La Presse de la Manche

N° 21 602 - 1,10 ¤
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SAMEDI 20 JUIN 2015 ★
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PREMIER QUOTIDIEN DE LA FRANCE LIBÉRÉE
Quotidien d’information départemental, 9, rue Gambetta - B.P. 408 - 50104 CHERBOURG CEDEX - Téléphone 02.33.97.16.16 (lignes groupées) - www.lapressedelamanche.fr
Embarquement
immédiat
Lors d'un show pour France 2
Chute mortelle d'une
fillette au Cap-Ferret
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Nostalgique de l'apartheid
Le tueur de Charleston
incarcéré
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Chantier de l'EPR
Les élus réclament
davantage de visibilité
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Omonville-la-Rogue
L'Écume des jours sera situé derrière le port d'Omonville, à environ 300 m de la
plage. L'hôtel abritera 25 chambres et notamment un salon de thé, un espace bienêtre avec sauna, hammam et piscine.
Toute la journée, le Marie-Catherine
est ouvert à la visite.
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Les Rencontres de la Mer, organisées pour la première fois à Cherbourg, mettent un
coup de projecteur sur la filière de la pêche et de l'aquaculture, un secteur qui
représente un millier d'emplois dans le Cotentin. Découverte des métiers et des
établissements de formation, des entreprises qui travaillent ces produits de la mer,
dégustations aussi sont au programme toute la journée, du côté du quai de l'Entrepôt.
Avec en prime un embarquement sur les chalutiers hauturiers.
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Une fragilité
préoccupante
Point de vue
Trail :
ce week-end dans la Hague
Le privilège de tuer
L'Amérique n'a pas évacué ses
vieux démons. Le massacre raciste
qui vient de se produire à Charleston est, pour les Américains, un rappel brutal de la haine latente qui
continue de couver sous la cendre,
en dépit de progrès réels, notamment de l'élection d'un Noir à la
présidence des États-Unis.
Dylan Roof, l'auteur présumé de la
tuerie qui a fait neuf morts, mercredi, dans une église noire, n'a que
21 ans. Mais son idéal, c'est l'apartheid, l'exclusion des Noirs, la suprématie de la race blanche. Bref,
un retour aux plus sombres heures
des esclavagistes des États du sud.
Au fond, ce que l'on a considéré
comme une avancée historique,
avec l'élection de Barack Obama,
n'a fait que renforcer la colère et la
haine des racistes américains. Ils ont
tout d'abord fait profil bas. Mais au
fil des ans, surtout depuis la réélection du président Obama, sa présence à la tête de l'État a provoqué
un réveil de l'intolérance vis-à-vis
des Noirs. Les bavures policières en
sont une manifestation. Et la radicalisation du Parti républicain en est
la preuve la plus manifeste. Au
risque de jouer contre les intérêts
profonds des États-Unis, on a vu le
Congrès, majoritairement républicain, s'opposer à toutes les propositions de Barack Obama pour le
discréditer, et faire de ce second
mandat celui d'une présidence impuissante.
À commencer par l'impossibilité,
pour le président, de modifier la législation sur les armes. Alors que les
massacres et les tueries sont de l'ordre du quotidien. Sans doute y a-til sur cette question le refus
catégorique de renoncer au privilège des conquérants de l'Ouest
américain, le privilège de tuer. Ce
serait remettre en cause leur épopée légendaire où tuer l'Indien était
une preuve de la civilisation avancée
qui se mettait en place. Après les Indiens, les descendants de ces premiers cow-boys ont pris plaisir à
massacrer les Noirs sous l'autorité
du Ku Klux Klan.
Certes, le peuple américain a évolué. Mais là-bas, comme ailleurs, il
y a toujours les nostalgiques de
l'horreur assumée avec fierté.
Hélas !
Jean LEVALLOIS
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fin 2016 !
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