D.I.U Formation à la prise en charge multidisciplinaire des

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D.I.U Formation à la prise en charge multidisciplinaire des
Université de Bujumbura,
Université Paris- Nord (Paris XIII)
Université de Rennes
Diplôme Inter-Universitaire Burundo-Français
Formation à la prise en charge
multidisciplinaire des personnes vivant avec
le VIH / SIDA
Coordination du Diplôme
Responsables
Pr Niyongabo Théodore (Université du Burundi)
Pr Bouchaud Olivier (Université Paris Nord)
Dr Cédric Arvieux, université de Rennes 1
Enseignants associés
Dr Pierre Tattevin, université de Rennes 1
Pr. Christian Michelet, université de Rennes 1
Comité scientifique :
Président : Pr Niyongabo Théodore (Université du Burundi)
Vice-présidents
Pr Bouchaud Olivier (Université Paris-Nord)
Dr Cédric Arvieux (Université de Rennes 1)
Membres
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1 représentant du ministère de la santé
1 représentant du CNLS
1 représentant de l’USLS
1 représentant de l’INSP
2 représentants associatifs (ANSS et SWAA)
1 représentant de l’ONUSIDA
le doyen de la faculté de médecine de Bujumbura ou son
représentant
un représentant du CHU de Rennes
un représentant du GIP ESTHER
Justification
Le Burundi est aujourd’hui à l’aube d’un renouveau économique et
politique, à la sortie de plus de dix ans de guerre civile qui ont
considérablement affaibli le pays, notamment en ressources humaines
spécialisées, dans différents domaines tels que celui de la santé.
Pourtant le pays a un besoin urgent de ces spécialistes dans le domaine
de la santé car il doit faire face à un énorme problème de santé publique,
qui est l’épidémie du VIH. En effet, la dernière enquête de séroprévalence
de 2002 a montré que la prévalence de séropositivité était en moyenne de
2,6% chez les hommes, de 3,8% chez les femmes avec des pics de
prévalence de 9,4% et 10,5% en milieu périphérique et urbain
respectivement (source Ministère de la santé publique Burundi).
Ces chiffres font du Burundi le 13ème pays d’Afrique le plus durement
touché par l’épidémie du VIH, et le deuxième en Afrique Centrale.
En dépit de gouvernements précédents le plus souvent transitoires, un
comité national de lutte contre le sida (CNLS) a été créé, dont le comité
exécutif,
en
relation avec le
Global
Fund,
est chargé de
l’approvisionnement en traitements antirétroviraux (TARV). De même, un
programme national de lutte contre le SIDA a été élaboré par les autorités
sanitaires dont les objectifs ne sont pas encore atteints : un peu moins de
8000 patients sont actuellement sous TARV alors que plus de 25 000
patients en auraient besoin. En effet, après une phase récente de
croissance importante du nombre de patients traités (essentiellement
dans des structures de type associatif) le Burundi est actuellement dans
une période de stagnation dans l’accès de nouveaux patients aux
traitements. Un des freins majeurs actuels à cet accès est d’une part la
saturation des structures associatives et d’autre part une implication très
insuffisante du système public dans la prise en charge des personnes
vivant avec le VIH (PvVIHs).
Les initiatives non gouvernementales locales sont très actives, telles que
l’ANSS ou la SWAA, pour n’en citer que quelques unes, et constituent
actuellement le principal recours des patients séropositifs.
Devant cette situation, le centre hospitalier universitaire de Kamenge
(CHUK), qui vient d’abriter en son sein le Centre National de Référence,
dont l’implication était relativement faible (file active d’environ 350
patients en 2005) a décidé d’investir de façon importante pour assurer ses
missions de service public
Ainsi, deux centres de prise en charge multidisciplinaire des patients
affectés par le VIH/SIDA (CPAMP) ont ouvert récemment leurs portes à
Bujumbura, l’un à l’hôpital Prince Régent et l’autre au CHU. Ces centres
bénéficient d’un appui du ministère français de la santé, sous forme d’un
partenariat inter-hospitalier (Esther).
Cependant ; les obstacles actuels à cet enjeu sont une insuffisance de
structures et de personnels qualifiés, en raison notamment d’une fuite
constante de ses personnels vers d’autres structures qui ont une capacité
de rémunération bien supérieure.
Ainsi, parallèlement à la formation institutionnelle du programme national
de lutte contre le SIDA, il a été décidé d’organiser un DIU au Burundi dont
l’ambition dépasse largement les besoins des CPAMP pour prendre en
compte les besoins nationaux voire ceux de la sous-région.
La pérennisation du DIU permettrait d’assurer une formation solide aux
personnes impliquées dans la prise en charge du VIH, telles que les
médecins, psychologues, infirmièr(es), assistant(es) social(es) ou
médiateurs de santé.
L’objectif du DIU est également de former des formateurs, pour permettre
une décentralisation rapide de la prise en charge en périphérie de
Bujumbura et surtout vers l’intérieur du pays. En effet, les prises en
charge des patients VIH par les secteurs associatifs et/ou publics se
concentrent essentiellement à Bujumbura et il est urgent de développer la
prise en charge en province, où elle est quasi-inexistante hors quelques
centres associatifs.
Le nombre de participants a été limité à 50 pour permettre une
interactivité des enseignements. Il est à noter que les participants au DIU
ne perçoivent pas de per diem. Le centre national de référence, dans le
cadre de ses 3 missions (formation, recherche et soins), a souhaité
développer une formation de haut niveau, fidèle à la tradition de
l’université burundaise, à destination des personnels médicaux et
paramédicaux dans le domaine de la prise en charge globale des PvVIHs.
Une formation sous forme de diplôme inter-universitaire a donc débuté en
Juillet 2006, fruit d’une collaboration entre les universités de Bujumbura,
Paris-Nord et Rennes. Il s’agit d’une formation organisée en 4 sessions sur
2 années. Deux promotions ont ainsi déjà terminées leur cycle
d’enseignement. Les lauréats se sont vu remettre un dipôme reconnu par
les université de Bujumbura et de Paris Nord, l’université de Rennes 1
n’ayant pas encore inscrit le diplôme au sein de son enseignement.
Ce DIU se destine d’une part à proposer une formation de haut niveau et
d’autre part à former des enseignants de terrain (formation de
formateurs), dans un esprit multidisciplinaire. Cet objectif justifie
l’intégration de cet enseignement dans un diplôme inter-universitaire
franco-burundais.
Objectifs du programme
Objectif général
1. proposer une formation de haut niveau en matière de prise en charge
des personnes vivant avec le VIH/SIDA
2. former des enseignants de terrain (formation de formateurs), dans un
esprit multidisciplinaire
Objectifs spécifiques
1. former l’ensemble des intervenants à une prise en charge globale et
multidisciplinaire des personnes atteintes par le VIH-sida dans le
contexte local.
2. apporter aux professionnels de santé les outils nécessaires pour un
abord multi-disciplinaire et en réseau de la prise en charge des
personnes atteintes par le VIH-sida,
3. apporter aux professionnels de santé les outils nécessaires pour la
prise en charge du VIH/sida dans un cadre de santé publique :
définition des lignes de traitement, de suivi standardisés et de
conduite à tenir dans les situations les plus courantes
4. apporter aux professionnels de santé les outils nécessaires pour la
mise en place de structures d’observance
5. sensibiliser les professionnels de santé à des stratégies de prise en
charge adaptées au contexte africain dans le cadre du scaling up et au
« 3 by 5 » (stratégies de simplification de prise en charge)
6. sensibiliser les professionnels formés à la recherche opérationnelle.
7. amener ces personnels à devenir eux mêmes des formateurs,
8. renforcer les capacités des services impliqués en matière de formation
dans le domaine de la prise en charge de l’infection à VIH.
Principaux thèmes de formation
1. Epidémiologie générale de l’infection à VIH: mondiale, régionale et
nationale,
2. Histoire naturelle de l’infection VIH : aspect virologiques et
immunologiques,
3. Diagnostic biologique de l’infection à VIH et marqueurs biologiques
d’évolution,
4. Conseil en vue du dépistage de l’infection à VIH (conseil pré-test), et
annonce du diagnostic de séropositivité pour le VIH (conseil posttest),(counselling)
5. Infections opportunistes :
6. Diagnostic et prise en charge thérapeutique des infections
opportunistes et cancers associés à l’infection VIH dans le contexte
africain,
7. Approche syndromique de la prise en charge des infections
opportunistes et des infections liées au VIH/sida dans le contexte
africain
8. Suivi des personnes infectées par le VIH-sida, ne recevant pas de
traitement antirétroviral (ARV),
9. Traitement anti-rétroviral et suivi
10. Stratégies thérapeutiques antirétrovirales et règles de prescription des
médicaments antirétroviraux,
11. Adaptation des stratégies de prise en charge selon le niveau sanitaire
de prise en charge incluant les stratégies de simplification,
12. Suivi clinique et paraclinique des patients traités par ARV
13. Suivi et facilitation de l’observance thérapeutique : mise en place et
rôle d’une « équipe d’observance »
14. Connaissance et gestion des effets indésirables des antirétroviraux,
15. Prise en charge de l’infection à VIH chez la femme enceinte et
prévention de la transmission mère-enfant du VIH,
16. Prise en charge de l’infection à VIH chez l’enfant,
17. Prise en charge d’une exposition professionnelle au VIH,
18. Prise en charge sociale et psychoaffective,
19. Prise en charge de la douleur et soins palliatifs des personnes atteintes
par le VIH-sida
20. Organisation, gestion et contrôle de la filière du médicament : de
l’approvisionnement à la dispensation
21. Initiation à la pédagogie pour l’enseignement de la prise en charge du
VIH-sida aux professionnels de santé et aux volontaires du monde
communautaire
Description du programme
Principes de la formation
5 modules d’une semaine répartis en 2 sessions par an. La première
session durera 2 semaines (2 modules). Le cycle durera 2 ans au total. Le
volume horaire total sera d’environ 160 heures.
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session 1 : formation de base
- module 1 : rappels d’épidémiologie générale, histoire naturelle,
physiopathologie, prévention de la transmission mère-enfant (PTME) et
dépistage
- module 2 : principes du traitement antirétroviral (TARV) , des infections
opportunistes et du suivi thérapeutique dans le cadre d’une approche
globale et multidisciplinaire
sessions 2 et 3 : formation continue et approfondissement (diagnostic,
traitement et suivi des infections opportunistes; traitement et suivi par
TARV en pratique; PTME)
session 4 : formation continue (rappels des sessions 2 et 3 et introduction
à la gestion d’un accident d’exposition au sang et d’exposition sexuelle et
initiation à la pédagogie (formation de formateurs).
Organisation des sessions : tronc commun et modules spécifiques
Chaque session sera organisée avec un tronc commun rendant compte
d’environ le 1/3 du temps et de modules spécifiques à chaque type de
professionnel de santé (médecins, pharmaciens, paramédicaux,
associatifs) pour les 2/3 restant. Initialement, la répartition était d’1/3 de
modules spécifiques et de 2/3 de modules communs, mais cette
répartition a été modifiée suite à la demande des étudiants. Les
pharmaciens devront valider un module supplémentaire « circuit et gestion
du médicament ».
En plus des 4 sessions, chaque étudiant devra valider au cours des 2 ans
la présence à au moins 10 séances de discussion thérapeutique ou de
présence à des consultations dans des sites de prise en charge de PvVIHs
partenaires du DIU.
Les modalités pédagogiques seront basées sur 3 principes :
Adaptation de l’enseignement aux réalités du terrain au Burundi
Pas de recherche de l’exhaustivité,
Acquisition des connaissances en 3 étapes :
1. Lecture par les étudiants d’un document de référence fourni (temps de
travail individuel inclus dans le temps formation)
2. Cours théorique reprenant les points importants ou nécessitant des
clarifications
3. Atelier interactif de renforcement des connaissances, basé sur des
situations cliniques
Cadre de la formation
La formation se déroulera au sein du centre national de référence pour le
VIH au Burundi, à Bujumbura.
Caractéristiques de l’enseignement
Tronc commun d’enseignement théorique
Public : tous les étudiants inscrits au Diplôme
Durée : 60 heures réparties sur 5 modules de 5 jours,
dispensés matin et après-midi (8H à 12H30 et14H à 17H00)
Formateurs : 10 experts du Burundi, 1 de la région Afrique et
3 experts français.
Forme : enseignements magistraux (30%) enseignements
dirigés et travaux de groupe (40%), restitutions, tables rondes
et travaux pratiques (30%).
Le
programme
détaillé
du
tronc
commun
l’enseignement du diplôme est détaillé en annexe.
de
Enseignements modulaires
Des modules d’enseignements spécifiques seront destinés à
parfaire la formation des étudiants selon leurs qualifications et
leurs activités professionnelles :
Module médecins cliniciens et biologistes
Module pharmaciens
Module personnels paramédicaux
Module personnels psycho-sociaux
Leurs caractéristiques sont les suivantes :
Public : selon les modules, médecins, biologistes, pharmaciens,
paramédicaux, psycho-sociaux
Durée : 100 heures réparties sur 5 modules de 5 jours,
dispensées matin et après-midi (8H à 12H30 et14H à 17H00)
Formateurs : 10 experts du Burundi, 1 de la région Afrique et
3 experts français.
Objectif
spécifiques :
développer
les
connaissances
théoriques et pratiques dans le champs de l’infection à VIH et
pour chaque domaine d’activité spécifique (clinique de
l’infection à VIH, biologie de l’infection à VIH, médicaments de
l’infection à VIH, prise en charge paramédicale de l’infection à
VIH, prise en charge communautaire de l’infection à VIH, etc.)
Forme : enseignements
travaux pratiques (20%).
dirigés
(80%),
tables
rondes
et
Modalités d’inscription
Bénéficiaires
Le Diplôme est ouvert à tous les personnels qui ont développé leur
engagement dans la lutte contre le SIDA (provenant de structures
publiques ou privées) :
- Médecins généralistes et spécialistes titulaires du diplôme
d’Etat de docteur en médecine d’une Université de la sousrégion ou extérieure à la sous-région,
- Pharmaciens titulaires du diplôme d’Etat de de pharmacien
d’une Université de la sous-région ou extérieure à la sousrégion,
- Personnels paramédicaux : infirmiers(ères), sage-femmes,
aide-soignants, engagés dans la prise en charge des
malades au quotidien, d’un niveau au mois équivalent au
Bacchatauréat (A2)..
- Préparateurs en pharmacie, engagés dans la prise en
charge des malades au quotidien.
Personnels
psycho-sociaux
(assistantes
sociales,
psychologues, conseillers psycho-sociaux, etc.), volontaires
des associations de lutte contre le sida et/ou PvVIH,
engagés dans la prise en charge des malades au quotidien.
Les médecins, pharmaciens, biologistes et paramédicaux des secteurs
privés ou publics peuvent postuler, de même que les médecins des
entreprises, à condition qu’ils soient directement en charge de personnes
atteintes par l’infection à VIH,
Sélection des candidatures
Nombre de candidats maximum : 50
La sélection des candidats sera réalisée par un comité technique de
sélection, comprenant le directeur du Diplôme, le coordonnateur
international, un représentant des bailleurs (coopération française,
ESTHER ou CNR) ainsi que deux enseignants du programme. La date
limite de soumission des candidatures étant fixée au 30 avril 2010
pour la promotion 2010-2012, celui-ci se réunira début mai 2010. La
sélection s’effectuera sur un dossier d’inscription contenant :
- les renseignements administratifs complets
- un Curriculum Vitae actualisé du candidat,
- une copie certifiée conforme des diplômes qualifiants,
- une lettre de motivation du candidat,
- un accord écrit de l’autorité administrative dont dépend le
candidat pour sa participation au DIU avec mention ou non
de sa prise en charge financière.
- la liste des formatinos déjà acquises en matière de
VIH/SIDA
Inscription
Les étudiants dont la candidature aura été retenue par le comité d’examen
des candidatures devront s’inscrire au secrétariat du Diplôme. Les droits
d’inscription universitaire sont fixés à 10 000 Francs Bu par personne et
par an (équivalent , au taux de chancellerie du 1er mars 2010, à 5,92€).
Conformément aux objectifs généraux du programme, l’accent sera mis
sur la rationalisation des pratiques, l’évaluation et la surveillance de la
qualité des soins, la coordination des différents acteurs de la prise en
charge des personnes atteintes. Un support didactique sera distribué à
chaque participant à la fin de chaque séance.
Ressources humaines
Le programme d’enseignement a été élaboré avec le soutien de l’ensemble
des enseignants participants.
Formateurs Afrique
Les experts de la sous-région sont choisis parmi les spécialistes reconnus
pour leurs qualités scientifiques et pédagogiques dans les structures de
santé publiques ou privées de leurs pays.
Formateurs France
Les experts seront choisis parmi les spécialistes reconnus pour leurs
qualités scientifiques et pédagogiques dans les hôpitaux et organismes
actifs dans la prise en charge du VIH dans les pays à ressources limitées.
Coordination, secrétariat
Coordination sous-régionale et direction du DIU :
La coordination est assurée par le Pr Théodore Niyongabo
pour la partie Burundi et sous-région et les Pr Olivier
Bouchaud et Dr Cédric Arvieux pour la partie française.
Coordination
financements :
des
partenariat
internationaux
et
Un secrétariat, chargé de l’ensemble des tâches administratives et de
l’organisation pratique du Diplôme est localisé au Centre national de
référence en matière de VIH du Burundi (CNR), sous la responsabilité des
coordinateurs.
Adresse courrier et fax du DIU :
secrétariat du CNR : BP 7466, Bujumbura, Burundi
tel: 00 (257) 230 139
fax : 00 (257) 230 140
e-mail : [email protected]
Validation du Diplôme
- note de présence aux 4 sessions (présence obligatoire)
- examen écrit d’1 heure basé sur des gestions de cas pratiques à l’issue
de chaque session
- note de stage
- examen final de 2 heures (cas cliniques)
Evaluation du DIU
Un suivi des candidats formés au cours de chaque promotion du DIU sera
effectué par les enseignants experts participants dans chacun des pays
d’origine de ces candidats.
Objectifs de l’évaluation
 Préciser le devenir des professionnels formés après leur
participation à la formation : en tant que professionnel de la PEC
mais aussi en tant que personne ressource pour la formation à la
PEC globale du VIH
 Apprécier l’impact du DIU dans l’amélioration de la PEC des Pv VIH
par les professionnels formés
 Permettre aux promoteurs du DIU d’adapter la formation aux
besoins réels des apprenants et de leurs tutelles
 Permettre aux financeurs et partenaires du DIU d’évaluer l’impact
de leur action tant au niveau quantitatif que qualitatif..
Les indicateurs d’évaluation étudiés seront les suivants :
1. nombre de personnels formés par catégorie professionnelle
dans chaque pays,
2.
nombre de professionnels formés travaillant effectivement
auprès des personnes vivant avec le VIH un an après la
formation,
3.
nombre de PvVIH suivi par chaque professionnel formé,
4.
nombre de formation/enseignement réalisé par le personnel
formé dans l’année suivant sa formation au DIU.
Les professionnels formés seront invités à formuler toutes les
remarques sur l’intérêt et les limites de la formation au regard
de leurs activités ultérieures.
La mise en œuvre de ce programme d’évaluation du DIU
comprendra

La constitution d’une base de donnée des professionnels
formés : coordonnées, catégories professionnelles,
structures de soin

La conception d’un questionnaire pour recueillir les données
ci-dessus mentionnées

La réalisation d’une enquête conduite auprès des
professionnels formés : 6 mois, 12 mois après la formation
et une fois par an.
Budget du programme
Le budget total nécessaire au fonctionnement du DIU s’est élevé en 2009
25 050,56 euros, pour le formation de deux promotions de 50 étudiants,
soit un coup d’environ 500€/étudiant/dipôme lorsque l’on prend en
compte les deux années d’études.
Financeurs 2009
Financement DIU 2009
juin
ESTHER
Billet d'avion
Restauration des participants
Déplacement des participants
Honoraires des formateurs
Total ESTHER
SIDA ENTREPRISE
APRODIS
1 709,70 €
5 156,25 €
novembre
2 348,34 €
1 343,75 €
8 209,70 €
862,50 €
1 206,25 €
4 417,09 €
5 130,40 €
210,34 €
1 023,50 €
6 039,53 €