Balouardise

Transcription

Balouardise
Ayant constaté la publication
sur notre site de son courrier
daté du 7 septembre 2002,
Bertrand Louart insiste dans un
autre courrier, envoyé le 19
octobre 2002, pour que celui-ci
ait droit au même traitement. Il
se trouve que plusieurs motifs
nous incitent à lui donner
satisfaction :
o
Ce nouveau courrier
s’intitule « Balouardise et
baudetise – suite et fin » : or,
considérer qu’il s’agit non
seulement de la suite, mais
surtout de la fin de ces
correspondances est un
véritable plaisir, qui mérite
d’être partagé. En-dehors de la
lettre déjà publiée par nos
soins, M. Louart nous avait en
effet adressé le 28 août une
publicité pour le bulletin n°5 de
sa publication, sous le titre
i n t e r r o g a t e u r :
« Technophobia ? ». Il est vrai
que nous n’y avions point
répondu. Donc, le 1er
septembre, l’incorruptible
menuisier fit suivre la lettre que
nos lecteurs connaissent déjà,
mais alors, dans cette première
version, dépourvue de l’en-tête
racoleur « Alors, bande de
crétins… ». Ensuite, s’avisant le
7 septembre, que son courrier
manquait sans doute de
netteté, ce travailleur manuel
chargea ses mains expertes
d’ajouter l’en-tête en question,
et de réexpédier la lettre,
comme si l’ajout apportait
quelque chose de nouveau.
Puis, à seulement une minute
d’intervalle, et cherchant
comme toujours à doser le
terrible et l’agréable, M. Louart
nous gratifiait d’un échantillon
de cet humour dont il a le
secret, sous le titre « Discours
de
Chirac
à
Johannesbourg » (que le
lecteur trouvera ci-dessous).
C’est donc, tout le monde en
conviendra, une vraie petite
série épistolaire qui prend fin à
présent, dont nous
conserverons le meilleur
souvenir qui soit.
o
Il nous semble que ce
brave menuisier parvient à
maintenir dans sa dernière
lettre le même niveau qu’il avait
atteint dans la précédente, ce
qui, à la réflexion, ne paraissait
pas si facile. Il n’est donc que
justice de rendre publique une
aussi belle constance. De
même administrerons nous
ainsi la preuve de nos
convictions démocratiques,
espérant de la sorte réfuter les
reproches de M. Louart, qui
nous taxe de tenir des propos
péremptoires et solipsistes.
Grâce à lui et à ses
sympathiques courriers que
nous reproduisons de la
manière la plus fidèle, cet
insupportable soupçon semble
désormais écarté.
o
Il est probable, comme
l’anticipe M. Louart, que nos
lecteurs se divertiront à cette
lecture, et nous n’avons
certainement aucune raison de
les en priver, même si d’après
notre compteur de site, leur
nombre est plus proche de
quelques centaines que d’un
million (mais cela va sûrement
changer, grâce au transfert de
notoriété obligeamment fourni
par M. Louart, qui est placé
comme on sait au centre d’un
vaste mouvement historique),
et même si nous ne sommes
pas assurés que les motifs de
leur divertissement seront
forcément ceux pressentis par
notre artisan. Mais voilà un
risque que nous acceptons
volontiers de courir, et que M.
Louart courra donc avec nous.
o
Enfin, M. Louart nous
assène de façon répétée un
reproche dont nous sentons
bien tout le poids : c’est celui
d’être, pour certains parmi
nous, plus âgés que lui, et
d’avoir écrit quelque chose il y
a déjà trente ans. Or, si M.
Louart n’avait pas eu la bonne
idée de publier sur son site un
portrait photographique de sa
personne, qui laisse deviner
tout le charme de sa jeunesse
et l’éclat de son regard (comme
aussi le plaisir qu’il éprouve à
se montrer en public), nous
aurions pu nous tromper sur
son âge, puisque nous lisons
sous sa plume ce qu’écrivaient
d’autres que lui, il y a
précisément trente ans, quand
les chemises à fleurs avaient
envahi les campus. N’est-il pas
paradoxal de constater que
c’est le plus jeune qui répète au
mieux le passé ? Il importe
donc que tout un chacun
comprenne que notre jeune
menuisier, qui démystifie l’idée
de progrès si hardiment à
chaque occasion qui se
présente, y croit quand même,
à la condition qu’il s’agisse du
sien ; et qu’il se contente d’en
nier l’existence lorsqu’il s’agit
de celui de ses adversaires : ce
qui tend sensiblement à
montrer que la foi dans le
progrès et le refus du progrès
peuvent cohabiter tout en se
manifestant alternativement
selon des critères d’une grande
simplicité.
Voici donc, pour quelques
octets de plus, la charmante
facétie du 7 septembre
mentionnée plus haut, puis ce
dernier courrier du 19 octobre,
dont tout porte à redouter qu’il
dissuadera Maximilien Fabbri
de poursuivre ses doctrinaires
révélations.
Nous avons, par respect pour la
couleur locale, conservé
l’orthographe et la graphie
d’origine des deux textes.
Le 27 octobre 2002
Une exclusivité Notes & Morceaux
Choisis !
par notre envoyé spécial en Afrique du
Sud :
Discours de Jacques
Chirac
au Sommet de la
Terre
à Johannesbourg
le 2 septembre 2002
Citoyens, attention !
GRÂCE AU
DÉVELOPPEMENT DURABLE
UN AUTRE IMMONDE EST
POSSIBLE :
LE CAPITALISME À
VISAGE HUMAIN !
J. Chirac,
doyen d¹ATTAC Jeunes
Johannesbourg, le 2 septembre 2002.
Une SECONDE exclusivité Notes &
Morceaux Choisis !!!
par notre envoyé spécial à Washington :
Commentaire de G.
W. Bush :
« Pendons les
écolos
tant qu¹il reste
encore des arbres
!»
Agence de Presse Notes & Morceaux
Choisis
<http://www.NetMC.9online.fr/>
³Notre seule limite: la vérité²
Monsieur,
J'ai pris connaissance de votre non-réponse à mon dernier
email sur votre site il y a quelques temps.
Soit, monsieur, je l'admet, je suis un balourd et un sot.
Vous devez être un expert en la matière, capable de m¹en
remontrer là-dessus mieux que personne, car je relève que
puisque vous n'avez pas pris la peine de répondre à mon
email, vous n'avez pas non plus pris le temps de le lire. Je ne
doute pas que vous ayez des questions bien plus importantes à
vous occuper, vitales pour l'espèce humaine à l'échelle
mondiale, pour condescendre à seulement lire ‹ sans même
parler de les considérer ni d'y répondre quelque peu ‹ les
pauvres objections que j'ai, moi misérable vermisseau, à faire à
vos si beaux, si indiscutables et si définitifs (depuis 1976 !!!)
discours. Mais cela entraine, hélas je suis au regret de devoir
vous le dire, quelques baudetises dans votre non-réponse, tout
balourd et sot que je reste, à n'en pas douter.
1) Comment peut-on être « technophobe » et « propagandiste
du travail », ou bien « technophobe » et menuisier ? Jusqu¹à
présent, le travail et la menuiserie s¹effectuent à l¹aide de
techniques, d¹outils et même parfois de machines. Le saviezvous ?. Mais il est vrai que c¹est moi qui suis balourd et sot et
vous qui ne faites même pas la différence entre technique et
technologie.
2) Je ne confond ni n¹identifie socialisation et aliénation. Dans
votre texte dont je cite des extraits vous parlez d¹une
« production collective intégralementsocialisée » et je vous
répondais que « Une production collective intégralement
socialisée, cela a donc pour conséquence aussi une
dépossession individuelle totale, comme on le voit de nos
jours. » et ce qui suit cette phrase montrait bien, s¹il en était
besoin, que je ne faisait pas cette confusion que vous me
prétez si généreusement : c¹est simplement vous qui ne savez
pas lire, et moi qui suis balourd et sot.
3) Je ne prétendais pas vous « expliquer l¹existence d¹un
risque nucléaire », je vous faisait plus modestement la
remarque « Je ne sait pas si Baudet à remarqué, mais il y a une
différence d'échelle entre un moulin à vent et une centrale
nucléaire. ». Mais il est vrai que, comme disait un autre balourd
et sot, « de nos jours, même l¹ironie n¹est pas toujours
comprise » (Guy Debord, CommentairesŠ), et il se confirme
que, décidement, vous ne savez pas lireŠ
Je voulais par cette remarque évoquer la notion de démesure ;
je ne me souviens pas si vous en faites usage dans votre livre.
Notion à laquelle j¹aurais cru que des personnes qui admirent
la Grèce Antique et intitulent leur site ³les amis de Némésis²
auraient été plus sensibles ; voire même capable en saisir la
pertinence pour la critique de la technologie et de la société
industrielleŠ
Vous ne savez donc pas faire la différence entre une machineoutil (genre moulin à vent) et un automate (genre centrale
nucléaire), mais c¹est moi qui suis balourd et sot, à n'en pas
douter.
4) « Un usage enfin non restrictif de la recherche
scientifique, fusionnant ainsi de façon organique avec la
production elle-même libérée et enrichie, aux fins
d¹automatiser sans frein capitaliste l¹ensemble de la
production, et de réduire au minimum le temps de travail
mondial ». A part ça, vous n¹êtes pas technophile, et moins
encore scientiste, probablement. C¹est moi qui suis balourd et
sot et qui, par conséquent, ne comprend rien à ce que vous
écrivez. L¹automatisation intégrale de la production ne pose
aucun problème d'ordre politique, c¹est l¹évidence mêmeŠ
J¹admire donc la finesse de votre esprit et la subtilité de votre
intelligence, ainsi capable de débusquer des aberrations là où
il n¹y a que votre incapacité à lire attentivement un texte (y
compris le vôtre) et à en comprendre le sens et les implications.
Je ne sais pas ce que vont penser vos lecteurs de telles
baudetises et sottises. Ils risquent de conclure un peu
hativement que si mes objections ne méritent pas de réponse
de votre part, c¹est peut-être parce que, tout comme vous étes
incapable de lire mon texte et par suite de comprendre les
objections que je vous fait, vous étes incapable d¹en formuler
une.
Tout balourd et sot que je suis, bien évidement.
J'ai l'impression, il me semble, que, étant jeune, vous avez lu le
texte d'Asger Jorn intitulé "les situationnistes et
l'automation" (juin 1958) et que sur sur la foi de ce texte vous
n'avez ‹ depuis au moins 30 ans ‹ pas réfléchit plus loin aux
problèmes que pouvaient poser une telle perspective.
Assurément, l'admettre sans discuter a dû vous épargner de
réfléchir à bien des problèmes difficiles et qu'il aurait fallu
approfondir par une enquête sur le terrain même de la
production ; je n'en doute pas, tout balourd et sot que je suis.
Mais une fois que l'on a admis que la machine et l'automation
sont l'avenir du genre humain (les staliniens se contentaient de
"l'accroissement des forces productives", ces imbéciles !!!), il
suffit d'attendre que le capitalisme développe toute cette
machinerie pour d'un coup de baguette dialectique renverser ce
système d'oppression en système d'émancipation, comme vous
semblez le préconiser dans votre brochure de 1976. Voila une
stratégie révolutionnaire qui a l'avantage de donner les
apparences du radicalisme le plus intransigeant sans mettre
l'esprit à la torture !!!
Et sur un tel bluff, vieux de 30 ans au moins, vous avez
combien de centaines de millions de lecteurs, monsieur ?
... ???
Et à ce propos ‹ pour ainsi dire en passant ‹ je me permet de
vous signaler, à vous et à M. Fabbri pour la suite de son texte,
les réflexions d'un autre balourd et sot à n'en pas douter ‹ car, je
vous l'avoue, je m'en suis inspiré ‹, puisqu'il critique lui aussi
l'automatisation intégrale de toute la production, et qui plus est
dès 1936. A savoir Georges Orwell dans le chapitre douze (XII)
de son ouvrage "Le quai de Wigan", paru en français il y
quelles vingt ans dans une certaine maison d'édition que, M.
Baudet, vous n'etes pas sans connaitre, c'est-à-dire les éditions
Champ Libre/Gerard Lebovici... M. Baudet, avez-vous alors
signalé à l'éditeur la balourdise qu'il commettait en publiant ce
texte si plein de sottises et si manifestement opposé à vos vues
définitives et indiscutables sur la question ?
... Tout ce temps, vous n'y avez donc pas pensé... ???
-Passons maintenant au texte de votre Maximilien Fabbri, qui
semble ‹ tout de même ‹ avoir mis un certain temps à
comprendre que J. Ellul n'était pas précisement ce que l'on
appelle couramment un "révolutionnaire" aussi magnifique et
aussi radical que vous-mêmes. Mais enfin, personne n'est
parfait...
Toute analyse, donc, qui ne serait pas
centrée sur notre vieille ennemie la
marchandise, et sur la forme
socialement organisée de sa
domination, le capital, ne peut que
rater son objet, et s¹égarer dans des
apparences trompeuses. La
marchandise est l¹unique raison qui
travaille ce monde, et ne pas la voir à
l¹¦uvre condamne à ne plus rien
percevoir qu¹une inexplicable
déraison. Dès que l¹on parle de
« déraison » ou de « folie » à propos
des catastrophes existantes ou de
celles qui s¹annoncent, on tend à
présenter comme un désordre ce qui
est pourtant un ordre, et qui l¹est avec
la plus grande systématicité possible.
Vous devriez aller dire ça aux victimes de Tchernobyl, elles
seraient heureuses d¹apprendre qu¹elles ont été surtout
victimes des développements logiques, raisonnables et
systématiques de la Marchandise et du "Kapital" ! Ca les
guérirait sûrement de leur « radiophobie »...
Pour moi, une catastrophe reste une catastrophe, et la logique
qui travaille ce monde est bel et bien une logique de la
déraison (H. Arendt, Le système totalitaire) et de la folie.
D¹ailleurs, « le fou n¹est pas celui qui a perdu la raison, mais
celui auquel il ne reste que la raison » (Chesterton). Prétendre
que qualifier de produits de la déraison et de la folie des
catastrophes revient à les présenter comme inexplicables et à
masquer un ³ordre², c¹est marcher sur la tête. Les catastrophes
se produisent justement parce que la "logique du Kapital" n¹est
pas la seule à l¹¦uvre sur cette planète, parce que cette raison
marchande est précisement une forme appauvrie et réductrice
de la raison. Il y a deux conceptions de la vie qui s¹affrontent
sur cette planète, deux formes de raison qui sont à l¹¦uvre dans
le monde. Et ce qu¹il manque à monsieur Fabbri, précisement,
c¹est la dialectiqueŠ
Tout balourd et sot que je suis, c¹est bien évidement à cause de
cette foutue dialectique je suis atteind selon vous de
« technophobie ». Cela se soigne certainement par les rayonsŠ
comme le cancer.
Ce qu¹il s¹agit par conséquent d¹abolir
dans la technique, ce n¹est rien de plus
que sa forme capitaliste, même s¹il ne
faut en aucun cas sous-estimer à quel
degré de profondeur cette « forme » a
déjà atteint.
A la manière désinvolte et comme en passant dont il en parle,
M. Fabbri doit être capable d¹abolir la forme capitaliste de la
technique en un tournemain. Cela semble pour lui un problème
vraiment tout à fait secondaire et de peu d¹intérêt pour qu¹il ne
juge pas utile de s¹attarder à nous dire comment il compte s¹y
prendre pour réaliser rien moins que cela. On sent derrière
cette modestie une grande maîtrise du problème : M. Fabbri doit
abolir la forme capitaliste de la technique tout les matins en se
lavant les dents avec une brosse à dent électrique, à moins que
ce ne soit tous les soir dans l¹ascenseur qui le remonte chez lui
en revenant du boulot.
Tout balourd et sot que je suis, je ne peut que me pâmer
d¹admiration devant un personnage capable ainsi, en un
claquement de doigts, de résoudre un problème aussi
complexe et aussi peu étudié jusqu¹à maintenant, il faut bien le
dire. Le jour où les conseils ouvriers prendront la direction des
usines automatiques pour réorienter la production vers les
loisirs infinis, je suis maintenant certain que M. Fabbri, pour peu
qu¹il soit entouré de gens compétents et zélés, pourra abolir la
forme capitaliste de la technique dans toutes les usines de la
planète avant même que l¹on ait seulement eu le sentiment que
le problème ait pu se poser ; voire même qu¹il ait seulement pu
existerŠ
Dans ma naïveté de balourd et de sot, je dois dire que je
pensait qu¹une telle abolition de la forme capitaliste de la
technique impliquait le démantellement d¹une grande partie du
système industriel, le retour à des formes techniques plus
simples et à l¹échelle humaine, une nouvelle socialisation
autour de la maîtrise économique et technique de tous les
aspect de la production par les personnes associées dans cette
production, etc. ; bref, ce que moi et quelques amis qui avons la
prétention stupide et orgueilleuse de réfléchir à ces questions
appelons bêtement (M. Baudet, je vous en prie, accrochez vous
à votre siège, sinon vous pourriez vous faire mal en explosant
de rire) une réappropriation des arts, des sciences et des
métiers.
Et, (M. Baudet, accrochez-vous bien une seconde fois ‹
attachez-vous, même, c¹est plus sûr encore) non content d¹être
déjà ainsi balourd et sot en bande, nous prétendons mettre en
pratique ces idées (Non ? Si !), par exemple, en apprennant de
nouveau un métier, en voyant ce qu'il est devenu dans la
société industrielle, comment cette fameuse automatisation de
la production le transforme nécessairement, ce que les
machines peuvent apporter et ce qu'elles peuvent faire
disparaître tout aussi bien, etc. Bref, tout un tas de problèmes
techniques sans intérêt pour des génies tels que vous, MM.
Baudet & Fabbri, mais que nous croyions naïvement être en
rapport, peut-être ‹ mais encore faudrait-il le prouver ‹, avec une
appropriation sociale de la production...
Vous le voyez, notre balourdise et notre sottise sont encore
bien plus abyssale que vous ne pouviez l¹imaginier. S¹enfoncer
dans l¹erreur à ce point dépasse l¹entendement. "L'erreur est
humaine, mais persévérer est diabolique". Voyez, monsieur, ô
combien nous avons besoin d'un exorciste qui, par quelque
formule magique, assénée avec fermeté et avec une totale
autorité, puisse nous délivrer de l'Erreur et du Mal...
Mais maintenant que je sais que vous, M. Baudet & Fabbri,
avez réponse à toutes ces questions de manière claire,
indiscutable et définitive, je vais exorter mes camarades et moimême à suivre votre Enseignement. Si du moins vous voulez
bien ‹ malgré toutes les méchancetés que j¹ai dit sur vous, mais
j¹étais alors enduit d¹erreur ‹ de nous pour disciples.
Nous sommes Balourds, Bêtes et Bornés, mais nous ferons des
efforts, nous travaillerons dur, nous aliéneront complètement
notre existence pour ramper, misérables vermisseaux que nous
sommes, devant Vos LumièresŠ
Enseignez-nous, M. Fabbri !
Enseignez-nous, M. Baudet !
Sic transit gloria technophoby !
Messieurs Baudet & Fabbri, je vous en supplie, publiez aussi
cette dernière correspondance sur votre site, elle ne manquera
pas, assurément, sinon d'édifier, du moins de faire mourrir de
rire vos dizaines de milliards de lecteurs... ça nous fera des
vacances !
Bêtement et balourdement vôtre,
Bertrand Louart
P.S. : Nous attendons avec impatience, mes camarades et moi,
la suite du texte de M. Fabbri. Si la suite est du même tonneau,
nous risquons bien, nous aussi, de mourrir de rire. Et ainsi vous
serez bien débarassés de TOUS ceux qui auraient encore
l'impudence de prétendre Vous critiquer. Ca vous fera des
vacances aussi, à n'en pas douter...
... mais n'étiez-vous pas déjà en vacances depuis au moins 30
ans ?