Projet GABARDINE Groundwater Artificial recharge Based on
Transcription
Projet GABARDINE Groundwater Artificial recharge Based on
Projet GABARDINE Groundwater Artificial recharge Based on Alterrnative sources of wateR : aDvanced INtegrated technologies and managEment (Commission Européenne, Programme Cadre 6) Responsables : Piotr Wojda, Nicolas Gardin, Serge Brouyère Mots clefs : sources alternative d'eau, recharge artificielle, vulnérabilité des eaux souterraine, système d'aide à la décision, zone non saturée Institutions associées : / Description Le projet Gabardine (Groundwater Artificial recharge Based on Alterrnative sources of wateR : aDvanced INtegrated technologies and managEment) est un projet européen FP6- STREP (Specific Targeted Research Project), dans la thématique générale " Changement Global et Écosystèmes ". Le projet est développé par un consortium de 14 partenaires. Le projet est coordonné par l'Université de Göttingen en Allemagne. Les eaux souterraines constituent la source majeure d'eau dans la plupart des régions semi-arides du Bassin Méditerranéen. La dégradation de la qualité de cette eau peut être causée par de nombreux facteurs comme la surexploitation dans les régions déficitaires en eau, des intrusions d'eau salée en bord de mer, ou diverses pollutions. L'objectif du projet GABARDINE est d'identifier des sources alternatives d'eau (eau importée, eaux usées dépolluées, eaux du ruissellement, eaux salées) qui peuvent être rechargées artificiellement. Le projet fait aussi une analyse de faisabilité d'une telle utilisation du point de vue environnemental et économique. Les trois objectifs du projet sont : - explorer la possibilité et l'efficacité d'alimentation des ressources en eau existantes dans les régions semi-arides avec des sources alternatives d'eau, - investiguer la faisabilité d'utilisation des aquifères comme endroit primaire pour le stockage de ces sources alternatives d'eau, - évaluer et quantifier l'impact potentiel de facteurs dégradants (changements climatiques, pollutions). Le projet est structuré en 8 " work-packages ", qui traitent des aspects liés à l'estimation de précipitation dans le futur, l'estimation de recharge des nappes aquifères et des bilans hydrologiques, l'identification des sources alternatives d'eau souterraine et des technologies de leur utilisation, le développement des outils pour la gestion intégrée des ressources en eau souterraine sous condition de la recharge artificielle, la vulnérabilité des aquifères, la caractérisation de la zone non saturée et les effets de mélange. Quatre sites tests ont été choisis pour l'application pratique des recherches développées : au Portugal, en Espagne, en Grèce et en Israël/Palestine. La planification du projet prévoit les tests sur le terrain, l'application des méthodes d'intégration, les tests des concepts expérimentaux pour assurer au maximum les conditions optimales pour la recharge artificielle, la quantification des impacts socio-économiques, les possibilités et les plate-formes de dissémination des résultats. Le groupe d'Hydrogéologie et de Géologie de l'Environnement et l'Aquapôle de l'Université de Liège travaillent principalement sur : - la quantification des processus de mélange entre les eaux de recharge et les eaux résiduelles, sous les bassins d'infiltration (workpackage 3 : ALTWATER), - l'adaptation et l'application d'une méthode physiquement basée d'établissement de la vulnérabilité des aquifères souterrains (workpackage 4 : WATOOLS), - la conceptualisation et l'implémentation d'une base de données spatiales pour le projet, sur l'intégration des outils et des méthodologies développés dans un système d'aide à la décision, qui va finalement constituer une plate-forme de gestion intégrée (workpackage 6: INTEGRATION).