Interaction champ électrique cellule - Ief - Université Paris-Sud
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Interaction champ électrique cellule - Ief - Université Paris-Sud
INSTITUT D'ÉLECTRONIQUE FONDAMENTALE Centre Scientifique d'Orsay - Bâtiment 220 - F 91405 ORSAY Cedex UNIVERSITÉ PARIS SUD - CNRS - UMR 8622 SOUTENANCE DE THESE Vendredi 29 novembre à 10h00 - Salle P. Grivet (R-d-c pièce 44) HAMDI Feriel S. Microsystèmes & NanoBioTechnologies Interaction champ électrique cellule : Conception de puces microfluidiques pour l’appariement cellulaire et la fusion par champ électrique pulsé Membres du jury : Rapporteurs : Gaëlle LISSORGUES Liviu NICU Lluis M. MIR Marie FRENEA-ROBIN Olivier FRANÇAIS Fréderic SUBRA Professeur (ESSIEE/EA 2552) Chargé de Recherche 1 (LAAS/UMR 8001) Directeur de Recherche 1 (CNRS/UMR 8203) Maître de Conférences (Univ. Lyon/UMR 5005) Maître de Conférences (ENS Cachan/SATIE) Ingénieur de Recherche (ENS Cachan/LBPA UMR 8113) Résumé : La fusion cellulaire est une méthode de génération de cellules hybrides combinant les propriétés spécifiques des cellules mères. Initialement développée pour la production d’anticorps, elle est maintenant aussi investiguée pour l’immunothérapie du cancer. L’électrofusion consiste à produire ces hybrides en utilisant un champ électrique pulsé. Cette technique présente de meilleurs rendements que les fusions chimiques ou virales, sans introduire de contaminant. L’électrofusion est actuellement investiguée en cuve d’électroporation où le champ électrique n’est pas contrôlable avec précision et le placement cellulaire impossible, produisant de faibles rendements binucléaires. Afin d’augmenter le rendement et la qualité de fusion, la capture et l’appariement des cellules s’avèrent alors nécessaires. Notre objectif a été de développer et de réaliser des biopuces intégrant des microélectrodes et des canaux microfluidiques afin de positionner et d’apparier les cellules avant leur électrofusion. Une première structure de piégeage se basant sur des plots isolants et l’utilisation de la diélectrophorèse a été réalisée. Afin d’effectuer des expérimentations sous flux, une méthode de scellement des canaux, biocompatible et étanche a été développée. Puis, le milieu d’expérimentation a été adapté pour l’électrofusion. En confrontant les résultats des expériences biologiques aux simulations numériques, nous avons pu démontrer que l’application d’impulsions électriques induisait la diminution de la conductivité cytoplasmique. Nous avons ensuite validé la structure par l’électrofusion de cellules. Un rendement de 55% avec une durée de fusion membranaire de 6 s a été obtenu. Dans un second temps, nous avons proposé une microstructure de piégeage pour l’électrofusion haute densité utilisant la diélectrophorèse, sans adressage électrique, à l’aide de plots conducteurs. Jusqu’à 75% des cellules fusionnent dans cette dernière structure. Plus de 97% des hybridomes produits sont binucléaires. Le piégeage étant réversible, les hybridomes peuvent ensuite être collectés pour des études ultérieures. Mots clés : Laboratoire sur puce/Biopuce, microfluidique, électrofusion, électroperméabilisation, packaging, diélectrophorèse. Vous êtes cordialement invités au pot qui suivra cette soutenance