Aéroport Dijon Bourgogne

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Aéroport Dijon Bourgogne
Lundi 16 juin 2008
Hommes & entreprises
La page d’information de la CCI Dijon
Aéroport Dijon Bourgogne
Renaissance, l’autre combat à mener,
pour ne pas rester au point fixe
Questions–réponses avec
Patrick Laforêt,
président de la CCI Dijon.
Quelle est la situation de l’aéroport DijonBourgogne aujourd’hui ?
Patrick Laforêt : Depuis, avril 2004, date de
l’arrêt de la ligne low cost Londres-Dijon, il
n’y a plus de liaisons aériennes régulières
sur l’Aéroport Dijon Bourgogne. Il n’a pas
pour autant une activité négligeable puisque
il accueille régulièrement des vols vacances,
de l’aviation d’affaires et qu’il sait se rendre
utile quand il faut accueillir pour leurs déplacements des sportifs, des politiques, des
artistes… et les évacuations sanitaires.
Malgré la croissance du nombre de ses passagers, 27 750 passagers en 2007, son
activité reste très modeste. Sans liaisons
régulières, qui elles seules peuvent rendre
un réel service aux Bourguignons et à son
économie, l’aviation civile est aujourd’hui
quasi absente en Bourgogne. Et nous
sommes la seule région française dans cette
situation.
En quoi consiste le projet Renaissance
de relance de l’aéroport DijonBourgogne ?
PL : L’économie, les citoyens ont besoin de
tous les moyens de transport pour se déplacer : avion, TGV et automobile. Ils sont complémentaires. Il nous faut, un aéroport de
taille régionale et rien d’autre. Le projet
Renaissance, c’est le plan d’action voulu par
les collectivités, Conseil régional de
Bourgogne, Conseil Général de la Côte-d’Or
et Grand Dijon. Il précise les investissements
à faire : réfection de la piste, soutien au
développement de quelques liaisons et aussi
rénovation de l’aérogare qui est dans un état
tout juste acceptable. Il fixe les contributions
de chacun et les échéances. Leurs assemblées ont voté en 2006 (respectivement les
24 mars, 22 mai, 18 mai et 27 mai.) Leurs
délibérations sont accessibles à tout citoyen,
quant au projet Renaissance, il est consultable sur le site :
www.projetrenaissance.com. Rien de secret
dans tout cela, mais au contraire transparence et démocratie.
Si l’aéroport devait en rester là, quelles
seraient les conséquences ?
PL : Tous les jours, nous subissons les
conséquences négatives de l’absence de
lignes régulières. Pour beaucoup de décideurs économiques, c’est un signe négatif
pour la région, qui forcément, pour eux, n’est
pas très dynamique, puisqu’elle n’a pas de
liaisons. Les groupes internationaux, nombreux en Bourgogne (près de 40 % du poids
économique), n’osent se développer plus sur
place. Plusieurs services exports de ces
entreprises sont partis sur Paris ou sur Lyon.
Les visiteurs, surtout étrangers, de ces
entreprises viennent moins facilement à
Dijon. Il est plus facile de rester à Paris.
Chaque année, on le voit lors de notre soirée
d’accueil des nouveaux salariés d’entreprise,
ils sont plus réticents à venir dans nos entreprises. Ils veulent bien travailler en
Bourgogne, mais ils veulent pouvoir partir,
s’évader plus facilement avec l’avion,
notamment. Çà fait partie d’un mode de vie
et c’est ainsi. Les conséquences sont fla-
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De l’indignation
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à l’espoir
Avec 4 500 pétitions signées, en quatre semaines, ses initiateurs ont de
quoi être satisfaits. Surtout, qu’ils sont plus d’un sur quatre à faire des
commentaires, sans y aller de main-morte et parfois avec humour, n’hésitant pas à renvoyer les opposants à leurs contradictions. S’engagent
aussi, et c’est bien normal, les entreprises qui signent carrément en précisant leurs effectifs, pour ajouter du poids à leurs dires. Autre point
remarquable de cette pétition, c’est la diversité internationale des envois,
montrant que le manque de liaisons aériennes à Dijon était bien le problème de Londoniens, de Berlinois….
Ils sont nombreux à avoir peur que Dijon passe encore une fois à côté des
grands équipements, comme l’A 6, le TGV, l’interconnexion, le canal Rhin
Rhône… Cyril nous remémore l’histoire : « 1851 : Victor Dumay et Henry
Darcy se battent pour obtenir le passage de la voie ferrée Paris-LyonMarseille par Dijon. La région connaît une croissance économique sans
précédent ». Fermez le ban ! Le bon sens doit l’emporter. Tous ont de
l’imagination pour faire aboutir le projet et le valoriser. Désiré, n’hésite pas
à vouloir une ligne TGV prolongée jusqu’à l’aéroport. 8 km suffisent.
Anne-Sophie parle d’aéroport, valeur sûre du développement. Elisabeth
constate, « Nous avons déjà si peu de moyens de transport, laissez-nous
l’aéroport ! ». En faveur de l’économie et du tourisme, les arguments ne
manquent pas, pas seulement pour Dijon, mais aussi pour toute la
Le quotidien de l’Aéroport
Dijon Bourgogne
LA SAISON 2008 BAT SON PLEIN !
Grèce, Crète, Portugal, Madère, Croatie, Maroc, Tunisie…
Voici quelques destinations (15 dates de départ depuis le
mois d’avril, soit près de 3 500 passagers) dont ont pu
profiter de nombreux Bourguignons pour leurs vacances ou
loisirs… Les familles, les comités d’entreprise, les clubs,
les associations de toute l’inter-région, les personnes
âgées plébiscitent ces vols et apprécient le confort que
représente la proximité de l’aéroport : partir de chez soi et
ne plus dépendre de la cohue parisienne ou lyonnaise…
Remarque systématique de nos voyageurs « vacances » :
ils souhaitent trouver chez eux ce qui existe dans toutes les
autres régions françaises…
PROCHAINS DÉPARTS : y penser !
Croatie, Norvège, Sicile, Malte, Madère Portugal, Irlande…
sont au départ pour les prochaines semaines. Sans compter la Corse qui, pour la seconde année consécutive, permet aux Bourguignons et Francs-Comtois (3200 passagers
en 2007) de se rendre le plus simplement du monde, en
1H20 de vol, vers l’île de beauté. Cette année, c’est Air
France, affrétée spécialement par le Tour opérateur
Corsicatours, qui assurera la liaison saisonnière (tous les
samedis jusqu’au 27 septembre).
Programme complet, dans les agences de voyages et sur
www.aeroport.dijon.cci.fr
QUI SONT-ILS ?
De la personne âgée, qui ne veut et ne peut plus se permettre de transferts longs et fastidieux… au chef d’entreprise, en passant par les étudiants, les familles, les groupes
(comités d’entreprises, clubs, associations, retraités…).
Un public de toutes conditions sociales qui recherche avant
tout le bon rapport qualité–prix–temps passé.
VOLS SPÉCIAUX : culture, sport et culte
Au départ vers la Corse avec Air France
grantes sur le tourisme et le commerce, surtout quand on a connu le fonctionnement
pendant un an de la ligne Londres-Dijon. Il
faut oser dire que le tourisme en Côte-d’Or
ne se porte pas bien. L’absence de liaisons
n’est pas le seul responsable, bien sûr.
Au contraire, quelle est la contribution
d’un aéroport de dimension régionale ?
PL : Quelle que soit sa taille, un aéroport est
un pôle émetteur de croissance pour toute
sa région. Sans aéroport, on s’habitue à vivre
sans. Mais pour les investisseurs qui veulent
implanter une toute nouvelle entreprise, une
de leurs premières questions : y a-t-il des
moyens de transports aériens pratiques sur
place et des connexions qui facilitent les
déplacements ?
On peut chiffrer la création de richesse
engendrée par un aéroport. Des villes
comme Tours, Limoges, Carcassonne font
régulièrement le calcul. On peut aisément
partir sur l’évaluation basse de 600 ¤ de
retombées économiques par passager. Tout
en restant très modeste avec une seule ligne
low cost, des vols intérieurs et des vols
vacances, on peut tabler sur 90 M¤ injectés
dans l’économie bourguignonne.
Quel est le coût du programme ?
PL : Le coût de l’investissement est évalué
à 24 millions d’¤ se répartissant ainsi :
- 15,5 pour les infrastructures (renforcement
des pistes, taxiways et nouvelle aérogare)
dont 1,2 M¤ pour l’amélioration de l’assainissement (loi sur l’eau)
- 4,7 M¤ soutien aux lignes nouvelles
- 4,3 M¤ contribution d’équilibre au fonctionnement sur 10 ans.
Le coût actuel annuel du fonctionnement
pour les trois collectivités territoriales est de
637 000 ¤ à rapporter au « budget transport
cumulé » de ces collectivités qui est de 300
M¤. Cela représente donc 0,2 % du budget
transport.
Qu’en est-il du respect de l’environnement par l’aéroport ?
PL : Les émissions totales de CO2 du transport aérien en France représentent 0,9 %
des émissions totales. Depuis 2000, ces
émissions ont baissé de 20 % (source ministère de l’Écologie et du développement
durable – Grenelle Environnement Janvier
2008). Pour les trajets supérieurs à 500 kilo-
Bourgogne. Leurs destins, leur avenir sont étroitement liés. Les entreprises, dont l’une de 700 salariés, soulignent la difficulté à faire venir leurs
clients. Les professionnels du tourisme constatent leur isolement. Agnès
parle des missions auxquelles elle a dû renoncer faute de liaisons vers
l’ouest. Voyager sans passer par Paris est un leitmotiv.
Pour Olivier, son « entreprise qui appartient à un groupe avec 5 sites, Dijon
est le seul à ne pas avoir d’aéroport, ce qui nuit fortement à son développement par rapport aux autres sites, et donc à l’emploi local ». Comment
attirer les jeunes sans aéroport ? Frédéric pose la question.
Question destinations intérieures, les villes du Sud-Ouest et de Bretagne
sont plébiscitées. Rien que d’évoquer la ligne low cost Dijon-Londres met
la larme à l’œil de beaucoup d’internautes qui l’ont utilisée. Et ces
Britanniques, utilisateurs fréquents, n’y vont pas par quatre chemins,
quand la ligne a fermé, ils ne sont plus revenus en Bourgogne, du jour au
lendemain. Amsterdam, l’Irlande sont fréquemment citées. Et certains de
menacer : je vais déménager si…
Les familles y vont aussi de leur petit couplet quand de plus en plus les
études des enfants se passent en partie à l’étranger et souvent ils y restent pour travailler (Marie-Claude). L’environnement soulève très peu de
remarques, si ce n’est pour évoquer que les constructeurs trouvent (trouveront) les meilleures techniques pour économiser l’énergie et diminuer la
pollution.
Si Dijon veut continuer à se réveiller, il est important qu’elle possède un
aéroport, et pour Chrystelle, c’est loin d’être un luxe. Dijon serait la plus
grande ville de France à ne pas avoir d’aéroport.
Signer la pétition sur www.dijon.cci.fr
mètres, un avion rempli à 75 % rejette moins
de CO2 qu’une voiture diesel avec seulement
2 personnes à bord (Etude de l’impact des
technologies et de la gestion du transport
aérien sur les émissions polluantes ADEME
2003). Le plan d’exposition au bruit de 1995
détermine les zones constructibles ou non et
les contraintes liées aux différentes zones de
bruit. Il est doté également d’une
Commission consultative environnement.
Ces réunions, sous l’égide du préfet, permettent aux associations et aux collectivités de
s’exprimer. Elle a commandité en juillet 2006
une campagne de mesures acoustiques. Les
résultats ont été diffusés et sont consultables à la DIREN.
Pourquoi une pétition ?
PL : Nous nous battons pour mener à bien ce
projet, je sais que sa cause est bonne et
juste. Mais, on a toujours envie de se sentir
soutenu et que le projet corresponde à l’aspiration de la plus large population. 4 500
signatures par Internet au bout de 3
semaines, sans compter toutes les signatures sur papier, c’est du jamais vu. En général, c’est plutôt les opposants qui se manifestent sur ce genre de sujet. Cela me
réjouit, la majorité n’est pas silencieuse. Et
surtout, il n’y a pas que les personnes directement intéressées qui se manifestent. En
effet, pour ces personnes, une région, digne
de ce nom, avec une appellation comme la
Bourgogne, c’est inconcevable. Et ce n’est
pas le prix du kérosène qui monte qui change la donne.
Quelles lignes régulières peut-on
espérer ?
PL : Les expériences précédentes de vols
réguliers sont toujours plus d’actualité. Notre
potentiel de développement, suite à des
études très précises, vers les villes de
Toulouse, Bordeaux et Nantes est de l’ordre
de 30 000 passagers aujourd’hui, 47 000
dans 5 ans, avec tout simplement une
double rotation par jour : deux départs et
deux arrivées par jour. Question low cost, le
potentiel annuel est de 80 000 passagers
avec la Grande-Bretagne, 60 000 avec
l’Allemagne et 35 000 avec la Scandinavie.
La priorité, c’est la Grande-Bretagne.
Son avenir est-il lié à la BA 102 ?
PL : Depuis de nombreuses années, la BA
102 et l’aéroport civil partagent les dépenses
de sécurité incendie, notamment. Si par malheur, l’arrêt de la BA 102 à court ou moyen
terme était annoncé, cela complique la mise
en œuvre de notre tâche, mais ne remet
absolument pas en cause la justification
économique et stratégique du projet de
développement de l’aviation civile. La majorité des aéroports de villes moyennes
comme Dijon, voire plus petites, fonctionnent
sans mixité avec les militaires, dans ce cas
on ne voit pas pourquoi Dijon ferait exception. Pour moi, le meilleur scénario, c’est le
maintien de la BA 102, et si le partage des
coûts aide un peu à son maintien, j’en serai
ravi.
Et l’aéroport de Dole-Tavaux (4 000 passagers par an) ?
PL : Nos voisins jurassiens ont eux aussi un
outil, on parle parfois d’un aéroport interrégional commun. Pour l’instant, on ne sent
pas la même volonté de notre région voisine,
la Franche-Comté, de promouvoir cet aéroport. L’idée n’est pas mûre et on ne voit pas
par quel miracle, ce qu’on ne peut pas faire
à Dijon (faire venir des compagnies
aériennes), on pourrait le faire d’un coup de
baguette magique à Tavaux avec un nombre
de passagers guère plus important (et ce
n’est pas si sûr) dans le meilleur des cas.
J’ai toujours dit, l’idée de consolider nos
plates-formes avec une éventualité de
regroupement des aéroports de Bourgogne
Franche-Comté, pourquoi pas ?
Mais aucunement dans l’immédiat. Il faut
déjà conforter une activité aérienne civile
avant d’envisager les lourds équipements
d’une vraie plate-forme aéroportuaire interrégionale.
Comme tous les ans, un vol spécial a décollé de Dijon pour
rejoindre Lourdes à l’occasion d’un pèlerinage organisé par
les diocèses de Bourgogne et Franche-Comté. Pour les
personnes à mobilité réduite, il est clair qu’un peu plus
d’une heure de vol ne peut se comparer à 11 heures par
train spécial… S’il est un lien évident, c’est bien celui de
l’aéroport avec l’Auditorium et le Zénith. Pour les
orchestres, venir en avion s’impose. Exemple : l’orchestre
symphonique de Londres en représentation à l’Auditorium
est venu à Dijon par la compagnie majeure low cost britanniques, JET2.
Le 6 mai, pour son dernier déplacement de la saison
(heureuse conclusion) à Ajaccio, le DFCO, comme pour tous
ses longs déplacements, a utilisé l’avion et l’aéroport Dijon
Bourgogne, comme le fait aussi régulièrement la JDA ! Plus
étonnant, les équipes comme les Glasgow Rangers se
posent à Dijon pour rencontrer l’AJ Auxerre. Avec pour certitude à Dijon de mieux maîtriser qu’à Paris les embouteillages !
PEOPLE : ils aiment la Bourgogne
Parmi les nombreuses personnalités qui utilisent l’Aéroport
pour un concert, une visite du vignoble, un chapitre du clos
Vougeot…, derniers en date, Jean-Pierre et Claudie
Haigneré, le célèbre couple de spationautes (Claudie étant,
faut-il le rappeler, bourguignonne…), en visite privée sur le
tarmac dijonnais, a pu vivre de nouvelles sensations à bord
des appareils de la Patrouille Breitling, dirigée par Jacques
Bothelin.
Basée à l’Aéroport Dijon Bourgogne, cette patrouille porte
haut et loin les couleurs de notre région à l’occasion des
nombreux meetings auxquels elle participe.
BUSINESS : avec les salons et congrès
A deux reprises, des délégations indiennes sont venues
pour le pôle nucléaire (un des trois pôles d’excellence de la
Bourgogne). Des vols « incentives » (en provenance de
Grande-Bretagne et d’Allemagne notamment) favorisent
également le développement du « tourisme d’affaires »,
auxquels sont associées bien entendu les structures d’accueil privées (hôtellerie/restauration), mais aussi les palais
des Congrès de notre région dont Dijon-Congrexpo.
L’aéroport est aussi un lieu idéal pour accueillir les conventions et les présentations à la presse des nouveaux
modèles automobiles. Le courant est passé avec Peugeot,
Jaguar, Chevrolet…
MEETING DE LA BA 102 :
l’aéroport au cœur de l’évènement !
L’aéroport Dijon Bourgogne aura son stand au cœur de
l’évènement qui devrait drainer une nouvelle fois plusieurs
dizaines de milliers de spectateurs. Une bonne occasion
de présenter l’activité de la plate-forme, son programme
« vols vacances » et ses projets en cours pour le développement de l’activité civile.
www.meeting-dijon-ba102.net
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CCI DIJON
- Services d’accueil, création d’entreprises, formalités, information économique, espace
numérique professionnel, pôle apprentissage-emploi.
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On parle beaucoup d’aviation
à Dijon. La base aérienne 102
va-t-elle abandonner le lieu
historique de Longvic-Ouges ?
Faut-il investir pour relancer
l’activité civile ? Cette
première question est capitale
quand l’on connaît
la contribution à l’économie
locale des militaires (les
derniers qui restent à Dijon)
avec plus de 2 000 emplois.
Dans un cas comme dans
l’autre, il faut se mobiliser.
Et expliquer les enjeux d’un
aéroport régional qui ne soit
pas indigne d’une capitale
régionale.
(Publi-information)