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DOSSIER DE PRESSE
La compagnie Skald présente
L’ART D’AIMER
VOYAGE EN TERRES D’AMOUR
D’ORIENT & D’OCCIDENT
Concert poétique
création 2010
Voix : Sowila Taïbi
Musique : Jaufré Darroux
Contact :
Production : AES DANA / Compagnie Skald
Tel : 01 30 27 24 99
Courriel : [email protected]
Chargée de diffusion : Anne Louvet
Tel : 05 46 05 75 51 - 06 04 09 34 32
Courriel : [email protected]
www.compagnie-skald.com
DOSSIER DE PRESSE
L’ART D’AIMER
VOYAGE EN TERRES D’AMOUR
D’ORIENT & D’OCCIDENT
Création musicale
Textes
Adaptation
Avec
Production
Durée
Jaufré Darroux
Kalidasa
Majnûn
Marie de France
Orphée
Jaufré Darroux
Sowila Taïbi : voix
Jaufré Darroux : harpe
AES DANA
1 h 15
Dossier de presse - L’ART D’AIMER - Création 2010 - Compagnie
Skald
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L’Amour
« L’Art d’Aimer » est une ode à l’Amour qui revivifie et
réactualise l’art des trouvères et troubadours de notre
moyen âge.
A travers les textes, nous tentons par une approche pluriculturelle de révéler l’universalité de l’art amoureux et
la puissance partout reconnue du « tendre et gracieux
Amour...vif et ardent qui joue avec les dieux comme avec les
mortels, dieu multiple et adroit, détenteur des clés de ce
monde. »
(Orphée, Hymnes)
Sensuel ou platonique, l’Amour de la Dame attise la flamme
du désir, jusqu’à ce qu’il devienne un ardent brasier et se
consume lui-même en révélant l’essence de l’homme et de
l’univers.
L’Amour est le chemin et le but des Amants. Par sa
grâce et son pouvoir ils goûtent l’ivresse de l’Eternité.
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Skald
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Les Textes
Ils sont adaptés en français moderne.
Après le court hymne à l’Amour d’Orphée, c’est en suivant
la flèche de Kama, le dieu Hindu du Désir, que se déroule notre
périple amoureux.
Des extraits du Kumarasambhava de Kalidasa évoquant
l’union de Shiva et de Parvati forment la toile colorée et parfumée où s’épanouissent comme fleurs en Mai, les célèbres
poèmes de Majnûn le fou de Laylâ et le non moins fameux
lai du chèvrefeuille de Marie de France qui chante les
amours de Tristan et Iseult.
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Skald
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La Musique
La harpe, depuis la plus haute antiquité, bien avant le luth,
est l’instrument qui révèle les proportions harmoniques qui selon la tradition doivent refléter l’harmonie universelle.
C’est donc l’instrument idéal pour élaborer un langage
musical unique, transcendant les spécificités culturelles
en s’appuyant sur ce qu’elles ont de commun : leur caractère modal.
Notre musique est vouée à l’expression des qualités
évocatrices et de la subtile sensualité qui caractérise la
modalité musicale. Elle construit son identité pluriculturelle en puisant son inspiration à la source des arts littéraires et musicaux de l’Occident médiéval, de l’Inde et
du Moyen-Orient.
Elle est une libre exploration des pièces de répertoires et des
compositions personnelles, dans lesquelles l’improvisation modale exprime le désir insatiable d’une créativité instantanée.
La harpe à cordes sympathiques en occupe le centre. Hors des
chemins « harpistiques » balisés, virtuosité et dynamisme, polyphonies et polyrythmies ont pour unique but l’intensité et la
précision de l’émotion musicale.
Ainsi, en s’incarnant en un seul timbre riche et subtil,
nos compositions, inspirées des répertoires savants de l’Orient et de l’Occident, manifestent véritablement l’universalité de l’Art Amoureux.
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La particularité de notre langage musical nécessitant un
instrument parfaitement approprié, Frank Sievert, luthier à Göhr, près de Hanovre en Allemagne, a fabriqué
pour nous une harpe unique en son genre.
En plus de ses 36 cordes en boyaux, elle possède, en effet,
12 cordes sympathiques en bronze tendues sur la table
d’harmonie. Accordées selon le mode musical choisi, elles
entrent en résonance dès que sont pincées les autres cordes.
Elles émettent ainsi un accord continu semblable à celui du
Tampura indien, offrant à l’expression musicale modale un
écrin harmonique riche et subtil qui complète admirablement
le timbre naturel du boyau.
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Les Sources
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Les extraits cités sont issus des textes ayant servi de base à l’adaptation
ORPHEE
Musicien-poète mythique des temps héroïques de la
Grèce, il apprit son art de son divin père : Apollon. Son
chant avait le pouvoir de vaincre la mort. Revenu vivant des
Enfers, il éveillait les hommes par sa musique et sa poésie,
leur ouvrant la voie vers l’immortalité.
Ses hymnes et ses invocations des puissances de ce monde
et de l’autre furent découverts, écrits sur des feuilles d’or,
dans des tombes grecques datées du Ve siècle avant J.-C. et
du IIIe siècle après.
EXTRAIT (trad. Jacques Lacarrière, ed. Imp.Nationale
1995) :
« J’invoque le grand, le pur, le tendre, le gracieux Amour, le
dieu ailé, archer, agile, vif et ardent, qui joue avec les dieux
comme avec les mortels, dieu multiple et adroit, détenteur
des clés de ce monde... »
KALIDASA
On sait peu de choses sur ce kavi-kula-guru ou Maître des
poètes qui aurait vécu en Inde au Madhya Pradesh ou au
Cachemire, entre le Ier siècle avant J.-C. et le IVe siècle
après. On lui attribue sept œuvres : trois pièces de théâtre et
quatre poèmes, dont le Kumarasambhava (« la naissance
de Kumara ») est un des plus célèbres.
EXTRAIT (trad. Christine Devin, ed. Belles lettres 2005) :
« Les femmes regardent les yeux de Parvati, effilés et brillants comme des pétales de lotus, qu’ont-ils besoin de
fard ?... On met en place les bijoux : elle resplendit comme
une nuit constellée d’étoiles, comme un large fleuve piqués
d’oiseaux blancs, un grand jasmin éclaboussé de fleurs. On la
revêt de soie blanche, on lui met dans la main un miroir,
rond et argenté comme une lune d’automne, et voici qu’elle
fait penser au rivage de l’aube des temps, infiniment blanc,
quand l’océan de lait le recouvrait d’écume à perte de vue.
De ses yeux immenses elle contemple dans la glace celle que
verra le grand dieu [Shiva], et elle soupire, car qu’importe
cette beauté si ce n’est pas pour lui. »
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MAJNÛN
Il est, lui aussi, un poète légendaire dont on ne sait s’il fut un
jour un être de chair. La légende parle d’un jeune homme
nommé Qays de la tribu arabe des Banû’Amir, qui dans la
seconde moitié du VIIe siècle tombe amoureux de sa cousine
Laylâ. Bravant les lois bédouines imposant le silence en ce
qui concerne l’amour précédant le mariage, il compose des
poèmes célébrant un Amour impossible et parfait et les
chante à tous les vents.
EXTRAIT (trad. André Miquel, ed. Sinbad/Actes sud 2003):
« Les amis voulaient faire du feu, je leur dis :
si vous craignez le froid, chauffez-vous à mon cœur !
La pensée de Laylâ l’envahit, l’incendie comme autant de tisons, et de la pire ardeur... »
MARIE DE FRANCE
On ne sait rien de précis sur elle, hormis qu’elle vécut et
écrivit à la fin du XIIe siècle à la cour royale d’Angleterre,
dans l’entourage immédiat d’Aliénor d’Aquitaine, épouse
d’Henri II Plantagenêt depuis 1152.
Elle est l’auteur de fables et de lais inspirés par la tradition
celtique, dont le « Lai du chèvrefeuille » évoquant la légende
de Tristan et Iseult, est un des plus célèbres.
EXTRAIT (trad. Laurence Harf-Lancner, coll. Lettres gothiques, ed. LGF, 1990):
« Ils étaient tous deux
Comme le chèvrefeuille
Qui s’enroule autour du noisetier :
Quand il s’y est enlacé
Et qu’il entoure la tige,
Ils peuvent ainsi continuer à vivre longtemps.
Mais si l’on veut les séparer,
Le noisetier a tôt fait de mourir,
Tout comme le chèvrefeuille.
Belle amie, ainsi en va-t-il de nous
Ni vous sans moi, ni moi sans vous. »
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Equipe artistique
Sowila Taïbi
Comédienne, metteur en scène
Après un premier prix du Conservatoire d'Art Dramatique de
Paris Ve en 1985, elle diversifie sa pratique théâtrale avec
Monika Pagneux (professeur à l'Ecole Lecoq), étudie la Commedia dell'arte au sein de l'Atelier Théâtre Mime de Paris et
suit la formation du Sapajou, l'école d'Annie Noël . Elle perfectionne sa technique du conte auprès de Pépito Matéo et
d'Abbi Patrix à la Maison du Conte de Chevilly-Larue, et celle
du répertoire tragique avec Farid Paya au Théâtre du Lierre.
Elle a développé un travail vocal auprès de Renée Haas et
Raymonde Viret (répertoire lyrique), de Catherine Jousselin
(répertoire médiéval) et avec le Pôle Voix 93 (répertoire de
chants du monde).
Elle a joué pour différentes compagnies dont l’Asphodèle, le
théâtre d’Illusia, le théâtre du Lierre...
Co-fondatrice de la compagnie "Les Tréteaux du Lys", elle
adapte, met en scène et interprète mystères, farces et fabliaux issus du répertoire médiéval.
Depuis plusieurs années, elle anime également des stages et
ateliers de conte et de théâtre.
De sa rencontre avec Jaufré Darroux en 1999, naît la compagnie "Skald".
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Jaufré Darroux
Musicien, compositeur
Etudie et approfondit en autodidacte la pratique de la harpe
pendant 18 ans. Avant d’entrer dans l’aventure de
l’improvisation modale contemporaine, il aborde plusieurs
répertoires : les musiques traditionnelles celtiques et sudaméricaines, le Jazz, la musique médiévale. Sa démarche
d’improvisateur se nourrit notamment des conceptions
musicales de l’Inde et de la Chine.
Avec la naissance de la compagnie "Skald" en 1999, il
diversifie sa pratique instrumentale et vocale : compositions
et improvisations s’enrichissent d’une variété de timbres,
indispensable à l’évocation du répertoire mythologique et
légendaire.
Sa carrière d’artiste se complète naturellement de celle
d’enseignant diplômé d'Etat. Il a travaillé pour le
Conservatoire National de Région de Seine Saint Denis (93),
le Centre des Arts des Mureaux (78), le Conservatoire de
musique de Gisors (27).
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Compagnie Skald
Skald est une compagnie de théâtre musical fondée par Sowila Taïbi et Jaufré Darroux. Explorant
le lien entre tradition et modernité avec une exigence de pluridisciplinarité, elle œuvre pour la
transmission du patrimoine mythique et épique.
Projet artistique : un Art Vivant du Non-Oubli.
"Tous deux passionnés par les mythes, légendes et épopées,
nous sommes convaincus, après avoir étudié certains d’entre eux
(l’Edda scandinave, la légende arthurienne, le Mahâbhârata, les mythes irlandais et gallois, les textes homériques, la poésie de Virgile
et d’Ovide…) que les valeurs qu’ils véhiculent sont toujours d’actualité.
C’est pour cela que nous avons choisi de les mettre en scène,
et ce dans le souci de retrouver l’esprit et la manière de faire que
nous supposons être ceux des anciens bardes, scaldes, aèdes et autres trouvères du passé, et que nous constatons être toujours ceux
des griots africains et des bardes du Rajasthan, du Népal et autres
contrées extrême-orientales.
A leur exemple, il nous a paru impossible de dissocier l’art du
Son et l’art du Sens : l’union étroite de la musique et de la parole
peut seule permettre la transmission pleine et entière de ces récits
initiatiques, fondateurs de notre civilisation.
Pour souligner l’intemporalité de ces mythes et de ces légendes, il
est à notre avis indispensable de prendre en compte le contexte
dans lequel nous les transmettons : le XXIème siècle. Ainsi avonsnous choisi pour les interpréter une forme contemporaine.
La parole s'exprime dans un langage accessible et poétique,
fruit de l'adaptation des textes originaux. La musique est
modale et s’attache plus à servir les images suggérées par le
texte qu’à restituer un répertoire culturel précis. Le théâtre
rituel, le théâtre masqué, le théâtre d'ombre ou de marionnettes offrent quant à eux une dimension qui densifie la relation entre le spectateur et le récit.
Cette alchimie sonore et visuelle stimule l’imaginaire de l'auditoire,
entraînant adultes et enfants sur le chemin des héros immortels."
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Contacts
Production : AES DANA / Cie Skald
6 rue Sébastien Lenoir
95420 Wy dit joli village
Code APE : 923A
N° SIRET : 492 565 965 00018
N° Licence de spectacle : 2-1001436
Courriel : [email protected]
Tél. : 01 30 27 24 99
Chargée de diffusion : Anne Louvet
1 impasse des pâquerettes
Toulon
17600 SABLONCEAUX
Tel : 05 46 05 75 51 - 06 04 09 34 32
Courriel : [email protected]
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