Biographie Duane hanson

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Biographie Duane hanson
Duane Hanson né en 1925 dans le Minnesota, mort en 1996 en Floride.
Titulaire d'environ 50 diplômes en beaux-arts (obtenus entre 1946 et 1951, le dernier dans l’État
américain du Michigan), Hanson part ensuite enseigner les beaux-arts en Allemagne, notamment
à Munich, avant de retourner aux États-Unis, toujours comme enseignant.
Dans les années 1960, aux États-Unis, le contexte politique et social est très agité. Les artistes du
Pop Art mettent en question les fausses promesses du rêve américain.
À cette époque, Duane Hanson est remarqué comme l'un des représentants les plus doués de
l’art sculptural américain dans l'hyperréalisme. Il décide en effet de travailler de façon réaliste et
d'exprimer ses préoccupations sociales. Séduit par les travaux de Georges Segal, qui réalise des
œuvres en plâtre moulées d'après des modèles vivants et réfractaire à l’idée d’infliger une
interprétation subjective à ses œuvres, Hanson se met à créer dans un atelier de Floride des
personnages humains grandeur nature en effectuant des moulages directement sur ses modèles.
Il privilégie la fibre de verre et la résine, ce qui lui offre la possibilité de reproduire les moindres
finesses du corps humain, donnant ainsi vie à ses modèles avec une crédibilité toute nouvelle.
Habillant et coiffant ses sujets avec une volonté permanente de justesse fidèle à la globalité de la
personne représentée, Hanson réussit à parfaire l’illusion de réalité quand il représente ses scènes
hyperréalistes de la vie quotidienne américaine, véritable miroir de l’american way of life.
La palette de son inspiration couvre quasiment tous les sujets qui dérangent : des multiples
facettes du racisme, en passant par la pauvreté, la dépendance et la maltraitance. Son but :
transporter des scènes de la vie quotidienne banale ou provocante au musée pour les y
immortaliser. Une de ses œuvres majeures montre un policier blanc frappant un Afro-Américain
après l’assassinat de Martin Luther King.
Duane Hanson s’installe à New York en 1969 et persiste avec des thèmes aussi épineux que la
guerre du Viêt Nam, les femmes battues et les sans domicile fixe.
Malgré l’image peu flatteuse que ses œuvres renvoient de la classe moyenne américaine, elles
sont accueillies favorablement par les amateurs d’art. Des scènes comme Bowery Relicts (1969),
Florida Shopper (1973) ou encore Cleaning Lady (1972) suscitent pourtant des sentiments de
consternation, voire de dégoût.
En 1983, la Floride nomme Hanson « ambassadeur d’art » et son œuvre est internationalement
reconnue.
Son art représente une critique permanente de la société-type américaine. Il traite ses « sujets »
avec tact, compassion et sympathie en mettant en évidence leur fragilité, leur résignation et,
souvent, leur désespoir.
Aujourd’hui des artistes tels que Ron Mueck, Maurizio Catellan, John de Andréa représentent
l’Hyperréalisme.
L’Hyperréalisme consiste en la reproduction à l'identique d'une image en peinture et en sculpture. C'est un
réalisme quasiment photographique, se situant au-delà des capacités visuelles de l’œil. Les artistes hyperréalistes
montrent des scènes de la vie courante, des portraits… tout comme le Pop Art. Pour eux le sujet n’est qu’un
prétexte, c’est l’aspect photographique de la chose qui les intéresse. Ils représentent le monde de manière objective
mais certaines créations sont parfois très critiques. Quelques artistes : Duane Hanson, Richard Estes, Malcom
Morley… Il est aussi nommé aux États-Unis photorealism ou superralism. On peut considérer que l’hyperréalisme est
la suite logique du Pop Art, parce qu’il utilise comme lui des symboles populaires. On peut voir également dans ce
courant artistique une réelle volonté de s'opposer à l’abstraction, en faisant ressurgir une figuration excessivement
fidèle de la réalité.
Duane Hanson
George Segal (1924-2000)
Richard Estes (1932-)
John de Andréa
Maurizio Cetellan
Ron Mueck