lE SANG dEs étoilEs - Opéra national du Rhin

Transcription

lE SANG dEs étoilEs - Opéra national du Rhin
dossier pédagogique
saison 2013-2014
THIERRY malandain /
Mahler, Strauss, Waldteufel, Minkus
le sang
des étoiles
En deux mots
Callisto est une nymphe grecque de la suite d’Artémis.
Punie par Héra, elle est changée en ourse. Elle et son fils
Arcas deviendront les constellations de la Grande Ourse
et de la Petite Ourse.
Contacts
Flora Klein • tél + 33 (0)3 88 75 48 54 • courriel • [email protected]
Hervé Petit • tél + 33 (0)3 88 75 48 79 • courriel • [email protected]
Opéra national du Rhin • 19 place Broglie
BP 80 320 • 67008 Strasbourg
Photo Nis & For
www.operanationaldurhin.eu
Thierry Malandain
Gustav Mahler, Richard Strauss,
Emile Waldteufel, Léon Minkus
Décors et costumes Jorge Gallardo
Lumières Jean-Claude Asquié
assistante à la chorégraphie Françoise Dubuc
chorégraphie MUSIQUE Ballet de l’Opéra national du Rhin
Spectacle présenté avec des musiques enregistrées
Créé au Malandain Ballet Biarritz
MULHOUSE
La sinne
théâtre
colmar
STRASBOURG
me 16 octobre 20 h
je 17 octobre 14 h 30* & 20 h
sa 19 octobre 20 h
di 3 novembre 15 h
ma 5 novembre 14 h 30* & 20 h
me 13 novembre 20 h
je 14 novembre 14 h 30* & 20 h
ve 15 novembre 14 h 30* & 20 h
sa 16 novembre 20 h
di 17 novembre 15 h
* Représentations réservées aux groupes scolaires
Réservations : département jeune public
Durée approximative : 55 min en représentation scolaire
1 h 15 sans entracte en représentation tout public
Conseillé à partir de 6 ans : élémentaire, collège et lycée
opéra
Comment naissent les étoiles ? Un jour, la belle Callisto cède aux avances de Zeus et lui donne un enfant.
Héra, la jalouse épouse du maître de l’Olympe, change la nymphe en ourse et la condamne à errer dans la forêt.
Quelque temps plus tard, un jeune chasseur s’apprête à tirer sur Callisto. Celle-ci reconnaît son fils. Pris de pitié,
Zeus décide de les unir dans le ciel. Ainsi naissent la Grande et la Petite Ourse, de chair et de sang.
Pour incarner ce mythe, la danse contemporaine, inventive et sensuelle de Thierry Malandain s’inspire non sans
malice de la tradition classique et ouvre un bal cosmique entre l’homme et la nature.
thierry malandain
Né en 1959, Thierry Malandain apprend de René Bon,
Monique Le Dily, Daniel Franck, Raymond Franchetti et
Gilbert Mayer, avant de mener une carrière de danseur
successivement à l’Opéra de Paris, au Ballet du Rhin
et au Ballet Théâtre Français de Nancy. Durant cette
période, il est également plusieurs fois lauréat de concours
chorégraphiques, notamment du Prix Volinine en 1984 et
du Prix du Concours International de Nyon en 1984
et 1985. Il met un terme à sa carrière d’interprète en 1986
et fonde la Compagnie Temps Présent. Il est à sa tête
durant douze ans et son travail est récompensé notamment
par le Prix de la Fondation de la Vocation, le Prix de la
Fondation de France, le Prix de la Fondation Oulmont
et le Prix « Nouveau Talent » de la SACD. C’est en 1998 qu’il quitte la compagnie et est nommé à la direction du
Centre Chorégraphique National du Ballet de Biarritz. Il travaille également dans le domaine du théâtre lyrique
et collabore avec Robert Fortune sur Cendrillon, Orphée aux Enfers et Candide, avec Alberto Fassini sur Aïda, ou
encore avec Jean-Louis Pichon sur Richard Cœur de Lion et Hérodiade. Il devient lui-même metteur en scène en
2006 avec Orphée et Eurydice. Il a en charge depuis 2009 la direction artistique du Festival de Danse de Biarritz
« Le Temps d’Aimer ». Pour son travail, il reçoit de nombreux prix. Fait Chevalier dans l’ordre des Arts et des
Lettres en 1999, il est nominé aux Benois de la Danse en 2004 à Moscou pour son ballet Les Créatures et reçoit Le
Prix de la Critique du Festival International de Ballet de La Havane et le Prix Culture de la Fondation Sabino Arena
en 2005 à Bilbao. Ses chorégraphies sont au répertoire de nombreuses compagnies à travers le monde, du Ballet de
l’Opéra national du Rhin en passant par le Ballet national Tunisien, la Sadamatsu Hamada Ballet Company, l’Aspen
Santa Fe Ballet ou encore le Ballet du Staatstheater de Karlsruhe.
La vision du Chorégraphe
« De ce mythe, je retiens qu’un jour des mortels métamorphosés en ours rejoignirent le ciel, où depuis, ils évoluent
sans fin. À l’endroit de cette influence, il est question de l’homme et de l’ours. Lesquels, durant des millénaires,
se sont partagé territoires et ressources. Une coexistence favorisant la croyance selon laquelle l’ours serait
‘l’autre de l’homme’.
Aujourd’hui, on sait que dans la blancheur immaculée du grand nord, placé à l’extrémité de la chaîne alimentaire,
cet animal absorbe dans son sang les rejets de notre insouciance. Comme d’autres espèces, sa survie est devenue
la parabole de notre avenir. De cette insouciance, la valse me paraît témoigner. On l’associe au plaisir, mais
l’inconscience que procure son ivresse lui confère une dimension tragique. ‘La musique me prend souvent comme
une mer’ écrivait Baudelaire. Songeait-il à la valse qui tel un maelström entraîne les couples dans les profondeurs
de l’oubli ?
Le Sang des étoiles est un bal cosmique donné au profit de la nature, mais aussi une prière qui verrait l’Homme
arrêter la musique pour prendre dans ses bras la nature comme une mère. » Thierry Malandain
les extraits musicaux
• Johann Strauss, Marche Egyptienne, Op 325 (« Valses de Vienne »)
• Gustav Mahler, Wenn mein Schatz Hochzeit macht (‘Lieder eines Fahrenden Gesellen’)
• Gustav Mahler, Ging heut morgen übers Feld (‘Lieder eines Fahrenden Gesellen’)
• Johann Strauss, Le Beau Danube Bleu, Op 314 (« Valses de Vienne »)
• Gustav Mahler, Ich had ein glühend Messer (‘Lieder eines Fahrenden Gesellen’)
• Gustav Mahler, Die zwei blauen Augen (‘Lieder eines Fahrenden Gesellen’)
• Johann Strauss, Unter Donner und Blitz, Op 324 (« Valses de Vienne »)
• Gustav Mahler, Ich bin der Welt abhanden gekommen (‘5 Rückert-Lieder’)
• Emile Waldteufel, Espana (« Bal au seconde Empire »)
• Gustav Mahler, O Röschen rot (‘Des Knaben Wunderhorn’)
• Johann Strauss, Auf der Jagd, Op 373 (‘Rosen aus dem Süden’)
• Gustav Mahler, Nun seh ich wohl, warum so dunkle Flammen (‘Kindertotenlieder’)
• Léon Minkus, Acte II, Andante n°29 (« La Bayardère »)
côté coulisses : les répétitions
Photos répétitions : Nis&For
Des répétitons en studio...
... au spectacle sur scène
Le Sang des etoiles, Malandain Ballet Biarritz, Photo Olivier Houeix
Photo Nis&For
le mythe de callisto
La nymphe Callisto fait partie de la cour d’Artémis, déesse grecque de la chasse, dont elle est l’une des préférées.
Un jour alors qu’elle se repose de la chasse, Zeus l’aperçoit et décide d’abuser d’elle. Pour ne pas l’effrayer, il
prend les traits d’Artémis et commence à la séduire. Mais il se trahit au milieu de l’acte et malgré la résistance de
la nymphe, la viole. Callisto, honteuse, n’ose plus paraître à côté d’Artémis et garde le silence. Neuf jours passent,
quand la déesse et sa suite décident de se baigner dans un ruisseau. La grossesse de la nymphe est découverte et
Callisto est chassée. Ce n’est là que l’un de ses malheurs. Héra, l’épouse de Zeus, apprend que la nymphe a accouché
et décide de se venger : elle la transforme en ourse pour lui ôter sa beauté qui a bien involontairement séduit le dieu
des dieux. Callisto mène une vie de peur et de recluse dans la forêt, lorsqu’elle tombe quelques années plus tard face
à son fils, Arcas. L’adolescent, effrayé, arme son arc pour abattre l’animal. Zeus, qui observait la scène, intervient en
les transformant tous deux en astres ; Callisto devient la constellation de la Grande Ourse et Arcas celle de la Petite
Ourse. Mais Héra, furieuse que sa rivale soit devenue étoile, va se plaindre aux dieux anciens, Téthys et Océan.
Ces derniers condamnent Callisto et Arcas à graviter sans répit autour de l’étoile polaire, sans jamais pouvoir
se coucher dans la mer.
Les Métamorphoses d’Ovide
Callisto, Livre II
Ovide, dont le nom latin est Publius Ovidius Naso, est un poète du début de l’Empire romain, né en 43 avant J.-C.
et mort aux environs de l’an 17. S’il commence sa carrière artistique avec de la littérature amoureuse et érotique,
il est essentiellement connu pour ses Métamorphoses. Il s’inspire pour celles-ci des poètes et mythes grecs.
L’œuvre, qui contient plus de douze mille vers et est répartie originellement en 15 livres, reprend les récits de la
mythologie grecque et romaine, de la naissance du monde au règne de l’Empereur Auguste. Il y évoque notamment
l’histoire de la nymphe Callisto.
« Le soleil, dans le haut des airs, avait déjà franchi la moitié de sa carrière. La nymphe était entrée dans une forêt
que les siècles avaient respectée. Là, elle détend son arc, se couche sur le gazon, et repose, sur son carquois, sa tête
languissante. Jupiter la voyant fatiguée, seule et sans défense : « Du moins, dit-il, Junon ignorera cette infidélité ;
ou, si elle en est instruite, que m’importent, à ce prix, ses jalouses fureurs ? » Soudain il prend les traits et les habits
de Diane : « Ô nymphe, la plus chérie de mes compagnes, demande-t-il, sur quelles montagnes avez-vous chassé
aujourd’hui ? ». Callisto se lève, et s’écrie : « Je vous salue, ô divinité que je préfère à Jupiter, et qu’en sa présence
même, j’oserais mettre au-dessus de lui ! » Le dieu l’écoute, et sourit. Il s’applaudit en secret de se voir préféré à
lui-même. Il l’embrasse, et ses baisers brûlants ne sont pas ceux d’une chaste déesse. La nymphe allait raconter
dans quels lieux la chasse avait conduit ses pas. De nouveaux embrassements arrêtent sa réponse, et Jupiter enfin
se fait connaître par un crime. Callisto se défend autant qu’une femme peut se défendre. Ô Junon ! que ne vis-tu ses
efforts ! elle t’aurait parue digne de pardon. Elle combattait encore ; mais quelle nymphe peut résister à Jupiter ?
Après sa victoire, le dieu remonte dans les cieux. Callisto déteste les bois témoins de sa honte ; elle s’en éloigne,
et peu s’en faut qu’elle n’oublie et son carquois, et ses traits, et son arc qu’elle avait suspendu. »
vers 2418 à 2440
« Depuis longtemps l’épouse du dieu qui lance la foudre connaissait l’aventure de Callisto ; mais elle avait renvoyé
sa vengeance à des temps plus favorables ; maintenant ils étaient arrivés. Arcas était déjà né de la nymphe sa
rivale. Elle n’eut pas plutôt jeté ses regards sur cet enfant, que, transportée de colère, elle s’écria : « Malheureuse
adultère, fallait-il donc que ta fécondité rendît plus manifestes et le crime de Jupiter et la honte de sa compagne !
Mais je serai vengée, et je te ravirai cette beauté fatale dont tu es si fière, et qui plut trop à mon époux. » Elle dit, et
saisissant la nymphe par les cheveux qui couronnent son front, elle la jette et la renverse à terre. Callisto suppliante
lui tendait les bras, et ses bras se couvrent d’un poil noir et hérissé. Ses mains se recourbent, s’arment d’ongles
aigus, et lui servent de pieds ; sa bouche, qui reçut les caresses de Jupiter, s’élargit hideuse et menaçante. Et voulant
que ses discours et ses prières ne puissent jamais attendrir sur ses malheurs, Junon lui ravit le don de la parole.
Il ne sort, en grondant, de son gosier, qu’une voix rauque, colère, et semant la terreur. Callisto devient ourse ; mais,
sous cette forme nouvelle, elle conserve sa raison. Des gémissements continuels attestent sa douleur ; et levant,
vers le ciel, les deux pieds qui furent ses deux mains, elle sent l’ingratitude de Jupiter, et ne peut l’exprimer. »
vers 2466 à 2489
« Voici un enfant qui ne connaît rien de sa mère, la fille de Lycaon : c’est Arcas, âgé maintenant de quinze ans à peu
près. Tandis qu’il chasse les bêtes sauvages, choisissant les taillis appropriés, et parcourt les forêts d’Érymanthe
avec ses filets tressés, il tombe sur sa mère qui, à la vue d’Arcas, s’arrêta figée, comme si elle le reconnaissait ;
lui s’enfuit devant elle, qui ne cessait de fixer sur lui ses regards immobiles ; ignorant, il prit peur, et comme elle
désirait s’approcher davantage, il était prêt à lui ficher dans le cœur un trait mortel. Le Tout-puissant écarta le trait,
et, en même temps, les soustrayant à l’impiété, d’un coup de vent à travers l’espace, les installa dans le ciel, faisant
d’eux des astres voisins. »
vers 2496 à 2507
Les représentations de Callisto
Nombreuses sont les toiles qui évoquent la légende de Callisto, saisissant l’histoire aux différents moments
poignants qui la composent. Ainsi, plusieurs peintres représentent l’abus de Zeus sur la nymphe, à l’instar de
Rubens ou van Everdingen.
Jupiter et Callisto de Pierre Paul Rubens, 1613
Jupiter et Callisto de Caesar van Everdingen, 1655
De même, le passage où Artémis/Diane – puisque la déesse de la chasse est ainsi nommée dans la tradition
romaine – découvre la grossesse de Callisto et la renvoie a été plusieurs fois représenté.
Diane découvrant la grossesse de Callisto d’Eustache le Sueur,
vers 1638-1639
Diane et Callisto de Titien, 1556-1559
Diane chasse de sa présence la nymphe Callisto
de Merry-Joseph Blondel
Le châtiment de Callisto est lui aussi représenté, même si moins fréquemment.
Le châtiment de Callisto de Bartholomeus Breenbergh
Enfin, Callisto a donné son nom à un satellite découvert par Galilée. Elle est en effet l’une des lunes de Jupiter, avec
Ganymède, Io et Europe, autres héroïnes mythologiques, et la troisième plus grande lune de notre système solaire !
Callisto, photo prise par la Nasa
La Culture de la violence dans la mythologie grecque
Aristote, philosophe grec né en 384 av. J.-C., développe la notion de catharsis dans le cadre de la représentation
dramatique, de la musique et du théâtre.
La catharsis, dont l’étymologie vient de purification, est l’épuration des passions du spectateur par le moyen de la
représentation. En assistant à une pièce, le spectateur vivrait les situations représentées, et se libérerait ainsi de
ses mauvaises pulsions, angoisses ou fantasmes. La mythologie grecque, avec les affrontements entre dieux jaloux,
colériques et narcissiques qu’elle met en scène, peut être considérée comme un lieu privilégié de la catharsis.
Les exemples brutaux, et notamment les violences envers les femmes, y sont abondants. Plusieurs mortelles sont
ainsi violentées, comme l’infortunée Callisto qui subit une quadruple peine puisqu’elle est chassée par Artémis pour
avoir été violée par Zeus, avant d’être transformée en ourse par Héra. Elle deviendra enfin une constellation dont
le trajet ne lui permettra jamais le repos. Le dieu des dieux, maître du déguisement, trompe ainsi plus de cinquante
femmes, mortelles ou déesses, en prenant tantôt l’apparence d’un satyre, tantôt d’un aigle, d’une pluie d’or ou d’un
serpent... Nombre aussi sont celles qui meurent pour lui échapper, telle Astéria, ou qui subissent encore une double
peine. Europe, qui a donné son nom à notre continent, en est un parfait exemple. Enlevée par Zeus qui s’était
transformé en taureau pour la duper, elle tombe enceinte suite au rapt, puis est donnée comme épouse au roi de
Crète, Astérion.
Ovide narre son enlèvement comme suit dans le livre II des Métamorphoses :
« La jeune princesse, ignorant sur qui elle s’appuyait, osa même s’installer sur le dos du taureau. Alors,
insensiblement, le dieu s’éloigne de la terre ferme et du rivage, posant ses pas dans les ondes du bord, en une
marche trompeuse, puis il s’éloigne davantage, emportant sa proie au large des mers. La fille est épouvantée et,
emportée, elle regarde derrière elle le rivage délaissé ; de sa main droite elle tient une corne de l’animal, et pose
l’autre sur son dos ; son vêtement s’agite et ondule au vent. »
Le vocabulaire est peu équivoque, puisque Europe, épouvantée, est décrite comme une proie du dieu des dieux.
Et à l’image d’Artémis chassant Callisto, pas de secours à espérer des autres personnages.
Horace, dans le livre III des Odes, finit ainsi l’histoire par une intervention d’Aphrodite/Vénus, qui aux plaintes
d’Europe répond :
« Tu ne sais pas que tu es l’épouse du victorieux Jupiter. Cesse tes sanglots, apprends à bien porter ta haute fortune.
Une part du monde prendra ton nom. »
Là encore, on retrouve du sang dans les astres : la constellation du Taureau fait en effet référence à ce mythe.
pour poursuivre la découverte
le jardin des sciences
La Grande ourse est une des constellations les plus
importantes du ciel. Elle ressemble à une casserole dont le
manche aurait été brisé. Formée de plusieurs étoiles dont
7 très brillantes, elle permet de retrouver une autre étoile
très connue, située au-dessus d’elle : l’étoile polaire. Appelée
aussi étoile du nord, elle nous indique la direction du nord
géographique, sans l’aide de boussole. Cette étoile fait partie
de la constellation de la Petite ourse. En France, ces deux
figures mythologiques sont dites circumpolaires, car elles ne
passent jamais sous l’horizon nord.
Elles tournent toutes les nuits autour de la polaire sans
jamais disparaître, contrairement à d’autres constellations.
Le Planétarium de l’Université de Strasbourg est une salle
de spectacle permettant de projeter la voûte céleste, d’identifier
ainsi les constellations, les étoiles et les planètes du moment.
Il propose des spectacles pédagogiques en lien avec les programmes
scolaires.
L’équipe du Planétarium se déplace aussi dans les établissements
scolaires de la région avec le planétarium mobile. Installé dans cette
structure gonflable permettant d’accueillir 20 personnes, le médiateur
montre le ciel étoilé, le Soleil, la Lune, les planètes et leurs mouvements.
>> Pour contacter le service de réservation du Jardin des sciences :
03 68 85 24 50 / [email protected]
Planétarium / Jardin des sciences / Université de Strasbourg
13 rue de l’Observatoire - 67000 Strasbourg
http://jardin-sciences.unistra.fr
prolongements pédagogiques
Arts du langage
• La Mythologie comme source d’inspiration initiale, Les Métamorphoses d’Ovide
relatant l’histoire de la nymphe Callisto et de son fils Arcas, d’abord transformés
en ours puis en étoiles
Arts du son
• Découvrir, s’approprier et reconnaître des extraits d’œuvres souvent célèbres,
instrumentaux ou vocaux de Malher, Richard Strauss, Minkus et Emile Waldteufel
(célèbre valse Espana)
• Juxtaposition de différentes œuvres, collages
Arts du visuel
• Extraits de vidéos du ballet (sur Internet), pour :
• aborder l’imaginaire du chorégraphe
• approcher le travail des danseurs
• repérer des enchainements de mouvements
• faire le lien entre la chorégraphie et la musique
Arts du spectacle vivant
• Qu’est-ce que la danse néoclassique ?
• Une organisation formelle du ballet en treize séquences
• Imaginer et pratiquer : mouvements chorégraphiques à partir d’extraits musicaux
contrastés du ballet (variations de caractère, tempo, rythme, intensité et hauteur)
• Thierry Malandain, un chorégraphe à la renommée internationale
Thème « Arts, mythes, religions »
• L’ours, entre traditions, imaginaire et culture scientifique (ours polaires
et écosystèmes en SVT, constellations de la Petite Ourse et la Grande Ourse
en histoire-géographie, géométrie), etc.

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