Relire Popelin - Semana Grande
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Relire Popelin - Semana Grande
Semana_410 31/01/05 12:13 Page 1 (Film Noirfilm) PRIX : 1,50 € - N° 410 LUNDI 31 JANVIER 2005 Relire Popelin MEDELLÍN UNE OREILLE POUR CASTELLA LES CARTELS DE SÉVILLE L’INTERVIEW : CHRISTIAN LESUR Il a été de bon ton au cours de ces derniers lustres, notamment de la part des aficionados de ma génération, de négliger l’oeuvre de Popelin. C’est sans doute dû au dogmatisme exacerbé de certains de ses disciples, qui lui firent dire ce qu’il n’avait jamais dit. Dans cette patiente destruction du mythe, une phrase d’Espartaco, mise en épigraphe dans l’un des derniers livres du grand Jean Cau, ne fut pas innocente : “ce qu’on peut reprocher aux aficionados français, c’est d’aller aux arènes un livre à la main…” Le livre en question, pour la plupart des lecteurs de l’époque, ne pouvait être autre chose que “le taureau et son combat” de Popelin. Car pendant des dizaines d’années, pour la plupart des aficionados, ce fut le Livre. Et cela n’a pas un mince mérite. Il serait bon, pourtant, de relire Popelin plutôt que d’en parler sans l’avoir lu. Cinquante après, on peine à imaginer que la publication du “Taureau et son combat” fut une véritable révolution pour les spectateurs assidus des corridas. Tout était expliqué de façon claire, nette, précise. La question la plus controversée fut celle des terrains, avec dessins à l’appui, pour laquelle l’auteur fut indiscutablement influencé par la fréquentation de deux grands toreros, Sánchez-Mejías et Manolo Bienvenida. Belmonte lui répondit d’une boutade : “quand je domine le toro, tous les terrains sont ceux du torero ; quand le toro me mène en galère, tous les terrains sont ceux du toro…” Petite preuve, grands effets : Belmonte s’était donc donné la peine de lire Popelin. Car le succès du “taureau et son combat” fut considérable. C’est sans doute le seul traité de tauromachie en langue française à avoir été édité et réédité en livre de poche. Puis édité et réédité en Espagne, où “el toro y su lidia” déchaîna également les passions. L’aspect pourtant le plus pédagogique de cette oeuvre est l’analyse, inédite à l’époque, du comportement du toro. Et l’aspect le plus discutable, selon mon propre goût, la préférence systématique pour le cite de trois quarts, ce qui a donné de regrettables dérives comme les positions exagérées du tendido 7 madrilène lorsqu’un torero ne se replace pas pour lier des passes. Dans l’un des premiers numéros de Semana Grande, je demandais à José Antonio del Moral, qui fut pendant de nombreuses années un “contertulio” (1) de Claude, d’évoquer sa véritable personnalité. “Certains tentent de spolier son héritage tauromachique et de le décrire comme un intransigeant torista. C’est bien loin de la réalité. Je peux l’assurer, moi qui fut l’un de ses amis après avoir été son élève pendant une infinité de déjeuners et de dîners dans son bel appartement de la calle Alfonso X à Madrid, avec une multitude de confidences, de questions, de curiosité sur ma vision du toréo et de la vie espagnole depuis ma situation d’étudiant. Claude savait écouter avec beaucoup d’intérêt, autant que j’en avais pour toutes les réponses qu’il fit à mes questions, réponses toujours pondérées et pleines de modération, de bon sens et d’une modernité futuriste indiscutable. Il y en a qui utilisent le nom et l’oeuvre littéraire de Claude Popelin pour s’agiter en factions extrémistes et radicales aux arènes. Ils se trompent. Claude fut un grand aficionado, ouvert et sensible à beaucoup de toros et autant de toreros.” (2) J’ajouterai que l’immense succès du “taureau et son combat” a éclipsé deux autres oeuvres maîtresses de Claude Popelin : “la corrida vue des coulisses”, délicieux recueil qui mériterait bien une réédition, et son encyclopédie “la tauromachie”, publiée au Seuil, idéal compagnon pour aborder son intronisation en afición. Popelin est mort en 1981. Ses écrits restent. Les lire et les relire, c’est un plaisir permanent et renouvelé. Marc LAVIE (1) : voici encore un terme espagnol quasiment intraduisible. Signifie qu’ils participèrent, de façon quotidienne, à la même tertulia après les corridas de la San Isidro. Du début des années soixante jusqu’à la mort de Claude. Un bail… (2) : Semana Grande numéro 22 du 18 août 1997. Semana_410 31/01/05 12:13 Page 2 (Film Noirfilm) SEMANA PASADA EN ESPAGNE . Madrid - Vista Alegre . Samedi 29 JANVIER. Arènes couvertes de Vista Alegre. Novillada avec picadors. 1/2 entrée (environ 7000 personnes). Novillos de Mercedes Pérez-Tabernero, légers, inégaux d’armures, faibles en général et donnant peu de jeu, pour Sergio MARÍN, rouge et or (ovation et tour de piste après un avis) Tomás PRECIADO, rouge et or (silence et tour de piste) Alvaro JUSTO, saumon et or souligné de noir (une oreille et silence). Magnifique entrée pour cette deuxième novillada de l’hiver au Palacio de Vista Alegre. Réapparition de Sergio Marín après neuf mois d’absence des pistes, à la suite de la grave blessure subie à Madrid en mai 2004. Les novillos, faibles et sur la défensive, ne facilitèrent pas le travail des novilleros. Alvaro Justo fut excellent avec la cape. . Feria d’Ajalvir (Madrid) . Vendredi 28 JANVIER. Corrida à cheval. 1/3 entrée. Novillos de Benita Sanz Colmenarejo, maniables en général, pour Javier SAN JOSÉ (tour de piste) Juan RUBIO (une oreille) Rubén SÁNCHEZ (une oreille) Sergio DOMÍNGUEZ (une oreille) SAN JOSÉ et RUBIO (une oreille) SÁNCHEZ et DOMÍNGUEZ (une oreille). . Samedi 29 JANVIER. 1/2 entrée. 3 toros de Sayalero y Bandrés et 3 de Sayalero Monje (1er, 2e, 3e), maniables, pour Alfonso ROMERO, turquoise et or (silence et une oreille) Fernando ROBLEÑO, bleu pervenche et or (une oreille et deux oreilles) Iván VICENTE, bleuet et or (une oreille et un avis avec silence). Robleño est sorti en triomphe. On remarquait dans les cuadrillas la réapparition de Luis Carlos Aranda après la grave blessure subie à la colonne vertébrale en septembre dernier à Cuéllar. . Dimanche 30 JANVIER. Temps froid, vent gênant. 1/2 entrée. Toros de Jodar y Ruchena, inégaux de présentation et de jeu (les meilleurs furent les 4e et 6e), pour GÓMEZ ESCORIAL, blanc et or (une oreille et ovation) SÁNCHEZ VARA, ivoire et or (une oreille et deux oreilles) Rafael de JULIA, bleu marine et or (un avis avec silence et une oreille). Sánchez Vara est sorti en triomphe et a conquis trois oreilles par volonté, mais les moments les plus artistiques de la journée ont été réalisés par Rafael de Julia. La corrida de Jodar y Ruchena, venant d’une zone infectée par la langue bleue, a pu être acheminée jusqu’à la province de Madrid grâce à l’assouplissement des mesures de restriction (assouplissement dont la période se termine, officiellement, le 31 janvier). Festivals d’hiver . POZOBLANCO (Cordoue). 30 janvier. 1/4 entrée. Novillos de Yerbabuena, La Palmosilla, Núñez del Cuvillo, Maria José Barral, Aguadulce, La Castilleja et Jaralta pour Ortega Cano (ovation) Enrique Ponce (une oreille) Manuel Díaz “El Cordobés” (une oreille) Alejandro Castro (une oreille) Reyes Mendoza (une oreille) José Luis Torres (une oreille) Fernando López “Currito” (une oreille). Festival au bénéfice du matador retiré Rafael González “Chiquilín”. . SANLUCAR DE BARRAMEDA. 30 janvier. Temps frais (13 °C). Quasi plein. Un toro de Torrestrella pour le rejoneador Antonio Domecq (silence). Six novillos de Maria José Barral (le 2e fut gracié) pour Fernando Cepeda (deux oreilles) Javier Conde (deux oreilles et queue symboliques) Francisco Rivera Ordóñez (ovation) Curro Díaz (une oreille) Salvador Vega (deux oreilles et queue) Manzanares fils (ovation). Rivera Ordóñez offrit le novillo de réserve (ovation). Rivera partagea les banderilles avec Vega et Manzanares, alors que Conde assurait la brega. . SAN MIGUEL DE VALERO (Salamanque). 30 janvier. 2 toros de Los Bayones, âgés de cinq ans et maniables, pour Antonio Ferrera (une oreille et deux oreilles). Traditionnel festival qui ouvre la temporada dans la région de Salamanque. EN AMÉRIQUE Mexico . Dimanche 23 JANVIER. Temps froid, avec pluie gelée. 4/5 entrée. Un toro de Marco Garfias, difficile, pour le rejoneador Eduardo CUEVAS (sifflets). Toros de San Martín, bien présentés, sérieux, d’un poids moyen de 501 kg, et difficiles en général (le meilleur fut le 4e), pour ZOTOLUCO, vert menthe et or (une oreille et une oreille après un avis) EL JULI, blanc et or (sifflets et sifflets) Matías TEJELA, rose pâle et or, qui confirmait l’alternative (une oreille et deux oreilles). Président : Miguel Angel Cardona. Tejela et Zotoluco sont sortis en triomphe. Tejela a confirmé l’alternative avec le toro “Amigos”, n° 40, cárdeno, 498 kg. Grand triomphe de Matías Tejela, qui a été sérieusement secoué par le dernier toro. El Juli a été pris par le 5e, souffrant d’un coup au bras droit, sans gravité apparente. Il fut sifflé car le public voulait qu’il pose les banderilles. El Zotoluco a été vaillant et a porté deux bonnes estocades. Corrida sérieuse pour le retour de Pepe Chafik à Mexico après onze ans d’absence, mais difficile en général. En ouverture, le rejoneador Eduardo Cuevas est passé inaperçu. Medellín (Colombie) . Samedi 29 JANVIER. Plaza de la Macarena. Deuxième corrida de feria. Chaleur puis pluie fine et couverture des arènes fermée au cinquième toro. 1/2 entrée. Toros colombiens de La Carolina, bien faits et de jeu inégal (nobles les 1er et 3e; vite éteint le 2e; 2 trop piqué le 4e; mansos et décastés les deux derniers), pour Diego GONZÁLEZ, rouge et or (ovation et silence) David Fandila “EL FANDI”, lilas et or (ovation et silence) Sébastien CASTELLA, corail et or (une oreille et silence). Les banderilleros Jaime Mejía, au 1er, et Chiricuto, au 3e, ont salué. Diego González a dédié le 4e à Roberto Luis Velez. OREILLE FRANÇAISE Castella fut, une nouvelle fois, le seul à tirer son épingle du jeu décevant des toros de La Carolina. Il reçut le troisième toro par un jeu de cape suave et personnel, le conduisant au cheval de Rafael Torres en cinq chicuelinas et l’en sortant par cinq gaoneras au centre du rond. Le début de faena fut typique de la maison : changements dans le dos au centre du rond, intrépides et impavides, connectant immédiatement avec le public. Le toro possédait de la noblesse mais Sébastien lui laissa du temps et lui donna les distances adéquates. Sur la corne droite, il y eut de superbes moments classiques, composés comme interprétés. Une estocade au deuxième essai fit tomber la seule oreille de la journée. Le sixième fut un toro manso et décasté que le Biterrois s’obstina à poursuivre lors d’un louable effort, mais sans résultat brillant. Un Fandi convalescent fut égal à lui-même aux banderilles. Sa première faena fut volontaire mais ternie d’un infâme bajonazo. Avec le cinquième, il n’y eut guère de possibilités. Diego González montra de bons détails mais tua très mal. RESEÑA des TOROS. 1. “Escandaloso”, n° 29, 447 kg. 2. “Silvador”, n° 28, 490 kg. 3. “Accionista”, n° 37, negro bragado axiblanco, 510 kg. 4. “Pesetero”, n° 25, 460 kg. 5. “Zorro”, n° 32, 500 kg. 6. “Inglés”, n° 33, 494 kg. San Cristóbal . Dimanche 23 JANVIER. Cinquième et dernière corrida de feria. Quasi plein. Toros d’El Capiro, nobles en général, pour César RINCÓN, tabac et or (ovation et ovation) Leonardo BENÍTEZ, céleste et or (trois oreilles) EL FANDI, tabac et or (ovation et une oreille). Leonardo Benítez est sorti en triomphe. César Rincón a été soigné de contusions multiples au visage. TROPHÉES DE LA FERIA Triomphateur : Antón Cortés. Meilleure faena : César Rincón. Meilleure estocade : Leonardo Benítez. Meilleur novillero : Rafael Orellana. Au Mexique . LEON. 23 janvier. Froid et pluie. Quasi plein. Toros de Begoña, encastés, pour le rejoneador Pablo Hermoso de Mendoza (deux oreilles et deux oreilles et queue) Manolo Arruza (ovation et silence) Rafael Ortega (ovation et ovation). Réapparition de Manolo Arruza et grand triomphe d’Hermoso de Mendoza. Semana_410 31/01/05 12:13 Page 3 (Film Noirfilm) SEMANA PASADA . COMITAN (Chiapas). 23 janvier. Plein. 4 toros de Piedras Negras, mansos, pour le rejoneador Rodrigo Santos (une oreille et une oreille) El Zapata (ovation et ovation). . SAN LUIS POTOSÍ. 28 janvier. Nocturne. Plein. Toros de Vistahermosa, assez difficiles, pour le rejoneador Jorge Hernández Garate (ovation) El Juli (silence et deux oreilles) Mario Zulaica (une oreille et silence) Leopoldo Casasola (ovation et ovation). Casasola a offert en supplément un toro du même fer (ovation). . JURIQUILLA. 29 janvier. Plein. Toros de Reyes Huerta, excellents (tour de piste au 2e et au 6e ; arrastre lent au 5e), pour le rejoneador Miguel Urquiza (ovation) le rejoneador Pablo Hermoso de Mendoza (une oreille et une oreille) Rafael Ortega (une oreille et deux oreilles) Matías Tejela (ovation et une oreille). . MORELIA. 29 janvier. 3/4 entrée. Toros de Xajay, bons (tour de piste au 3e), pour Fernando Ochoa (une oreille et deux oreilles) El Juli (ovation et ovation) Omar Villaseñor (deux oreilles et une oreille). El Juli a offert en supplément un toro du même fer (deux oreilles). Casasola a également offert un toro en supplément (ovation). El Juli fut à nouveau chahuté pour ne pas poser les banderilles mais sortit en triomphe avec Villaseñor. La deuxième oreille d’Ochoa au quatrième fut fortement protestée et le torero dut la rejeter. Au Venezuela . CARACAS. Arènes portatives de Fuerte Tiuna. 29 janvier. 3/4 entrée. Toros de Campolarga, convenables au cheval et de jeu inégal (bon le 5e), pour Bernardo Valencia, rose et or (une oreille et une oreille) Javier Cardozo, vert bouteille et or (silence et tour de piste) César Vanegas (deux oreilles et silence). . VALENCIA. Arènes du Forum. 29 janvier. Un novillo de Los Ramírez pour le rejoneador Rafael Rodríguez (silence). Six novillos d’El Samán, inégaux (brave le 2e), pour Raquel Sánchez, bordeaux et or (silence et silence) Rafael Orellana, groseille et or (deux oreilles et une oreille) Sánchez Valencia, bordeaux et or (silence et silence). Sánchez Valencia est le fils de Bernardo Valencia. À L’AFFICHE FÉVRIER 2005 4. MÉRIDA (Venezuela). 6 Rancho Grande. Leonardo Benítez, Javier Conde, César Girón. 4. VALDEMORILLO (Madrid). 6 Antonio San Román. L.F.Esplá, Luis Miguel Encabo (mano a mano). 5. AUTLÁN DE LA GRANA (Mexique). 2 Refugio Peña + 4 Lebrija. P. Hermoso de Mendoza (rej), Antonio Bricio, Mauro Lizardo. 5. LEON (Mexique). 6 Arryo Zarco. Eloy Cavazos, X, Ismael Rodríguez (alternative). 5. MEDELLÍN. 6 Santa Barbara. Uceda Leal, Miguel Abellán, Paquito Perlaza. 5. MERIDA (Venezuela). 1 Marquis de la Real Defensa + 6 Los Ramírez. José Luis Rodríguez (rej), El Cordobés, El Fandi, El Pino. 5. MEXICO. 3 Montecristo + 3 Bernaldo de Quiros. Zotoluco, Enrique Ponce, El Juli 5. VALDEMORILLO. 6 José Luis Osborne. Antonio Ferrera, Julio Pedro Saavedra, Serafín Marín. 6. AMBATO (Équateur). 6 Huagrahuasi. El Fundi, Cruz Ordóñez, Iván García. 6. AUTLÁN DE LA GRANA. 6 Javier Garfias. Jorge Gutiérrez, El Zapata, El Capea. 6. BOGOTA (Colombie). 6 El Paraíso. César Rincón, Finito de Córdoba, Eduardo Gallo. 6. CANTILLANA (Séville). (nov) 6 Herederas de Bohórquez. Antonio José Blanco, El Cartujano, Pérez Mota. 6. GUADALAJARA (Mexique). 6 Bernaldo de Quiros. Zotoluco, El Conde, El Juli. 6. JALOSTOTITLÁN (Mexique). 2 Refugio Peña + 4 San Lucas. P. Hermoso de Mendoza (rej), Rafael Ortega, Fermín Spinola. 6. MEDELLÍN. (nov) 6 Achury Viejo. Andrés de los Rios, Hector José, Moreno Muñoz. 6. MERIDA (Venezuela). 8 Los Ramirez. Diego Ventura (rej), José Luis Rodríguez (rej), El Gino, César Vanegas. 6. SAMADET (Landes) (nov) (15h30) 6 Antonio Palla. Salvador Cortés, José Luis Torres, Alejandro Morilla. 6. VALDEMORILLO. (rej) 6 Dolores Aguirre. Álvaro Montes, José Luis Cañaveral, Juan Rubio. 7. AMBATO (Équateur). 6 Campo Bravo. Antonio Campana, Cruz Ordóñez, Diego Rivas. 7. AUTLAN DE LA GRANA (Mexique). 6 San Martín. Zotoluco, Rafael Ortega (mano a mano). 7. JALOSTOTITLÁN. 6 Luis Felipe Ordaz. Armillita Chico, Enrique Ponce, Fernando Ochoa. 7. MERIDA (Venezuela). 6 Ernesto Gutiérrez. J.J.Padilla, Paquito Perlaza, Leonardo Rivera. 7. VALDEMORILLO. (nov ss pic) Ana Infante, Sandra Moscoso, Luis del Valle, Jorge Jiménez, El Pela, José Caraballo. 8. AUTLAN DE LA GRANA. 6 La Venta del Refugio. Armillita Chico, Enrique Ponce, Guillermo Martínez. 8. JALOSTOTITLÁN. 6 De Santiago. Zotoluco, Miguel Abellán, Ignacio Garibay. 8. MERIDA (Venezuela). 7 Rancho Grande. Luis Augusto Rodríguez (rej), Uceda Leal, Otto Rodríguez, El Juli. 11. MEDELLÍN. (festival) (nocturne). 7 Las Ventas. César Rincón, César Camacho, Finito de Córdoba, Manuel Caballero, Uceda Leal, Sébastien Castella, Rubén Pinar. 12. AGUASCALIENTES (Mexique). 6 Begoña. P. Hermoso de Mendoza (rej), José Luis Angelino, Fabián Barba. 12. LEGANÉS (Madrid). 6 Maria José Barral. Jesulín de Ubrique, Rivera Ordóñez, Paulita. 12. MAUBOURGUET. (festival sans picadors) (15h30) 2 Eladio Vegas. Joselito Adame. 12. MEDELLÍN. 6 Agualuna. César Rincón, Finito de Córdoba, Manuel Caballero. 13. BOGOTA. 6 Juan Bernardo Caicedo. Diego González, El Juli, Sébastien Castella. 13. LEGANÉS. (rej) 6 Rio Grande. José Luis Cañaveral, Curro Bedoya fils, Paulo Jorge Santos. 13. RIO GRANDE (Mexique). 2 Puerta Grande + 4 Llaguno. P. Hermoso de Mendoza (rej), Manolo Mejía, Luis Carlos Medina. 19. MEDELLÍN. 6 Errnesto Gutiérrez. Finito de Córdoba, Uceda Leal, Luis Bolívar. 19. NUEVO LAREDO (Mexique). 2 Refugio Peña + 4 Golondrinas. P. Hermoso de Mendoza (rej), Enrique Garza, Leopoldo Casasola. 20. BOGOTA. 6 Achury Viejo. Enrique Ponce, El Cid, Paco Perlaza. 20. GUADALAJARA (Mexique). 6 Vicky de la Mora. P. Hermoso de Mendoza (rej), Armillita Chico, Zotoluco. 20. MAGESCQ (Landes). (15 h 30) (festival) 6 Mercedes Pérez-Tabernero. L.F.Esplá, Michel Lagravère, Jesús de Fariña, Francisco Marco, Fernando Cruz, Juan Ávila. 26. CASTELLÓN. (nov ss pic) 6 Buenavista. Abel Valls, Sergio Ferrer, Diego Lleonart. 26. MEDELLÍN. 6 Las Ventas. Manzanares père, César Rincón, El Capea. 27. BOGOTA. 6 Agualuna. César Rincón, Matías Tejela, El Capea. 27. CASTELLÓN. 6 Torrestrella. Jesulín de Ubrique, Javier Conde, Manzanares fils. 27. LEGANÉS. 6 José Luis Marca. M.D. “El Cordobés”, Miguel Abellán, Javier Valverde. 27. MORÓN DE LA FRONTERA (Séville). 6 Núñez del Cuvillo. Finito de Córdoba, Rivera Ordóñez, El Fandi. 28. CASTELLÓN. 6 Baltasar Ibán. Uceda Leal, Sébastien Castella, Paco Ramos (alternative). 28. ECIJA (Séville). 6 Torrealta. Jesulín de Ubrique, El Cordobés, El Fandi. MARS 1. CASTELLÓN. (nov) 6 Alcurrucén. Alejandro Rodríguez, Vicente Prades, Julio Benítez “Cordobés”. 2. CASTELLÓN. (rej) 6 Los Espartales. Andy Cartagena, Rui Fernandes, Alvaro Montes, Sergio Galán, José Luis Cañaveral, Sergio Domínguez. 3. CASTELLÓN. 6 Martelilla. El Cid, Eduardo 3 Gallo, El Capea. 4. CASTELLÓN. 6 Fuente Ymbro. Finito de Córdoba, El Juli, Miguel Angel Perera. 4. NÎMES. (21h) 6 Domingo Hernández. César Rincón, Enrique Ponce, Matías Tejela. 5. CASTELLÓN. 6 Jandilla. César Rincón, El Fandi, Matías Tejela. 5. NÎMES. (16h) 6 Montalvo. Javier Conde, El Juli, Miguel Angel Perera. 6. CASTELLÓN. 6 Victorino Martín. El Fundi, Luis Miguel Encabo, Antonio Barrera. 6. NÎMES. (16 h) (nov) 6 Gallon. Salvador Cortés, David Mora, Alejandro Morilla. 12. VERGÈZE (Gard). (mixte) 5 Hubert Yonnet. Morenito de Nîmes, David Lombardo, Patrick Villebrun. 13. VERGÈZE. 6 Caldeira. Rodolfo Núñez, Swan Soto, Julien Miletto. 17. MARACAY (Venezuela). 6 Campolargo. Alfonso Rondon, Luis Pietri, Leonardo Coronado, Juan José Girón, Dionner Mendoza, José Cariel. 17. VALENCIA. 6 Jandilla. César Rincón, El Juli, El Capea. 18. MARACAY. 6 Laguna Blanca. Pepe Luis Gallego, Procuna, César Vanegas. 19. ESPARTINAS (Séville). 3 J.P.Domecq + 3 Zalduendo. Espartaco, Rivera Ordóñez, Morante de la Puebla. 19. MARACAY. 6 Rancho Grande + 1 El Capiro. Dayro Chica (rej), Oscar Higares, Paco Perlaza. 20. JAÉN. M.D. “El Cordobés”, El Fandi, X. 20. MADRID. Corrida concours.. 20. MARACAY. 7 El Capiro. J.L.Rodríguez (rej), Morenito de Maracay, Javier Conde, El Capea. 25. ARLES (16h30). 6 Domingo Hernández-Garcigrande. M.D. “El Cordobés”, El Juli, Juan Bautista. 25. ARLES. (11h) (nov) 6 Blohorn. Israel Lancho, Jeremy Banti, Morenito de Aranda. 26. ARLES. (16h30) 6 Victoriano del Rio. César Rincón, Sébastien Castella, Miguel Angel Perera. 26. ARLES. (11h) (nov) 6 Los Bayones. Alvaro Justo, Sergio Serrano, Medhi Savalli. 26. RONDA. (mixte) 6 Zalduendo. Espartaco, Francisco Rivera Ordóñez, Cayetano Rivera Ordóñez. 26. SANTOÑA (Cantabria). 6 divers. Victor Puerto (seul). 27. AIGNAN (Gers). 6 Angel Sánchez y Sánchez. Fernández Meca, Julien Lescarret, Fernando Cruz. 27. AIGNAN. (11h) (nov ss pic) 4 L’Astarac. El Santo, Marco Leal. 27. ARLES. (17h) 6 Hubert Yonnet. El Fundi, Denis Loré, J.J.Padilla. 27. ARLES. (11h) (nov) 6 Patrick Laugier. José Luis Torres, Sergio Marín, Jiménez Caballero. 27. GRANADA. 6 Maria José Barral. Morante de la Puebla, El Fandi, X. 27. MADRID. Fernando Cepeda, Rivera Ordóñez, Uceda Leal. 27. SÉVILLE. 6 Juan Pedro Domecq. Enrique Ponce, El Juli, El Cid. 28. ARLES. (17h) 6 Puerto de San Lorenzo. Enrique Ponce, El Cid, El Capea. 28. ARLES. (11h) (rej) 6 Carmen Lorenzo. Leonardo Hernández, P. Hermoso de Mendoza, Andy Cartagena. Semana_410 31/01/05 12:13 Page 4 (Film Noirfilm) PERSONNAGES S.G. : Comment se déroulent les rapports et les échanges avec les différentes écoles espagnoles ? Est-on pris au sérieux par un pays protectionniste et dominateur en matière tauromachique? C.L. : La fédération fixe le calendrier des échanges et désigne chaque année quatre écoles qui nous reçoivent et quatre que nous invitons à condition qu’il y ait deux novillos par torero dans la novillada sans picadors. Chaque année, les écoles sont différentes. On est de plus en plus pris au sérieux et la qualité des toros n’y est pas étrangère mais aussi le bon niveau technique de nos élèves. S.G. : Par rapport à ta carrière de torero, comment voistu la tauromachie actuelle? C.L. : La tauromachie a beaucoup progressé. Entre ma génération et celle d’aujourd’hui, il y a un gros changement dans la manière de concevoir le toréo, initié surtout par Damaso González et poursuivie, dans des expressions personnelles, par Ojeda, Jesulín, Juli et Tomás. Ponce étant l’étalon or de la tauromachie. Christian LESUR À la fin de l’année dernière, après vingt ans passés à la tête du Centre Français de Tauromachie, Christian Lesur décidait de mettre fin à ses fonctions de président. Comme il n’est pas dans sa nature de se consacrer à la peinture sur soie ou à la pétanque pour occuper ses loisirs, il a déjà embrayé sur d’autres responsabilités. On l’imaginait mal, en effet, se retirer de la piste, lui qui a une épée en main depuis sa prime jeunesse où il a cumulé les titres en escrime : champion minime et junior du LanguedocRoussillon (Septimanie pour les initiés) et trois fois finaliste du championnat de France. Entre temps, en changeant simplement d’épée, il estoque son premier toro, de Georges Daumas, à Saint-Gilles. Il a seulement quinze ans. Suit une carrière de torero plus qu’honorable qui, si elle avait débuté vingt ans plus tard, n’aurait certainement pas eu le même retentissement. Il met un terme à sa carrière le 29 octobre 1978, jour de son alternative à Fuengirola (province de Málaga) avec des toros du Marquis de Ruchena. Loin de se replier sur un passé pourtant riche, Christian Lesur, mu par réflexe vital de se projeter dans l’avenir, a bien voulu faire le point sur ces différentes activités pour les lecteurs de Semana Grande. Semana Grande : Tu as décidé, l’an dernier, d’interrompre tes activités à la présidence du Centre Français de Tauromachie. Est-ce l’usure du pouvoir, les désillusions ou le besoin de renouveler l’encadrement qui t’a amené à prendre cette décision? Christian Lesur : J’ai arrêté mes fonctions d’enseignant mais le Centre existe toujours. Le C.F.T. devient une association taurine dont la présidente est Madame Brigitte Dubois. En même temps, j’ai mis en route une autre association : le Centre Tauromachique Nîmois, qui reprend le flambeau de l’enseignement avec le même canevas. Swan Soto, Miguelito, San Gilen et Gilles Raoux sont les professeurs. Ce n’est ni l’usure, ni la lassitude qui ont motivé ce changement. Je délègue volontiers mais il est vrai que je suis aussi parfois trop exigeant sur la rapidité et la qualité de l’exécution. S.G. : Quel bilan peut-on tirer des vingt ans d’existence du C.F.T.? C.L. : Chargé de bons souvenirs, ce qui est d’ailleurs notre seul salaire. Nous avons fait notre trou et nous sommes reconnus au point de devenir une institution incontestable. Il y a eu certainement des frictions entre nous mais il n’y a pas eu d’animosités tenaces. Tous ceux qui sont partis gardent finalement un bon souvenir de ce qu’ils ont vécu. S.G. : Les aides publiques pour le fonctionnement du centre ont-elles été suffisantes? D’où vient la principale source de financement? C.L. : Je dois reconnaître que le partenaire le plus fidèle est le conseil général du Gard. Les dirigeants ont changé mais les orientations sont toujours les mêmes. Je peux assurer que les subventions ont toujours été bien employées. Le Conseil Régional nous a également aidé sur des opérations ponctuelles comme le trophée Nimeño II en partenariat avec la municipalité de Bellegarde. Pendant la municipalité de Jean Bousquet, nous n’avons rien touché. Ensuite, l’équipe Clary-Pezet nous a donné un peu et, surtout, permis d’intervenir dans la composition des cartels des novilladas sans picadors pour effectuer les échanges avec la fédération espagnole. Cette faculté a hélas été supprimée par l’actuel président de la commission tauromachique. Dans cette entreprise de démolition des novilladas sans picadors, rien n’a été prévu pour mettre en demeure l’empresa de respecter ses obligations vis à vis du cahier des charges. S.G. : S’il y avait eu des écoles lorsque tu étais jeune, aurais-tu pu faire une carrière différente? En quelque sort, les gens de ta génération et les plus anciens n’ont-ils pas, ce qui semble normal, “essuyé les plâtres” pour les jeunes? C.L. : Bien sûr, les anciens ont “essuyé les plâtres”. L’enseignement des écoles est positif mais, inéluctablement, il rend les choses plus faciles aux élèves et tendent ainsi à atténuer l’envie indispensable de souffrir et de ne jamais être content de soi. S.G. : Tu es issu d’un milieu social que l’on peut qualifier de privilégié. Malgré ce, tu as toujours manifesté en piste une envie et un courage de pauvre. Selon toi, est-ce que la génération actuelle manifeste pareille envie? C.L. : On est au coeur du problème et il ne peut y avoir de plaisir d’être en piste qu’en se lâchant complètement au plan du courage et de l’envie. La tauromachie ne se récite pas, elle doit jaillir du tréfonds de soi. C’est sur cette phrase définitive, qui devrait figurer en bonne place dans toutes les écoles taurines, que nous avons mis fin à la discussion. Jean ROSSI S.G. : Quelle est la moyenne, bon an mal an, du nombre d’élèves qui fréquentent le Centre? C.L. : Nous avons environ entre vingt et vingt-cinq élèves. S.G. : Les instructeurs sont-ils en nombre suffisant? Comment les recrute-t-on? C.L. : Du moment qu’ils sont tous bénévoles, leur nombre n’est jamais suffisant. On les recrute par relation mais le contact humain est essentiel dans les choix. S.G. : Peut-on imaginer, comme dans de nombreuses activités sportives, des élèves d’âge élevé, quadras, quinquagénaires, etc. pratiquant une tauromachie de loisir? C.L. : Nous en avons eu pas mal au début, surtout quand on organisait des stages de cinq jours. Mais depuis que Hervé Galtier a créé l’association des aficionados practicos, il y en a beaucoup moins. 4 Christian Lesur avec Nimeño Semana_410 31/01/05 12:13 Page 5 (Film Noirfilm) LESUR NOVILLERO Alternative de Christian Lesur à Fuengirola, des mains d’Antonio Chacón, en présence de Jesús Márquez Notre ami Jean Rossi a consacré son interview du mois au directeur sortant du Centre Français de Tauromachie. Mais avant la création de l’école taurine de Nîmes, peu après l’élection de Jean Bousquet, Christian Lesur avait fait une carrière de novillero des plus dignes, ne rechignant pas à affronter des lots de respect et montrant un courage à toute épreuve. Pour rafraîchir la mémoire aux plus anciens et mieux le faire découvrir aux plus jeunes, voici une brève relation des novil- ladas avec picadors toréées par Lesur avant l’alternative de 1978 à Fuengirola. . 29/10/1972. LUNEL. 3 Pourquier + 3 Yonnet pour Pedro del Río (rejoneador), Curro Bedoya (rejoneador), Frédéric Pascal et Christian Lesur (débuts avec picadors de Lesur - chaque rejoneador ne tua qu’un novillo - le picador Antonio Piles se retire) . 08/05/1977. SAINT GILLES. 5 Pourquier pour Jacques Bonnier (à cheval), Christian Lesur, Nimeño II (o/o) . 12/06/1977. MÉJANES. 3 Viento Verde + 2 Peralta (2, 5) + 1 Mroz (4) pour Christian Lesur (o/o), Patrick Varin (o), Maribel Atienzar (présentation en France du phénomène féminin Maribel Atienzar - Varin dédia le 5e à Michel Bouix, qui s’était marié la veille) . 24/07/1977. SAINT-CYPRIEN. 6 Ramón Gallardo pour Chiquito de la Mancha, Christian Lesur (o), Juan Cubero (o/o) (Juan Cubero, frère du Yiyo, pris et commotionné par le 3e) . 13/08/1977. SOMMIÈRES. 2 Tardieu + 2 François André + 1 Vaslin (à cheval) pour Luc Jalabert (à cheval), Christian Lesur, El Tito . 14/08/1977. CÉRET. 6 Víctor y Marín pour José Luis Ortega, Morenito de Maracay (o), Christian Lesur (o) . 20/08/1977. LUNEL. 6 Beca Belmonte pour Juan Cubero, Christian Lesur, Maribel Atienzar (nocturne sous la pluie) . 11/09/1977. CÉRET. 6 Víctor y Marín pour Lazaro Carmona, Morenito de Maracay, Christian Lesur (novillada goyesca) . 26/03/1978. ARLES. 6 Bernardino Giménez pour Christian Lesur, Mary Fortes (o/o), Richard Milian (o) (matin) . 07/05/1978. PALAVAS. 6 Yonnet pour Christian Lesur, Patrick Varin, Richard Milian (oo) (Varin blessé à la bouche) . 09/07/1978. NÎMES. 6 Blohorn d’Andecy pour Curro Cruz, Manolo Sales, Christian Lesur . 14/07/1978. COLLIOURE. 6 Tardieu pour Antonio Poveda, Manolo Martín, Christian Lesur (o) (présentation en France de l’actuel imprésario Manolo Martín) . 16/07/1978. VICHY. 5 François André pour Jacques Bonnier (à cheval) (oor), Christian Lesur (oooo), Paquito Blázquez (o) (Lesur remporte l’Épée d’or) . 23/07/1978. CÉRET. 6 Víctor y Marín pour Curro Luque, José Manuel Dominguín, Christian Lesur (o) . 15/08/1978. VICHY. 6 François André pour El Tito (o), Christian Lesur (ooo), Joaquín Rodríguez Millán “Lagartijo II” (oo) (tour de piste au deuxième novillo) . 20/08/1978. SAINT CYPRIEN. 5 Ramón Gallardo pour Jacques Bonnier (à cheval) (o), Christian Lesur (o), El Andaluz (les novillos arrivèrent une heure après l’horaire initialement prévu pour le paséo) . 03/09/1978. SAINT GILLES. 5 Pourquier pour Jacques Bonnier (à cheval) (o), Christian Lesur, Lagartijo II (o) . 10/09/1978. CÉRET. 6 Sotillo Gutiérrez pour Gallito de Zafra (o), Manolo Sales, Christian Lesur (o) M.L. NOVILLADA DU 29 JANVIER À VISTA ALEGRE Réapparition de Sergio Marín… … en délicates postures La classe d’Alvaro Justo avec la cape… … et avec la muleta 5 (photos David Colado) Semana_410 31/01/05 12:13 Page 6 (Film Noirfilm) C’ÉTAIT HIER IL Y A 10 ANS : FÉVRIER 1995 4. Alcalá de Guadaira (Séville). Alternative du matador local Adolfo de los Reyes, des mains de Palomo Linares et en présence de Manuel Díaz “El Cordobés”. La corrida est sur le point d’être annulée à cause d’une grève des subalternes, revendiquant des droits de télévision non perçus. La corrida a bien lieu avec quatre matadors recrutés en dernière minute comme subalternes… 5. Maracay (Venezuela). Alternative du matador vénézuélien Leonardo Coronado. . Saragosse. Le novillero français Luisito se présente en Espagne, lors d’une novillada matinale télévisée par Telecinco. Il coupe une oreille et alterne avec Mari Paz Vega et Antonio Ferrera, ce dernier débutant avec picadors. . Mexico. Pedro Moya “Niño de la Capea” fait ses adieux officiels. Vêtu de bordeaux et or, il coupe les oreilles et la queue du toro “Piropo” de Pepe Garfias. 17. Castilblanco de los Arroyos (Séville). José Ortega Cano se marie avec la chanteuse Rocío Jurado. 19. Lima (Pérou). Jesulín de Ubrique tue seul six toros, coupant cinq oreilles et obtenant la grâce du toro “Chirimoyero” de La Viña. 24. Mérida (Venezuela). Pedrito de Portugal obtient la grâce d’un toro d’El Prado. 26. Nîmes. Lors de la dernière novillada de la feria “sous la bulle” se présente en France José Tomás, venu en remplacement d’El Pireo, blessé. Sa quiétude époustouflante passe quelque peu inaperçue du grand public mais enchante les connaisseurs. Il coupe une oreille. Au cours de cette novillada mémorable, Luisito coupe deux oreilles mais se blesse à la main en ramassant une banderille, et Rafaelillo, qui débute avec picadors, l’accompagne en triomphe. Les novillos sont de Javier Sánchez-Arjona. Inoubliable. . Marchena (Séville). L’actuel apoderado de Morante, le novillero José Luis Peralta, prend l’alternative des mains de Palomo Linares, en présence de Manuel Díaz “El Cordobés”, avec un toro de Ramón Sánchez. . Saragosse. Débuts avec picadors du novillero de Huesca Tomás Luna. 27. Granada. Décès de l’imprésario Luis Miranda, âgé de 86 ans. . Jerez de la Frontera. Décès de Doña Matilde Solís Atienza, veuve de Juan Pedro Domecq y Díez et mère des ganaderos Juan Pedro, Fernando y Borja Domecq Solís. . Mérida (Venezuela). César Rincón remporte le trophée Sol de Oro comme triomphateur de cette feria. INTERNET Le site de la semaine : Huelva, toros et toreros URL : http ://www. terra. es/personal3/castabrava/ Sous la dénomination de “Casta brava”, voici un site complet sur la tauromachie dans la province de Huelva : biographies de toreros, descriptions de ganaderias, répertoire d’arènes, récapitulations de spectacles, avec le concours de José Antonio Romero Domínguez. Le “plus” de Semana Grande Cette semaine, nos abonnés à la liste Internet ont pu apprendre le jour même les cartels de la feria de Séville. Pour vous inscrire sur cette liste, il suffit de nous envoyer un mail avec vos nom et adresse d’abonnés. N’hésitez pas à répéter cette opération si vous ne voyez rien venir, le courrier électronique étant parfois capricieux. Adresse mail : marc. lavie@wanadoo. fr 6 Semana_410 31/01/05 12:13 Page 7 (Film Noirfilm) ÉCHOS DU CALLEJÓN . Ganaderías pour Bayonne La commission taurine municipale de la ville de Bayonne, maire en tête, a passé la semaine au campo pour voir les lots de toros de la temporada à Lachepaillet, qui comprendra cette année six corridas les 7, 14, 15 août, 2, 3 et 4 septembre. Langue bleue oblige, c’est le campo de Salamanque, le Portugal et la région de Tolède qui ont été privilégiés. Les six lots sortiront des douze visités chez Adelaída Rodríguez, Valdefresno, Javier Pérez-Tabernero, Montalvo, Charro de Llén, Carlos Charro, Hoyo de la Gitana, Puerto de San Lorenzo, Alcurrucén, El Ventorrillo, Palha et Niño de la Capea. Dans quinze jours, la commission taurine se réunira pour décider quels sont les six lots choisis. . Ganaderías possibles pour Mont-de-Marsan Les deux corridas dures de la feria de la Madeleine (17 au 21 juillet) devraient porter les fers de José Escolar Gil et Baltasar Ibán. Pour les trois autres corridas auraient été retenus notamment des lots chez Garcigrande-Domingo Hernández et Hermanos García Jiménez (Matilla). Tout cela à confirmer. . Béziers et Fenouillet Robert Margé avait initialement retenus deux lots de Miura et deux lots de Cebada Gago pour Béziers et Fenouillet. Si le problème de la “langue bleue” persiste à bloquer ses élevages, ce qui est fort probable, l’imprésario biterrois a pris toutes ses précautions pour s’assurer de lots bien présentés dans le campo salmantin, même si on ne remplace pas facilement des noms aussi emblématiques que Miura et Cebada sur le plateau de Valras. Pour Béziers seraient déjà retenus des corridas chez Montalvo, celle-ci prévue bien avant l’explosion de l’épizootie, et chez Criado Holgado. Pour Fenouillet, rien n’est décidé mais il se murmure des noms comme ceux de Sepúlveda ou El Sierro. Du côté de sa ganadería, Robert Margé possède un lot de toros qu’il fera à nouveau combattre à SaintGilles et trois novilladas, dont deux devraient aller à Arles et à Béziers. . Une corrida de Chopera à Nîmes Une forte corrida de toros d’Esteban Isidro (élevage propriété de la famille Chopera) a été achetée par les arènes de Nîmes et devraient être combattue lors de la feria de Pentecôte. Nîmes a également réservé pour mai une corrida de Baltasar Ibán. . Un mondial sur quatre sites Le mondial des novilleros aura bien lieu en 2005 mais devrait être réparti sur quatre sites : deux novilladas à Saint Sébastien, deux à Saragosse, deux à Logroño et deux à Bilbao. Le tout en mars. On devrait avoir plus de précisions la semaine prochaine. . Collioure pour la famille Callet Au terme d’un appel d’offres à multiples rebondissements, les arènes de Collioure seront dirigées pendant deux ans par Marie-Pierre Callet, rejoneadora bien connue dont le fils perpétue la tradition équestre familiale, et par son mari. Ils possèdent également l’élevage de Málaga, de pure origine Murube, à Maussane les Alpilles. . Novillada à Tyrosse Le jeudi 5 mai, jour férié de l’Ascension, aura lieu une novillada avec picadors à Saint-Vincent-de Tyrosse avec du bétail de Montealto. Pour la corrida des fêtes, le 23 juillet, l’empresa Carlos Zuñiga a réservé une très belle corrida chez le Comte de Mayalde. . Festival à Magescq Le dimanche 20 février aura lieu à Magescq (Landes) un festival taurin avec picadors. Sont annoncés Luis Francisco Esplá, Michel Lagravère, Jesús de Fariña, Francisco Marco, Fernando Cruz et le novillero Juan Ávila face à six toros de Mercedes Pérez-Tabernero. Paséo à 16 heures (entrée : 30 €). Le matin aura lieu une tienta à 10h30 avec les novilleros El Madrigal (d’Albacete), Thomas Dufau et Mathieu Guillon (de l’école taurine du Sud-Ouest). Réservations à la Médiathèque de Magesq (05.58.47.61.35). . Cartels de la feria de Séville Le 28 janvier, Eduardo Canorea a présenté les cartels de la feria de Séville, ainsi que ceux des spectacles inclus dans l’abonnement annuel à la Real Maestranza. Le 27 mars, toros de Juan Pedro Domecq pour Enrique Ponce, El Juli et El Cid. Le 1er avril, novillos de Torrealta pour Salvador Cortés, Antonio Chacón et Alejandro Morilla. Le 2, toros de Puerto de San Lorenzo pour Antonio Barrera, Sébastien Castella, Antón Cortés. Le 3, toros de Murube pour les rejoneadors Leonardo Hernández, Luis Domecq, Rui Fernandes, Martín Burgos, Sergio Galán et Alvaro Montes. Le 4, toros de Palha pour Pepín Liria, José Luis Moreno et Javier Valverde. Le 5, toros du Comte de la Corte pour Luis Miguel Encabo, Fernando Robleño, Serafín Marín. Le 6, toros de Cuadri pour Curro Díaz, Leandro Marcos et Sergio Aguilar. Le 7, toros de Victorino Martín pour Uceda Leal, El Cid et Luis Vilches. Le 8, toros d’El Ventorrillo pour César Rincón, El Juli, Matías Tejela. Le 9, toros d’Alcurrucén pour Manzanares père, Salvador Vega, Manzanares fils. Le 10, toros de Montalvo pour Dávila Miura, El Fandi et César Jiménez. Le 11, toros de Núñez del Cuvillo pour Morante de la Puebla, Matías Tejela, Salvador Cortés (alternative). Le 12, toros de Samuel Flores pour Fernando Cepeda, Enrique Ponce, Dávila Miura. Le 13, toros de Torrealta pour Finito de Córdoba, El Juli, Jesulí de Torrecera Le 14, toros de Jandilla pour César Rincón, Javier Conde, Rivera Ordóñez 7 Le 15, toros de Torrestrella pour El Cid, César Jiménez, Salvador Vega Le 16, toros de Gavira pour Jesulín de Ubrique, Miguel Abellán et El Fandi. Le 17, toros de Miura pour El Fundi, J.J.Padilla et Jesús Millán. Le 17 en matinée, corrida à cheval avec des toros de Bohórquez pour Fermín Bohórquez, Antonio Domecq, Andy Cartagena, José Luis Cañaveral, Diego Ventura et João Moura Caetano. . Corrida du Corpus La traditionnelle corrida du Corpus sévillan aura lieu le jeudi 26 mai avec des toros du Comte de la Maza pour Octavio Chacón, Manuel Escribano et Salvador Cortés. . Les novilladas d’abonnement à la Maestranza Canorea a également bouclé les cartels des novilladas inclus dans l’abonnement, et qui sont les suivantes. Le 24 avril, novillos de Fuente Ymbro pour Morenito de Aranda, Ismael López et Tomás Preciado. Le 1er mai, novillos de Guadaira pour Javier Benjumea, Santiago Ambel Posada et Alvaro Justo. Le 8 mai, novillos de Bucaré pour Gabriel Picazo, José Luis Torres et Marco Antonio Gómez. Le 15 mai, pas de novillada à cause du Rocío. Le 22 mai, novillos du Marquis de Domecq pour Gabriel Ruiz “Canito”, Sebastián Sánchez Mora et Sergio Marín. Le 5 juin, novillos de Montealto pour Manuel Carbonell, Andrés Palacios et Fernando López “Currito”. Le 12 juin, novillos du Comte de la Maza pour Murillo Márquez, Paco Ureña et Alejandro Romero. Le 19 juin, novillos du Marquis d’Albaserrada pour Antonio José Blanco, Rafael Ronquillo et Antonio João Ferreira. . La feria de San Miguel La feria de San Miguel comprendra deux corridas les 25 et 26 septembre, toujours à Séville. Le 25 septembre, El Cid affrontera seul six toros de différents élevages. Le 26 septembre, les toros de Gerardo Ortega seront combattus par Uceda Leal, Dávila Miura et Luis Vilches. . Le principal absent Le principal absent de cette feria de Séville, originale et bien conçue, est Pablo Hermoso de Mendoza. Selon l’explication de Canorea, il n’aurait pas accepté une corrida de six rejoneadors. Il semble qu’il y ait eu également des problèmes d’argent… . Absences de Perera, Gallo et Capea On note aussi l’absence des matadors de la nouvelle vague, Miguel Angel Perera, Eduardo Gallo et El Capea. Dans le cas d’El Capea, il semble que le torero ne soit pas senti prêt pour affronter le dur compromis de la Maestranza. Semana_410 31/01/05 12:13 Page 8 (Film Noirfilm) ÉCHOS DU CALLEJÓN Pour Perera et Gallo, Canorea a justifié leur absence par une phrase lapidaire : “cela fait un quart d’heure qu’ils sont là-dedans et ils ont déjà voulu exiger des dates et des ganaderias. À Séville, on ne peut rien imposer…” La presse a d’ailleurs parfaitement compris les absences de Perera et de Gallo. Dans le cas du Salmantin, que n’aurait-on pas lu sur certaines pages internet si celuici n’avait changé d’apoderado au cours de l’hiver! . Inauguration des arènes d’Espartinas Des arènes seront inaugurées le 19 mars à Espartinas (province de Séville) avec un cartel de luxe : Juan Antonio Ruiz “Espartaco”, Francisco Rivera Ordóñez et Morante de la Puebla face à des toros de Juan Pedro Domecq et de Zalduendo. . Le père Espartaco blessé Antonio Ruiz “Espartaco père” s’est fracturé l’épaule droite le 28 janvier en toréant des vaches dans l’élevage de Zalduendo. . Mort d’un torilero Le 29 janvier à Autlán de la Grana, alors qu’était débarquée aux arènes la corrida de Lebrija qui doit être combattue lors d’une corrida de la feria, le 5 février prochain, l’un des toros a accroché le torilero, Ramón Mariscal, lui enfonçant la corne au niveau de l’aine droite et le traînant pendant près de cinq minutes, lui sectionnant l’artère fémorale et le paquet vasculaire. Le pauvre homme mourut sur le champ. Il était âgé de 76 ans et exerçait la profession de torilero depuis 29 ans. . Cartels probables des “fallas” Alejandro Saez, qui a déjà annoncé qu’il ne demanderait pas une prolongation de contrat à la tête des arènes de Valencia, boucle peu à peu les cartels des prochaines corridas des “fallas”. Le programme, encore non officiel, devrait ressembler à ce qui suit. Le 12 mars, novillos de Guadalmena pour Lumbrerita, Santiago Ambel Posada et Sergio Marín. Le 13, novillos de Collado Ruiz pour Morenito de Aranda, Alvaro Justo et les débuts avec picadors de Raúl Martí. Le 14, corrida d’Alcurrucén pour un cartel à définir. Le 15, toros de Fuente Ymbro pour Finito de Córdoba, El Cid et Miguel Angel Perera. Le 16, toros de Capea pour Enrique Ponce, El Fandi et Salvador Vega. Le 17, toros de Jandilla pour César Rincón, El Juli, El Capea. Le 18, toros de Las Ramblas pour Francisco Rivera Ordóñez, César Jiménez, Matías Tejela. Le 19, toros de Juan Pedro Domecq pour Enrique Ponce, Manzanares fils et l’alternative de Juan Ávila. Le 20, toros de Victorino Martín pour Uceda Leal, Luis Miguel Encabo et Antonio Ferrera. . Antonio Barrera papa Le matador Antonio Barrera et son épouse Maider Sánchez Martín sont les heureux parents d’une petite Carmen Guadalupe, née le 30 janvier dans leur foyer. Enhorabuena, valiente! . Juan Diego change d’air Après avoir rompu avec Simon Casas, le matador salmantin Juan Diego sera dirigé cette année par Juan Ruiz Palomares - le co-apoderado de Ponce - et par Juan Gómez Bejarano. . López Chaves itou Domingo López Chaves change lui aussi d’apoderados : il délaisse José Luis Díaz et sera désormais dirigé par Juan Collado Ruiz et Tiburcio Lucero, duo qui s’est déjà chargé de la carrière de Vicente Barrera. . Première télévisée sur Canal Sur Canal Sur ouvrira ses retransmissions taurines 2005 le 28 février, jour d’Andalousie, en direct d’Ecija pour une corrida réunissant Manuel Díaz “El Cordobés”, Francisco Rivera Ordóñez et El Fandi face à des toros de Torrealta. . Les indésirables du 7 L’association madrilène El Toro, vitrine officielle du fameux Tendido 7 des arènes de Las Ventas, a envoyé une lettre au nouveau directeur des arènes madrilènes, José Antonio Chopera, pour lui indiquer les élevages que cette association ne voulait plus voir programmer aux arènes de Madrid. La liste comprend les ganaderias d’Alcurrucén, Lozano Hermanos, Arauz de Robles, Atanasio Fernández, Carriquiri, Domingo Hernández, Garcigrande, El Serrano, El Sierro, Félix Hernández Barrera, Fermín Bohórquez, Gavira, José Luis Pereda, José Miguel Arroyo, Martín N° 410 - LUNDI 31 JANVIER 2005 Directeur et rédacteur : Marc LAVIE • AVIS AUX ORGANISATEURS : aucune personne ne peut se réclamer du journal sans l’accord explicite et préalable du directeur de la publication. Impression : S.A.I. (Biarritz) Abonnements-publicité-rédaction : B.P. 519 - 64010 PAU (France) Courrier électronique de la rédaction : [email protected] Fax de la rédaction : 05.59.14.94.30 N° Commissions Paritaire : 0602K77667 . La nouvelle image de César Jiménez Depuis qu’il est pris en main par Martín Arranz, on remarque avec intérêt que César Jiménez, jusqu’à présent vitupéré par la majorité de la presse, fait l’objet de couvertures avantageuses en couleur dans certains magazines. Encore une fois, l’adage “dis moi qui t’apodère…” est vérifié. . Manrique nouveau gérant Les arènes de Valladolid étant désormais dirigées par les Choperita, le nouveau gérant des arènes du Paseo de Zorrilla sera le matador retiré Jorge Manrique, l’un des célèbres gauchers de l’histoire récente du toréo. . Magazine “afición” sur Sud Radio Le magazine “Afición” est à nouveau sur l’antenne de Sud Radio tous les lundis à 21 heures. Pendant vingt minutes, Hervé Touya et François Bousquet présentent toute l’actualité taurine et accueille un invité. . Club taurin Marc Serrano Le club taurin Marc Serrano tiendra son assemblée générale le vendredi 4 février à 19 heures 30 à la bodega “Les amis de Pablo Romero” (rue Emile Jamais à Nîmes). Cette assemblée sera suivie d’une soirée bodega. . Nuit “rugby et toros” à Captieux La traditionnelle nuit “rugby et toros” aura lieu à Captieux (Gironde) le vendredi 4 mars au Centre Culturel à partir de 19h30 avec deux invités d’honneur : le matador aquitain Julien Lescarret et le grand joueur de rugby Jean-Pierre Rives. Participation à la soirée : 24 € par personne (apéritif, dîner et spectacle avec le groupe flamenco Los Santamaria). Réservations jusqu’au 19 février au 05.56.65.60.31. . Tercios À cause du championnat du monde de ski, le magazine “Tercios” ne sera pas diffusé sur France 3 Aquitaine le dimanche 6 février. Retour de cette émission le dimanche 13. BULLETIN D’ABONNEMENT 57 € POUR 52 NUMÉROS ÉTRANGER 80 € SEMANA GRANDE Édité par la Société Semana Grande au capital de 304,90 €. Arranz, La Guadamilla, Mari Carmen Camacho, Nazario Ibañez, Núñez del Cuvillo, Puerto de San Lorenzo, Román Sorando, Sepúlveda, Sorando, Valdefresno et Victoriano del Río. Je désire souscrire un abonnement de 12 mois à Semana Grande NOM.....................................................................................................................................Prénom ........................................................................................................ Adresse........................................................................................................................................................................................................................................................ Code Postal..........................................................Ville ............................................................................................................................................................................ ■ En règlement, ci-joint un chèque de 57 € à l’ordre de Semana Grande BP 519 - 64010 PAU CEDEX À .......................................................... Le.................................... Signature Aucun service d’abonnement n’est pris par téléphone 410 8