sont caractéristiques des migrants récents, qu’ils soient petits ou gros agriculteurs. La distribution de la déforestation à l’intérieur et autour du PIX représente, entre autres choses, un tel choc des points de vue. Dans la recherche de solutions, les popula‐
tions indigènes furent les premières à reconnaître le besoin d’élaborer des « méta‐points de vue » qui pour‐
raient finir par réconcilier les vues et l’utilisation des ressources naturelles des différents groupes sociaux dans l’écosystème plus large dans lequel ils vivent.
BRONDIZIO Eduardo., ORSTROM Elinor, YOUNG Oran, “Connectivity and the Governance of Multilevel Socio‐ecological Systems: The Role of Social Capital”, in Bernard Christophe, Roland Pérez (eds), Agro‐ressources et écosystèmes. Enjeux sociétaux et pratiques managériales, Lille, Presses Universitaires du Septen‐
trion, coll. « capitalismes – éthique – institutions », 2012, p. 41. Document 4 : Les actions mises en œuvre Dans les années 1980, les premières invasions par les chasseurs et les pêcheurs ont eu lieu sur le territoire du Parc. A la fin des années 1990, les incendies de forêt sur les ranchs situés au nord menaçaient d’affecter le Parc et la progression des bûcherons à l’ouest commençait à approcher les frontières physiques définies par la ligne de démarcation. En outre, l’occupation de la zone autour du Parc a commencé à polluer les sources des rivières qui fournissent de l’eau au parc et qui se situent en dehors de la zone délimitée. [...] La question de la surveillance du territoire est très certai‐
nement en tête des préoccupations politiques dans le Parc, et est débattue aussi bien dans les réunions des dirigeants et les assemblées de l’ATIX (l’Association des terres autochtones du Xingu) et dans les réunions entre la FUNAI1 et les organismes fédéraux et régionaux de l’environnement (IBAMA2 et le Fundo Estadual do Meio Ambiente – FEMA3). Dans ce but, une infrastructure de onze postes de surveillance […] a été mise en place pour protéger les zones qui permettent un accès direct au parc, comme l’intersection des principaux cours d’eau avec les limites du Parc et le point où la route BR‐080 longe ces limites. Néanmoins, le système des postes de surveillance n’est pas en soi suffisant pour faire face aux problèmes créés par la zone entourant le parc et il est donc complété par d’autres actions, en cours d’élaboration dans le cadre du projet de délimitation du Parc, coordonnées grâce à un partenariat entre l’ATIX et l’ISA4. Le projet comprend la cartographie de l’avancée de la déforestation, à travers des photos satellites, et l’identification sur place des nou‐
veaux vecteurs d’occupation dans la zone entourant le parc. Il comprend également un programme de formation pour les chefs des postes de surveillance, la restauration et l’entretien des bornes frontières qui établissent les limites physiques du territoire et une base de données géo‐référencées de tous les éleveurs dont les propriétés bordent le parc. Ce travail permet aux Indiens de suivre au plus près ce qui se passe à l’intérieur des limites du Parc et de mobiliser leurs communautés contre les me‐
naces extérieures, tant dans les discussions inter‐villages qu’avec les institutions publiques responsables (FUNAI, IBAMA et le gouvernement de l’État). POVOS INDÍGENAS NO BRASIL, “The Park” [en ligne]. Disponible sur : http://pib.socioambiental.org/en/povo/xingu/1539 (consulté le 24 octobre 2012) Notes : 1.
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FUNAI : Fondation nationale de l’Indien, l’organisme du gouvernement fédéral en charge des questions autochtones. IBAMA : Agence fédérale de l’environnement. FEMA : Fonds dépendant de l’Agence de l’environnement de l’État du Mato Grosso, où se situe le Parc autochtone du Xingu. ISA : Institut socio‐environnemental, une ONG brésilienne. Questions : 1.
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Quel est l’objectif du PIX ? (Document 1) Quelle forme d’agriculture est pratiquée autour du PIX ? Pourquoi ? (Docment 1) Comment a évolué la déforestation entre 2000 et 2007 ? (Document 2) Pourquoi les autochtones accordent‐ils une grande valeur à la préservation de l’environnement ? (Document 3) Les colons adoptent‐ils une gestion de l’environnement à long terme ? Pourquoi ? (Document 3) Le PIX, malgré sa réussite dans la lutte contre la déforestation, voit‐il son environnement menacé ? Pourquoi ? (Do‐
cument 4) 7. Montrez que ces influences extérieures peuvent s’analyser comme une défaillance du marché (Cf. votre cours de première). 8. Quelles mesures les autorités du PIX ont‐elles mis en œuvre contre la déforestation ? (Document 4) 9. Synthèse : remplissez le texte avec les expressions suivantes : Incendies de forêts – besoins – marchés – prix – externalités négatives – déforestation – ressources naturelles – béné‐
fice privé Le Parc autochtone du Xingu, au Brésil, a été créé pour permettre aux peuples autochtones de maintenir leur mode de vie et leurs traditions culturelles, et pour protéger l’environnement et la biodiversité. Les communautés locales se sont organisées pour limiter l’exploitation des à l’intérieur du Parc, afin de satisfaire les des générations actuelles, mais aussi fu‐
tures, en accord avec leurs conceptions culturelles qui accordent à la protection de la forêt une valeur intrinsèque. Toutefois, le Parc est entouré d’une zone de colonisation récente, où se pratique une agriculture mo‐
derne, insérée dans les nationaux et internationaux, qui repose sur la et l’usage de pesticides. Ces pratiques agricoles entrainent des , qui menacent les abords du Parc, ainsi qu’un déversement de produits chimiques dans les affluents de la rivière Xingu, situés à l’extérieur du Parc. On constate en outre une érosion des sols à la saison des pluies, qui entraîne un grand volume de sédiments en aval et menace la pêche de subsistance dans le Parc. L’activité économique des agriculteurs autour du Parc produit donc des : elle en‐
traîne des conséquences négatives pour les habitants du Parc, qui ne sont pas compensées par des paiements sur un marché. Les colons, dans une logique de court terme, n’accordent pas de valeur à la préservation de l’environnement ; ils contribuent à la surexploitation du milieu. Comme il n’existe pas de « de l’environnement », les quantités produites par les agriculteurs à la re‐
cherche de leur sont plus importantes que ce qui serait socialement souhaitable, si les intérêts de tous (agriculteurs et Indiens) étaient pris en compte. Cette divergence entre optimum privé et optimum social peut s’analyser comme une défaillance du marché. Capital social et préservation du patrimoine culturel et environnemental : Le cas du Parc autochtone du Xingu (PIX) au Brésil Deuxième partie : La préservation de l’environnement, une affaire d’institutions et de confiance Document 5 : Le chef Kayapo Raoni et le chanteur Sting à Altamira, en 1989, contre le barrage de Belo Monte Copie d’écran du film de VILLAS‐BOAS André et RICARDO Beto, “The Struggle of the People for the River”, 2010 [en ligne]. Disponible sur : http://vimeo.com/28056088 (consulté le 25 octobre 2012). Document 6 : Créer du capital social à l’intérieur du Parc autochtone du Xingu dans le parc. Les activités initiales comprenaient la carto‐
Plusieurs sociétés autochtones ont dû coexister dans une graphie bio‐culturelle des terres indigènes ancestrales des situation d’isolement géographique. En outre, de nou‐
Kamaiurás, à l’invitation directe de la tribu. ACT a équipé velles organisations autochtones (essentiellement les chercheurs autochtones avec des GPS de poche et a l’Association des terres autochtones du Xingu, ATIX en fourni une formation en composition de cartes ethnogra‐
portugais) ont été mises en place comme un outil de dia‐
logue avec la société nationale et de soutien aux projets phiques, tandis que des cartographes formés en Occident en matière d’éducation, aux alternatives économiques et assuraient une assistance technique. […] Les cartes ont à la protection du territoire. Ces organisations utilisent été présentées lors d’une cérémonie de trois jours dans le une structure administrative qui n’existe pas dans les Xingu. Depuis lors, ACT et ses partenaires autochtones ont structures politiques traditionnelles des sociétés autoch‐
achevé le processus de cartographie collaborative pour tones, et cela suppose la maîtrise de la langue portugaise, l’ensemble du parc autochtone du Xingu, d’une superficie des mathématiques de base, de la législation et des rela‐
de plus de sept millions d’hectares de savane et de forêt tions interinstitutionnelles. Ce sont les plus jeunes qui tropicale de plaine. dominent ces nouvelles connaissances indispensables à Le processus de cartographie ethnographique dans le parc cette interface. Cela génère des conflits avec la politique autochtone et la construction de plans de gestion sur la villageoise traditionnelle, qui est généralement contrôlée base de ces cartes ont fortement contribué à faire porter par les aînés. Ainsi, une association autochtone peut ne l’attention et à mettre en valeur les connaissances des générations plus âgées. De plus, l’utilisation de dispositifs pas toujours réussir à concilier les politiques tradition‐
nelles et l’administration politique de la société nationale. technologiques tels que les appareils GPS et de Depuis 1996, les peuples du Xingu ont travaillé de concert l’équipement de cartographie a intrigué la jeune généra‐
avec l’équipe de conservation de l’Amazonie (ACT) sur les tion. Ainsi, ces différents éléments du projet ont uni la objectifs de ralentissement des incursions illégales dans le population à travers les générations et inspiré une admi‐
parc et l’établissement d’un plan de gestion adapté à la ration et un respect pour les aînés et leurs connaissances. culture, appelé « plan de vie », pour le parc et ses habi‐
Ce projet de cartographie a également réuni les 14 tribus tants. Le projet « Aménagement du territoire dans le Parc du Xingu […]. « C’est vraiment la première initiative dans autochtone du Xingu au Brésil », a permis d’élaborer des l’histoire de nos territoires qui a réuni nos 14 tribus vers cartes des territoires traditionnels, les sites sacrés et les un but commun, et ce sont les premières cartes qui seront lieux de pêche, de chasse et d’autres traits saillants du publiées dans nos langues maternelles », commente Tu‐
paysage pour conduire la conservation de la biodiversité nuly, un membre de la tribu Yawalapiti. TERRALINGUA, “A “Life Plan” for the Park: Culturally Appropriate Management in Brazil’s Xingu Indigenous Park”, 2010 [en ligne]. Disponible sur : http://www.terralingua.org/bcdconservation/?p=247 (consulté le 24 octobre 2012) Document 7 : créer du capital social avec l’extérieur du Parc : la campagne Y Ikatu Xingu (« sauver la bonne eau du Xingu », en langue Kamaiurá) indigène et de ses nombreuses utilisations culturelles, de L’un des principaux axes stratégiques de la campagne Y générer des revenus pour les petits agriculteurs et les Ikatu Xingu est le développement de techniques et communautés autochtones, il sert de canal de communi‐
l’amélioration des modèles de restauration des forêts qui soient à la fois efficaces d’un point de vue écologique et cation et d’échange entre collecteurs de semences, les pépinières, les ONG, les propriétaires fonciers et d’autres adaptés à la réalité du bassin de la rivière Xingu. En cinq parties intéressées. […] ans, la campagne a réussi à mobiliser des initiatives qui L’éducation à l’agroforesterie est également utilisée ont abouti à la restauration de plus de deux mille hectares comme un outil pédagogique pour les écoles et dans les de forêts riveraines dans les petites, moyennes et grandes propriétés foncières et dans les colonies de réforme processus de formation de leaders sociaux qui travaillent agraire. […] dans les organisations partenaires de la campagne. Cela La demande croissante de semences indigènes pour ac‐
passe par plusieurs initiatives qui impliquent les écoles publiques, les collectivités locales, les communautés au‐
complir le travail de restauration des forêts est à l’origine tochtones et les autres secteurs sociaux, telles que les d’une autre initiative : le Réseau de semences du Xingu. festivals des graines, dans lesquels les élèves se livrent à En trois ans d’existence, le Réseau a formé une plate‐
forme d’échange et de vente de semences impliquant 300 la collecte de semences indigènes de la savane et de la familles de collecteurs […]. En plus de valoriser la forêt forêt, qui sont utilisées pour la restauration forestière. Y IKATU XINGU, “ações”, non daté [en ligne]. Disponible sur : http://www.yikatuxingu.org.br/linhas‐de‐acao/acoes/ (consulté le 30 octobre 2012). Document 8 : L’État doit‐il intervenir ? Certains analystes pourraient prétendre que ce que nous avons montré avec cet exemple est que le PIX est trop petit et devrait être remplacé par une forêt publique et gérée par l’État à une plus grande échelle. Ce n’est pas la conclusion que nous tirons de cet exemple. Nous ne re‐
commanderions pas non plus une extension des limites du Parc comme solution principale au problème. Le PIX s’est montré remarquablement efficace dans la protection de la zone placée sous sa juridiction – plus efficace que de nombreux parcs nationaux au Brésil et dans d’autres pays d’Amérique latine […]. Ce qu’il faut c’est du capital social – des règles institutionnalisées qui sont considérées comme légitimes, font l’objet d’une surveillance et sont suivies – à une échelle plus large mettant l’accent sur l’ampleur de la déforestation et sur les activités agricoles en pleine expansion de colons insérés dans le marché mondial. En d’autres termes, il manque des modalités de gouver‐
nance conjointe permettant de traiter efficacement l’interdépendance fonctionnelle des écosystèmes de cette région du Brésil. BRONDIZIO Eduardo., ORSTROM Elinor, YOUNG Oran, “Connectivity and the Governance of Multilevel Socio‐ecological Systems: The Role of Social Capital”, in Bernard Christophe, Roland Pérez (eds), Agro‐ressources et écosystèmes. Enjeux sociétaux et pratiques managériales, Lille, Presses Universitaires du Septen‐
trion, coll. « capitalismes – éthique – institutions », 2012, p. 50 sq. Questions : 1. Sur quelles ressources extérieures les communautés autochtones peuvent‐elles s’appuyer dans leurs actions de pré‐
servation de l’environnement ? (Documents 4, 5 et 6) 2. La création d’associations est‐elle toujours un moyen de renforcer la cohésion au sein des communautés autoch‐
tones ? (Document 6) 3. Comment la cartographie ethnologique du territoire ancestral permet‐elle de créer des relations de réciprocité au sein et entre les groupes ethniques ? (Document 6) 4. Quel est l’intérêt économique, social et environnemental du Réseau de semences du Xingu ? (Document 7) 5. Comment l’action du programme Y Ikatu Xingu dans les écoles publiques peut‐il contribuer à impliquer les popula‐
tions vivant à l’extérieur du PIX dans la préservation de l’environnement ? (Document 7) 6. Pourquoi une intervention de la puissance publique n’est‐elle pas souhaitable pour résoudre les problèmes environ‐
nementaux dans le PIX ? (Document 8) 7. Synthèse : remplissez le texte avec les expressions suivantes : Éducation populaire – diversité ethnique – puissance publique – capital social – tragédie des communs – organisations non gouvernementales – confiance. La « » peut être évitée en favorisant l’émergence de normes et d’arrangements institutionnels destinés à créer et à renforcer la coopération et la entre les membres des groupes concernés, c’est‐à‐dire en accumulant du . Les institutions sont très diverses, car elles doivent prendre en compte les intérêts de tous les groupes en présence et leurs rela‐
tions. Dans le parc autochtone du Xingu, marqué par une relative , il a d’abord fallu créer des liens au sein des communautés In‐
diennes, en faisant coopérer différentes générations et différentes tribus dans des projets de mobilisation sociale. Mais il fallait aussi trouver un moyen d’intéresser les pe‐
tits, moyens et grands agriculteurs des alentours à la protection du milieu ambiant, par des actions d’ et la création de réseaux d’échanges écono‐
miques. Les programmes d’action mis en œuvre par les communautés autochtones du Parc, avec le sou‐
tien d’institutions publiques, d’ et de financeurs divers, nationaux comme interna‐
tionaux, ont abouti à des résultats encore modestes et fragiles. Ils mettent toutefois en évidence le fait que l’intervention de la ne peut être la solution unique aux problèmes posés par les ressources exploitées en commun.