France Hôtellerie 2014
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France Hôtellerie 2014
DTZ Research PROPERTY TIMES Mega deals à l’honneur France Hôtellerie 2014 S’affranchissant d’un climat économique inégal à l’échelle mondiale, le tourisme a poursuivi son ascension en 2014, culminant à 1,138 milliard d’arrivées de touristes internationaux au terme d’une cinquième année consécutive de hausse. Forte de ces bons résultats, l’OMT fait état de prévisions approchant les 2 milliards de touristes internationaux en 2030. Les arrivées et nuitées hôtelières en France ont pourtant marqué le pas en 2014, à l’échelle nationale comme à Paris. Pour la Capitale, fait nouveau, la clientèle étrangère s’est repliée plus fortement que la clientèle domestique, effet d’un recul de la clientèle d’affaires, moins de salons et de grands événements ayant rythmé l’année. Face à ces résultats en demi-teinte, les grands indicateurs économiques sectoriels ont bien résisté, tant à l’échelle nationale que parisienne, pour l’hôtellerie de chaîne principalement. Celle-ci a même fait progresser ses taux d’occupation au prix de corrections tarifaires sur les segments jusqu’au milieu-de-gamme. Les volumes d’investissement ont cumulé 1,45 milliard d’euros en 2014, reculant de 7% au terme d’un second exercice de baisse. Une poignée de méga deals ciblant les segments haut de gamme et luxe ont porté les 2/3 des volumes engagés sur l’exercice. Les investisseurs du Moyen-Orient et d’Asie dominent ce marché hyper concentré. L'Ile-de-France, QCA en tête, est largement restée à l'honneur. Le spectre géographique s'est cependant élargi et la province et l’Ile-de-France (hors Paris) ont ainsi enregistré une hausse des montants. A l’inverse, les portefeuilles nationaux ont été les grands absents. Les sociétés et les fonds d’investissements ont concentré plus de 80% des volumes investis, démontrant leur forte appétence pour un secteur dont murs et fonds tendent à changer de main plus souvent. 16 Mars 2015 Sommaire Contexte économique 2 Grandes tendances du tourisme français 3 Performance hôtelière nationale 5 Fréquentation touristique parisienne 6 Performance de l’hôtellerie à Paris 7 Marché de l’investissement 8 Taux de rendement hôteliers 10 Définitions 12 Auteur Graphique 1 Pierre d’Alençon Chargé d’Etudes +33 01 49 64 46 39 pierre.d’[email protected] Volume d’investissements hôteliers prévisionnels en France, en millions d’euros Contacts Delphine Mahé Responsables des Etudes France +33 (0)1 49 64 47 91 [email protected] Magali Marton Head of EMEA Research +33 (0)1 49 64 49 54 [email protected] Prévision 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 2006 2007 2008 2009 2010 Réalisé 2011 2012 2013 2014 2015 Prévisionnel Source : DTZ Research www.dtz.com Property Times 1 France Hôtellerie 2014 Contexte économique Le tourisme mondial, dans un climat économique mondial contrasté, va de records en records depuis 2012, année du franchissement du seuil du milliard de touristes. En 2014, les premiers chiffres de l’OMT font état de 1,138 milliard d’arrivées de touristes internationaux, en hausse de 4,7% ème depuis 2013, soit une 5 année consécutive de progression. Ces résultats positifs démontrent la vitalité d’une industrie touristique disposant encore d’un fort potentiel d’expansion. Cette bonne tenue du tourisme mondial constitue un pilier indéniable d’une économie française qui peine à retrouver un second souffle, dans une zone Euro tout juste repassée audessus de sa ligne de flottaison. Outre Atlantique, les indicateurs d’activité aux Etats-Unis se sont ressaisis, tandis que la Chine continue s’est stabilisée, depuis des plus hauts de croissance à deux chiffres (graphique 2). A l’échelle mondiale, l’empire du milieu est la 1ère région émettrice de touristes - et la plus dépensière - depuis 2012 et son potentiel de progression reste considérable. Sur des volumes plus conséquents, les arrivées en provenance des Etats-Unis, de l’Europe et de l’Asie-Pacifique ont confirmé leur bonne tenue. De leur côté, les arrivées en provenance de pays émergeants voient leur croissance s’infléchir entre 2013 et 2014. De fait, l’ensemble des principales régions émettrices enregistrent des progressions, à l’exception de l’Europe centrale et de l’Est, effet des sanctions occidentales touchant la Russie et de taux de changes défavorables. Les prévisions de l’OMT en 2015 demeurent enthousiastes, tablant sur 1,185 milliard de touristes en 2015 et 1,8 milliard pour 2030 (graphique 3). Quelques 85 millions de visiteurs sont venus en 2013 conforter la France dans sa position de destination touristique mondiale n°1, devant l’Espagne et les Etats-Unis. Pour autant, le leadership en termes de recettes issues du tourisme des Etats-Unis parait indétrônable, survolant ses rivaux. L’Espagne et l’Italie, concurrents directs de la France, se sont largement ressaisis, affichant des niveaux de croissance positifs, mais encore fragiles (tableau 1). En troisième position, la France a cumulé 56 milliards d’euros de recettes, dont les 2/3 du fait de touristes français, avec une fréquentation étrangère qui gagne de plus en plus de terrain. La parité euro/dollar et la chute prolongée des cours pétroliers devraient être d’incontestables soutiens à moyen terme aux arrivées de touristes, en particulier « lointains ». Graphique 2 PIB en France, en zone euro, aux Etats-Unis, en Chine et au Japon, croissance annuelle 20% 15% 10% 5% 0% -5% -10% France Zone Euro Etats-Unis Chine Source : Oxford Economics Graphique 3 Evolution des arrivées de touristes internationaux selon leur région, en millions 2 000 1 600 1 200 800 400 0 Europe Amériques Asie-Pacifique Afrique Moyen-Orient Source : OMT Tableau 1 Principales recettes du tourisme international, en milliards d’euros Pays 2011 2012 2013 TCAM 2011/2013 Etats-Unis 116,3 126,2 139,6 6,3% Espagne 59,9 56,3 60,4 0,3% France 53,8 53,6 56,1 1,4% Chine 48,4 50 51,6 2,2% Italie 42,9 41,2 43,9 0,8% Recettes totales 649 1 075 1 197 5,2% Source : OMT www.dtz.com Property Times 2 France Hôtellerie 2014 Grandes tendances du tourisme français Graphique 4 Fréquentation et nuitées en stagnation Clientèle française versus étrangère, en millions de nuitées Dans la lignée de l’année 2013, l’activité de l’exercice 2014 s’avère en léger fléchissement. Depuis les plus hauts dépassant les 200 millions de nuitées en 2011 et en 2012, les volumes plafonnent. Ainsi, les nuitées consommées en 2014 ont reculé de 0,7% d’une année sur l’autre, un chiffre à la fois proche du temps de passage de 2013, mais potentiellement annonciateur d’une correction plus importante en 2015. La clientèle étrangère (+1,3%) a partiellement amorti une érosion de la clientèle française en recul de 0,3% cette année (graphique 4). 250 200 150 100 50 0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Français Étrangers Saison estivale en creux Dans le détail, le nombre de nuitées mois par mois fait apparaitre des reculs importants de la fréquentation hôtelière sur 5 mois de l’année. Au final, seuls avril et octobre ont enregistré un redressement des fréquentations (graphique 5). Plusieurs éléments concourent à expliquer ces diminutions. D’abord, une saison estivale décevante qui contraste avec deux étés plutôt réussis. Les fréquentations en berne du mois de juillet 2014 n’ont pas été compensées par un mois d’aout qui a fait du surplace. Ensuite, la baisse du pouvoir d’achat et la morosité des perspectives économiques ont eu raison d’une clientèle domestique qui développe des stratégies pour comprimer au mieux ses budgets. Ces touristes français ont tour à tour arbitré leurs destinations, leurs formules d’hébergement et optimisé leurs réservations pour en tirer le meilleur prix. Tendance nouvelle, la densification de la saison haute estivale, celle-ci se concentrant sur un laps de temps de plus en plus court. Par ailleurs, la clientèle étrangère, certes en progression globale, s’est aussi ponctuellement tournée vers des formules d’hébergement para hôtelières. Sources : INSEE, DGCIS et partenaires régionaux Graphique 5 Nuitées hôtelières par mois, en millions 25 20 15 10 5 0 janv. fév. mar. avr. mai juin juil. août.sept. oct. nov. déc. 2012 Graphique 6 Evolution des nuitées hôtelières selon l’espace touristique en 2014 3% En termes d’espaces touristiques, la destination montagne s’affiche en tête des plus fortes baisses avec -4% de repli d’une année sur l’autre, suivie de près par les destinations rurales. 2% Du reste, ce recul francilien contraste avec la bonne orientation des fréquentations à Lyon, seconde métropole touristique française en 2014. www.dtz.com 2014 Sources : INSEE, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE Montagne et littoral en bernes Le littoral n’a pas non plus été épargné, enregistrant une baisse de fréquentation de -1,5%. Les destinations urbaines ont été les plus résistantes, pour autant l’agglomération parisienne a marqué le pas (graphique 6). 2013 1% 0% -1% -2% -3% -4% -5% Agglomération parisienne Montagne Rural Littoral Urbain Sources : INSEE, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE Property Times 3 France Hôtellerie 2014 Parc hôtelier Un cycle d’importants remaniements au profit de l’hôtellerie de chaîne De 2007 à 2013, d’importantes recompositions sont intervenues au sein du parc hôtelier français, reflétant à la fois l’offensive menée par l’hôtellerie de chaîne et une perte de vitesse des modes d’exploitations indépendants, dans un contexte de plus en plus concurrentiel. Ce mode d’exploitation indépendant, couvrant 80% du parc total d’établissements et 60% des chambres voit son parc s’éroder d’année en année. De fait, les hôtels de chaîne se dotaient de 2007 à 2013 de 250 unités supplémentaires alors que le format indépendant en a perdu 750 (tableau 2). Tableau 2 Répartition et croissance du parc hôtelier français selon la catégorie début 2014 Hôtels de chaîne Catégorie Hôtels indépendants Total 1* 373 276 649 2* 514 4 030 4 544 3* 1 248 4 090 5 338 4* 531 903 1 434 5* 50 209 259 Total 3 307 13 833 17 140 Trois tendances expliquent cette évolution : Evol. 2007-2013 +7,5% -5,5% +3,3% • Le rachat d’une minorité des établissements les mieux situés et les plus performants, fréquemment absorbés par l’hôtellerie de chaîne ; Sources : INSEE, DGCIS et partenaires régionaux • La disparition accélérée d’établissements dans le rouge, aux d’investissement limitées par un faible potentiel de développement ; Evolution du nombre d’établissements classés et des chambres en France selon leur catégorie*, en 2013 • Une reconfiguration des établissements vers les centresvilles, non compensées pas les disparitions en secteurs diffus, ruraux et sur le littoral. Sans surprise, les 2* et 3* forment la plus grande partie du parc hôtelier français (presque 60%). Cette offre en milieu de gamme est proche d’arriver à maturité, avec une augmentation du nombre de chambres par établissements, maintenant les rentabilités (graphique 7). Simultanément, un développement important s’est opéré à la fois pour l’entrée de gamme et le haut de gamme / luxe. Concernant ce dernier segment, l’accroissement du nombre d’établissements s’avère qualitatif, avec moins de chambres par établissement. En termes d’espaces touristiques, les établissements implantés en zones urbaines dominent le marché français (40%) avec une forte représentation des hôtels milieu/haut de gamme (tableau 4). Forte croissance de l’offre en montagne, hémorragie du secteur rural La France se positionne dans le top des destinations mondiales pour le tourisme de montagne et de ski. Effet de plusieurs saisons particulièrement réussies, le parc hôtelier s’est considérablement accru ces dernières années, s’envolant de 2 500 établissements en 2012 à 4 300 en 2013. Ce gonflement brutal du parc laisse présager une concurrence accrue ces prochaines années avec une disparition accélérée des hôtels les plus fragiles et les moins bien positionnés. Le parc et le nombre de chambres se sont révélés stables quant à eux en secteurs urbain et en repli (-4% de chambres) pour le littoral. Grand perdant, l’espace rural a perdu plus de 40% de ses établissements depuis 2012. www.dtz.com Graphique 7 25% 20% 15% 10% 5% 0% Chambres 1* Hôtels 2* 3* 4* 5* Sources : INSEE, DGCIS et partenaires régionaux *du 31 décembre 2012 au 31 décembre 2013 Graphique 8 Répartition des hôtels selon l’espace touristique en France et par catégorie début 2014 5* 4* 3* 2* 1* Non Classés 0% 20% Littoral 40% Montagne 60% Rural 80% 100% Urbain Sources : INSEE, DGCIS et partenaires régionaux Property Times 4 France Hôtellerie 2014 Performance hôtelière nationale Graphique 9 Taux d’occupation en progression, mais pression sur les prix France : prix moyen, revenu par chambre disponible et taux d'occupation A l’échelle nationale, les indicateurs économiques sectoriels ont plutôt bien résisté en 2014, confirmant néanmoins un tassement déjà perceptible l’année passée. Le revenu par chambre disponible se maintient (-0,3%) en moyenne sur le territoire national, positionné sur le seuil des 91 €. A noter que les niveaux rencontrés de 2012 à 2014 restent les plus élevés de la décennie. 70% 91 € 58 € 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Prix moyen Revenu par chambre disponible (RevPAR) Taux d'occupation (en %) Source : DTZ Research Graphique 10 Taux d’occupation par catégorie dans l’hôtellerie de chaîne Le taux d’occupation moyen de l’hôtellerie de chaine est stable d’une année sur l’autre, autour de 68%. Selon les catégories d’établissement, la dynamique est pourtant différente : en baisse pour l’entrée de gamme, en hausse sur les autres segments (graphique 10). 66% Ces indicateurs demeurent très dépendants de la localisation, les secteurs urbains de centre-ville éprouvés se démarquant largement des positionnements diffus. De la même façon, les localisations de type littoral/montagne sont sujettes à des effets de saisonnalité et des contrainte météorologiques importantes. Enfin, l’Ile-de-France et la Côte d’Azur pondèrent les baisses et accentuent les hausses sur l’ensemble des indicateurs français. www.dtz.com 0€ 40% 70% Les établissements 3* et 4* sont en tout cas parvenus à se maintenir autour de leur ligne de flottaison. Catégorie à part, le segment luxe s’est particulièrement distingué, progressant simultanément en termes de taux d’occupation, de RMC et de RevPAR (graphique 11). 40 € 50% L’hôtellerie de chaîne résiste dans le haut-degamme et le luxe En prenant en considération la catégorie d’hôtels, les performances sont contrastées, avec un RevPAR d’autant plus attaqué que l’on descend en gamme. Elément partiel d’explication, l’application au 1er janvier 2014 de la TVA, relevée de 7 à 10%. Celle-ci n’a souvent pas été répercutée par les établissements jusqu’au 3*, pour lesquels la sensibilité de la demande aux prix est forte. 80 € 60% Simultanément, le taux d’occupation moyen s’est renforcé, de 65% en 2013 à 66% en 2014. Il s’agit de la cinquième année consécutive de maintient de cet indicateur sur ce niveau. Le revenu moyen par chambre louée acte, quant à lui, une ème baisse de 0,7%. Il s’agit de la 3 année de repli de cet indicateur, traduisant une pression baissière sur les prix (graphique 9). 120 € 66% 68% 64% 62% 60% 1* 2* 3* 2013 4* 5* 2014 Source : DTZ Research Graphique 11 Evolution des RMC et des RevPAR en 2014 RMC RevPAR 3% 2% 1* 2* 3* 4* 5* 1% 0% -1% -2% -3% -4% Source : DTZ Research Property Times 5 France Hôtellerie 2014 Fréquentation touristique parisienne Graphique 12 Année en creux pour le tourisme d’affaires Répartition de la clientèle à Paris, en millions de nuitées 40 L’hôtellerie parisienne, au centre de toutes les attentions, fait figure d’exception. Alimenté par des flux touristiques exceptionnels, son marché hôtelier survole le reste du territoire, représentant 15% des nuits achetées sur l’ensemble de l’hexagone, avec une majorité par des touristes étrangers. Les 36 millions de nuitées enregistrées en 2014 à Paris ne sont cependant pas parvenus à égaler l’exercice précédent. Ce repli modeste confirme un fléchissement déjà décelable en 2013. Le ratio habituel est demeuré en tout cas maintenu, avec une clientèle étrangère formant les 2/3 du contingent touristique. Fait nouveau cependant, contrairement aux années passées, la clientèle nationale (-0,7%) est en léger mieux comparée à la clientèle étrangères (-1,6%). Une plus faible occurrence des salons et grands éléments professionnels, stimulants de la clientèle d’affaires, explique une partie de ce résultat. Cette clientèle d’affaires, à l’origine de 39% des nuitées enregistrées dans l’hôtellerie francilienne, s’affiche ainsi en retrait de -7,5% par rapport à 2013 (graphique 12). 30 20 10 0 2006 2009 2010 2011 2012 Français Étrangers 2013 2014 Graphique 13 Répartition des nuitées à Paris selon l’origine géographique (janvier à novembre 2014) Chine Autres 8% Russie 3% Espagne 3% 4% Japon 4% Allemagne 5% Classiquement, l’essentiel des venues sur la Capitale sont le fait de touristes anglais, américains et italiens, incontestables soutiens à la bonne santé du tourisme parisien (graphique 13). Du côté des plus fortes progressions, Moyen et ProcheOrient caracolent en tête (+21%), suivi par la Chine, en forte progression pour la seconde année consécutive (+15%), qui montre cependant des signes récents d’essoufflement. 2008 Sources : INSEE, DGCIS et partenaires régionaux Moyen-Orient et Chine en tête des progressions, anglais et américains moins nombreux Plusieurs évolutions marquantes sont intervenues cet exercice. Les touristes américains, jusqu’alors en passe de retrouver leur niveau de consommations hôtelières pré subprime se sont révélés moins nombreux de janvier à novembre 2014 (-3,5%). On notera par contre le retour des clientèles espagnoles et italiennes, après le fort repli de 2013. 2007 Italie 6% RoyaumeUni 9% France 42% Etats-Unis 16% Source : Observatoire Economique du Tourisme Parisien * De janvier à novembre 2014 Graphique 14 Principales progressions des nuitées hôtelières étrangères à Paris en 2014* 20% Quant aux baisses, elles sont les plus marquées pour le Royaume-Uni (-9%) et l’Allemagne (-14%). La clientèle russe s’affiche aussi en repli sévère (-12%), effet de la dévaluation brutale du rouble et des sanctions occidentales (graphique 14). 15% 10% 5% 0% Chine Le fléchissement des clientèles américaines et anglaises, pesant à elles deux 25% des nuitées achetées n’a que partiellement été compensé par le retour des clientèles espagnoles et italiennes. Espagne Etats-Unis Royaume-Uni Russie Allemagne -5% -10% -15% -20% Source : Observatoire Economique du Tourisme Parisien * www.dtz.com De janvier à novembre 2014 Property Times 6 France Hôtellerie 2014 Performance de l’hôtellerie à Paris Graphique 15 Bonne résistance mais… Grands indicateurs de l’activité d’hôtellerie de chaînes à Paris Le relatif tassement du nombre de nuitées à Paris n’a pas dégradé outre mesure les indicateurs sectoriels de l’hôtellerie. De fait, le taux d’occupation moyen s’est faiblement replié tandis que le revenu moyen par chambre louée et par chambre disponible se sont légèrement appréciés (graphique 15). La structuration de la clientèle hôtelière parisienne, alimentée à plus de 65% par les nuitées étrangères impacte diversement ses taux d’occupations. Le milieu / haut-degamme et le luxe sont davantage sensible aux fluctuations des fréquentations étrangères que les catégories inférieures, davantage dépendantes de la clientèle nationale. En outre l’hôtellerie de chaîne a mieux résisté que les formats d’exploitation indépendants, les premiers se maintenant sur des taux d’occupation souvent au-delà de 80%. Du côté des RMC et des RevPAR, l’ensemble de l’hôtellerie de chaîne classée a maintenu la bonne orientation de ses indicateurs. Les établissements haut-de-gamme ont tiré leur épingle du jeu, en contraste avec le luxe. Pour ces derniers, la volatilité des indicateurs s’explique par la spécificité de leur offre : dotés des RevPAR et des RMC les plus hauts du marché, ils ne totalisent guère plus de 2 500 chambres au sein d’une quinzaine d’établissements. Autre facteur explicatif, un arbitrage au profit de la Côte d’Azur, dont les mêmes indicateurs ont progressés cette année (graphique 16). …Quelques nuages à l’horizon Ces bons résultats pourraient marquer le pas en 2015 si le fléchissement des arrivées hôtelières –et des nuitéesvenaient à se poursuivre. En outre, et au-delà des volumes de fréquentation, l’année 2014 a été le théâtre de plusieurs transitions rapides dans les profils et les pouvoirs d’achat de la clientèle. A titre d’illustration, le retour des clientèles espagnoles et italienne, encore en repli l’année passée a soutenu une demande au sein d’établissements jusqu’au moyen-de-gamme là où la clientèle française faisait défaut. 80% 178 € 60% 78% 200 € 148 € 160 € 120 € 40% 80 € 20% 40 € 0€ 0% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Prix moyen Revenu par chambre disponible (RevPAR) Taux d'occupation (en %) Source : Observatoire Economique du Tourisme Parisien Graphique 16 Evolution des RevPAR et des prix moyen selon la catégorie d’hôtel à Paris en 2014 6% 4% 2% 0% -2% -4% 1* -6% RMC 2* 3* 4* RevPAR 5* Taux d'oc. Source : DTZ Research Graphique 17 Comparaison des taux d’occupation franciliens en 2014 Par ailleurs, les arrivées se repliant moins fortement que les nuitées achetées suggèrent une diminution des budgets alloués lors de séjours plus courts. Confrontées à la progression du prix des chambres, une correction pourrait s’opérer en 2015. 85% A l’échelle de l’Ile-de-France, Paris pèse le plus lourd, tirant vers le haut les taux d’occupation. La Capitale, dotée de 10% des chambres francilienne (suivie de près par les Hauts-deSeine) voit ses taux d’occupation stables, tandis que le reste de l’Ile-de-France a progressé de 0,6 à 2,3 points. Bien que moins soumis à la présence des clientèles étrangères, leurs taux d’occupation pourraient se contracter sous l’effet du fléchissement des clientèles en provenance des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’Allemagne (graphique 17). 70% www.dtz.com 240 € 100% 80% 75% 65% 60% Paris Ile-de-France Petite Couronne Grande Couronne Sources : INSEE - DGE - CRT Paris Ile-de-France Property Times 7 France Hôtellerie 2014 Marché de l’investissement Graphique 18 Retour sur des volumes normalisés Montant des investissements hôteliers en France, en millions d’euros En marge du record enregistré en 2012, les montants investis dans l’hôtellerie ont légèrement marqué le pas en 2014. Cumulant 1,45 milliards d’euros engagés, l’exercice s’est achevé sur un volume en retrait de 7% par rapport à 2013. Il s’agit plus d’un retour sur des niveaux d’investissement normalisés qu’une réelle correction (graphique 18). Un marché porté par les méga deals Pour la troisième année consécutive, le segment des acquisitions d’un montant unitaire supérieur à 200 millions d’euros a porté l’essentiel des volumes. Ces grandes transactions ont concentré, à elles seules, près des 2/3 des engagements. Les trois grandes cessions actées en 2014 sur le MARIOTT, l’INTERCONTINENTAL PARIS et le Carlton à Cannes approchent le milliard d’euros en montants cumulés. Les volumes de ces grandes transactions, rarement observées plus d’une à deux fois par an jusqu’en 2011, sont en tout cas deux fois plus conséquents depuis 2012 (graphique 19). Plus de transactions en province Parallèlement à cette concentration du marché sur une poignée de méga deals, l’activité du marché s’est contractée sur le segment des gabarits de 50 à 100 millions d’euros. A l’inverse, l’activité transactionnelle a été particulièrement soutenue sur des actifs de moins de 10 millions d’euros (29 signatures en 2014 contre 17 en 2013) pour un montant cumulé de 190 millions d’euros en 2014 contre 67 millions d’euros en 2013. La tendance est identique pour les montants unitaires de 20 à 50 millions d’euros, avec 10 deals en 2014 contre seulement 4 en 2013, là aussi le triple de 2013. 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 T1 T2 T3 T4 Source : DTZ Research Graphique 19 Répartition de la valeur de l’investissement hôtelier en France par tranche de montant 100% 80% 60% 40% 20% 0% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Moins de 10 millions De 20 à 50 millions De 100 à 200 millions De 10 à 20 millions De 50 à 100 millions Plus de 200 millions Source : DTZ Research Elargissement des transactions par-delà Paris Graphique 20 Bien que l’Ile-de-France, QCA en tête, soit largement restée à l’honneur en 2014, les 865 millions d’euros investis représentent néanmoins un fléchissement de 13% des engagements par rapport à 2013. A l’inverse, la province a largement tiré son épingle du jeu, doublant les montants d’investissements depuis 2013 avec 585 millions d’euros engagés en 2014, dont 240 millions d’euros pour la seule cession du CARLTON de Cannes. Localisation des investissements hôteliers en France On note aussi un élargissement à la première et la deuxième couronne parisienne (64 millions en 2014 contre 46 millions investis en 2013). Bien que pesant peu en volumes, cette recherche de leviers de valorisation au-delà du périphérique parisien dénote d’un attrait pour l’actif hôtelier contrarié par la rareté des produits intramuros. 100% 80% 60% 40% 20% 0% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Ile-de-France Province Portefeuilles nationaux Source : DTZ Research L’autre fait marquant de 2014 est l’absence des portefeuilles nationaux, confirmant une tendance constatée depuis 2012 (graphique 20). www.dtz.com Property Times 8 France Hôtellerie 2014 Moyen-Orient et Asie en tête de peloton Graphique 21 Le repli graduel des acteurs domestiques observé depuis 2009 s’est poursuivi, engageant des montants deux fois moindres en 2014 qu’en 2013. Pour autant, ce retrait relatif côté acquisitions s’est accompagné d’un coup d’arrêt encore plus brutal de leurs cessions, en rupture avec 2011-2012. Si bien que ces investisseurs nationaux, fait rare, ont finalement augmenté leur exposition. Répartition des investissements hôteliers en France par nationalité d’acquéreur Les investisseurs moyen-orientaux prennent la tête du palmarès des acquéreurs en 2014 avec 600 millions d’euros investis. Aucune cession n’est venue contrebalancer leurs acquisitions, les plaçant en tête des acteurs les plus actifs de l’exercice. Ces investissements, émanant du Qatar, ont visé des actifs « prime » dans une démarche hyper sélective (graphique 21). En seconde position, l’Asie-Pacifique, Chine en tête, a cumulé un montant estimé de 345 millions d’euros sur la seule acquisition de l’hôtel MARIOTT, transaction portant à la fois sur les murs et le fonds de commerce. De leur côté, les investisseurs américains se sont maintenus en retrait relatif du compartiment hôtellerie, ciblant peu d’actifs et sur des volumes unitaires traités de 30 à 50 millions d’euros à Paris et en province. Quant aux investissements européens et paneuropéens, leur exposition a considérablement diminué d’une année sur l’autre. 100% 80% 60% 40% 20% 0% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 France Allemagne Europe Autres Moyen Orient Etats-Unis Asie Pacifique International Autres Source : DTZ Research Graphique 22 Répartition des investissements hôteliers en France par type d’investisseur 100% 80% 60% 40% 20% Grandes manœuvres du côté des fonds et des sociétés d’investissement Deux profils d’investisseurs ont animé le marché : les sociétés et les fonds d’investissements. Massivement revenus en 2014, ils ont cumulé respectivement 745 et 495 millions d’euros engagés, soit plus de 85% des montants investis sur l’année. En marge de ces niveaux, les SCPI/OPCI ont ciblé des actifs pour des montants unitaires de moins de 10 millions d’euros, répartis tant en Ile-deFrance qu’en province. Les institutionnels (banques et assurances), n’ont pas poursuivi sur leur lancée de 2013, totalisant seulement 35 millions d’euros engagés en 2014. 0% 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Assurances - Banques Soc. d'Invstt immobilier Fonds d'investt OPCI / SCPI / OEGF Foncières Investisseurs privés Autres Source : DTZ Research Tableau 4 Nombre de transactions répertoriées selon le montant unitaire 2011 2012 2013 2014 Moins de 10 millions 12 11 17 29 De 10 à 20 millions 1 5 7 4 De 20 à 50 millions 1 5 4 10 Au final 3 schémas simultanés se sont opérés : De 50 à 100 millions 5 4 2 / • Une concentration des volumes sur quelques transactions ciblant spécifiquement les actifs haut de gamme/luxe. De 100 à 200 millions 4 2 1 / Plus de 200 millions 2 5 3 3 Les foncières sont, quant à elles, restées absentes de la classe des actifs hôteliers en 2014 et ce pour la seconde année consécutive (graphique 22). • Un déport des investissements sur des actifs plus petits et sur un périmètre géographique plus large. Montants unitaires Source : DTZ Research • Une exposition importante du Moyen-Orient ainsi que de la Chine, coté acquéreurs. www.dtz.com Property Times 9 France Hôtellerie 2014 Taux de rendement hôteliers Graphique 23 Taux de rendement prime Taux de rendements prime Après une stabilisation entre 2011 et 2013, le taux de rendement hôtelier prime à Paris intra-muros a reculé de 50 points de base pour atteindre 4%. En province, ce taux de peut atteint 6% pour les meilleurs hôtels économiques situés en périphérie (graphique 23). 8% 6% 4% 2% Taux de rendements immobilier des murs d’hôtels Pour des actifs performants, localisés à Paris intramuros et exploités par un opérateur d’envergure nationale, les taux de rendements oscillent de 4% à 5,25%. Ce plancher reflète autant l’engouement pour cette classe d’actifs que la propension à enchérir sur les meilleurs produits, particulièrement rares. Plus généralement, sur l’Ile-deFrance, les taux s’échelonnent de 5% à 6,5%. Concernant des produits localisés sur la Côte d’Azur, ces taux de rendement se situent entre 4,75% et 6%. Pour des situations en centre-ville de grandes agglomérations de province, les taux de rendements sont compris entre et 5% à 6,75%, tandis qu’en province, pour des situations périphériques, les fourchettes les plus couramment rencontrées se distribuent entre 6% et 8% (graphique 24). Hôtels Paris intra-muros Hôtels province en centre-ville Hôtels économiques en périphérie Source : DTZ Research (1) Taux de rendement hôtelier prime 12 ans fermes à la valeur locative avec une enseigne nationale portant sur la valorisation des murs uniquement. Graphique 24 Amplitude des taux de rendement des murs d’hôtels* début 2015 Régions (périphérie) Régions (centre-ville) Ile-de-France Fourchettes de rendement des murs d’hôtels couplés à leur fonds S’agissant de l’exploitation d’un fonds de commerce, une prime de risque supplémentaire s’additionne à la prime de risque purement immobilier, segmentant encore plus largement les meilleurs actifs des établissements de qualité plus secondaire. Ainsi, les actifs performants parisiens voient leurs taux murs et fonds s’échelonner de 5% à 7,50%, tandis que l’Ile-deFrance voit ces même taux se situer entre 6,25% et 9,25%. Pour la Côte d’Azur, ces rendements varient de 6% à 8,50%. Des amplitudes plus grandes sont constatées dès lors qu’il s’agit d’établissements localisés en secteurs urbains denses, avec des taux de rendement murs + fonds en centre-ville de grandes agglomérations variant de 6,50% à 10,25%, tandis que des situations périphériques oscillent de 8,25% à 13% (graphique 25). Côte d'Azur Paris intramuros 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% Source : DTZ Research * Hôtel performant, bon état immobilier, opérateur national/international Graphique 25 Amplitude des taux de rendement des murs d’hôtels + fonds* Régions (périphérie) Régions (centre-ville) Ile-de-France Côte d'Azur Paris intramuros 5% 7% 9% 11% 13% 15% Source : DTZ Research * Hôtel performant, bon état immobilier, opérateur national/international. Taux appliqué à l'EBITDA www.dtz.com Property Times 10 France Hôtellerie 2014 Perspectives 2015 Graphique 26 Plusieurs conditions favorables doivent être réunies pour que l’investissement dans la classe des actifs hôteliers poursuive sur sa lancée: sous-jacent touristique sain, financements abordables, et liquidité des actifs. Pour l’heure : Volume des investissements hôteliers en France, en millions d’euros • La fréquentation touristique est apparue bien orientée en 2014, le baromètre OMT du tourisme mondial faisant état d’1,1 milliard d’arrivées de touristes internationaux, soit une augmentation de 4,7 % par rapport à 2013 et une cinquième année de hausse consécutive. En revanche, les nuitées en France marquent le pas et le début d’année 2015 risque de s’inscrire en creux (attentats à Paris et annulations consécutives à la tempête sur la côte Est des Etats-Unis) ; • Les financements restent abondants, sur des niveaux de taux historiquement bas, optimisés par des instruments de structuration de dettes sophistiqués ; Prévision Prévision 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Réalisé Prévisionnel Source : DTZ Research • Les engagements dans le compartiment hôtellerie reflètent pour partie un besoin de contrecarrer la faible rémunération des capitaux. Dans le même temps les acteurs internationaux restent aussi tributaires des déconvenues éventuelles de leurs économies respectives, prix du baril de pétrole pour le Moyen-Orient, niveau de l’emploi et de la consommation aux les Etats-Unis, ralentissement de la croissance pour la Chine, parité euro/dollar ou encore instabilité fiscale pour la France. Du côté des opérateurs, la concurrence intrinsèque reste exacerbée au sein du secteur. Elle est d’abord visible à travers le renouvellement des concepts et les nombreuses opérations de développement en cours. Plus largement, l’heure est aux cessions des murs et des fonds pour se centrer sur l’exploitation et la gestion, augmentant les taux de rotation des actifs. Cette stratégie, d’autant plus présente dans le haut-de-gamme et le luxe stimule l’appétit de fonds d’investissements très présents sur le marché. Dans un contexte de rareté structurelle des actifs hôteliers de bonne qualité, avec une surenchère dans le club restreint des acteurs de méga deals, des reports d’investissements devraient continuer de s’opérer, en province et par delà le périphérique parisien. Pour l’heure, une réponse à cette rareté des produits a conduit plusieurs acteurs à créer l’offre de toute pièce, en multipliant les reconversions de bureaux en hôtels à Paris. Axés principalement sur le segment du haut-de-gamme et du luxe, ces établissements viendront s’ajouter à des établissements de renom déjà matures, promettant une lutte féroce entre candidats à l’acquisition au cours de ces prochaines années. Compte tenu de ces éléments, nous tablons en 2015 sur un montant d’investissement compris dans une fourchette de 2,5 à 3 milliards d’euros sur le compartiment hôtelier (graphique 26). www.dtz.com Property Times 11 France Hôtellerie 2014 Définitions Actif core Actif bénéficiant d'une localisation géographique attrayante et assurant des rendements locatifs sûrs en raison de la qualité des locataires, de la durée des baux, du faible taux de vacance et de peu de rotations. Arrivées Nombre de personnes arrivées dans les hôtels sur une période donnée. Durée moyenne de séjour Rapport entre le nombre de nuitées et le nombre d’arrivées. Euribor (Euro Interbank Offered Rate) Taux du marché monétaire européen. Il est égal à la moyenne des taux offerts sur le marché bancaire européen pour une échéance déterminée. Il correspond à la cotation fournie quotidiennement par un échantillon de 57 établissements bancaires européens. Loyer prime Le loyer prime correspond à la moyenne des valeurs de transaction les plus élevées observées sur des immeubles neufs ou restructurés, très bien localisés et loués avec une durée d’engagement ferme longue. Nuitées Nombre de nuitées réalisées dans les hôtels. OAT 10 ans (Obligations Assimilables du Trésor) : Fonds constituant le support de l'endettement à long terme de l'Etat dont la maturité est de 10 ans. Opération en blanc Projet de construction commencé avant d’avoir trouvé des acquéreurs où des locataires pour un actif immobilier. www.dtz.com RevPAR Le RevPAR est une abréviation du revenu par chambre disponible. Il correspond au chiffre d’affaires hébergement HT d’un établissement divisé par le nombre total de chambre. Le RevPAR correspond également au Taux d’occupation multiplié par le RMC. RMC Recette Moyenne par Chambre (hors petit-déjeuner divisé par le nombre de chambres occupées). Taux de rendement prime (exprimé en %) Ratio entre les loyers hors charges et le prix d'acquisition AEM de l'actif. Rentabilité la plus basse observée au cours d'une période donnée, après élimination des valeurs aberrantes (occurrences inférieures à deux). Taux d'occupation Rapport entre le nombre de chambres occupées et le nombre de chambres offertes par les hôtels et ouverts. Taux EONIA TMCA Taux de rémunération des dépôts interbancaires au jour le jour du marché monétaire européen. Taux Moyen de Croissance Annuel. VEFA Vente en Etat Futur d’Achèvement. Property Times 12 EMEA France John Forrester Chief Executive +44 (0)20 3296 2002 [email protected] Antoine Derville PDG +33 (0)1 49 64 90 70 [email protected] Agency Investissement Expertise Marc-Henri Bladier Directeur Général +33 (0)1 49 64 90 69 [email protected] Nils Vinck Directeur +33 (0)1 49 64 46 37 [email protected] Jean-Philippe Carmarans PDG +33 (0)1 47 48 48 77 [email protected] Asset Management Conseil Hospitality France Alban Liss Président +33 (0)1 49 64 48 58 [email protected] Jean-Louis Guilhamat Directeur Corporate Solutions +33 (0)1 49 64 47 82 [email protected] Jean-Philippe Carmarans PDG +33 (0)1 47 48 48 77 [email protected] Disclaimer Il ne saurait être initié de transaction, basée sur le présent document, sans l’appui d’un avis professionnel spécifique et de qualité. Bien que les données aient été vérifiées de façon rigoureuse, la responsabilité de DTZ ne saurait être engagée en aucune manière en cas d’erreur ou inexactitude figurant dans le présent document. 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