Charte de la personne hospitalisée
Transcription
Charte de la personne hospitalisée
Cha r t e de l a p e r s o n n e h o s pit a l isé e Principes généraux 1 Toute personne est libre de choisir l’établissement de santé qui le prendra en charge, dans la limite des possibilités de chaque établissement. Le service public hospitalier est accessible à tous, en particulier aux personnes démunies et, en cas d’urgence, aux personnes sans couverture sociale. Il est adapté aux personnes handicapées. 7 La personne hospitalisée peut, sauf dispositions spécifiques prévues par la loi*, quitter à tout moment l’établissement après avoir été informée des risques éventuels auxquels elle s’expose. Circulaire n° DHOS/E1/DGS/SD1B/SD1C/SD4A/2006/90 du 2 mars 2006 relative aux droits des personnes hospitalisées et comportant une charte de la personne hospitalisée. Le document intégral de la charte de la personne hospitalisée est accessible sur le site Internet : www.sante.gouv.fr Il peut être également obtenu gratuitement, sans délai, sur simple demande, auprès du service chargé de l’accueil de l’établissement. 2 Les établissements de santé garantissent la qualité de l’accueil, des traitements et des soins. Ils sont attentifs au soulagement de la douleur et mettent tout en oeuvre pour assurer à chacun une vie digne, avec une attention particulière à la fin de vie. 3 L’information donnée au patient doit être accessible et loyale. La personne hospitalisée participe aux choix thérapeutiques qui la concernent. Elle peut se faire assister par une personne de confiance qu’elle choisit librement, sauf pour les mineurs et les majeurs placés sous tutelle. 9 8 La personne hospitalisée est traitée avec égards. Ses croyances sont respectées. Son intimité est préservée ainsi que sa tranquillité. Le respect de la vie privée est garanti à toute personne ainsi que la confidentialité des informations personnelles, administratives, médicales et sociales qui la concernent. 4 Pour la pratique d’un acte médical, le consentement libre et éclairé du patient est recherché. Celui-ci a le droit de refuser tout traitement sauf exceptions prévue par la loi. Toute personne majeure peut exprimer ses souhaits quant à sa fin de vie dans des directives anticipées. Une personne à qui il est proposé de participer à une recherche biomédicale est informée, notamment, sur les bénéfices attendus et les risques prévisibles. Son accord est donné par écrit. Son refus n’aura pas de conséquence sur la qualité des soins qu’elle recevra. La personne hospitalisée peut exprimer des observations sur les soins et sur l’accueil qu’elle a reçus. Dans chaque établissement, une commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge veille, notamment, au respect des droits des usagers. Toute personne dispose du droit d’être entendue par un responsable de l’établissement pour exprimer ses griefs et de demander réparation des préjudices qu’elle estimerait avoir subis, dans le cadre d’une procédure de règlement amiable des litiges et/ou devant les tribunaux. 11 La personne hospitalisée (ou ses représentants légaux) bénéficie d’un accès aux informations de santé la concernant. Sous certaines conditions, ses ayants droit en cas de décès bénéficient de ce même droit. Réclamations et voies de recours 6 consentement Un spécifique est prévu, notamment, pour les personnes participant à une recherche biomédicale, pour le don et l’utilisation des éléments et produits du corps humain et pour les actes de dépistage. 10 En premier lieu, adressez-vous à votre médecin, au cadre de santé, ou au médecin-chef de secteur pour exprimer vos réclamations. Vous pouvez saisir le directeur de l’établissement par écrit, vos remarques seront prises en compte dans la mesure du possible. Des commissions veillent également au respect des droits des patients et facilitent leurs démarches et celles de leurs proches : - La Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (C.R.U.Q.P.C.) - La Commission Départementale des Hospitalisations Psychiatriques (C.D.H.P.) Vous êtes informé(e) régulièrement de son passage dans l’établissement. - La Commission d’Accès aux Documents Administratifs (C.A.D.A.) - La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (C.N.I.L.) - La Commission Régionale de Conciliation et d’Indemnisation des litiges relatifs aux accidents médicaux, affections iatrogènes et infections nosocomiales (C.R.C.I.) - Le Juge des libertés et de la détention auprès du Tribunal de Grande Instance (T.G.I.) - Le Tribunal Admistratif (T.A.) *Loi du 04 mars 2002, article L1111-4 du Code de la Santé Publique 5 Informatique et liberté Les informations nominatives que vous fournissez sont enregistrées. Certains renseignements recueillis au cours de votre consultation, ou de votre hospitalisation, pourront aussi faire l’objet d’un enregistrement informatique réservé à l’usage exclusif de votre médecin, sauf sur votre demande (article 8 II 6, article 44 III, et article 55 de la loi N°78-17 du 06/01/1978). Toutes les dispositions ont été prises pour garantir la confidentialité et la protection des données traitées par le système d’information (articles 226-13 et 226-14 du Code Pénal et article R.4127-1 à R.4127-108 du Code de la Santé Publique). Suivant les termes de la loi N° 78-17 du 06/01/1978 « informatique et libertés » (article 39 et 40), vous disposez d’un droit d’accès et de rectification de vos informations. Conformément aux dispositions légales, l’accès à votre dossier médical peut s’effectuer par l’intermédiaire d’un médecin de votre choix (article 43). Validation CRUQPC - 27 janvier 2011