Comité de soutien aux employé-e-s Merck Serono chez : SSP/VPOD
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Comité de soutien aux employé-e-s Merck Serono chez : SSP/VPOD
Comité de soutien aux employé-e-s Merck Serono chez : SSP/VPOD 6, rue des Terreaux du Temple 1201 Genève [email protected] Conseil d’Etat Monsieur Pierre-François Unger Président du Conseil d’Etat Case Postale 3964 1211 Genève 3 Genève, le 30 juillet 2012 Concerne : situation des négociations dans l’affaire Merck Serono Monsieur le président du Conseil d’Etat, Mesdames les conseillères d’Etat, Messieurs les conseillers d’Etat, La fermeture du site genevois de Merck Serono a entraîné la suppression directe de 1250 emplois et indirectement de plus de 500 emplois parmi les sous-traitants de l’entreprise. Il s’agit du plus grand licenciement collectif de l’histoire du canton. C’est un véritable gâchis en termes de capital humain et de connaissances. A travers sa disparition, c’est un pan entier du secteur des biotechnologies qui disparaît de la région. Mercredi 18 juillet dernier, la procédure de conciliation entre la direction de Merck Serono et les représentants des employé-e-s et le syndicat Unia a touché à sa fin. La Chambre des relations collectives de travail (CRCT) a recommandé une augmentation des indemnités de départ à 1,25 mois de salaire par année de service, au lieu de 1 mois de salaire prévu initialement. La direction de Merck Serono a annoncé jeudi qu’elle refusait cette recommandation, prétextant un plan social « plus généreux au regard de la pratique ». Cette réponse est inqualifiable de la part de la direction. En effet, Merck a réalisé l’année dernière près de 750 millions de francs de bénéfice. Parallèlement, l’entreprise a annoncé une augmentation des dividendes de 20 % pour ses actionnaires. Pour les centaines de salarié-e-s qui ont écrit l’histoire de l’entreprise et permis, par leur travail au quotidien, à dégager chaque année des chiffres record, le refus de Merck Serono de renégocier des indemnités de départ, par ailleurs largement dans ses moyens, constitue un nouvel affront et une humiliation supplémentaire. Le comité de soutien aux employé-e-s en lutte, fondé il y a une semaine par les organisations soussignées, appelle votre Conseil à réagir à cette décision inadmissible. Les pouvoirs publics ont le devoir de rappeler à l’entreprise tous les avantages qu’elle a tiré de son implantation en Suisse (haute qualification du personnel, qualité des infrastructures, réductions fiscales, etc.). Le comité de soutien vous invite donc à prendre vos responsabilités, à vous positionner clairement dans cette affaire et exiger de l’entreprise qu’elle réponde positivement aux demandes légitimes des salarié-e-s. Dans l’attente du plaisir de découvrir vos propositions concrètes, le comité de soutien vous prie de croire, Monsieur le président du Conseil d’Etat, Mesdames les conseillères d’Etat, Messieurs les conseillers d’Etat, à l’assurance de sa parfaite considération. Pour le comité de soutien : Blaise Ortega Le Comité de soutien : Parti Socialiste Genevois (PSG), Les Verts Genève, SolidaritéS, Mouvement Pour le Socialisme (MPS), Gauche Anticapitaliste, Communauté Genevoise d’Action Syndicale (CGAS), Cartel intersyndical du personnel de l'Etat et du secteur subventionné, Syndicat des Médias et de la communication (Syndicom), Syndicat des Services Publics (SSP), Syndicat du personnel des transports (SEV), Forum Social Lémanique (FSL), Association Euphoria, Association Maison Populaire de Genève. Copie à : François Naef, président du conseil d’administration Merck Serono, Stefan Oschmann, directeur de Merck Serono, Alessandro Pelizzari, secrétaire régional Unia, Comité d’action du personnel de Merck Serono. Information faite à la presse.