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Un RIST/RISF rédempteur ? NOTRE SUPPLÉMENT 4 PAGES 19 MARS 2016 HEBDOMADAIRE ÉCONOMIQUE ET D’ANNONCES LÉGALES 3, Cité Chabert, B.P. 426, 26004 VALENCE Cedex - 04.75.86.09.09 - www.echo-valentinois.com N°2205 - 1,20€ Marquage / Codage - BOURG LÈS VALENCE - P.5 58 événements Semaine de l’industrie Ça imprime vite chez Markem-Imaje en Drôme Ardèche - P.3 Apprentissage Batipôle fête ses 40 ans - P.3 Équipements industriels Sotic étoffe son offre de services - P.5 Sous-traitance MSD évolue vers les produits propres - P.6 Impression 3D - PONT DE L’ISÈRE - P.4 Métiers d’art L’ascensoriste Sodimas franchit un palier Créa’cœur : une pépinière d’artistes pour (r)animer le cœur de ville - P.9 PROXIMITÉ PROXIMITÉ XIMIT M OBILITÉ MOBILITÉ www.banque-rhone-alpes.fr q p NOUS NOUS ENGAGEONS À CULTIVER CETTE DIFFÉRENCE. TRANSPARENCE TRANSPARENCE SSIMPLICITÉ IMPLICITÉ RÉACTIVITÉ RÉACTIVITÉ VIE DES ENTREPRISES Solutions informatiques LA MARQUE WORK WELL À LA FÊTE Officiellement créée en janvier 2016 (voir notre édition du 9 janvier) par le spécialiste de solutions informatiques Orga Buro, la marque Work Well fut fêtée mardi 8 mars dernier sur le site de Saint-Marcel-lès-Valence (Drôme), en présence de l’ensemble des collaborateurs, des clients et des partenaires. Pour rappel, Orga Buro (19 personnes, CA : 2,4M€) procédait, en décembre 2015, à une croissance externe avec l’acquisition de l’une de ses consœurs basée à Annecy : Globale Solution (6 personnes, CA : 600 000 euros), basée en Haute Savoie. Ce mariage consenti a donné naissance, officiellement déclarée le 1er janvier 2016, à la marque Work Well, qui incarne dorénavant le “nouveau visage” de l’entreprise recomposée qui compte désormais 25 collaborateurs. Impression 3D L’ascensoriste Sodimas franchit un palier DRÔME - Pont de l’Isère La fabrication additive n’est pas, à proprement parler, une nouveauté chez Sodimas qui utilise l’impression 3D depuis déjà une dizaine d’années. Cependant, l’acquisition d’une toute nouvelle machine lui permet aujourd’hui de franchir un palier supplémentaire puisqu’en plus des prototypes, l’ascensoriste drômois envisage en effet de produire des pièces définitives. Progiciels 2 SALONS POUR INFOLOGIC… La semaine du 7 au 13 mars fut bien chargée pour la société d’édition et d’intégration de logiciels de gestion pour l’agroalimentaire Infologic basée à Bourg-lès-Valence (Drôme). Tout d’abord, l’entreprise participait à la 20ème édition du CFIA (Carrefour des Fournisseurs de l’Industrie Agroalimentaire) qui s’est tenue à Rennes du 8 au 10 mars dernier. Devenu incontournable dans la filière de l’industrie agroalimentaire, ce salon a réuni 1 450 exposants et 18 000 visiteurs. L’entreprise était également présente au Forum Rhône-Alpes qui a eu lieu les 9 et 10 mars derniers à Villeurbanne. L’événement a connu un succès équivalent à l’édition précédente qui avait rassemblé plus de 160 entreprises et plus de 4 500 étudiants. Avec des effectifs composés à 70 % d’ingénieurs et une moyenne d’âge de 33 ans, Infologic comptait sur ce forum pour recruter ses futurs collaborateurs. En perpétuel développement, l’entreprise mène depuis près de deux ans, une politique de recrutement soutenue. Près de 30 salariés ont rejoint les équipes d’ Infologic en 2015, répartis entre ses agences de Nantes, Toulouse et son siège de Bourg-lès-Valence. L’éditeur et intégrateur de logiciels de gestion évolue dans un environnement technologique fort et recherche des personnes hautement qualifiées, notamment pour exercer le métier de développeur. “Nous avons rencontré beaucoup de profils intéressants. Les contacts que nous avons eu sont de qualité. N ous allons sûrement revoir certains d’entre eux très prochainement”, confie Lavinia Douaouria en charge du recrutement chez Infologic. Elle était accompagnée pour l’occasion par Jean-Baptiste Ghoul et Maxime Chabert, eux-mêmes anciens étudiants ingénieurs. … ET UN MARATHON POUR FINIR Le dimanche 13 mars dernier, Infologic participait pour la 4è année consécutive, au Challenge entreprises de Bourg-lès-Valence. Cette course de 10 kilomètres par équipe de 3 à 5 coureurs, regroupant les entreprises et associations de l’agglomération valentinoise connaît un succès grandissant tant auprès du public en général mais aussi au sein des équipes d’Infologic. “Cette course est l’occasion de créer une véritable dynamique interne, les coureurs se surpassent et les autres salariés viennent encourager leurs collègues”, rapportent les participants. L’entreprise comptait d’ailleurs une équipe de plus cette année par rapport à l’an dernier, totalisant 19 coureurs sur la ligne de départ. La nouveauté cette année : parmi les 19 coureurs se sont glissés 7 enfants de collaborateurs, répartis sur les circuits adaptés à leur âge : 800 mètres pour les CP/CE1 et un 1200 mètres pour les CE2, CM1 et CM2. les enfants étaient tous vêtus pour l’occasion d’un tee-shirt logoté “ma maman” ou “mon papa travaille chez INFOLOGIC”. Très fiers de représenter leurs parents, les enfants ont tous terminé la course avec brio. La société avait ensuite organisé un goûter pour récompenser les petits et les grands. ■4 Basée à Pont de l’Isère en bordure de l’A7, Sodimas qui réalise 20 % de son CA à l’export (63 M€uros en 2015 avec 230 salariés) produit près de 1 300 cabines d’ascenseurs par an. Au second plan, la nouvelle tour d’essai de 40 mètres de haut, inaugurée fin2014. L a fabrication additive peut-elle rendre “addicts” pour ne pas dire dépendants celles et ceux qui la pratiquent à haute dose ? Chez le concepteur et fabricant drômois d’ascenseurs Sodimas, cette question ne se pose même plus tant la réponse est en effet évidente. Cela fait maintenant 10 ans que la Pme implantée à Pont de l’Isère en bordure de l’autoroute A7 a adopté la technologie de l’impression 3D pour prototyper des pièces. Du coup, quand l’année dernière la machine jusqu’à présent utilisée a fini par rendre l’âme, doter le bureau d’études d’un équipement encore plus performant que ne l’était le précédent a immédiatement pris les traits d’une opportunité qu’il ne fallait pas négliger, même si l’investissement au final, fut plutôt conséquent puisque de l’ordre de 150K€uros. “Aujourd’hui, une entreprise comme la nôtre est condamnée à être réactive et à innover en permanence si elle veut perdurer et continuer, 40 ans après sa création, à tirer son épingle du jeu face aux géants qui se partagent l’essentiel du marché, focalisés sur le marché des équipements neufs, standardisés et produits en grande série. N ous devons, nous, être capables de nous positionner sur des marchés de niche avec des produits atypiques, produits en petites quantités. Cela implique de notre part que nous réalisions, avant d’en lancer la production, beaucoup de prototypes pour être en adéquation avec les obligations de sécurité normatives que nous devons bien évidemment respecter mais aussi être en phase avec notre philosophie commerciale qui repose, elle, sur notre capacité à proposer des ascenseurs différents de ceux de nos concurrents en matière notamment de design, d’espace et de consommation d’énergie. Or, concilier tous ces paramètres prend du temps, beaucoup de temps, et nécessite beaucoup de moyens, notamment financiers. L’utilisation de l’impression 3D nous permet de gagner sur ces deux tableaux en réduisant considérablement les délais et les coûts de conception et de mise au point de nouvelles pièces” se félicite Stéphane Réau, directeur technique adjoint. Réalisée via l’impression 3D, cette maquette que présente Stéphane Réau est utilisée pendant les stages de formation. L‘investissement (150K€uros) réalisé par Sodimas dans cette imprimante 3D illustre l’intérêt de la Pme drômoise pour cette technologie. Passer du prototypage à la série Outre le fait qu’elle permet de réduire de quelques jours à quelques heures la L’ECHO - LE VALENTINOIS Drôme-Ardèche Pour mettre au point à moindre coût la version définitive de ce nouveau profilé en aluminium, Sodimas a utilisé la technologie 3D. fabrication d’une pièce, de pouvoir la modifier tout aussi rapidement le cas échéant et cerise sur le gâteau, d’alléger considérablement la facture (l’ensemble contribuant à libérer les énergies créatrices, voire à les stimuler), cette nouvelle imprimante 3D doit également permettre à Sodimas de franchir un palier supplémentaire en évoluant vers la production de pièces définitives. “Avec cette machine, nous sommes désormais capables d’imprimer des pièces dans une matière qui offre des caractéristiques identiques en termes de solidité et de résistance à ce qu’offre l’aluminium mais encore plus légères. Nous allons donc l’utiliser pour fabriquer des pièces autres que celles de structures. Cela devrait nous permettre de gagner du poids et donc, de rendre nos ascenseurs encore plus économes en énergie et ainsi contribuer à en faire baisser les coûts d’exploitation, ce qui constitue un argument commercial très intéressant. Une partie de notre activité étant basée sur la maintenance de nos appareils mais également ceux de nos concurrents, nous envisageons également d’utiliser l’impression 3D pour fabriquer certaines pièces de rechange et ainsi, être en mesure de répondre dans les plus brefs délais tout en réduisant notre stock de pièces détachées. Nous projetons, dans cette optique, d’investir prochainement dans un scanner 3D”. Frédéric Rolland 19 MARS 2016 ■