Ghostery [spectralité ?]

Ghostery [spectralité ?]
Je traduirais « ghostery »
par spectralité. OK. Cool… mais quest-ce que : Ghostery
?
Ah mais oui bon sang : c’est la question ! Je focalise sur un détail et j’en oublie
l’essentiel, comme toujours (air connu – non Ghostery n’est pas codé à Vierzon
).
Ghostery est un add-on – un supplément – freeware pour votre (vos) navigateur(s) (1)
destiné à apporter une fonction d’information en lien avec la protection de votre
vie privée.
Cette fonction d’information détecte et permet de connaitre de manière claire et synthétique le nombre de « trackers » (pisteurs numériques) en train d’ausculter votre
comportement lorsque vous parcourez un site ou que vous effectuez une recherche sur
le web.
Les sites sont truffés de « trackers » et des meilleurs… même les partis politiques
se piquent d’être les agents de ce « crypto-marketing », à l’exclusion de celui du
PP of course…
Ghostery vous révèle le nombre de ces « pisteurs » indélicats grâce à un marquage
numérique : 1, 2… 19… ou + (c’est incroyable ce que je suis intéressant pour leparisien.fr ou lefigaro.fr… c’est gratifiant vraiment) et précise pour chacun leur
action de manière explicite dans un volet auquel vous pouvez accéder simplement en
cliquant sur l’icône, inspirée par un fantôme de BD, de l’add-on Ghostery.
Ce volet contient pour chaque « tracker » – c’est-à-dire pêle-mêle : cookie, script,
code, tag, etc. ce que chacun d’entre-eux transmet exactement, pendant combien de
temps et « qui » serait le destinataire de ces informations plus ou moins confidentielles à votre sujet et tout plein d’infos « rigolotes » à tous ceux qui vous considère d’emblée comme une vache à lait numérique… étonnant !
Ghostery vous aide à vous rendre compte avec une meilleure précision pourquoi vous
recevez autant de spams inspirés et pourquoi les publicités Google ou autres sont
aussi bien « ciblées » sur votre problématique du moment.
Evidon inc l’éditeur new-yorkais de Ghostyery assure – une main sur la FAQ – à l’utilisateur de son add-on que ses intentions sont pures et « patati-patala », et
qu’il n’agit que pour rendre internet plus transparent. Évidemment je n’en sais rien
(2) mais en tous les cas cela me paraît intéressant de savoir ce que les sites que
je visite ont implanté comme quincaillerie marketing destinée à me « sonder le smegma » pour savoir quelle en est la couleur !
Cherry on the cake (je prends des cours de globish on line, d’ailleurs je recevais
des pubs du Wall Street Institute… judicieux n’est-il pas ?) l’utilisateur peut interdire le fonctionnement de ces trackers pour chaque site visité. Chose curieuse et
agréable cette interdiction, réglable dans les préférences de Ghostery, ne ralentit
pas plus que cela la navigation – à l’heure où j’écris ces lignes. J’attends la production de la contre mesure par les pubards.
P.S. Ghostery est écrit en ECMA et le code est dispo.
En savoir beaucoup plus :
http://www.ghostery.com
http://www.evidon.com/
1 : les navigateurs concernés sont « Chrome », « Safari », « Firefox », « Opera » et
« Internet Explorer », éventail qui couvre une gamme suffisamment étendue pour
permettre à tout un-e chacun-e de trouver chaussure à son pied. Je teste la version
5 pour Chrome.
2 : la NSA s’est violemment opposée à ce que je passe le CEO d’Evidon à la
« gégène » quoique nous nous soyons rencontrés sur « Folsom street ». Comprenne qui
pourra.