Arrêtons la guerre avec un nouveau Bretton Woods

Transcription

Arrêtons la guerre avec un nouveau Bretton Woods
Arrêtons la guerre
avec un nouveau Bretton Woods
Bush a mis l’ONU en demeure de chasser Saddam Hussein. La guerre est à nos portes. En Europe, même si la majorité de la population et des dirigeants s’y oppose, il manque
au pouvoir des hommes de caractère capables d’arrêter l’engrenage. Cependant, le combat pour la paix peut être gagné
s’il est compris comme un combat mondial, non pas seulement contre la guerre mais pour une politique positive de
développement mutuel, de solidarité et de progrès. Nous vous
proposons ici de le mener sur les deux rives de l’Atlantique.
ris, cependant, plutôt que de soutenir ses efforts, l’on préfère écouter les calomnies propagées contre lui. Ou alors, on
pratique un anti-américanisme aussi stérile que le pro-américanisme, au lieu de soutenir les vraies valeurs américaines,
celles de Martin Luther King, de Franklin Delano Roosevelt
et d’Abraham Lincoln. Tant que l’autre Amérique, celle de
LaRouche, candidat à la présidence en 2004, n’existera pas
pour Paris et pour l’Europe, la résistance européenne sera
condamnée d’avance.
L’ennemi
Trois choses sont à comprendre pour vaincre l’ennemi :
1) C’est pour des raisons économiques, face à l’effondrement du système financier et monétaire existant, que l’oligarchie anglo-américaine pratique la fuite en avant vers la
guerre. 2) La guerre contre l’Irak n’est, pour elle, qu’un début. Comme l’Empire romain, sa stratégie est de faire une
« guerre perpétuelle » pour conserver le pouvoir. 3) Elle promeut un « choc des civilisations » et une politique militaire
visant à détruire et à piller, sans aucun horizon d’après-guerre.
Des noms ? D’abord les plus évidents : les faucons de
l’administration américaine, les Paul Wolfowitz, Richard Perle, Elliot Abrams, Richard Haas et Douglas Feith, qui rêvent
d’un pouvoir impérial américain imposant sa loi au monde.
Ensuite, des hommes politiques comme le « républicain »
Trent Lott, le « démocrate » Joe Liberman et le sénateur de
l’Arizona, John McCain, surnommé « the Bomber ». Richard
Perle est l’homme qui a toujours combattu les accords d’Oslo entre Israéliens et Palestiniens. Wolfowitz et Condoleeza
Rice ont organisé l’équipe de politique étrangère et de sécurité de Bush. Derrière eux encore se tient tout le système
corrompu de Wall Street, avec ses gangsters financiers et
ses gangsters tout court, prêts à tout.
Le nouveau Bretton Woods
Face au temps que nous permet de gagner le passage de
Bush par l’ONU, nous devons dire à Chirac : « Ne faites pas
cette fois comme en 1995. Vous aviez alors condamné le sida
financier. Puis vous n’avez rien fait. Cette fois, vous aurez
encore moins d’excuses. Nous autres, sur les deux rives de
l’Atlantique et au-delà, vous enjoignons d’agir. Comment ?
En allant droit à la cause, en guérissant le sida financier pour
vaincre les va-t-en-guerre ! »
Il nous faut un nouveau Bretton Woods, rétablissant la
paix dans le monde par un développement économique mutuel, en finançant de grands projets infrastructurels. Pour
cela, il faut mettre en banqueroute les agents financiers
anglo-américains qui promeuvent la guerre, en sauvant le
travail et la production. Avec un système de changes stables, empêchant les spéculations et les dérives financières.
Il faut des banques nationales, pas des « banques de banquiers », comme la Banque centrale européenne. Il faut un
euro-or, monnaie de référence commune et base d’un nouveau plan Marshall Est-Ouest et Nord-Sud, réunissant les
intérêts européens et asiatiques pour la paix par le développement mutuel. Le pacte de stabilité européen et les conditions de Maastricht empêchent le développement de cette
politique ? Il faut donc les abroger.
Voilà notre perspective transatlantique. Mouvement de
jeunes déterminés à avoir un avenir, nous disons aux dirigeants français : « Mettez la pression. Arrêtez vos discours
simplement anti-guerre, impuissants face au défi. Battezvous pour une perspective révolutionnaire pro-paix. » Et
surtout, nous disons aux jeunes du monde : « Il est temps
de se réveiller. Les idées et le bien commun, pourvu que l’on
se batte pour eux, gagnent toujours contre la guerre, l’argent et les oligarchies. Notre pire ennemi est le pessimisme
culturel. »
LaRouche
Face à ce « parti de la guerre », la résistance européenne
est impuissante. Jacques Chirac prétend s’opposer à la guerre, mais en réalité il est prêt à l’accepter pourvu qu’elle passe
par l’ONU. Dominique de Villepin a déclaré que « le discours
du président Bush est parfaitement compatible avec le plan
français ». Surtout, ces hommes refusent, par manque de
courage, de considérer ce qui se passe en Amérique.
Car là-bas, contre la guerre et pour une autre politique,
le mouvement de Lyndon LaRouche mène le combat. A Pa-
Pour plus de renseignements sur le combat que mènent Jacques Cheminade en France et Lyndon LaRouche
aux Etats-Unis, écrivez-nous ou consultez le site internet: solidariteetprogres.online.fr
M./Mme/Mlle __________________________________________________________________________
Adresse _______________________________________________________________________________
Domicile _______________________________________________________________________________
Téléphone ou e-mail _______________________________________________________________________
Profession ou qualités _____________________________________________________________________
Solidarité & Progrès
8, rue du Faubourg Poissonnière - 75010 Paris - Tél : 01 40 03 00 12 - Fax: 01 40 03 04 98