Critique The Fall

Si je vous parle de Tarsem Singh, cela ne vous dit surement rien du tout. C’est bien
dommage. Après 4 ans de tournage à travers 18 pays différent, The Fall sort en 2006 par ce magicien
du cinéma. Véritable conte onirique, il n’a rien à envier aux si aimée blockbuster hollywoodien que
l’on chéri en France et dans le monde. Ce film nous emporte dans un monde enchanté mais aussi si
près de nous. Ceci n’a pas échappé à David Fincher (Le labyrinthe de Pan, L’étrange histoire de
benjamin Button…) et à Spike Jonze (Dans la peau de John Malkovitch) qui ont supporté ce film.
Los Angeles dans les années 90, Alexandria entre dans un hôpital après une chute. Roy,
cascadeur à Hollywood lui, est en convalescence, victime d’un accident. Pour passer le temps, le
jeune homme se lance dans un savant récit entre la réalité et la fiction, où le gouverneur Odieux est
aux prises avec nos cinq héros (Le bandit noir, Charles Darwin, Otta Benga, Luigi et l’Indien) sorti tout
droit de l’imaginaire de cette jeune fille. Mais la quand la réalité dépasse la fiction, le résultat devient
encore plus étonnant mais plus triste.
Adepte d’art, vous serez ravi. Vous pouvez y voir des fresques spectaculaires. Des tableaux qui sont
magnifiquement mis en scènes, comme celui d’un certain Salvador Dali et sa si grande œuvre « Face
of Mae West Which May Be Used as an Apartment ».
Passionnée d’histoire et de sciences, vous y verrez beaucoup de références, comme le célèbre
naturaliste Charles Darwin aux côté de son fidèle singe, Wallace. Ce qui vous rappelle surement la
grande théorie de l’Evolution.
Peur que ce film soit un peu trop sérieux pour vous. Et bien, détrompez-vous, côté humour, vous
serez très bien servi.
Mais voir le film est beaucoup plus parlant que mes propos. Alors courez-y si ce n’est pas déjà fait.
Car le réalisateur de The Cell et Immortals, mérite que ce film se fasse connaitre. Parce qu’en fin de
compte, c’est vous les seuls juges.