circulaire du 24 avril 2015

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circulaire du 24 avril 2015
Circulaire n° 2406 du 24 avril 2015
NORMALISATION
La commission de normalisation horlogère s’est
réunie jeudi 16 avril 2015 à Besançon sous la
présidence de M. Patrice Besnard.
sur les performances des céramiques et les
précautions d’utilisation (à l’image de la norme
ISO sur les montres étanches).
La séance a été principalement consacrée à la
préparation du congrès du comité ISO TC 114
qui aura lieu du 18 au 22 mai à Lucerne et qui
a en charge les normes internationales.
- Projet de norme ISO/TS 19235 - précision des
pendulettes analogiques à quartz.
Conduite par M. Besnard, la délégation française sera composée de représentants de
l’Afnor (Mme Leblanc), du Cetehor, département
technique du comité Francéclat (Mme Soton
et MM. Feuvrier et Hély) et de la Fnamac
(M. Bianchi).
- Révision de la norme ISO 1413 - montres
résistant aux chocs.
- Révision de la norme ISO 6425 - montres de
plongée : la Commission serait favorable à
transformer l’annexe A « montre de plongée en
saturation » en norme spécifique.
La commission a passé en revue les principaux
sujets qui seront traités et nous procéderons à
un compte rendu des résultats des travaux
dans une de nos circulaires qui suivront le congrès ISO :
- Piles et accumulateurs.
- Projet de norme ISO/TS 18684 – habillage de
montres en matériaux durs (céramique) : le
Cetehor a présenté les différents essais qu’il a
réalisés sur ce sujet. La Commission s’est interrogée sur la pertinence de certaines valeurs
retenues qui diffèrent des valeurs actuellement
retenues pour les autres matériaux (hauteur
retenue pour le test de chute libre par
exemple). Il serait sans doute nécessaire
d’apporter une information au consommateur
- Sur la méthode de contrôle de qualité des
montres à quartz (essais d’usure) avec pour
décision de lancer une enquête publique avec
l’appréciation de l’usure par observation visuelle et comparaison avec des échantillons de
référence.
La commission a ensuite examiné les projets
de normes françaises :
- Sur le chassage et l’ajustement des aiguilles.
La prochaine réunion de la commission aura
lieu jeudi 2 juillet à 14h30 à Besançon pour
faire le point sur les travaux de l’ISO.
REUNION MONDIALE DES INDUSTRIES HORLOGERES
Comme chaque année le salon Baselworld est
l’occasion d’une rencontre entre les fédérations
professionnelles des pays producteurs.
La réunion qui s’est tenue vendredi 20 mars a
été l’occasion d’un échange sur les statistiques
de production, d’exportation et de consommation qui ont été relayées dans nos précédentes
circulaires. Globalement l’année 2014 aura été
marquée par une stabilisation si ce n’est un
repli de l’activité.
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Circulaire n° 2406 du 24 avril 2015 - page 2
REUNION MONDIALE DES INDUSTRIES HORLOGERES (SUITE)
Un sujet récurrent est la modification de la réglementation du marquage « Swiss made » sur
les montres, point sur lequel nous reviendrons
après la séance du Comité permanent de
l’horlogerie européenne (CPHE) qui aura lieu le
8 mai prochain en Suisse. Du côté des producteurs chinois et hong-kongais, les inquiétudes
persistent avec le resserrement des critères
pour la fourniture de composants destinés à
équiper des montres suisses. Ce point de vue
est partagé du côté de l’Union européenne.
Certes le taux de 80 % de valeur ajoutée
suisse pour les montres mécaniques a été
abandonné dans le projet de modification de
l’ordonnance du 23 décembre 1971 réglant
l’utilisation du nom « suisse » pour les montres
et qui est actuellement examiné par les pouvoirs publics. Mais il reste que le passage à
60 % de valeur ajoutée suisse auquel s’ajoute
l’introduction de nouveaux critères comme la
R&D et le prototypage devant être réalisés en
Suisse, constitue un obstacle pour certains
produits à pouvoir prétendre au futur Swiss
made, sans parler de la complexité des règles
et de leur contrôle.
La question des normes environnementales a
aussi fait l’objet d’un échange de vues. Une
action concertée entre les fédérations - dont
notamment le CPHE et la CFHM - a permis
d’obtenir la modification de la norme EN 1811
sur le nickel. Il reste à suivre l’emploi et les
restrictions apportées à certaines substances
chimiques notamment au niveau des réglementations européennes Reach et RoHS.
Enfin les montres connectées ont fait l’objet
d’un large débat.
D’une part, il semble y avoir unanimité pour
dire que ces produits se rattachent aux
montres, ce qui n’est pas sans incidence pour
la nomenclature douanière, dans la mesure où
la montre connectée dispose, au départ, d’une
base de temps à côté des autres fonctions
qu’elle peut offrir.
D’autre part, ce marché constitue un vecteur de
développement pour les fabricants de composants et va aussi dynamiser le marché de la
montre même s’il ne sera pas sans incidence
sur certains créneaux de prix.
L’un des aspects à suivre concerne le canal de
diffusion qui ne privilégie pas, pour l’instant,
celui de la distribution classique HBJO.
PARITE DE L’EURO
avec le dollar US, le franc suisse, le yen, la livre sterling, le dollar de Hong Kong et le yuan chinois.
du 01/04/14 au 31/03/15
Cours Moyen
Devises
1
USD
1
CHF
100
JPY
1
GBP
1
HKD
1
CNY
Cours le
Plus haut
0,9472
(16.03.15)
1,0187
(23.01.15)
0,7815
(16.03.15)
1,4214
(11.03.15)
0,1220
(16.03.15)
0,1516
(18.03.15)
Cours le
plus bas
0,7167
(08.05.14)
0,8173
(04.04.14)
0,6710
(05.12.14)
1,2053
(03.04.14)
0,0925
(08.05.14)
0,1151
(08.05.14)
Valeur en
Douane*
du 01/03/15
au 31/03/15
Du 01/04/15
au 22/04/15
du 01/05/15
au 31/05/15
0,9227
0,9332
0,9308
0,9427
0,9651
0,9687
0,7668
0,7794
0,7785
1,3820
1,3839
1,4027
0,1189
0,1204
0,1201
0,1479
0,1505
0,1503
* Valeur approximative calculée à partir du taux de change de l’Euro avec les autres devises. ■
REVUE DE PRESSE CFHM CIRCULAIRE N°2406 DU 24/04/2015
Lu dans les Echos (20/04/2015)
Les parlementaires invités à passer une
semaine en entreprise
L'association Entreprise et Progrès, dont Denis Terrien est le président, a décidé
de réitérer l'expérience, « Moi, parlementaire, une semaine dans les pas d'un dirigeant »,
déjà menée l'an dernier. Photo Bruno Delessard/Challenges-REA
L'association Entreprise
et Progrès propose aux
députés et aux sénateurs
de passer une semaine
avec un chef d'entreprise.
Ce matin, les 577 députés et les
348 sénateurs vont recevoir une invitation
quelque peu particulière dans leur boîte
aux lettres. Les parlementaires sont
conviés, s'ils le souhaitent, à un stage, ou
plutôt une immersion, dans une entreprise pour une durée d'une semaine au
cours de l'année 2015. L'association
Entreprise et Progrès a décidé de réitérer
l'expérience, « Moi, parlementaire, une
semaine dans les pas d'un dirigeant »,
menée l'an passé et qui s'est révélée un
succès puisque 25 députés ont passé
une semaine - ou un peu moins pour
certains - dans une société opérant dans
le secteur de leur choix au moment où ils
le voulaient. Cette année, l'association
s'est alliée au Centre des jeunes dirigeants (CJD) pour augmenter le nombre
d'entreprises-hôtes. Avec un objectif : que
100 parlementaires sautent le pas
et qu'en cinq ans la quasi-totalité des élus
ait été immergée dans le monde du travail.
« Avant notre initiative, seuls 50 députés
avaient déjà travaillé dans une entreprise », explique Denis Terrien, président
d'Entreprise et Progrès. « Pour développer la croissance et l'emploi, il faut absolument que les politiques et les dirigeants
d'entreprise travaillent ensemble. Historiquement, ces deux parties ne se rencontraient pas. Or nous pensons qu'elles
doivent collaborer. Il faut que l'élu du
peuple rencontre l'élu du conseil d'administration, insiste ce patron. Le but est
que les parlementaires qui votent les lois
comprennent les dilemmes des chefs
d'entreprise : investir ou pas, embaucher
ou pas… Et inversement, les chefs d'entreprise doivent être amenés à s'interroger sur le temps du politique », poursuit
Denis Terrien.
Passerelles à construire
François Dutilleul, président du directoire
de Rabot Dutilleul, une grosse PME du
Nord dans le bâtiment, a accueilli l'an
passé le député UMP des Yvelines JeanFrédéric Poisson et compte bien réitérer
l'expérience. « Je considère que j'ai le
devoir de construire des passerelles entre
les deux mondes, déclare-t-il. L'an dernier, je n'ai pas changé mon emploi du
temps. Nous avons passé deux jours en
Pologne pour faire un point avec les
équipes sur notre stratégie dans ce pays.
Ensuite nous avons mis des bottes, des
casques pour visiter des chantiers mais
nous avons aussi discuté avec le directeur des ressources humaines des problèmes quotidiens, nous sommes rentrés
dans les comptes des filiales. Nous ne
sommes pas restés à la surface des
choses. »
De l'autre côté de la « passerelle », le
député socialiste Laurent Grandguillaume, qui a déjà tenté l'expérience chez
Nature et Découvertes l'an passé, a
l'intention de recommencer en 2015, dans
une entreprise focalisée sur la robotisation ou les données sur Internet. « Ce qui
m'intéresse, c'est de me confronter au
réel et de me rendre compte des changements qui interviennent dans les entreprises », décrypte le coprésident du
Conseil national pour la simplification.
« Je ne vois que du positif dans cette
démarche. Cela me permet d'entendre
différents points de vue, de réfléchir aux
problèmes. Et de trouver de nouvelles
idées pour la simplification », ajoute-t-il.
Guillaume de Calignon
>>>
REVUE DE PRESSE CFHM CIRCULAIRE N° 2406 DU 24/04/2015
Lu dans le Monde (19 et 20/04/2015)
Travail du dimanche : le plaidoyer
du patron de Darty
Le président de Darty France, Régis Schultz
Alors que le projet de loi Macron est en
cours d’examen au Sénat, le président de
Darty France et directeur général de
Darty PLC, Régis Schultz, affiche un très
fort agacement sur la question du travail
du dimanche, qui est l’une des composantes de ce texte – non encore abordée
à ce jour par les sénateurs. Il va même
jusqu’à considérer que « tout est fait
aujourd’hui en France pour que se développe [la vente sur] Internet et pas les
magasins », tempête-t-il.
« L’Etat préfère se tirer une balle dans le
pied en laissant Internet prendre [les
ventes du] dimanche. Or Internet, c’est
trois fois moins d’emplois et trois fois
moins de taxes, et par conséquent de
revenus pour l’Etat », poursuit M. Schultz,
qui se dit « choqué » par la position
exprimée sur ce sujet du travail dominical
par Martine Aubry, qui, à ses yeux, « revient à dire que le travail, c’est mal ». En
décembre 2014, la maire de Lille avait,
dans une tribune dans Le Monde, attaqué
l’extension du nombre d’ouvertures le
dimanche inscrite dans le projet de loi
Macron, affichant sa volonté de combattre
« cette régression pour notre société ».
Dans le cas particulier de Darty, poursuit
M. Schultz, le dimanche est « le plus gros
jour sur Internet », avec « deux fois plus
de chiffre d’affaires qu’un jour de semaine ». L’ouverture dominicale de
l’enseigne permettrait de « transférer du
chiffre d’affaires d’Internet sur les magasins », assure-t-il.
M. Schultz assure que si ses magasins
pouvaient ouvrir le dimanche – « comme
le meuble » –, il embaucherait « sur
l’ensemble du groupe 70 personnes en
CDI ». Il rappelle que rue de Rivoli, à
Paris, « lorsque nous avions ouvert le
dimanche, on faisait 15 % de chiffre
d’affaires en plus qu’un jour de semaine,
et comme nous avions déjà un accord
d’entreprise, nous avions plus de volontaires qu’il n’en faut et ils étaient payés
double le dimanche ».
Avec le dispositif en vigueur actuellement,
le patron du numéro un de
l’électroménager en France dit être confronté à la concurrence absurde et « déloyale » des enseignes de bricolage et
d’ameublement, qui ont obtenu récemment des dérogations pour ouvrir le
dimanche.
L’exemple qu’il aime citer est le suivant :
son magasin situé dans le quartier de la
rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement
de Paris, « qui a un grand rayon cuisine,
réalise 60 % de son chiffre d’affaires dans
le meuble, n’a pas le droit d’ouvrir, alors
qu’à quelques mètres, Conforama, qui,
lui, a l’autorisation d’ouvrir, fait 60 % de
son chiffre d’affaires en électroménager ».
Cette concurrence, « le fort développement du chiffre d’affaires sur Internet », le
fait que les prix des produits vendus en
magasins s’alignent sur ceux d’Internet et
la progression continue des loyers des
commerces, « tout cela met les magasins
sous tension », poursuit le patron de
Darty. A ce stade, l’idée du groupe n’est
pas de réduire le nombre de points de
vente, mais de les déplacer. « Nous
avons fermé le magasin de SaintGermain-en-Laye (Yvelines), qui n’était
pas ouvert le dimanche, pour en ouvrir un
à Coignières (Yvelines), pas très loin,
dans une zone qui ouvre le dimanche »,
cite, en exemple, M. Schultz.
« On ferme tous ou on ouvre tous »
Le projet de loi Macron propose que les
maires ait la possibilité d’accorder non
plus cinq mais douze dimanches dans
l’année pour l’ouverture des commerces
et que les commerces puissent ouvrir
tous les dimanches dans les zones touristiques et les grandes gares. Il vise à
inscrire dans la loi l’obligation de compensation salariale et réaffirme que le
travail dominical doit se faire sur une
base de volontariat.
Reste que ce projet suscite des réactions
partagées, voire opposées, chez les
acteurs de la distribution et du commerce.
« On a tous des intérêts différents, ce qui
n’aide pas à y voir clair », concède M.
Schultz, citant ceux, comme lui, qui veulent ouvrir le dimanche, les grandes
surfaces de bricolage et de meubles
« ayant intérêt à ce que rien ne bouge,
pour éviter la concurrence », les magasins d’alimentation « autorisés à ouvrir le
matin, mais qui ne voudraient pas que les
autres ouvrent, car cela va amener de la
fréquentation qui les obligera à embaucher ».
La solution ? « Que la loi soit la même
pour tous. On ferme tous ou on ouvre
tous. Ou on définit une plage horaire
d’ouverture le dimanche », répond M.
Schutz, qui met en avant ce qui se pratique au Royaume-Uni : « Le dimanche,
les commerces n’ont pas le droit d’ouvrir
plus de six heures. »
Cécile Prudhomme ■

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