Performance
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Quelques pièges dans la conception d’une IHM d’aide à la conduite René Amalberti 1. Objectifs de l’aide 2. Contresens habituels 3. Dimensions pertinentes 4. Solutions Pourquoi aider l’opérateur pilote ou le superviseur de système? Performance systémique Performance isolée Pour augmenter la sécurité – Variations obtenues sur le terrain Limiter les défaillances /erreurs humaines Pour augmenter la performance – – Performance isolée (contrôlabilité, adhérence) Ou systèmique (flux) AVIONS CHIMIE VOITURES Manuel Basique Informations synthétiques sur le process Aide autom. en ligne Conduite automatique des fonctions de base e.g; tenue de trajectoire Conduite automatique des fonctions supérieures e.g. nav 1. Objectifs de l’aide 2. Contresens habituels 3. Dimensions pertinentes 4. Solutions Les modèles implicites de l’aide : Devenir plus expert…et ses habituels contresens L’expertise et ses ambiguités Définition élitiste Vs définition fonctionnelle Caractéristique de l’expertise naturelle Rapidité d’analyse, sélection rapide, faible nombre d’hypothèses Routines d’exécution Efficacité, stabilité de la performance Facteurs de modulation Pratique, technique d’apprentissage Absence de lien avec les capacités cognitives de base La poursuite des contresens Les modèles de transformation des connaissances et du contrôle Rasmussen : Step ladder model Richard : L‘expertise comme passage d’une logique à l’autre : logique de fonctionnement et logique de l’utilisateur Une autre vision sur l’expertise : la théorie de l’activité et le rôle médiateur des objets / la génèse instrumentale 1. Objectifs de l’aide 2. Contresens habituels 3. Dimensions pertinentes 4. Solutions Discovering automation and transitioning on Glass cockpits APPR PROC: STATUS -L/G……………ON -APPR NAVAID….ON RMP1 APPR SPD: VREF +10KT LDG DIST…………X 1.55 ENG 1 APPR IDLE ONLY ENG 2 APPR IDLE ONLY ALTN LAW: PROST LOST WHENL/G ON:DIRECT LAW CTR TK FUEL UNUSABLE PACKS AT FIXED TEMP INCREASED FUEL CONSUPP SLATS/FLAPS SLOW CAT 1 ONLY TAT +28°C SAT +16°C 11H05 INOP SYS WINDSHEAR DET ATT LIMIT OVSPD LIMIT ADR2+ RA1+2 SPLR 1+2+5 ELAC 2 SEC 2+3 ILS 2 FAC 1+2 A/CALL OUT VHF 2 ACP 3 CAPT STAT CAPT TAT WSHLD HEAT GW XX KG TITLE LINE LEFT DATA 1 RIGHT DATA 1 LEFT DATA 2 RIGHT DATA 2 LEFT DATA 3 RIGHT DATA 3 LEFT DATA 4 RIGHT DATA 4 LEFT DATA 5 RIGHT DATA 5 LEFT DATA 6 RIGHT DATA 6 DIR PRO PER INIT A B F G K L P C D E H I J Q R M N O S T Y Factors affecting communication English level % of pilots with poor level of proficiency in English, according to age Source Amalberti & Racca, 1988 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 <30 30-35 36-39 40-45 45-49 >50 The ALT HOLD Automation Surprise B737-300 (Sarter & Woods, 1992) disconnect autopilot (press any of the two autopilot disconnect switches OR detune ILS frequency OR override control column) set both flight directors to OFF re-engage autopilot press ALT HOLD switch context 1 context 2 press ALT HOLD switch VNAV PTH VNAV SPD VNAV PTH LVL CHG LVL CHG TO APP (VOR/LOC & G/S) La notion de système régulé Taux de récupération des erreurs Zone régulée 100% 90 80 70 Taux 60 d’erreurs 50 à l’heure 40 14 30 12 20 10 error Zone de 8 rate potentielle perte 6 de contrôle 4 2 0 Performance faible- relax Zone de potentielle perte de contrôle Plateau Performance Performance suffisante (pour un objectif habituel) Performance maximum Maîtrise de la situation : Un pilotage aux frontières des signaux et du risque Complexité qualitative Compréhension Hors domaine de performance Performance Zone perçue comme perte de contrôle imminente Lenteur de diagnostic des erreurs Lenteur de résolution t an ég El Zone muette Inconfortable (pas de sensation) Zone de confort Migration aux zones de déclenchements des signaux La ‘fréquentation’ du risque est nécessaire à sa gestion routinère be g so ne ux trop d ’erreurs Short time Complexité quantitative (charge) • Contrôle du risque Fondements de la confiance • Connaissance de ses capacités et de celles de la machine • Mémoire des expériences passées et évaluation de l ’expérience actuelle Anticipation, mobilisation des connaissances, et gestion des risques • 60% de la variance liée à la perte de contrôle des situations est associée à une mauvaise estimation avant exécution de ses propres savoir-faire : contrat de performance de départ que l ’opérateur a accepté . • 20% est liée aux aléas d ’exécution • 20% à toutes les autres causes Niveau de difficulté attendu Expérience méta cognitive Niveau de performance visée Qualité de la représentation Modification des stratégies de gestion des risques et des assistances Seuil absolu du ‘ contrat ’ Expérience Complexité qualitative Compréhension Hors domaine de performance Performance Lenteur de diagnostic des erreurs Lenteur de résolution t an ég El Zone muette Inconfortable (pas de sensation) Zone de confort be g so ne ux trop d ’erreurs Short time Complexité (charge) gestion des tâchesquantitative multiples 1. Objectifs de l’aide 2. Contresens habituels 3. Dimensions pertinentes 4. Solutions Quatre principes de base Eviter la prolifération d’information, limiter les systèmes ouverts Faciliter plutôt que contrarier les mécanismes cognitifs naturels de maintien de la performance (ecological design) Ne pas sur-optimiser la performance, montrer les limites Soigner les scénarios de validation Navigation sur l’interface Fonctions Contextes / environnement Maîtrise des risques et assistances actives : une exemple Maîtrise de la situation Profil avec assistance à « coin carré » Totale 1- Accumulation d’expériences ‘où on se fait un peu peur’ Forte sensation de sécurité Plus de risques acceptés Moins d’apprentissage Construction de marges 2- Limite de l’exploration Perte de maîtrise Performance Maîtrise des risques et Couplage écologique d’assistances actives Maîtrise de la situation Totale Signaux de perte de maîtrise imminente permettant l’accumulation d’expérience négative et l’apprentissage spontané de la limitation de prise de risque Perte de maîtrise Performance Conclusion Importance du contrat de départ et de la préparation en mémoire Fonctionnement sous optimal suffisant Dominante routinière à risques non nuls, mais maîtrisés Corrections en lignes Assistances à développer en conséquence pour la gestion des connaissances Le step-ladder model Le modèle de l’échelle de Rasmussen (step-ladder model) A n al ys is o f e ff ec ts G en e r al s tat us str at eg y R ul e -b a D ata s et s ed D e fi n it io n o f t h e t a s k be h av i ou r Ta sk eh a d b as e e -b le d g ow Sy ste m I d en tif ic at io n C h o ic e o f p ro ce d u r e O b s er v a tio n u v io r Kn o E v a lu a t io n Kn wl ed g e -b ase d b e ha v io ur I n t er p re ta t io n Ac ti va ti on P r oc e d ur e c on dition A ct iv a tio n E x e cu t io n S k ill- b as e d B e ha v io u r Comprendre & contrôler : un double système de contraintes Hiérarchie d’abstraction : COMPLEXITE Performance théorique maximale Modèles normatifs Point de vue en termes d’objectifs : point de vue sur l’activité et les objectifs de la navigation Point de vue sur l’itinéraire en termes de lois de navigation Point de vue sur l’itinéraire en termes topographiques Coûts cognitifs Espace de réglage Zone concrètement accessible dans le compromis dynamique Pratique routinière de la navigation : alignement de repères Contrôle Affordant Enseignes, patterns Contrôle Opportuniste Coordination lieu-horaire Contrôle Tactique Solutions alternatives pour ternir l’objectif Téléphone… Hiérarchie Contrôle Stratégiqued’anticipation Replanning de la journée EVOLUTION