Des solutions de prévoyance optimales pour la - pens
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Des solutions de prévoyance optimales pour la - pens
ASSURANCE, PRÉVOYANCE, SANTÉ Des solutions de prévoyance optimales pour la partie sur-obligatoire du 2e pilier I Jean-Pierre MICHELLOD, Point de Mire Le 19 septembre 2008 le Conseil fédéral a révisé certaines dispositions relatives aux placements des institutions de prévoyance et de libre passage ainsi que des fondations du pilier 3a (notamment l’ordonnance du 18 avril 1984 sur la prévoyance professionnelle vieillesse, survivants et invalidité – OPP2). Ces modifications, qui entreront en vigueur le 1er janvier 2009, ont provoqué déjà bien des controverses. Elargir les possibilités d’investissement Simplifier certaines règles ou les adapter aux nouvelles réalités des marchés (par exemple ne plus faire de différenciation entre placements nationaux et étrangers) était l’objectif premier de cette révision. Dans ce contexte son thème principal, élargir les possibilités d’investissement en autorisant le recours aux placements alternatifs et donc favoriser une entrée formelle des «hedge funds» dans l’OPP2, est celui qui fait toujours l’objet des plus vives critiques. En sus du climat économique actuel, de moins en moins favorable à ce type de placement, les critiques des caisses de pension se font d’autant plus fortes que cet élargissement de l’alternatif va se faire au détriment des placements directs dans l’immobilier helvétique. Cette classe d’actif voit en effet sa part autorisée reculer de 50 à 30%. Renforcer la surveillance au détriment du rendement En outre cette révision renforce le principe de prudence et la responsabilité propre, c’est-à-dire, comme le souligne l’OFAS dans son bulletin no 108: «elle va obliger les institutions à régler leurs activités, leurs compétences et leurs responsabilités en lien avec la gestion de fortune de manière claire, transparente et vérifiable». Suivant la mode américaine, c’est la notion de «prudent investor rule» qui fait ainsi son apparition dans les débats dans le contexte de la révision des articles 49 et 50 de l’OPP21). Ces nouvelles règles s’adressent en premier lieu à l’organe suprême des institutions de prévoyance (IP) – normalement son conseil de fondation – qui devra, encore plus que par le passé, se laisser désormais guider par le principe de prudence dans ses décisions relatives aux placements. 12 NUMÉRO 35 – HIVER 2008 – Dans les grandes lignes, les objectifs ci-après ont présidé à la révision des prescriptions de placement de l’OPP 22): • Les prescriptions de placements doivent renforcer ou favoriser la sécurité dans la gestion des avoirs tout en créant un cadre qui permette de dégager des rendements conformes au marché pour assurer le financement des prestations de prévoyance. • Elles doivent mettre au premier plan la responsabilité de l’organe suprême des institutions de prévoyance . • Elles doivent rester applicables concrètement par des personnes qui ne sont pas des experts et tenir compte des besoins des différents types d’IP et d’institutions annexes (par ex. les fondations de placement). • Elles doivent être actualisées et permettre de recourir, en tenant compte des risques, à de nouvelles formes de placements et d’instruments qui ont fait leurs preuves sur les marchés. • Elles doivent tenir compte des modifications légales présentées dans le message sur la réforme structurelle (en particulier le nouvel art. 51a LPP, qui règle les tâches de l’organe suprême, gestion de la fortune comprise). C’est là un autre objet de controverse: d’aucuns estiment en effet, que ce renforcement de la surveillance ne pourra se faire qu’au détriment du rendement et donc de la rentabilité future de la prévoyance professionnelle. Vers une individualisation de la prévoyance professionnelle Au vu de la récente actualité, certaines dispositions comme celles relatives aux placements alternatifs peuvent effectivement paraître surprenantes, choquantes même. Néanmoins, le but de cette nouvelle révision est tout à fait fondé. Il va dans le sens d’un renforcement de la responsabilité du conseil de fondation tout en permettant plus de souplesse dans le cadre de la gestion des avoirs placés dans le «circuit de la prévoyance». A ce propos et il importe de le souligner, depuis le 1er janvier 2006 le libre choix de la stratégie de placement est inscrit dans la loi sur la prévoyance professionnelle (LPP). Dans ce contexte, le législateur autorise donc la gestion individuelle des capitaux de prévoyance. Toutefois, cette flexibilité n’est autorisée que pour la partie sur-obligatoire des capitaux de prévoyance, plus exactement pour la partie du salaire dépassant le montant du fonds de garantie LPP, soit CHF 119’340 aujourd’hui ou CHF 123’120 à partir du 1.1. 2009. «Pour les indépendants comme les gérants de fortune, les cadres ou les associés d’une entreprise il peut en résulter des améliorations substantielles dans la gestion de leurs avoirs de prévoyance» Ce sont là les propos de Pasquale Zarra, gérant de caisse de pensions auprès de la société PensExpert, à Lucerne. Il répond en outre à quelques questions. tive, qui occupe encore un marché de niche en Suisse, un assuré a la possibilité d’individualiser ses placements. Dans le cas par exemple d’un gestionnaire de fortune indépendant, ce dernier, via cette fondation, peut se créer «son» plan de prévoyance sur-obligatoire sur mesure. Pour ce faire et respecter les dispositions légales, un entrepreneur au statut d’indépendant doit «simplement» assurer auprès de PensFlex au moins un de ses collaborateurs aux mêmes conditions. En sus de la déductibilité sur le revenu imposable des cotisations versées il peut retrancher aussi de sa déclaration fiscale la somme des rachats effectués dans le cadre de son plan sur-obligatoire. Pour les cadres supérieurs ou les indépendants au bénéfice d’un haut revenu il peut en résulter une optimisation fiscale fort appréciable. Y a-t-il d’autres avantages? A l’âge de la retraite, les assurés à un tel plan bénéficient d’une flexibilité à deux niveaux: 1. les avoirs de prévoyance peuvent alors être transférés sur un compte de libre passage (deux au maximum afin de réduire l’impact fiscal); 2. quant au paiement de la prestation de libre passage, celle-ci peut être «payée» sous la forme du transfert du portefeuille titres sur un dossier bancaire privé (pas de capital versé en liquide). Diplômé fédéral en tant que gérant de caisse de pension Pasquale Zarra est responsable du développement et du conseil à la clientèle de la région Suisseromande pour la maison PensExpert AG qui gère les trois fondations PensFlex, PensFree et Pens3a. En recourant à ce dernier point, un assuré a ainsi la possibilité de ne pas être contraint de réaliser un portefeuille dans un contexte défavorable. Il peut ainsi attendre jusqu’à l’âge de 70 ans (69 ans pour les femmes) au plus tard pour sortir ses avoirs du système de prévoyance. Ce mode de faire présente surtout l’avantage de gérer un portefeuille «défiscalisé» le plus longtemps possible. Pour donner le plus haut professionnalisme aux différentes possibilités de gestion possibles dans le cadre de l’OPP2, la fondation «PensFlex» collabore activement avec des banques spécialisées de haut renom, en particulier avec Wegelin & Co. Banquiers Privés, qui a développé dans ce contexte des techniques particulièrement innovantes et exclusives de gestion.Wegelin & Co., plus ancienne banque de Suisse, intervient également comme banque dépositaire3). Cette coopération fructueuse entre experts en avoirs de prévoyance et spécialistes du «Private Banking» est un gage de plus de l’intérêt de cette approche novatrice qui garde néanmoins l’esprit de milice qui prévalait en 1985 lors de l’entrée en vigueur de la loi sur la prévoyance professionnelle. DIALOGUE De quoi s’agit-il? Jusqu’il y a peu de temps encore, il fallait faire partie d’une caisse de prévoyance professionnelle d’une grande entreprise si l’on voulait pouvoir bénéficier d’une gestion vraiment rentable de l’épargne forcée que constitue le 2e pilier. Aujourd’hui, grâce à des solutions de prévoyance innovantes, orientée vers le rendement et la création de valeur, certaines fondations comme par exemple la fondation collective «PensFlex», domiciliée à Lucerne, et dont la direction est assumée par la société «PensExpert», permet de compléter de manière pertinente un plan LPP de base. Qui peut en bénéficier? Par le biais de cette fondation collec- Notes 1) La «prudent investor rule» vient des Etats-Unis. Par le biais du «Uniform prudent investor act», elle fait aussi office de ligne directrice pour la gestion de la fortune des IP (source: OFAS - Bulletin de la prévoyance professionnelle n°108) 2) Source: Bulletin de la prévoyance professionnelle n°108 3) La fondation PensFlex collabore activement avec le Banquier privé Wegelin & Co. lequel représente les produits PensFlex sur le marché romand. Pour plus d’informations voir avec Wegelin & Co. Genève.