COURS DISPENSES A L`ECOLE D`INFIRMIERS DU CHU NICE
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COURS DISPENSES A L`ECOLE D`INFIRMIERS DU CHU NICE
Katia GUILLON Infirmière COURS DISPENSES A L’ECOLE D’INFIRMIERS DU CHU NICE « LES SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE CARDIAQUE » Guillon katia IDE 2/14 octobre 2007 LES VALVES CARDIAQUES I] LE CŒUR A) Configuration interne du cœur Les cavités droites Les cavités gauches II] LES VALVULOPATHIES 1. La sténose B) L’insuffisance C) L’examen d’un valvulaire Circonstances de découverte Examen clinique L’examen non invasif D) Etiologie des valvulopathies Le rhumatisme articulaire aigu Les atteintes dégénératives L’endocardite bactérienne E) Le patient opéré de valve L’arrivée dans le Service Le jour opératoire Présentation du patient à la sortie du bloc F) L’accueil en Réanimation Rôle de l’IDE responsable de l’opéré Rôle de la seconde IDE Surveillance pendant les premières heures post-opératoires Surveillance pendant 24 à 48H00 Surveillance en secteur d’hospitalisation Surveillance du traitement χ χ χ χ χ Guillon katia IDE 3/14 octobre 2007 LES VALVES CARDIAQUES FONCTIONS MALADIES ET TRAITEMENTS ________________ I] LE COEUR Muscle creux qui par sa contraction rythmique assure la progression du sang à l’intérieur des vaisseaux. A] Configuration intérieure du cœur Le cœur est divisé intérieurement en quatre cavités par une cloison verticale et une cloison horizontale. Ces cavités sont en arrière : les oreillettes, en avant : les ventricules. Chaque oreillette communique avec le ventricule correspondant par l’orifice auriculo-ventriculaire. Les oreillettes en revanche, ne communiquent pas entre elles, elles sont séparées par la cloison inter-auriculaire. Les ventricules ne communiquent pas entre eux et sont séparés par la cloison inter-ventriculaire. Les cavités droites et gauches sont totalement séparées. Le sang qui circule dans les unes ne se mélange jamais dans les autres. Les cavités droites : • • • L’OD reçoit l’abouchement des deux veines caves et de la veine porte propre du cœur (sinus coronaire). L’orifice auriculo-ventriculaire est pourvu d’un système de valves qui empêche le reflux du sang du ventricule vers l’oreillette au moment de la contraction des ventricules. Ce système est appelé valvule tricuspide. Le ventricule droit présente des colonnes charnues, les piliers qui donnent attache à des cordages qui maintiennent les valves de la tricuspide. Ils présentent aussi l’orifice de l’artère pulmonaire. Celui-ci présente aussi des valvules qui empêchent le reflux du sang de l’artère dans le ventricule. Ce sont les valvules sigmoïdes pulmonaires. Les cavités gauches • • • L’OG reçoit les orifices des quatre veines pulmonaires. L’orifice auriculo-ventriculaire est comme du côté droit pourvu d’un appareil valvulaire qui a le même rôle. Cet appareil est appelé valvule mitrale. Le ventricule gauche présente également des piliers et des cordages qui attachent les valves mitrales ; il présente également l’orifice aortique. L’orifice aortique est aussi pourvu de valvules sigmoïdes aortiques. Guillon katia IDE II] 4/14 octobre 2007 LES VALVULOPATHIES La fonction circulatoire du muscle cardiaque est rythmée par quatre valves fonctionnant en duo, assurant telle une écluse minutieusement réglée, l’admission et l’éjection du sang dans le circuit sanguin. Lorsque cette belle mécanique « se grippe », le recours à la chirurgie s’impose. Modalités de dysfonctionnement Des altérations anatomiques des valves (véritables « soupapes ») de la pompe cardiaque peuvent donc être à l’origine du dysfonctionnement avec deux modalités : A] La sténose Le rétrécissement d’un orifice par diminution de la mobilité des cuspides (fibrose, calcifications) est à l’origine d’une accélération du flux dans l’orifice (avec souffle « éjectionnel ») ou d’un ralentissement : • En amont : stagnation du sang et surcharge • En aval : insuffisance de débit B] L’insuffisance La fuite de sang au travers d’une valve qui ne se ferme qu’incomplètement est à l’origine d’un souffle de régurgitations avec surcharge du travail cardiaque. Sténose et insuffisance peuvent s’associer au niveau d’une valve, notamment dans certaines étiologies (rhumatisme articulaire aigu), pouvant déterminer au niveau de chaque orifice une pathologie pure ou combinée (dénommée « maladies »). Exemple sur la valve mitrale : • Rétrécissement mitral RM • Insuffisance mitrale IM • Maladie mitrale MM Exemple sur la valve aortique : • Rétrécissement aortique RA • Insuffisance aortique IA • Maladie aortique (association) MA Guillon katia IDE 5/14 octobre 2007 C] Examen d’un valvulaire Circonstances de découverte 3 modalités : Maladie asymptomatique : lors d’un examen systématique clinique : - découverte d’un souffle cardiaque - lors de la surveillance à distance d’un sujet à risque porteur d’un rhumatisme articulaire aigu Maladie présentant une gêne fonctionnelle : - parfois à l’effort (surtout chez le RAO) : dyspnée, angor, syncope - parfois en position allongée Ou complication brutale révélatrice : telle une embolie artérielle, un trouble du rythme, un OAP. Examen clinique a) L’interrogatoire précise : • Les antécédents : - Maladie courante (RAA, septicémie…) - Accidents évolutifs (OAP, embolie…) • La gêne fonctionnelle : syncope, angor et surtout dyspnée cotée selon la classification internationale : - stade I : pas de gêne fonctionnelle - stade II : gêne à l’effort - stade III : gêne dans les gestes de la vie courante - stade IV : gêne permanente b) L’examen clinique, 4 volets : • • • Le rythme cardiaque Les souffles (et roulements) définis selon leurs : - sièges (foyer auscultation) et indications - temps (systolique diastolique) - timbre et type : mode éjectionnel (sténose) ou doux (régurgitation) - modification (position, temps respiratoire) Les bruits du cœur : - diminution - augmentation - bruits surajoutés Guillon katia IDE 6/14 octobre 2007 • La symptomatologie surajoutée de retentissement : - périphérique (pression artérielle élargie dans les insuffisances aortiques) - sur le cœur droit dans les valvulopathies mitrales évoluées (RM notamment). Examen non invasif • • • a) - électrocardiogramme radiographie thoracique échocardiographie Electrocardiogramme, recherche de : troubles du rythme notamment supra-ventriculaire des signes d’hypertrophie ou de dilatation des ventricules hypertrophie : ventricule épaissi, de lutte contre un obstacle (RA) dilatation : ventricule dilaté notamment dans les fuites valvulaires (IA). b) Radiographie thoracique, recherche de : c) - modification du contour normal de l’opacité médiastinale des signes de stase sanguine dans les champs pulmonaires L’échocardiographie (bidimensionnel et couleur) : visualisations des lésions : atteintes valvulaires mobilité des valves calcifications et orientation étiologiques : végétations, perforation, rupture de cordage. d) Examens complémentaires chirurgicale est posée invasifs justifiés lorsque Technique : - cathétérisme (droite ou gauche) - angiographie ventriculaire gauche et sus-sigmoïdienne - coronarographie. l’indication Guillon katia IDE 7/14 D] octobre 2007 Etiologie des valvulopathies Rhumatisme articulaire aigu : Il est lié à une infection par une bactérie commune (le Streptocoque Bétahémolytique du groupe A) déterminant au départ une atteinte articulaire (par exemple simplement une angine, une scarlatine) dans l’enfance ou l’adolescence, avec apparition tardive de lésions valvulaires évolutives chez l’adulte, liées non pas à un microbe mais à une réaction immunitaire. Production d’anticorps dirigés contre la toxine produite par la bactérie, mais responsable d’une inflammation puis d’une altération des valves cardiaques. Le traitement par antibiotique (Pénicilline) est efficace et fait régresser le RAA. Cette atteinte rhumatismale intéresse souvent plusieurs orifices valvulaires (mitral et aortique ou tricuspide). De plus les atteintes associent souvent le même orifice sténose et fuite. Les atteintes « dégénératives » : Les lésions de vieillissement : Calcifications valvulaires, liées à la pathologie athéromateuse avec en plus athérome coronarien associée par exemple. Les lésions dystrophiques atteignant le tissu élastique des valves avant tout fuite valvulaire : Aortiques : dilatation de l’aorte, de l’anneau aortique et de la valve Mitrales : dystrophie des cuspides et rupture cordages. L’endocardite bactérienne : Germe. Streptocoque. Staphylocoque. Responsable de perforations valvulaires : aortique, mitrale, tricuspide Greffe avant tout sur un appareil valvulaire préalablement altéré. Prophylaxie capitale chez le sujet à risque. E] Le patient opéré de la valve L’arrivée dans le Service : • • • • • Accueil avec présentation de la chambre et installation du patient Vérification identité/étiquette + dossier médical (courrier) + examen complémentaire (coronarographie) Prise de constantes : TA – pouls – Température – Poids, taille. ECG Radio Thorax Face et profil Guillon katia IDE 8/14 • • • • • • octobre 2007 Bilan sanguin et U.: ionogramme sanguin complet, enzymes cdq, troponine NFS plaquettes ,Coagulation : TP, TCK, Fibrine Groupage I, II, RAI + commande sang Viro HIV Immunologie : hépatites B / C (autorisation de prélèvement signée) Gaz du sang ECBU Proposer feuille consentement opératoire feuille d’anesthésie qui sera validée et complétée avec l’Anesthésiste. Préparation locale avec douche complète antiseptique bétadine scrub 4% (povidone iodée) ou hibiscrub 4% (chlorexidine), dépilation complet du patient, rasage à proscrire Préparation digestive 1 normacol Le soir à 21H30 : légère prémédication (SERESTA 50 mg) Le jour opératoire : • • • • • • • • • Préparation locale : Douche antiseptique, cheveux compris Préparation cutanée : badigeonnage iode hibitane champs Installation dans lit propre Sarraux stériles Bracelet d’identification Pommade EMLA bras gauche au niveau du poignet Donner prémédication Vérification du dossier complet Réception des 2 culots globulaires 7H30 départ du patient au bloc opératoire avec l’IDE et l’AS. Présentation du patient à la sortie du bloc : • • • • • • • • • • Intubé, ventilé Pace-maker externe KT de swan ganz : monitorage des différentes pressions de remplissage des cavités cardiaques KT central (sous-claviers) 2 à 3 voies, gros calibre KT radial VVP Drains thoraciques (péricardique, médiastinal, pleural par exemple) Pansement sternotomie Sonde vésicale Ballon de contre-pulsion, pulsion intra-aortique + / - Guillon katia IDE 9/14 octobre 2007 F] Accueil en Réanimation L’arrivée de l’opéré en réanimation en sortie de bloc est considérée comme une urgence. Le monitorage de la fréquence cardiaque / pression artérielle et branchement du respirateur sont à effectuer rapidement. Installation rapide = sécurité Elle nécessite 2 à 3 IDE. Rôle de l’IDE responsable de l’opéré a) Ventiler : • Transport BLOC / REA = L’Anesthésiste ventile à l’aide d’un ballon manuel • Connecter le patient au respirateur, réglé par l’IDE et vérifié par l’Anesthésiste. b) Scoper : • La fréquence cardiaque et vérifier les alarmes et l’intensité sonore. • Pressions sanglantes : Fixer poche à pression Fixer le support de têtes de pression, le mettre au niveau requis (1/3 supérieur du thorax), Connecter la tête de pression du câble relié au scope, Faire le zéro. Mettre la tête de pression en contact avec l’air et faire le zéro (échelle 120) Régler les circuits d’alarmes et les activer Observer la morphologie de la courbe de PA. • Autre pressions à brancher : OD / AP c) Le pace maker • Vérification du bon fonctionnement par le Médecin Réanimateur • Noter la fréquence et le seuil de stimulation et si ce sont des électrodes ventriculaires ou auriculaires. (risque de trouble de la conduction par lésion du faisceau de HIS) d) Constantes : Couvrir le tour horaire des constantes / Noter sur feuille de surveillance FC / PA / Diurèse / Pertes drains / température / Débit cardiaque / I cardiaque. Rôle de la 2ème IDE a) Mesure de la diurèse • Mesurer la diurèse, faire un iono U., jeter les urines du bloc op. • La comptabilité diurèse commence alors. • Vérification : bonne installation de la sonde. Guillon katia IDE 10/14 octobre 2007 b) Mise en aspiration des drains Les 2 drains sont reliés entre eux par un raccord en Y et aboutissent à un collecteur appelé encore cardiotomie (réinjecté) (- 30 cm d’eau). Cette cardiotomie est connectée à une source d’aspiration douce (manomètre –200 à - 400 mbar) Evaluation de la perte sanguine : si + 100 cc /H ou plus, alerter le médecin Anesthésiste et le Chirurgien. Branchement de la cardiotomie sur VVP et commencer la réinjection à l’aide d’une pompe de perfusion. c) Bilan post-opératoire • Gazométrie sanguine artérielle • Gazométrie sanguine veineuse • Ionogramme sanguin, troponine et enzymes cardiaques • NFS plaquettes • TP, TCK, Fibrine, hémochron • Iono urinaire d) Réalisation de l’ECG A effectuer rapidement, référence retour de bloc. e) Radiographie thoracique Systématique, permet de localiser les éléments posés au patient. (sonde intubation, drains, sonde gastrique, KTC) et d’apprécier la silhouette cardiaque et l’état pulmonaire (OAP, pseudarthrose, épanchement, atélectasie…) Surveillance pendant les premières heures post-opératoires L’IDE responsable surveille : • l’hémodynamique TA, le DC et index, la température, la diurèse (reflet du travail cardiaque), les pressions, remplissage OD-AP hypotension : hypovolémie vraie (hémorragie, diurèse importante, défaut de remplissage) ou relative ( dilatation veineuse). hypertension : liée aux antécédents, réveil, douleur et stress ; le risque est l’augmentation des saignements par lâchage des sutures. Fréquence cardiaque : Surveillance du iono ( K ) Tachycardie (provoquée par réveil ou stress) Bradycardie , extra systole. • Le drainage et les pertes sanguines : la perméabilité, l’aspiration efficace, (risque de tamponnade), la quantité des pertes et leur aspect ; si saignement sup. à 100 ml /h pdt plusieurs heures : reprise chirurgicale. Guillon katia IDE 11/14 • • • • • • octobre 2007 le réveil du patient; surveillance neurologique : si le patient bouge tous les membres (pas de déficit et décurarisé). Réactivité pupillaire, symétrie et l'état de conscience Respi : capacité respiratoire diminuée par sternotomie, morphinique et curare ; sevrage respiratoire et extubation en fonction des résultats de gazométries sanguines, de l’hémodynamique et de la clinique, environ 4-5ème heure post-opératoire, après validation de l’Anesthésiste. (injection de soludécadron 8 mg) et installation apport O2 nasal ( 3 à 5 l/ min). Préparer le matériel d’intubation si défaillance respiratoire Récupérer le bilan sanguin Réaliser soins de bouche Rassurer le patient. Surveillance pendant 24 à 48 Heures en réanimation • • • • • • • • • Surveillance bilan journalier + ECG + Radiographie thorax Surveillance horaire : hémodynamique, fréquence cardiaque, PA, ODAP, diurèse Surveillance bilan anti-coagulation : Calciparine sous-cutanée, traitement préventif à 0,50 ml toutes les 8H00. Drains et saignement : ablation +/- 24 à 48H (code de la santé publique décret 2004-802, art R 43.11-7 n°13) Surveillance température. Surveillance des gazométries sanguines (R 4311-7 n° 36), réajustement de l’O2 Surveillance alimentaire, reprise transit Reprise de la mobilisation premier lever Surveillance psychologique Surveillance secteur Hospitalisation • • • • • Surveillance des bilans sanguins Surveillance des radiographies Surveillance hémodynamique et respiratoire Surveillance infectieuse et température Surveillance cicatrisation : Ablation 1 strip /2 J3 Ablation de tous les strips J5 Ablation clip à J10 Ablation fils drains à J15. Guillon katia IDE 12/14 octobre 2007 Surveillance du traitement : Sur le secteur d’hospitalisation s’effectue le relais Calciparine et AVK (Préviscan). • Calciparine sous-cutanée /8H (0,5 ml) • Contrôle coagulation 1/24H • Introduction du Previscan cp environ au 7ème jour post-opératoire Les anti-vitamines K Anti-coagulation d’action différée, agissant en inhibant la synthèse migratique des facteurs de coagulation (II, VII, IX, X). Résorption digestive complète, élimination rénale. Surveillance biologique Elle est essentielle et repose sur l’INR (International Normalized Ratio). Chez un sujet U’ INR = 1 INR = (temps de coagulation du malade Temps de coagulation du témoin) Lors de traitement anti-coagulant. Le TP est abaissé et l’INR est augmenté. La baisse du TP et l’augmentation de l’INR sont obtenues en augmentant la dose du médicament. Cet effet n’est pas immédiat il ne débute que 1 à 2 jours après la première dose. L’action du médicament même après son arrêt dure plusieurs jours. Ce traitement nécessite une surveillance étroite • • • • • • • Prothèse valvulaire tissulaire INR = 2 / 3 Prothèse valvulaire mécanique INR 3 / 4,5 Quand l’équilibre est obtenu faire un contrôle au moins mensuel de l’INR Le changement de dosage est effectué par le médecin qui augmente ou baisse la dose selon l’INR Les résultats sont notés sur un carnet personnel à garder en permanence sur soi surtout lors de voyages, vacances, des pays étrangers. C’est la carte « d’identité » du patient, son traitement anti-coagulant. Le traitement doit être pris à heure fixe, la prise est unique. La surveillance cardiologique impose : Une visite chez le cardiologue tous les 6 mois Un ECG une fois par an Une échocardiographie une fois/an. Guillon katia IDE 13/14 octobre 2007 Autres conseils de prévention • • • • • • • • • • Suivre scrupuleusement son traitement et ne prendre aucune décision thérapeutique sans avis médical Avoir toujours su soi son carnet de surveillance Consommer avec modération voire éviter les aliments riches en Vita. K (chou, chou-fleur, choucroute, épinards, carottes et abats) Avoir un régime alimentaire stable Signaler au médecin tout épistaxis, tout saignement des gencives au brossage des dents. Les ecchymoses ou hématomes, les selles noires, les urines rouges sont des signes d’alerte qui doivent être signalés au médecin Prévenir le médecin en cas de grossesse, de maladie hépatique (jaunisse), rénale (colique néphrétique) ou digestives (vomissement, diarrhées) Eviter l’auto-médication Aspirine, anti-inflammatoire, laxatif Tous ces éléments sont en faveur d’indications de pose de bioprothèses car il y a moins de contraintes pour le patient. Guillon katia IDE 14/14 octobre 2007 LES VALVES Les premières valves datent des années 1960 tant pour les mécaniques que les biologiques. Hémolyse Bioprothèses ( hétérogreffes ou homogreffes) - Hétérogreffes :Tissus biologiques ( péricarde de veau ou valve de porc) + conservateur de tissu + anneau rigide - stenless (sans armatures)dacron - Homogreffes :Valves humaines dénaturées ( pas de rejet ), conservées par cryothérapie ou autogreffe Nulle Thrombogénicité Faible Durabilité Anticoagulants 7 10 ans 3 mois Inconvénients Dégénérescence rapide chez les jeunes Calcification et déchirure des tissus Risque infectieux Problème de religion Medtronic intact Carpentier Edwards Angells Schiley Liotta Hancock Composition Exemples de valves Prothèses mécaniques - Cage métallique + bille + dacron - Anneau métallique + disque basculant en carbone - à double ailette Variable à cause de l’écrasement des globules rouges Majorée en cas d’altération du tissu de recouvrement) Elevée Thrombogénicité supérieure en position mitrale Longue A vie. AVK. Surveillance biologique Bruyantes St Jude médical Starr Edwards Duromédics Omnicarbon Bjork- Shiley Lilllehei