bataille de toulouse_Frederic Gaudet

3 questions à Frédéric Gaudet
Gaudet,
et ,
qui travaille à la Bibliothèque
Bibliothèque d'Étude et du Patrimoine, et qui est commissaire de
l'exposition
La Bataille de Toulouse : c'est quoi ?
Le 10 avril 1814, une armée napoléonienne de 42000 hommes, dirigée par le maréchal Soult,
affronte Le marquis de Wellington, et sa coalition anglo-hispano-portugaise forte de 52000
soldats. L'intégralité des combats se passe aux portes de Toulouse, dans les futurs quartiers de
Saint-Cyprien, Jolimont, les Ponts-Jumeaux et l'Hers. Cette bataille est vaine : en effet,
l'empereur Napoléon a déjà abdiqué, mais la nouvelle n'a pas encore atteint Toulouse. C'est
aussi la dernière bataille qu'a connu la ville depuis 200 ans.
Quel sera le contenu de l'exposition?
l'exposition?
La Bibliothèque d'Étude et du Patrimoine possède dans ses réserves de nombreuses versions
de la bataille, certaines écrites par des contemporains de l'affrontement... dont le fameux
Carme-Duplan en excellent état, ce qui est fort rare. À cela s'ajoutent de nombreux documents,
manuscrits, cartes d'époque. On pourra aussi y voir des gravures d'époque du Musée Paul
Dupuy, des gouaches originales du peintre Daniel Schintone (peintre officiel de l'armée de
terre) et des figurines napoléoniennes peintes par l’Étendard Occitan.
En quoi consisteront les animations ?
Le samedi 12 avril, M. Nicomette,
Nicomette passionné de soldats de plomb et du Ier Empire, viendra
reconstituer une partie de la bataille à la Bibliothèque d'Étude et du Patrimoine. Des
centaines de figurines seront déployées sur un immense décor. Des exposés sur le siège
sont prévus a 16h30 et 17h30.
Le même jour, une vente du livre de Félix Napo sur la Bataille de Toulouse, Pâques rouges, est
organisée. Le peintre Daniel Schintone,
Schintone dont les gouaches illustrent le livre et l'exposition,
sera présent pour une séance de dédicace.
Enfin, tout au long du mois de mai des visites guidées sont prévues pour découvrir cette
épisode méconnu de l'histoire de Toulouse.
© Daniel Schintone