UNIVERSITE LIBANAISE FACULTE DE GENIE
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UNIVERSITE LIBANAISE FACULTE DE GENIE Concours d’entrée 2015-2016 Physique Juillet 2015 Durée 2 h Exercice I (20 pts) : Test de la suspension d’un véhicule Le véhicule étudié est modélisé par un bloc, de centre de gravité G et de masse M = 1500 kg, reposant sur une roue par l’intermédiaire d’une suspension verticale. La suspension est modélisée par un ressort de raideur k = 1,5105 Nm-1 (de longueur à vide 0) et un amortisseur qui exerce une dy force de frottement ⃗F = - G j, où est une constante appelée coefficient d'amortissement, et yG dt l'ordonnée de G repérée, à une date t, sur un axe Oy orienté vers le haut. La roue est solidaire d’un support (E) (voir figure). A- Le support (E) est immobile 1. Déterminer l’ordonnée y0 de G0, la position d'équilibre de G lorsque (E) est au repos. 2. On considère le mouvement vertical de G par rapport à G0. À une date t, la position de G par rapport à G0 s’écrit y, où y = yG - y0. 2.1. Montrer que l’expression de l’énergie potentielle élastique du système y G k O yG O Fig. 1 E Mg (bloc, Terre, ressort) s’écrit : EPé=½k( -y)2. k 2.2.Établir, en fonction de y, l’expression de Em, l’énergie mécanique du système. dE ⃗ ), où P(F ⃗ ) est la puissance développée par F ⃗ , établir 2.3. En appliquant m = P(F dt l’équation différentielle en "y". 3. La figure 2 donne trois courbes représentant y = g(t) pour trois amortisseurs différents de coefficients d'amortissement: 1= 1,5104 kg.s-1, 2 = 5,0104 kg.s-1 et 3 = 1,5105 kg.s-1. 3.1. Déterminer une valeur approximative de la fréquence propre f0 de l’oscillateur. 3.2. Le régime critique est le meilleur pour le confort et la sécurité des passagers. Donner, en le justifiant, l’amortisseur qui convient le mieux. B- Le support (E) est mis en mouvement (oscillations forcées) Pour tester la suspension, l’oscillateur subit l’action d’une force d’expression : ⃗FE = F0 cos( t + ) j produite par le support (E), où F0 est constante et = 2πf. Le bloc effectue des oscillations forcées d’équation horaire : y = Ym cos(t). La figure 3 montre les variations de Ym en fonction de f pour les trois amortisseurs. 1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l'équation différentielle est de la forme: d2 y dt2 dy k + M dt + M y = F0 M Fig.2 Fig.3 cos(t + ). 2. L’expression de Ym est donnée par :Ym= √ F20 2 2 +(k−M2 )2 . k 2 2.1. Montrer que la pulsation de résonance d’amplituder s’écrit : 2r = M - 2M2. 2.2. Cette relation de r justifie la différence entre les fréquences de résonance d’amplitude des deux courbes 4 et 5 de la figure 3. Expliquer pourquoi. Faculté de génie - Université Libanaise Toutes les sessions d'examens d'entrée sont disponibles sur www.ulfg.ul.edu.lb UNIVERSITE LIBANAISE FACULTE DE GENIE 3. Le véhicule est équipé de l'amortisseur dont le coefficient est le plus faible. Déterminer graphiquement la fréquence fr de résonance d’amplitude et la comparer avec celle de f0. 4. Pour f = f'= 4,5 Hz, l'amplitude des oscillations Ym est la même pour les trois amortisseurs. Quel amortisseur assure-t-il aux passagers le confort, la sécurité et la plus petite amplitude pour f > f' ? Exercice II (20 pts) Fission et production d’énergie 235 L’uranium est essentiellement composé de deux isotopes, U-238 ( 238 92U) et U-235 ( 92U), formés en même temps que la Terre, il y a 4,5 milliards d’années. Lors de la formation de la Terre, le rapport isotopique du nombre (N05) d’isotopes U-235 sur le nombre (N08) d’isotopes U-238 était égal à 0,32. Il y a 2 milliards d’années, ce rapport isotopique était de 0,038. Données : 1 u = 931,5 MeV/c2 ; Masses :mP(proton) = 1,0073 u ; mn(neutron) = 1,0087 u ; : m235( 235 92U) = 235,0134 u Énergies de liaison par nucléon : E/A(La 144)= 8,28 MeV/nucléon et E/A(Br 88)= 8,56 MeV/nucléon 1. Dans une centrale nucléaire classique, un noyau d'uranium ( 235 92U) subit la fission sous l’impact d'un neutronlent. Un 88 des processus possibles conduit à la formation d'un noyau de lanthane ( 144 57La ), d'un noyau de brome ( 35Br) et de plusieurs neutrons. 1.1. Écrire, en le justifiant, l’équation de la réaction de fission étudiée. 1.2. Calculer, en MeV/nucléon, l'énergie de liaison par nucléon d’un noyau ( 235 92U) et en déduire que cette réaction de fission libère de l’énergie. 1.3. Montrer que l'énergie libérée par la fission d'un noyau ( 235 92U) s’exprime par :Elib= E(La) + E(Br) - E(U), où E(X) représente l’énergie de liaison d’un noyau X et calculer sa valeur en MeV. 2. À partir d’un noyau lourd dans l’état 1, et après l’absorption d’un neutron lent, on passe par un état intermédiaire 2 où le noyau est déformé, puis on obtient l’état 3 avec deux noyaux séparés. Dans l’état 2, la distance moyenne inter-nucléons est plus grande que celle dans l’état 1. Nommer les forces d'interaction qui Énergie E2 ont lieu dans un noyau et préciser celle qui assure sa cohésion. Etat2 3.1. Le diagramme énergétique modélisant la fission d’un noyau lourd est représenté par la figure ci-contre. Les positions relatives des niveaux d’énergie des états 1 et 3 sont compatibles avec le fait E1 État1 que la réaction de fission libère de l’énergie. Expliquer pourquoi. 1 Etat3 3.2. Pour réaliser la fission, il faut donc apporter au noyau une énergie minimale, appelée énergie E3 seuil. Représenter cette énergie seuil par une flèche sur le diagramme énergétique. 3 Diagramme énergétique 4. La capture d’un neutron par un noyau AZXpermet d’apporter à ce noyau de l’énergie, notée Ea, et conduire ainsi à un nouveau noyau A+1ZX. Les valeurs de cette énergie apportée par la capture d’un neutron quasiment au 238 239 repos sont (6,5), (4,8) et (6,5) MeV respectivement pour les noyaux 235 92U, 92U et 94Pu. Les énergies minimales nécessaires à provoquer la fission de ces mêmes noyaux A+1ZX, après capture neutronique, sont respectivement (5,9), (5,8) et (5,9) MeV. Identifier le noyau AZXcelui qui ne peut pas subir la fission après la capture d’un neutron pratiquement au repos. 5. Un neutronlent (quasiment au repos) a une faible énergie cinétique Ec, typiquement Ec= 0,025 eV. Lorsque l’énergie cinétique Ec du neutron capturé par le noyau AZX au repos, n’est pas négligeable, elle s’ajoute à l’énergie Ea ; l’énergie apportée lors de la capture de ce genre de neutron est alors égale à Ec+ Ea. Dans le cas du noyau trouvé à la question 4, préciser la condition que doit vérifier l’énergie cinétique du neutron pour qu’après sa capture, la fission du nouveau noyau soit possible. 6. Le forum international Génération IV a pour but de développer des réacteurs à « neutrons rapides » permettant à la fois l’optimisation de la consommation des ressources en uranium et la minimisation des déchets à vie longue. Faculté de génie - Université Libanaise Toutes les sessions d'examens d'entrée sont disponibles sur www.ulfg.ul.edu.lb UNIVERSITE LIBANAISE FACULTE DE GENIE 6.1. Donner la loi de décroissance radioactive et montrer que la demi-vie de l’uranium 235 est de 0,69 milliards d’années, sachant que la demi-vie de l’uranium 238 est de 4,5 milliards d’années. 6.2. En déduire la valeur du rapport isotopique actuel. 6.3. En considérant la grande différence d’abondance entre les noyaux d’uranium 238 et 235, expliquer qualitativement l’importance des réacteurs à « neutrons rapides ». Exercice III (20 pts) Caractéristiques d’une bobine réelle On se propose de déterminer les caractéristiques L et r d’une bobine (B). On dispose pour cela d’un GBF, d’un oscilloscope, de multimètres, d’une boîte de résistances (R) et d’un condensateur (C) de capacité C réglable. A- Étude rapide de la bobine e(t) Une mesure au multimètre donne une valeur de la résistance du bobinage r = 7,9 Ω. On détermine la valeur de l’inductance L en étudiant la résonance d'intensité dans un circuit RLC série formé de (B) , (R) et (C) branché aux bornes du GBF délivrant une tension e(t) = E0cos(ωt + ). Un courant d'intensité i = I0cos(ωt) circule alors dans le circuit. GBF i C D 1. Établir les équations horaires des tensions uB, uR et uC respectivement aux bornes de (B), (R) et (C). L, r N R Fig. 1 A M 2. En appliquant la loi d'additivité des tensions, déterminer, en fonction de E0, R, L, C et ω, les expressions de I0 et tan. 3. On désire visualiser, à l’aide de l’oscilloscope, les tensions e(t) et uR. Le circuit de la figure 1 n’est pas adéquat. Proposer, en le justifiant, un nouveau branchement des dipôles. Fig. 2 4. Pour C = 470 nF, on obtient les oscillogrammes de la figure 2. Déterminer L ainsi que la valeur de R utilisée. SV = 2 V/div ; Sh =0,2ms/div. i e(t) (B) R M V1 V2 Fig. 3 B- Comportement de la bobine Considérons le circuit de la figure 3, où les voltmètres (V1) et (V2) sont branchés aux bornes de (B) et (R). Le circuit est parcouru par un courant d’intensité i = I0cos(ωt) et la tension aux U bornes de (B) s’écrit :uB = U0Bcos(ωt + '). On pose Z = I0B et on donne à R la valeur 500 . N 0 1. En donnant à (ωt) deux valeurs particulières, montrer que Z2 = r 2 + (2fL)2 . A 2. Exprimer Z en fonction de R et des valeurs efficaces UB et UR des tensions uB et uR. f(Hz) 10 20 30 40 3. Le tableau ci-contre donne une série de valeurs de UB et UR en fonction de f. Expliquer comment, on peut, par une représentation graphique, tester la validité de la relation : Z2= r 2 + (2fL)2 . En déduire du graphique proposé les valeurs de r et L. UB(mV) 104 146 197 252 UR(V) 5,3 5,3 5,3 5,3 Faculté de génie - Université Libanaise Toutes les sessions d'examens d'entrée sont disponibles sur www.ulfg.ul.edu.lb UNIVERSITE LIBANAISE FACULTE DE GENIE Concours d’entrée 2015-2016 Solution Physique 5 Juillet 2015 Durée 2 h Exercice I : Test de l'amortisseur de la suspension d’un véhicule A1 Lorsque le véhicule est en équilibre, ∑ ⃗F = ⃗0. Les forces qui s'exercent sont le poids ⃗P = -Mg j 2 ⃗ = k(0 - y0) j du ressort vertical vers le haut (compression): P ⃗ vertical vers le bas et la tension T Mg ⃗ = ⃗0 - Mg j + k(0- y0) j = ⃗0. Ainsi: y0 = 0 - . +T k 2.1. 2.2. 2.3. L’expression de l’énergie potentielle élastique du système (bloc, Terre, ressort) est de la forme: 1½ Mg Mg EPé = ½ k (0- yG)2 = ½ k (0- y - y0)2 = ½ k (0- y - 0 + k )2 = ½ k ( k - y)2. L’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du système :EPP = Mg(yG) = Mg(y + y0). 2½ dy 2 Mg 2 L’énergie mécanique du système est donnée par: Em = ½ M( dt ) + Mg(y + y0)+ ½ k ( k - y) 3½ ⃗ ) = - dyG jdyG j = - (dyG )2; Comme y = yG - y0, alors: dyG =dy. Soit: P(F ⃗ ) = - (dy)2. P(F dt En appliquant dy dt dEm dt 2 dt dt dt ⃗ ), on obtient: Mdy d 2y + Mgdy - k(Mg - y) dy =- (dy)2; = P(F dt dt dt k dt dt dt d2 y dy d2 y dy k 3.1. avec ≠ 0 M 2 + k y =- et en divisant par M, on obtient: 2 + + y=0 dt dt dt dt M dt M La fréquence propre est proche de la pseudo-fréquence des oscillations dans le cas d’amortissement faible. D’après le document 1 : 2T = 0,64 s, ainsi : T = 0,32 s. T T0 = 0,32 s. 3.2. Par suite f0 = 1/T0 = 1/0,32 = 3,13 Hz. Le régime critique est le cas où l’oscillateur reprend sa position d’équilibre le plus rapidement 1 possible sans oscillation. C’est la courbe no 2 qui correspond à 2 = 5,0104 kg.s-1. Faculté de génie - Université Libanaise Toutes les sessions d'examens d'entrée sont disponibles sur www.ulfg.ul.edu.lb 2 UNIVERSITE LIBANAISE FACULTE DE GENIE B- Test des amortisseurs (oscillations forces) ⃗ dP 1. En appliquant la deuxième loi de Newton ( = ∑ ⃗F) : ⃗ dP dt d2 y dv Mg ⃗ = - Mg j + k( - y) j - = M dt j = M dt2 j et ∑ F k d2 y Ainsi, M dt2 = - k y - 2.1. 2 dt dy dt dy dt j + F0 cos(2f t + ) j. + F0 cos(2f t + ). Par suite: d2 y dt2 dy k + M dt + M y = F0 M cos(2f t + ). À la résonance d’amplitude, Ym est maximale, donc sa dérivée par rapport à est nulle. 2 Ym dYm d 2½ F20 = [2 2 +(k−M2 )2 ]2 [22 − 4M(k − M2 )] = 0, donne : [22 − 4M(k − M2 )2] = 0 2[2 − 2Mk + 2M 2 3 ] = 0 2 2.2. 3. 4. [2 − 2Mk + 2M 2 2 ] = 0 2r = 20 - 2M2. On remarque que la fréquence de résonance d’amplitude diminue lorsque augmente, ce qui 1 vérifie la relation obtenue. La fréquence fr de résonance d’amplitude est fr = 3 Hz qui est légèrement inférieure à 1 f0 = 3,13 Hz. Pour f = 4,5 Hz, l'amplitude des oscillations Ym est la même pour les trois amortisseurs. On 1 doit choisir l’amortisseur qui correspond à la courbe no4, où l'amplitude des oscillations reste faible pour f > f '. Faculté de génie - Université Libanaise Toutes les sessions d'examens d'entrée sont disponibles sur www.ulfg.ul.edu.lb Exercice II : 1.1. 1.2. 1.3. 2. 3.1. 3.2. 4. 5. 6.1. 6.2. 6.3. 144 88 1 L’équation de la réaction de fission étudiée : 10n + 235 92U 57La+ 35Br + y 0n D’après la loi de Soddy (conservation du nombre de masse) : 236 = 144 + 88 + y y = 4 ; 1 144 88 Ainsi: 10n + 235 92U 57La+ 35Br + 4 0n Le défaut de masse de formation du noyau U 235 : m = 92 mP+143 mn – mU = 92×1,0073+ 143×1,0087-235,0134 = 1,9023 u 2 L'énergie de liaison d’un noyau ( 235 92U) = [m]c = 1,9023×931,5 = 1772,0 MeV. L'énergie de liaison par nucléon d’un noyau ( 235 92U) = 1772,0/235 = 7,54 MeV/nucléon. D’après la courbe d’Aston ou E/A(U) < à E/A(la) et E/A(Br). L’énergie libérée par cette réaction est donnée par : Elib = mc2 = [mn + mU –(mLa+ mBr+4 mn)] c2 = [mU - mLa- mBr-3 mn] c2. Elib =mc2 = (92 mP + 143 mn)c2 -E(U) – [(57 mP + 87 mn)c2 -E(La)] -[(35 mP + 53 mn)c2 E(Br)] – 3 mn Elib = E(La) + E(Br) - E(U). L’énergie libérée par la fission d'un noyau ( 235 92U) : Elib = E(La)+ E(Br) - E(U) = 144×8,28 + 88×8,56 - 235×7,54 = 173,7 MeV. 1½ 3 3 1 Les forces d'interaction présentes dans un noyau sont la force d’interaction électrostatique répulsive 1½ entre les protons et la force d’interaction nucléaire forte attractive entre les nucléons, la dernière l’importe et assure la cohésion du noyau. Comme le niveau d’énergie E1 est supérieur à E3, alors le passage de E1 à E3 libère de l’énergie, ainsi la 1 réaction de fission libère de l’énergie. Voir figure. ½ Énergie E2 Ea Etat2 E1 État1 1 Etat3 E3 3 Diagramme énergétique Parmi les trois noyaux, le noyau 238 92U est celui qui ne peut pas conduire à une fission après la capture 1 d’un neutron pratiquement au repos car Ea est inférieure au seuil (4,8 < 5,8). Il faut que Ec+ Ea Eseuil EC Eseuil - Ea = 5,8 – 4,8 = 1,0 MeV. 1½ La loi de décroissance radioactive est N = N0e-t = N0e-ln(2)t/t½. Pour l’uranium 238 : N8 = N08exp(-0,693×2,5/4,5) = 0,68 N08. Pour l’uranium 235 : N5 = N05exp(-0,693×2,5/x) = N05exp(-1,73/x) N5/N8 = 3,7/96,3= 0,038 N5 = 0,038×0,68 N08 = 0,0258 N08 N05 = 0,32 N08 En remplaçant dans la deuxième équation, on obtient : 0,0258 N08 = 0,32 N08 exp(-1,73/x) exp(-1,73/x) = 0,0806 -1,73/x = -2,52 x = 0,69 milliard d’années. À la date actuelle : Na8 = N08/2 = 0,5 N08. Et Na5 = N05exp(-0,693×4,5/0,69) = 0,0109 N05 Na5 =0,0109×0,32N08 = 3,5×10-3 = 0,35% Na5/Na8 =3,5×10-3/0,5 = 7,0×10-3 ou 0,7% 3 1½ Comme l’U-238 est très abondant par rapport U-235, alors on peut optimiser la consommation des 1½ ressources en minerai uranium grâce aux réacteurs à « neutrons rapides » qui fait fissionner l’U-238 et aussi le Pu-239 qu’on l’obtient de l’U-238. Faculté de génie - Université Libanaise Toutes les sessions d'examens d'entrée sont disponibles sur www.ulfg.ul.edu.lb UNIVERSITE LIBANAISE FACULTE DE GENIE Exercice III : A- Étude rapide du bobinage di 1. uR(t) = uMB = R i = RI0cos(ωt) ; uB(t) = Ldt + r i = -Lω I0 sin(ωt) +rI0cos(ωt), q On a : uC = C et i = dq du 1 3½ 1 = C dtC uC = C ∫ i dt + cte= C ∫ I0 cos(ωt)dt + cte dt I0 uC = = Cω sin(ωt), avec la cte = 0, car la tension uC estre alternative sinusoïdale. 2. D’après la loi d'additivité des tensions : e(t) = uAD = uAM + uMN + uND. E0cos(ωt + ) = -Lω I0sin(ωt) +rI0cos(ωt) + RI0cos(ωt) + I0 Cω 3 sin(ωt). Pour ωt = 0 rad, E0cos() = (r + R)I0. π 1 1 Pour ωt = 2 rad, - E0sin() = (- L ω +Cω)I0, ou E0sin() = (L ω - Cω)I0. Soient : tan = 3. Lω− 1 Cω r+R 1 , et : E02 = I02 [(r + R)2 + (L ω − Cω)2] I0 = Pour visualiser e(t) et uR, il faut que le GBF et le conducteur ohmique aient un point commun, la masse. Le nouveau branchement est alors, par exemple : E0 1 2 ) Cω ; √(r+R)2 +(Lω− 1½ e(t) i(t) Fig. 2 ainsi e(t) = uAN et uR.= uBN. L, r C N R B A M Voie y1 Voie y2 4. En se référant à la figure 2, e(t) et uR sont en phase. Le circuit est alors le siège du phénomène de 2π résonance d’intensité ; on écrit ainsi : LCω20 = 1 , où = 0, la pulsation propre, avec 0 = . T0 En se référant à l’oscillogramme, une période s’étale sur 6,5 divisions, soit : T0 = 6,50,2 = 1,3 ms et 2π 0 = 1,310−3 = 4832 rad/s ; L = 1 20 C 1 = 48322 ×470×10−9 = 0,091 H. De même: E0 = (r+R)I0, s’étale sur 3 divisions, ce qui donne : E0 = (r+R)I0= 32 = 6 V ; UR0 = RI0, s’étale sur 2 divisions, ce qui donne : UR0 = RI0 = 22 = 4 V. u E r+R Ainsi : uG = U 0 = R R0 R 6 = 4 = 1,5 r + R = 1,5 R r = 0,5 R R = 2 r = 2×7,9 = 15,8 . Faculté de génie - Université Libanaise Toutes les sessions d'examens d'entrée sont disponibles sur www.ulfg.ul.edu.lb 4 UNIVERSITE LIBANAISE FACULTE DE GENIE B1. Comme uB(t) = L di dt 2½ + r i, alors : U0Bcos(ωt + ').= -Lω sin(ωt) +rI0cos(ωt), Pour ωt = 0 rad U0Bcos(') = r I0 . Pour ωt = π/2 rad - U0B sin(') =-L ω I0 ; et comme ω = 2πf, alors : U0B sin(') = 2πf L I0. Ainsi : (U0B)2 = I02 [r 2 + (2fL)2 ] U0B = I0 √r 2 + (2fL)2 . Comme Z = 2. U0B I0 ; alors Z = √r 2 + (2fL)2 ou Z2 = r2 + (2πfL)2. ZI On a : U0B = UB√2 = Z I0 et U0R = UR√2= R I0 ; ainsi R I0 = 0 3. UB √2 U , par suite : Z = R× UB . UR √2 On teste la relation par une représentation graphique de Z2 en fonction de f2, car Z2 = r2 + (2πL)2f2. Le graphique des points est porté par une droite qui coupe l’axe des ordonnées en un point d’ordonnée r2 = 65, ce qui donne r = 8,06 . (2πL)2 représente la pente de la droite, de valeur 0,312 (2πL)2 = 0,312 L2 = 7,90 L = 0,089 H Faculté de génie - Université Libanaise Toutes les sessions d'examens d'entrée sont disponibles sur www.ulfg.ul.edu.lb 1½ R 4