présentation du programme de la journée

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présentation du programme de la journée
POURQUOI ET COMMENT MESURER
LE DEVELOPPEMENT HUMAIN ?
CONUS MARIE-FRANCE
Maître de Conférences, HDR, Université de Montpellier III
Laboratoire Montpelliérain d’Economie Théorique et Appliquée, Université Montpellier I
Faculté de Sciences Economiques Avenue de la Mer, Site de Richter CS 79606,
34960 Montpellier Cedex 2
E.mail : [email protected]
Tél. : 04-67-15-83-31, Fax : 04-67-15-84-67
Présentation de la Journée de Recherche
Lundi 12 juin 2006
Cette journée consacrée à la mesure du développement humain s’inscrit dans le cadre de
notre programme de recherche consacré au processus de la croissance économique en longue
période. Ce programme a mis en évidence deux principaux résultats :
1 – jusqu’au milieu du 20e siècle, la croissance économique est tirée par l’accumulation
du capital et le volume des investissements.
2 – depuis, il y aurait une transformation du « moteur » de la croissance économique.
L’Homme occuperait une place centrale dans le processus de Croissance-Développement.
Ces résultats rejoignent ceux des « nouvelles théories de la croissance », développées
depuis la fin des années 1980. Ainsi, selon les théories de la croissance endogène, les gains de
productivité exceptionnels enregistrés dans les années de l’après-guerre s’expliquent par les
dépenses de formation engagées par les individus afin d’élever la qualité et la productivité de leur
travail.
La place nouvelle occupée par « l’Homme » dans les processus de croissance –
développement ressort de nos travaux de recherche consacrés à l’histoire industrielle.
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I – LES TRAVAUX SUR L’HISTOIRE INDUSTRIELLE.
Ces travaux ont eu pour finalité d’analyser les transformations structurelles du système
économique et les processus de régulation, processus articulés aux cycles longs de type
Kondratieff.
Une première série de résultats a porté sur les conditions d’issue aux crises économiques.
Ces crises récurrentes ne peuvent être surmontées qu’aux prix de transformations qualitatives de
l’outil de production, par le biais d’innovations technologiques fondamentales, et du travail.
L’introduction de nouvelles technologies exige une main-d'œuvre plus qualifiée, aux
capacités physiques et intellectuelles supérieures, ayant des responsabilités et un rôle accru dans
le processus de production. Cette élévation de la qualité du travail prend des formes sociales
variées suivant les périodes : augmentation du salaire réel, réduction de la durée du travail,
avantages divers fournis par l’entreprise, formation... Dans tous les cas, ces formes sociales
nouvelles s’accompagnent d’une hausse des dépenses au profit des hommes.
Ces premiers résultats relatifs à l’histoire industrielle nous ont permis d’avancer plusieurs
hypothèses sur les déterminants de la croissance économique en longue période. D’une part,
l’augmentation des dépenses consacrées aux hommes suscite des transformations du système
économique. En effet, elles engendrent des activités nouvelles à caractère immatériel échappant
le plus souvent à la sphère marchande, comme par exemple, la formation, la santé, la culture...
Ces activités constituent une forme sociale nouvelle dont la finalité est de « construire » l’homme
dans ses dimensions de producteur, d’individu et de citoyen.
D’autre part, cette forme sociale nouvelle va modifier les déterminants de la croissance
économique. Jusqu’à la seconde guerre mondiale, ce type particulier de biens s’est développé en
réponse aux besoins de la production matérielle : le développement des hommes était soumis aux
impératifs du système productif. Celui-ci avait besoin d’une main-d’œuvre plus qualifiée, en
meilleure santé, plus productive, etc... A partir de la seconde guerre mondiale, dans les pays les
plus avancés, le développement de ce type particulier de biens n’est plus seulement soumis aux
besoins du système productif mais commence à obéir à une logique propre, celle du
développement des hommes. L'émergence de cette forme sociale nouvelle modifie les facteurs de
la croissance économique. Le moteur de la croissance économique qui résidait dans
l’accumulation du capital au cours de la Révolution industrielle, serait, depuis la fin de la seconde
guerre mondiale et sous l’effet de la Révolution Informationnelle, le développement humain.
Cette place nouvelle du développement humain dans la croissance économique pose alors
le problème de la mesure, des indicateurs de ce développement humain et de ses enjeux sur la
croissance économique.
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II – LES TRAVAUX SUR LE DEVELOPPEMENT HUMAIN.
Pour répondre à ce nouveau défi, nous avons choisi de nous focaliser sur les dynamiques
en longue période de l’éducation et de la protection sociale. Dans un premier temps, leurs enjeux
sur la croissance économique ont été appréhendés à partir d’indicateurs de « moyens », de nature
quantitative. Ceux-ci ont alors soulevé de nombreuses interrogations relatives à l’évaluation du
« produit » de ces activités immatérielles, et l’élaboration d’indicateurs de « résultats » de nature
qualitative.
2.1 – DES INDICATEURS QUANTITATIFS DE LA CROISSANCE EN LONGUE PERIODE....
Les enjeux de l’éducation et de la protection sociale sur la croissance économique en
longue période ont été mesurés par le biais de multiples séries chronologiques couvrant le 19ème
et le 20ème siècles et quatre pays européens ; la France, l’Espagne, l’Allemagne et la GrandeBretagne.
effectifs scolarisés en France, Espagne, Angleterre et Allemagne.
dépenses d'éducation par niveau en France, Espagne, Angleterre et Allemagne.
stock de qualification mesuré par la somme en années de formation dispensée auprès des
générations composant la population active française (20 à 64 ans).
« compte consolidé » de l’ensemble des dépenses des régimes de retraites français depuis
1851.
évaluation pour la France de l’ensemble de la protection vieillesse (assistance, épargne,
pensions), sur la période 1833-1993 (effectifs, structures de prises en charge, dépenses, recettes).
comptes du système français de soins public, privé et mutualiste de 1833 à 1990.
Ces indicateurs ont confirmé les résultats obtenus dans le cadre de notre programme de
recherche sur le système productif, à savoir :
1 - Avant 1945, les périodes de crises économiques sont paradoxalement les moments
privilégiés de la croissance de l’effort public éducatif, de santé et de protection sociale. A
contrario, la phase de croissance accélérée représente un moment peu propice à la mobilisation de
ressources publiques et privées vers le système éducatif et de protection sociale.
2 - A partir de 1945, ces dépenses d’éducation et de protection sociale épousent l’allure de
la conjoncture économique publique : elles explosent avec la croissance économique consécutive
au conflit mondial puis ralentissent dès l’entrée en crise au tournant des années 1970.
3 - Ces mouvements d’abord inversés puis synchrones entre croissance économique et
dépenses en faveur du développement humain confirment notre hypothèse relative aux nouveaux
déterminants de la dynamique économique : la montée progressive de l’effort public éducatif,
sanitaire et de protection sociale nécessaire à la résolution des crises économiques depuis les
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débuts de l’industrialisation, aurait conduit à faire de ces activités le moteur de la croissance
après la seconde guerre mondiale.
En même temps, ces indicateurs, que ce soit les dépenses d'éducation, les dépenses de
protection sociale, le stock de formation... soulèvent plusieurs limites. Notamment, ils mesurent
l’effort des pouvoirs publics en matière de formation, de santé... Ils approchent selon une
méthode indirecte, le produit des biens immatériels par le biais d’une évaluation aux coûts des
facteurs de production. La mesure des résultats des activités immatérielles est alors centrée sur
l’effort financier et les moyens octroyés pour leur développement. Même si ces indicateurs
bénéficient d’une reconnaissance conventionnelle, ils fournissent une mesure incorrecte du
produit de l’éducation et par conséquent l’évaluation de la croissance économique peut être
faussée. Si ces indicateurs nous proposent une piste d’évaluation, ils restent marqués par un
empirisme valorisant trop souvent le quantitatif au détriment du qualitatif. De plus, cette mesure
suppose implicitement l’impossibilité de réaliser des gains de productivité dans les secteurs
éducatif et de santé, puisque le numérateur du ratio de la productivité (le produit en théorie), est
dans ce cas assimilé aux coûts de production.
La mesure des enjeux de l’éducation, la protection sociale sur la croissance économique
pose alors la nécessité d’élaborer des indicateurs de « résultats » de ces activités immatérielles.
Aux mesures de l’effort éducatif et sanitaire (effectifs scolarisés, diplômés, taux de scolarisation,
espérance de vie, équipements sanitaires), doivent se surajouter des indicateurs tendant à
approcher le produit des biens immatériels.
2.2.2 – ... DES INDICATEURS SPECIFIQUES A LA PRODUCTION DES ACTIVITES IMMATERIELLES.
L’élaboration d’indicateurs relatifs aux produits des biens immatériels exige de
s’interroger sur la mesure des « résultats » de l’éducation, du système de soins et de la protection
sociale. Cette mesure des produits des biens immatériels (éducation, formation, santé publique,
...), se pose avec d’autant plus d’acuité que ces activités génèrent dans les pays les plus avancés,
une part croissante des richesses produites. De plus, les projets de développement financés par les
organismes internationaux (F.M.I., Banque Mondiale...), font de ces activités immatérielles, des
sources de développement humain, des vecteurs possibles de croissance. Enfin, la révolution
technologique en cours conforte la dimension nouvelle des savoirs et des connaissances dans
l’économie. Caractérisée par le transfert dans des moyens matériels informatisés de fonctions
spécifiques, abstraites et réflexives du cerveau de l’homme (surveillance, correction des erreurs,
contrôle, commande de la machine…), cette Révolution Informationnelle modifie les places
respectives du capital et du travail. Si le système productif industriel repose sur une subordination
des connaissances au capital physique, le savoir ne révélant sa valeur qu'à travers sa fonction
d'accompagnement des actifs matériels, dans le système productif « informationnel » émergeant,
la hiérarchie entre capital et travail est renversée : formation, connaissances et capacités de
traitement de l'information semblent subordonner le capital physique.
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Dans ce contexte, la construction d’indicateurs représentatifs du produit de l’éducation et
des savoirs est essentielle pour évaluer correctement leurs enjeux sur la croissance économique
ainsi que les mesures de politique économique. Or, les travaux relatifs à la mesure du produit de
ces biens immatériels concluent qu’elle ne peut être que différente de celle d’une production
matérielle.
Les instances internationales, en refusant de considérer le PIB par habitant comme la
référence exclusive, proposent depuis une quinzaine d’années, en s’inspirant des travaux
d’Amartya Sen, des indicateurs de Développement centrés sur les Hommes pour les uns
(indicateurs anthropologiques), sur la Nature, pour les autres (indicateurs écologiques), ou
couplant les deux. Au-delà de la simple mesure des performances du marché, les indicateurs
composites élaborés par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD),
(indicateur de développement humain [IDH], indicateur de pauvreté humaine [IPH], indicateur
sexospécifique de développement humain et l’indicateur de la participation des femmes [IPF])
ambitionnent de placer l’Homme et la Nature au coeur du processus de Développement.
Or cette démarche soulève de nombreuses questions. Peut-on confiner ces mesures à la
seule fonction de classement et d’évaluation des performances des différentes entités nationales ?
Le recours aux dépenses publiques d’éducation ou de soins à des fins comparatives ne bute-t-il
pas sur l’hétérogénéité des niveaux de développement selon les pays ? Dans quelle mesure des
indicateurs établis pour et par les pays les plus avancés sont-ils exploitables ? L’indicateur de
bien-être économique de Lars Osberg et Andrew Sharpe, calculé pour le Canada est-il
transposable aux pays en voie de développement ? Comment le concept de capital non tangible
défini par J. W. Kendrick est-il transposable à d’autres cultures, comment intégrer par exemple
l’apport des savoirs informels, les formes de médecine traditionnelle ?
Dans l’esprit qui préside à la MSH de Montpellier, il ne s’agit nullement de gommer les
références disciplinaires, paradigmatiques et méthodologiques mais de mettre en commun des
problématiques, des savoirs, des ressources documentaires pour que chacun trouve avantage à ces
échanges. La présente « Journée de Recherche » ambitionne de répondre à quelques unes de ces
questions. En se référant à divers paradigmes, en se focalisant sur des pays de niveau de
développement fort différents, les chercheurs réunis dans le cadre de cette manifestation
scientifique amèneront des outils pour mieux poser ce préalable conceptuel aux actions concrètes
de développement.
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